[BDPalabres] HAUTE TRAHISON...

Dr. Daniel Mengara protected at bdpgabon.org
Jeu 21 Juin 17:36:58 EDT 2007


Cher Monsieur Ndong,

Je me chargerai moi-même de vous répondre, car il me semble que vous me confondez avec Pierre Mamboundou, votre leader. Soit vous n'avez pas pris le temps de respirer un bon coup, pour permettre à vos neurones de s'oxygéner, soit il y a en vous un problème plus grave encore que ne le laissent supposer les apparences. Mais je mettrai votre égarement sur le compte de la jeunesse, chez qui la fougue sortie des viscères a tendance à devancer de mille lieues l'activité cérébrale. 

Il me semble que vous feignez de manière assez théâtrale, et maladroite, une indignation que vous basez sur les élucubrations de votre compère Malékou. On décèle, dans cette fausse indignation, un fantasme qui trahit votre désir de découvrir, un beau jour, en Daniel Mengara les mêmes vices et tares que ceux que nous critiquons chez votre Pierre Mamboundou. Ceci vous permettrait de pouvoir enfin vous consacrer à votre sport favori : servir de chantre justificateur des égarements de Pierre Mamboundou auprès de la diaspora gabonaise. Et quelle meilleure manière de le faire que de découvrir en Daniel Mengara, ce moraliste, cette grande gueule, cet arrogant donneur de leçon, les mêmes tares que celles qui ont émaillé le destin politique de Pierre Mamboundou. Et voilà : Mamboundou serait lavé des critiques de Mengara puisque Mengara lui-même est coupable des mêmes errements.

Je peux déjà vous rassurer, et je le dis avec la plus ferme conviction, vous ne trouverez JAMAIS nulle part preuve d'une compromission quelconque de Daniel Mengara, ni en termes pécuniaires, ni en termes personnels, ni en termes idéologiques. Votre quête restera donc inutile car, encore une fois, Daniel Mengara n'est ni Mba Abessole, ni Pierre Mamboundou.

D'abord parce que vous vous méprenez sur ma personne. Contrairement à votre patron, je ne fais pas de la politique parce que j'en attends quelque chose de personnel. Je suis déjà un homme accompli dans le cadre de ce que je fais. Simple professeur d'université aux Etats-Unis, je porte avec fierté ma liberté et mes modestes accomplissements. Et je me réjouis de vivre de l'unique fruit de mon labeur mental. Ensuite parce que votre intellectualisme semble avoir de sérieuses limites, comme celles qui vous font prendre des rumeurs colportées sur Internet pour des vérités sur lesquelles construire votre savoir. Voilà pourquoi, sur la base de rumeurs colportées par votre compère Malékou, vous confondez Daniel Mengara avec Pierre Mamboundou.

Mais au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, je m'appelle Daniel Mengara. Et parce que je le suis, je me distingue des parasites politiques qui, au Gabon, ont vendu leurs mères, leurs grands-mères, et donc, leur Gabon, pour des profits politiques et personnels. Mon ambition est, à ce titre, très différente de celle des autres. Laissez-moi, si vous le permettrez, vous expliquer ce qui me motive :

1)	Je n'ai pas la grosse tête au point de croire que le changement au Gabon ne peut venir que par moi. Il n'est écrit nulle part sur mon visage que ce sera forcément moi qui chasserai Bongo du pouvoir. Je ne me vois donc pas comme un messie, même si certains veulent m'attribuer cette qualité. Ce que je suis, c'est un simple Gabonais qui croit au changement, d'où qu'il vienne, et qui contribue par ses efforts à cet objectif.

2)	Mais ce que je suis aussi, c'est un Gabonais qui n'attend pas passivement que le changement vienne d'un messie ou de quelqu'un d'autre. Voilà pourquoi je m'active pour être moi-même un acteur du changement que je souhaite. Je ne laisse pas à d'autres la tache de me libérer ; je me bats pour me libérer moi-même.

3)	Je ne garantis à personne que le changement viendra forcément par moi, mais je m'active pour rendre possible le changement que je souhaite. Mais si demain, j'échoue, je me satisferai d'avoir au moins combattu jusqu'au bout sans me compromettre et sans compromettre mes idéaux. Si quelqu'un d'autre réussit là où j'ai échoué, tant mieux, mais ce que je ne ferai pas, c'est attendre que cette personne arrive un beau jour dans 100 ans. Je fais ce que je peux là où je peux et comme je peux, mais je n'attends pas que Bongo meure ou qu'un miracle inespéré vienne sauver le Gabon.

4)	Ce que je ne ferai jamais, c'est compromettre l'idéal auquel je crois. Si mon combat n'arrive pas à ses fins et si je me retrouve un jour tout seul derrière mon ordinateur à vociférer des insultes vis-à-vis du régime Bongo, je continuerai à le faire. Pour moi, il est préférable de ne jamais abandonner ses convictions et rester derrière son ordinateur à vociférer des insultes contre un régime qu'on déteste, plutôt que d'abandonner les valeurs et principes pour lesquels on se bat. Si je dois rester le seul opposant du Gabon, même " caché derrière mon ordinateur " comme beaucoup le disent, alors je préférerai cela.

5)	Je n'irai pas au Gabon pour aller faire de la politique " de terrain " comme beaucoup le disent. La politique sur le terrain, c'est cette manière animalière que nous avons chez nous de croire qu'il suffit d'être sur le terrain pour que les choses changent. Cela fait 18 ans que Mba Abessole d'abord, mamboundou en suite, sont sur le terrain. Or, le Gabon n'est pas devenu démocratique pour autant. Au contraire, par leurs compromissions, ces bonhommes ont aidé Omar Bongo à tuer la démocratie. Cela montre qu'il faut plus que le simple fait d'être sur le terrain pour changer le Gabon. Il faut d'autre méthodes, d'autres stratégies, d'autres types d'actions.

6)	En clair, je me bats d'abord pour mes convictions et je suis tout simplement heureux, au sein du BDP, de retrouver des compagnons de route qui pensent comme moi. Ensemble, nous travaillons à rendre possible notre idéal. Certains nous quitteront et nous ont quitté pour se vendre, mais d'autres continueront à vociférer et à chercher. Cela pourra prendre un mois, un an, cinq ans ou plus. Là n'est pas le problème. La vraie philosophie consiste à ne jamais baisser les bras, même quand on est trahi.

7)	Voilà pourquoi je trouve inacceptable, en tant que citoyen gabonais, que quelqu'un se dise un jour opposant pour ensuite trahir l'idéal après avoir entraîné dans le gouffre des compromissions des milliers de Gabonais qui ont cru au changement véritable. Parce que je suis Gabonais, je porte un regard critique sur ceux qui essaient de tuer l'idéal et j'accepte que d'autres portent un regard critique sur moi si je me mets moi aussi à trahir l'idéal. Tant que je reste dans l'idéal, je sais être à l'abri des compromissions.

8)	Mon idéal, c'est le suivant: " Rien de bon ne peut plus se passer au Gabon tant qu'Omar Bongo est encore au pouvoir. Bongo doit donc partir, par tous les moyens possibles, pour permettre la construction d'un Gabon nouveau ". Tant que cet idéal n'est pas atteint, Daniel Mengara ne baissera jamais les bras. Et c'est à ce seul idéal que l'on me jugera demain car je me suis juré de tout faire pour mettre un terme à ce régime, par tous les moyens possibles. Echouer fait partie des possibilités qui guettent toute entreprise humaine. Mais il y a des échecs acceptables et des échecs non acceptables. Echouer parce qu'on a trahi l'idéal est un échec inacceptable. 

9)	Je ne calcule pas mon engagement. Certains s'engagent quand ils savent le chemin facile ou empli de promesses de postes politiques. Ils se montrent donc tonitruants, juste le temps de se faire remarquer. Puis, un jour, Omar Bongo les cueille comme des fruits mûrs et alors ils se mettent à chanter les " Bongo nous a donné des conseils, comme un père ". Ce sont ces calculateurs qui étaient entrés au BDP et sont ensuite allés se vendre à Bongo. Daniel Mengara n'a jamais été de ceux-là.

Quand donc vous basez votre indignation sur une rumeur colportée par votre compère Malékou, je vois tout de suite étalées les faiblesses de votre pensée. Car tout ce que vous réussissez à établir, en fin de compte, ce sont les limites mêmes de vos propres capacités intellectuelles. Ceci n'est point une insulte, mais un constat.

Pourquoi parlé-je de limites, cher ami ?

Je m'explique, et j'espère que vous aurez la patience de lire le véritable historique du BDP-Gabon Nouveau que je vous offre ici pour éclairer ce qui, chez vous, aurait dû se faire indépendamment par la lecture et non la rumeur. L'exposé sera long, mais vu que vous ne savez rien du BDP, ni de Daniel Mengara, je me donne le devoir de vous éclairer. Notez que tout ce que je vais dire ici est sur le site du BDP-Gabon Nouveau dans divers articles et analyses (http://www.bdpgabon.org/content/blogsection/4/39/). Rien de mystérieux, rien de caché. Lisez les plus de 200 articles qui, sur ce lien, retracent l'historique du BDP-Gabon Nouveau, y compris l'évolution de nos propres pensées politiques. Nous avons toujours tout publié, même ce qui a été écrit par des journaux travaillant contre notre mouvement. Nous avions même publié dans un article l'épisode dont parle votre ami Malékou (Voir par exemple : http://www.bdpgabon.org/content/view/1242/39/). Etant les démocrates que nous sommes, nous publions sur notre site les opinions favorables ou défavorables, dès lors qu'elles sont recherchées et bien pensées, tout simplement parce que nous faisons de notre site non seulement une vraie librairie de notre mouvement, mais aussi la tribune par excellence de l'histoire politique du Gabon. 

Vous montrez donc, cher ami, des limites intellectuelles. Pourquoi ?

1) Vous confondez le silence des "autres" face aux rumeurs colportées par votre ami Malékou avec de la complaisance vis-à-vis de Daniel Mengara. Mais vous êtes-vous demandé si, contrairement à vous, ils se refusaient à céder aux appâts de la première rumeur venue ? Certains, qui font preuve de jugeote et de maturité, ont la sagesse de réserver leur jugement jusqu'au jour où des faits plus concrets viendraient en étayer le contenu. Quand on a de la jugeote, on ne juge pas avec la rumeur, c'est-à-dire, avec le vide. On juge sur la base de faits. 

2) Vous confondez Daniel Mengara et Pierre Mamboudou. Tous deux leaders politiques se réclamant de l'opposition radicale, certes, mais je crois que c'est là que les comparaisons s'arrêtent. Entre Daniel Mengara et Pierre Mamboundou, il y a tout un gouffre idéologique, politique et humain que je ne passerai pas mon temps à élucider dans cette intervention. Il suffira de dire que pour moi, le mot "opposition", surtout une opposition dite "radicale" suppose une toute autre approche que celle que l'on voit chez votre compère Pierre Mamboundou, qui a choisi l'option d'un radicalisme apaisé, comme d'autres hier ont inventé des philosophies d'opposition conviviale. Autrement dit, des échappatoires trahissant des échecs mal assumés par des personnages n'ayant jamais eu pour idéologie politique que leur ventre. 

3) Pour juger Daniel Mengara, vous basez vos supputations sur des rumeurs colportées par votre compère Malékou, souhaitant ainsi diminuer la gravité de la corruptibilité de votre leader par comparaison à Daniel Mengara, que vous voulez montrer comme également corruptible. Mais c'est là, cher ami, toute la différence entre vous et moi. Pour juger Pierre Mamboundou, je ne le juge pas sur des supputations rapportées par quelque esprit embrumé par les euphories alcooliques. Je juge Pierre Mamboundou sur la simple base de fait avérés et publics, connus et analysables par tous. Quand, par exemple, je dis que les 2 milliards de francs promis à Mamboundou par Bongo en 2006 suite aux négociations d'avril 2006 en guise de "réparation" relèvent d'une corruption à peine déguisée de Pierre Mamboundou par le régime, je base mon analyse sur des faits avérés, et non des rumeurs. On peut partager ou ne pas partager mon interprétation de ces faits, mais cela ne change rien aux faits eux-mêmes. Non seulement j'utilise des faits publiquement connus, mais je les démontre par des "preuves", fussent-elles conjoncturelles.

Par exemple, j'avais à l'époque critiqué la promesse de ces 2 milliards à Mamboundou sur la base d'un simple calcul mathématique logique. Ce calcul consistait en l'analyse suivante :

- Quand l'armée de Bongo avait investi le siège déjà délabré de l'UPG, il n'avait pas détruit ce siège. En termes donc de préjudice matériel, je ne vois pas comment une modeste bâtisse de ce type pouvait coûter 2 milliards à reconstruire alors qu'elle n'avait jamais été détruite. Tout au plus, cette bicoque (non détruite) et son contenu valaient 20 millions et je doute que le contenu en fût si important qu'il aurait pu justifier le solde des 2 milliards promis par Bongo. Même avec toutes les circonstances atténuantes possibles, 100 millions tout au plus auraient été raisonnables, mais 2 milliards pour un préjudice fabriqué arbitrairement ne pouvait aucunement grandir Mamboundou à mes yeux. J'avais donc conclu que Mamboundou s'était fait complice d'un détournement abusif et arbitraire de l'argent du Gabon à des fins personnelles (comprenez : Bongo s'achète l'apaisement de Mamboundou). On peut donc contorsionner cela comme on veut, mais personne ne me fera croire que le " préjudice " subi par Mamboundou ou l'UPG dépassait 100 millions de CFA (et là je suis généreux !).

- S'agissant du préjudice moral/psychologique avancé par Mamboundou pour justifier les 2 milliards, je mettais totalement en doute ce principe en arguant que quand on fait de l'opposition, on doit pouvoir assumer le préjudice moral car cela fait partie de la pratique d'opposition. On s'oppose pour se battre et on accepte les souffrances morales que cette lutte impose. Sinon, on dénature totalement le principe en rendant le dictateur que l'on combat responsable de notre engagement. Autrement dit, le raisonnement de Mamboundou consistait, dans ce cas, à faire payer à Bongo le fait de l'avoir poussé à devenir opposant. A ce rythme, tous les Mengara et Mamboundou du Gabon n'auraient plus qu'à s'aligner au Bord de Mer pour demander à Bongo 2 milliards pour lui faire payer le fait qu'il nous ait poussé à nous opposer à lui ! Et le Gabon serait parsemé de petits milliardaires apaisés de tous les côtés ! Allons, donc, soyons sérieux !

- S'agissant des fonds de l'UPG, nous savons tous de la bouche même de Richard Moulomba, Secretaire Général de l'UPG, qu'au sortir des élections présidentielles, l'UPG n'avait plus rien dans ses caisses. Richard Moulomba parla même d'à peine 500 000 francs restant dans les caisses de l'UPG. Or, que vit-on ? On vit, en quelques mois seulement après l'entente Bongo-Mamboundou, l'UPG se refaire une santé financière et planifier de présenter 120 députés aux législatives, ce qui supposait une campagne nationale plus coûteuse que l'élection présidentielle. D'où venait donc si subitement un tel pactole ?

Voyez-vous, cher ami, ces interrogations n'ont rien à voir avec la rumeur. Elles se basent sur des faits publiquement accessibles et constatables qui se prêtent à analyse, dès lors que l'on prend le temps de réfléchir. Il n'y a là aucune supputation qui sorte du domaine du probable car on est certainement en droit de remettre en cause les comportements des uns et des autres dès lors qu'ils sortent du domaine de l'acceptable. Je n'ai pas trouvé convaincants les arguments présentés par Mamboundou pour justifier les 2 milliards car j'ai trouvé cette somme arbitraire et exagérée par rapport au préjudice réel. J'estime que dans l'opposition, nous devons nous-mêmes commencer à donner le bon exemple en faisant montre de retenue et d'honnêteté, même quand il s'agit de traiter avec Bongo. Nous ne pouvons nous permettre de céder à l'appât de l'arbitraire et faire exactement comme Bongo. Les faits, depuis, ont conforté mon analyse puisque 12 milliards supplémentaires ont été attribués pour " développer Ndendé ". Il faut être totalement obtus pour ne pas comprendre le lien entre l'apaisement de Pierre Mamboundou et l'allocation de 12 milliards " pour développer Ndendé ". Quand donc, nous condamnons la nature arbitraire de telles pratiques, on trouve des intellos comme notre ami Sylvain Ndong pour trouver normal l'établissement du népotisme comme manière de gouverner un pays. Nous, au BDP, trouvons ces pratiques inacceptables et ne pouvons que les condamner.

S'agissant donc de votre exigence de réponse, Monsieur Ndong, on voit qu'une telle exigence est non seulement mal informée, mais aussi mal dirigée. D'abord parce que vous demandez de moi ce que vous n'osez apparemment pas demander à votre propre leader. De quel droit vous croyez-vous capable de demander de moi une explication quand votre propre Mamboundou navigue dans le flou le plus total, sans vous tenir au courant de sa démarche, vous qui clamez partout être son représentant Benelux ? Ensuite, où sont les textes explicatifs de Mamboundou qui éclairent les Gabonais sur sa démarche actuelle, en dehors de vos petites gesticulations personnelles sur Internet tentant d'excuser l'inexcusable ? Vous voyez que vous gesticulez finalement dans le vide, car il n'y a aucun poids moral derrière vos exigences de transparence. Pour demander la transparence au BDP, donnez-nous d'abord l'exemple de transparence qui est celui de l'UPG. En visitant le site du BDP, les Internautes peuvent, s'ils ont la patience de lire, suivre le cheminement du BDP depuis sa création. Ils peuvent voir l'évolution de son idéologie, TOUT. Où sont les informations de l'UPG à une époque où l'Internet permet désormais l'accès à de telles informations ? Les gesticulations de Mamboundou au Gabon, en fin de compte, ne servent qu'à semer le flou, jusqu'au sein de ses représentants qui se retrouvent dans le flou le plus total. Ou alors Mamboundou est-il tellement hautain vis-à-vis de sa propre diaspora qu'il ne daigne point vous informer de sa démarche si chancelante ? 

Exigence pour exigence : J'EXIGE, MONSIEUR NDONG, DE VOIR UN DOCUMENT OFFICIEL DE MAMBOUNDOU A SON REPRESENTANT DU BENELUX EXPLIQUANT SA DEMARCHE, ET JE VOUS PRIE DE ME LE MONTRER MEME SI JE NE SUIS PAS MEMBRE DE L'UPG !!

Mais je peux déjà savoir la réponse. Il n'y a aucun document de ce type car votre leader semble fonctionner avec tellement de hauteur que vous, les représentants officiels, vous retrouvez vous-mêmes perdus. La preuve : vous ne vous débattriez pas à cultiver votre propre personne sur Internet hors du circuit UPG si vous aviez entière confiance en Mamboundou. Vos vidéos, au lieu de se situer dans le cadre de votre parti, alimentent plutôt votre blog personnel qui fait ainsi concurrence idéologique à votre propre parti. Et pourtant votre parti a un site (mort) que vous ne prenez aucun temps à alimenter. Toute votre démarche actuelle est ainsi hautement paradoxale car, d'une part, vous clamez votre titre UPG et votre appartenance à ce groupe, mais de l'autre, vous inscrivez votre action politique hors UPG. Quand on appartient à un parti, l'action politique se doit de refléter les vues du parti et vos initiatives se doivent de s'inscrire dans le cadre de la structure de votre parti. Vous voulez quand même que l'UPG avance, oui ou non ? Pour qui, donc, Monsieur, travaillez-vous ? Il me semble que votre propre UPG vous a laissé dans le flou et aujourd'hui, on sent plutôt de toutes parts une sorte de désarroi et de débandade dans vos rangs. Il n'y a nulle part la cohérence dont on pourrait s'attendre de la part d'un " grand " parti d'opposition. Vous défendez, certes, l'UPG dans vos emails, mais sur le plan de votre action politique, c'est plutôt Sylvain Ndong que vous cultivez et non l'UPG. Si le jeune Gabonais du site Mamboundou2005 n'avait pas pris sur lui de faire un site au profit de Mamboundou, il n'y aurait pratiquement rien sur Internet aujourd'hui sur l'UPG. Quelle honte et quel mépris !

Et on veut donner des leçons de transparence au BDP !

Je réponds donc ici à votre véhémente exigence non pas parce que je prête attention à vos vitupérations ou aux élucubrations de votre compère Malékou, mais plutôt pour éduquer votre jeune esprit aux rigueurs de l'intellectualisme productif, un jeune esprit que je trouve d'ailleurs brillant, mais qui pêche encore par jeunesse et inexpérience. Dans ce cas, le devoir d'éduquer la jeune génération que vous représentez est plus important pour moi que le silence face à des rumeurs qui n'en valent pas la peine. Comme vous l'aurez remarqué, je garde toujours le silence vis-à-vis des rumeurs. Ceci parce que cela ne vaut pas la peine de leur accorder quelque crédit que ce soit. Ensuite parce que c'est peine perdue que de se battre contre une rumeur. Ceux qui colportent les rumeurs le savent et la seule manière de défaire une rumeur c'est de la laisser se briser elle-même sur le mur de la vérité, car la vérité finit toujours par triompher.

Pour ma part, je n'ai que du mépris pour les êtres qui basent tout leur savoir sur les rumeurs et qui ne montrent aucun esprit de discernement. De tels êtres sont inutiles à la société des humains.

L'esprit de discernement est la première règle à laquelle doit se plier l'intellectuel. Si, donc, j'ai un conseil à vous donner, cher ami Ndong, c'est de moins baser vos analyses ou connaissances sur des rumeurs, pour privilégier des faits observables par tous, de manière à permettre à vos analyses de peser par leur vraisemblance. Vous aurez montré de la maturité le jour où vous délaisserez ce type d'élucubrations pour introniser les valeurs de probité morale et mentale qui seules affirment l'intellectualisme productif.

Les rumeurs, Daniel Mengara, en lit tous les jours qui le dépècent et dépècent le BDP sous toutes les coutures. Des rumeurs, j'en entends tellement tous les jours et de toutes sortes qu'elles ont fini par ne plus attirer mon attention. D'ailleurs, elles ne me touchent jamais parce que, détenant moi-même la vérité, je me préoccupe peu de leur impact sur ma personne. Je sais également que ceux qui les colportent savent eux-mêmes le mensonge qu'ils essaiment, et il me fait plaisir de les imaginer se tuant chaque jour à essayer de trouver quelque chose qui puisse me casser. Mais comme je suis incassable, je dors tranquille au moment où, eux, passent des nuits blanches à essayer d'imaginer la prochaine combine. J'ai sur eux un ascendant moral, mental et intellectuel qui me réjouit et qui fait d'eux des chiens à mes yeux.

Donc, si vous voulez des rumeurs, je vais vous en donner quelques-unes parmi les plus savoureuses qui ont circulé et continuent à circuler sur moi ou sur le BDP. Vous pourrez en faire ce que vous voulez, vu que vous avez un goût assez particulier pour ce genre de boue. Ces rumeurs nous permettront également de faire un petit historique sur les déboires du BDP-Gabon Nouveau au cours des années :

Rumeur savoureuse No. 1 :

Votre pote Siméon Ekoga, pour casser le BDP, fit courir en 2003 la rumeur selon laquelle il fut élu Président du BDP à Bordeaux et que le BDP avait mis Daniel Mengara en minorité (voir Rapport : http://www.bdpgabon.org/content/view/1265/39/). Cette rumeur tint un certain temps parce que dans l'ignorance, les gens ont tendance à aimer les nouvelles savoureuses. Siméon Ekoga, pour essayer de diviser le BDP, fit dans le même tas courir la rumeur selon laquelle le BDP était une création du régime. Mais, un mois plus tard, les gens surprirent le même Siméon Ekoga assis en compagnie de Bongo, en train de réciter la litanie habituelle dans le style: " J'ai rencontré le président de la république pour faire de la politique responsable et réintégrer la République. Il nous a donné des conseils, comme un père " (http://www.bdpgabon.org/content/view/2699/39/). 

Les gens qui avaient cru en ces rumeurs finirent par se rendre compte que Siméon Ekoga avait organisé, en complicité avec l'ambassadeur Adzé, Mba Obame et Ali Bongo, cette tentative de sabotage du BDP pour éteindre la voix discordante qui était la nôtre. Le RDPG de Siméon Ekoga est le résultat de cette tentative, avec au passage 300 millions de nos francs qui lui furent donnés en compagnie de son complice Okili-Boyer. Au Gabon, Ekoga et Okili-Boyer avaient présenté Daniel Mengara comme un fauteur de trouble qui voulait faire des coups d'état et la guerre civile au Gabon, et qu'ils avaient quitté le BDP pour ne pas être complices de ce crime (Lire : http://www.bdpgabon.org/content/view/2693/39/ et http://www.bdpgabon.org/content/view/2692/39/). 

Aujourd'hui, l'histoire et le temps ont réparé les rumeurs semées par Siméon Ekoga et son régime.

Rumeur savoureuse No. 2:

Après la création du RDPG par Siméon Ekoga sous l'impulsion de l'ambassadeur Adzé, Mba Obame et Ali Bongo, Ekoga a continué, bizarrement, à accuser le BDP d'être une création du régime. Ce paradoxe ne semble pas avoir frappé beaucoup de gens, mais il semble que ceux qui ne savaient pas comment Siméon Ekoga avait créé son RDPG se sont, dans un premier temps, laissé prendre à ses mensonges. Mais encore une fois, c'est le temps qui donna raison à Daniel Mengara. Regardons cela de plus près :

- juin 2003: Ekoga se déclare président du BDP en colportant la rumeur d'une élection fictive qui l'aurait porté à la tête du mouvement. Tous les membres du BDP présents à ce meeting, y compris Tsir'Ella qui fut l'hôte du meeting dans sa ville de Bordeaux, ont démenti ce mensonge, mais pourtant, Ekoga persévère en gardant sur son site des textes qui maintiennent le mensonge, donc la rumeur.

- juillet 2003: Ekoga se vend publiquement à Bongo (http://www.bdpgabon.org/content/blogsection/4/39/18/126/) et créé le RDPG après sa fantasmagorique "dissolution" du BDP au Gabon. Apparemment, Ekoga avait été accueilli à grandes pompes à Libreville et fit des déclarations tapageuses en compagnie de son compère Okili-Boyer. Mais comme le mensonge ne se cache jamais, la vérité deveint cruelle pour nos amis. N'ayant pas réussi son coup, le régime réduisit Ekoga à devenir un chien de garde brouilleur de pistes sur Internet. On lui fit faire un site pour le RDPG pour faire contrepoids au BDP. Siméon se mit donc à copier comme un gamin tout ce que le BDP faisait. Il copia notre logo, nos couleurs. Dès que le BDP introduisait un service ou une idée, il se précipitait d'en faire autant sur son site, dans l'espoir de ramener à lui les sympathisants du BDP. Le site du RDPG n'est donc autre chose que ce truc qu'Ekoga et l'ambassadeur Adzé ont fabriqué pour essayer de réduire l'importance du BDP sur Internet. Ainsi, dès que le BDP fait une déclaration, Ekoga se précipite pour en faire une. La preuve ? Hier même, dès que le BDP a annoncé le retour de sa liste de discussion " case à palabres ", qu'a-t-on constaté ? Ekoga s'est précipité pour aller en créer une, qu'il a appelé " Agora ". Vous suivez la manœuvre ? 

- 2004: Ekoga retombe dans l'opposition, déçu qu'il était de n'avoir pas obtenu tout ce que le régime lui avait promis en échange de la destruction du BDP. Mais comment le régime aurait-il pu tout lui donner alors même qu'il avait échoué dans sa mission de destruction du BDP ?

- Novembre/Décembre 2005: Ekoga redevient bongoïste. Il soutient le candidat Bongo aux élections présidentielles de Novembre/Décembre 2005 et appelle les gabonais à voter pour Bongo.

- 2007: Ekoga retombe dans l'opposition.

Comparez cette salsa rocambolesque de Siméon Ekoga à la stabilité de Daniel Mengara. Jamais on n'a vu Daniel Mengara changer son discours ni sa philosophie. La philosophie de Daniel Mengara reste celle du BDP, c'est-à-dire: " Rien de bon ne peut se passer au Gabon tant qu'Omar Bongo est au pouvoir. Par conséquent, Bongo doit partir, par tous les moyens possibles ". 

Comme résultat de toutes ces tentatives de destruction du BDP par le régime Bongo, le BDP devint un mouvement que beaucoup de Gabonais savaient résolument décidé à en finir avec le bongoïsme au Gabon. Les rumeurs devinrent donc par conséquent monnaie courante car le régime voulait à tout prix décrédibiliser le BDP-Gabon Nouveau. Mais comme le BDP ne s'était jamais compromis, le pouvoir n'eut aucun moyen de confondre notre mouvement. Malgré les rumeurs semées, on attend toujours la preuve qui ferait de Daniel Mengara une création du régime Bongo comme Ekoga semble l'avoir affirmé. Curieusement, ce sont ceux-là mêmes qui avaient accusé Daniel Mengara de toutes sortes de crimes qui se sont retrouvés chez Bongo en train de réciter les " papa Bongo " habituels.

Mais ces rumeurs, contrairement à ce que les gens peuvent penser, ne nous dérange pas. Nous mesurons l'ampleur de notre dangerosité à la fébrilité du régime. Donc, plus des gens comme Ekoga se battent pour nous vilipender, plus nous nous sentons confortés dans nos actions. Il faut donc, quand on sait penser, se dire que l'intensité avec laquelle le régime s'active à nous discréditer est révélatrice de la peur que le régime éprouve vis-à-vis du BDP. Parce que nous savons les Gabonais intelligents, nous savons qu'ils ne prêtent aucune oreille à ces rumeurs. Mais entre temps, le régime Bongo fait notre travail de publicité pour nous car à chaque fois qu'ils véhiculent une rumeur sur nous, ils agrandissent le champ populaire du BDP. Saturer Internet de saletés sur le BDP ne nous dérange donc pas car ceux qui rencontrent ces insanités sur Internet viennent toujours à la source BDP et là, ils se font sympathisants. 

Rumeur savoureuse No. 3:

Mengara aurait été acheté par le régime Bongo. Aujourd'hui, nous en attendons encore la preuve. Pour le moment, Daniel Mengara reste égal à lui-même et il le dit avec arrogance (http://www.bdpgabon.org/content/view/4290/39/).

Rumeur savoureuse No. 4:

Mengara aurait rencontré des dignitaires du régime Bongo. Aujourd'hui, on en attend toujours la preuve car, à l'exception de deux cas seulement (voir plus bas), jamais un membre influent ou connu du régime Bongo n'a eu l'opportunité de voir Daniel Mengara en personne.

Cher ami Sylvain, jeune frère.

La réalité fondamentale, ici, devient donc la suivante : Quand on juge Pierre Mamboundou, on le juge sur des actes visibles et connus de tous. Quand on juge Daniel Mengara, on le juge sur la base de rumeurs car il n'y a aucun acte sur lequel le juger. C'est vrai que l'on entend parfois ici ou là le reproche habituel, qui demande au BDP d'aller montrer de quoi il est capable sur le terrain au lieu de gueuler caché derrière un ordinateur. Nous acceptons humblement cette critique, mais nous disons à ceux qui la profèrent qu'ils ne savent pas ce qu'ils disent. Mamboundou est sur le terrain depuis près de 15 ans. Qu'est-ce que sa présence a donné ? Suffit-il tout simplement d'être sur le terrain pour gagner un combat politique ou faut-il autre chose que le terrain ? Tôt ou tard, le BDP sera au Gabon, mais nous ne serons pas au Gabon pour aller jouer les opposants figurants pour Omar Bongo. Nous y serons pour demander à Bongo de vider les lieux et ses sbires avec lui. Si donc, il y a un seul acte sur lequel nous juger, ce n'est pas par rapport à notre présence ou absence du terrain, mais plutôt par rapport à si nous trahirons un jour nos idéaux. En fin de compte, les mécréants colportent des rumeurs, mais la rumeur ne sert d'information qu'aux personnes à l'esprit léger qui manquent de substance à la fois intellectuelle et humaine. Ce sont en général les animaux qui colportent les rumeurs et qui s'en nourrissent. Ils croient détenir du savoir, alors que c'est un tas d'immondices qui en dit long sur le vide de leur personnalité.

La raison pour laquelle on ne peut juger Daniel Mengara que sur la base de la rumeur est que, n'ayant jamais vu Mengara dans des compromissions au rabais, on s'arrache de toutes parts les cheveux de la tête et on essaie de trouver tout ce qu'on peut pour combler ce "vide". Mais tout le monde sait que si Mengara avait rencontré qui que ce soit d'important au sein du régime Bongo, tout le monde le saurait car il y aurait des preuves tangibles d'une telle rencontre. Bongo et ses sbires n'auraient pas hésité à utiliser de telles preuves pour me discréditer et pour tuer le BDP par la même occasion. On laissera donc les semeurs de rumeurs se cogner la tête contre les murs.

Revenons maintenant aux élucubrations de Monsieur Malékou, sur lesquelles notre ami Sylvain Ndong base bien naïvement son exigence de réponse.  

Le fameux Malékou aurait, selon Sylvain Ndong, colporté les "faits" suivants :

1) Mengara aurait rencontré à Paris un dignitaire du régime. 
2) On aurait écarté le "pôvre" Monsieur Malékpu, sans doute à des fins de corruption, pour que cela ne se sache pas.
3) Mengara aurait accepté des pots de vin du régime puisque le fameux dîner de 2002 aurait été payé par un Conseiller du régime.
4) Et tout le tralala qui va avec.

Mais mes frères, vous aussi !

Il me semble que la dictature d'Omar Bongo a fait plus de mal aux Gabonais que je ne pensais, surtout à ces intellectuels prétentieux dont les discours pompeux ne cachent que très mal le vide. Au point que certains perdent, devant des choses pourtant élémentaires, le peu de jugeote qui aurait dû leur servir de guide dans des situations pourtant aussi simples.

Décortiquons donc un à un ces faits :

1) Mengara aurait rencontré à Paris un dignitaire du régime. 

Oui, Daniel Mengara a en effet rencontré en 2002 à Paris un homme du régime qui s'est présenté comme Conseiller d'Omar Bongo. Son nom m'échappant, je suppose qu'il s'agit de ce Mpouhot dont parle l'ami Malékou. Mais entre ce fait, et la version qu'en donne Monsieur Malékou, il y a un gouffre.

Mais commençons par la question fondamentale : Qui a demandé à rencontrer l'autre, et dans quelle circonstance ? Ce n'est que quand on se pose ce type de questions qu'on se rend compte que Daniel Mengara n'a jamais rencontré, ni jamais demandé à rencontrer de membres du régime Bongo. La seule manière pour un membre du régime Bongo de rencontrer Mengara, c'est par des guets-apens comme celui qu'organisa, cette nuit-là, ce Conseiller de Bongo. Tous les gens présents au meeting du BDP à Paris en avril 2002 savent que la séquence des événements était la suivante :

- Pendant le meeting lui-même, un jeune homme s'était présenté à nous, disant qu'il venait directement du Gabon en compagnie du fameux conseiller de Bongo, et il était venu au meeting inviter le Dr. Daniel Mengara à aller rencontrer ledit conseiller. 

- La requête fut bien évidemment rejetée car je répondis personnellement à ce jeune homme que la rencontre avec ce Conseiller n'ayant pas été prévue par le mouvement, et le mouvement étant occupé à son meeting, il nous était impossible de rencontrer le fameux conseiller. Nous crûmes l'affaire close.

- Curieusement et on ne sait trop comment, le fameux Conseiller nous retrouva comme par miracle dans un restaurant où nous avions décidé d'aller dîner le soir, en clôture de notre meeting. Je ne sus jamais comment il avait su où nous retrouver. Par curiosité, les membres responsables du BDP qu'il y avait autour de moi me conseillèrent, par politesse, de recevoir ce Monsieur et d'écouter au moins, par simple curiosité, ce qu'il avait à dire.

- Je désignais donc Siméon Ekoga et Sosthène Mendome comme participants à cette rencontre restrinte, pour m'assurer qu'il y aurait des témoins du mouvement avec moi.

a) Première observation: personne n'avait invité ce Conseiller au dîner de clôture du meeting du BDP. Il s'était forcé sur le BDP et par politesse, nous acceptâmes de lui accorder audience.

b) Deuxième observation: il s'agissait ici d'une audience accordée selon les règles de l'art par le Dr. Mengara, alors Coordonateur du BDP-Gabon Nouveau, à un Conseiller de Bongo ayant sollicité, par le forcing, une telle audience.

c) Troisième observation : C'est en consultation avec les MEMBRES du BDP présents, et sur leur recommendation, que j'acceptais de rencontrer ce Monsieur. Mon habitude a toujours été de ne jamais accorder d'audience à qui quec ce soit qui ne l'aurait pas demandé au moins quelques semaines à l'avance et ceci après avoir fait une demande claire et détaillée explicitant le but de la requête. J'insiste ici sur le mot " Membres " et vous allez comprendre pourquoi.

Or, voilà qu'un certain Malékou, à l'occasion d'un email sanguinaire récemment posté sur des listes de diffusion (voir au fond de ce message), déclare que cette audience relevait de la corruption la plus abjecte et constituait un appel du pied du BDP qui sollicitait ainsi le régime. Et Sylvain Ndong de renchérir copieusement par des exigences de réponses scandalisées.

Mais vous aussi mes frères. Où sont passées vos neurones ? 

A en croire les pleurnichements pathétique de ce fameux Malékou, et les exigences de Monsieur Ndong, on aurait écarté le "pôvre" Monsieur Malékou de la rencontre avec le Conseiller, sans doute à des fins de corruption, pour que cela ne se sache pas.

Mais bon sang! Où se croit ce Monsieur Malékou? Et pour qui se prend-il? Il me semble ici que toutes vos analyses se retrouvent faussée dès le départ, mon cher Sylvain Ndong. Je vais vous expliquer pourquoi.

- Primo: Quand Monsieur Malékou se pointe tardivement à notre dîner, il se pointe en tant que qui? Il vous a dit vous-même dans son message qu'il est venu pour demander une sorte d'audience qui lui aurait permis de rencontrer les leaders du BDP, y compris Daniel Mengara. Ceci veut dire quoi, à vos yeux ? Que comme le fameux conseiller, Monsieur Malékou est venu solliciter une audience en tant que NON MEMBRE du BDP. Donc, si Monsieur Malékou n'était ni membre du BDP, ni quoique ce soit au sein du BDP, mais un Gabonais curieux voulant rencontrer les responsables du BDP, dites-moi un peu en quoi il se prévalait du droit de s'asseoir aux côtés du Dr. Mengara pour participer à des activités officielles concernant la direction du BDP-Gabon Nouveau ?

Que je sache, nous n'étions pas allés à Paris pour un meeting politique de masse, mais pour une réunion de travail entre membres responsables du BDP. Ceci supposait donc l'exclusion de cette réunion de toute personne n'étant pas habilitée à y participer.  

En quoi donc, puis-je vous demander, Monsieur Malékou était-il habilité à participer à une entrevue politique dans laquelle il n'avait aucun droit de participation ? Votre raisonnement ici est totalement déplacé, chers amis. Vous raisonnez avec un esprit totalement chaotique qui confond tout. Encore une fois, en qualité de quoi Malékou était-il habilité à participer à une audience accordée par Daniel Mengara à un homme politique qui souhaitait le rencontrer dans le cadre des activités du BDP ? N'étant ni membre du BDP, ni responsable d'un organe du BDP, je vois mal comment un tel bonhomme peut ici venir parler d'avoir été écarté d'une activité à laquelle il n'avait aucun droit de participer !

On est où, là, hein dites-moi ? Et ça se permet de parler avec des airs péremptoires et suffisants ! Comme si on vous apprenait dans le Gabon de Bongo qu'un parti politique c'est un foutoir dans lequel le premier venu pouvait s'installer parmi les cadres, sans carte d'adhésion, et exiger de participer aux prises de décision ? Donc, selon Monsieur Malékou, Daniel Mengara devait publiquement consulter un tas d'inconnus comme lui n'ayant aucun lien avec le BDP, tout simplement parce qu'ils sont venus boire une bière avec nous ?

Je suppose que, avec ce genre de raisonnements, je pourrai sans doute, la prochaine fois que Mamboundou rencontrera Bongo, exiger que la réunion ne se passe sans ma présence, et Mamboundou se sentira alors obligé de m'inclure dans son Comité Directeur, tout simplement parce que moi, Mengara, un non membre de l'UPG, j'ai demandé à être présent !

Cela n'a aucune logique, mes frères. Tout ce que je vois dans vos raisonnements c'est une manière très " manioqueuse " de concevoir la chose politique. Le BDP est avant tout un mouvement politique avec des structures hiérarchiques. Si donc, Daniel Mengara, en tant que leader de son mouvement, doit accorder une audience à quelqu'un, en quoi un homme dont on ne sait ni les tenants ni les aboutissants, un homme venu boire sa bière, serait-il habilité à venir participer comme cela à une réunion politique à laquelle il ne fut convié ni par appartenance, ni par invitation ?

Deuxio: Monsieur Malékou allège que Mengara n'avait consulté personne parmi les gens assis à la table. Encore une fois, en quoi ces gens assis à la table, surtout ces inconnus non membres du BDP étaient-ils en droit de savoir ce que le BDP décide dans le cadre de ses activités politiques ? Par ailleurs, Monsieur Malékou parle comme si Mengara s'était caché. Mengara ne s'est pas caché pour parler à ce conseiller. Tous ceux qui étaient présents au dîner dans ce restaurant étaient assis à une table située à peu près à 5 mètres de là où le Dr.Mengara a reçu le Conseiller. Ce n'était ni caché ni dissimulé. Les participants au dîner pouvaient voir les moindres faits et gestes de Mengara et du conseiller. Mengara n'était pas seul non plus puisque Simén Ekoga et Sosthène Mendome étaient avec lui. Alors, à moins de souffrir de psychose aigue, et de folie des grandeurs, je ne comprends pas sur la base de quel droit ni de quel principe Monsieur Malékou s'est senti lésé de se voir " exclure ". A moins qu'il n'ait confondu le BDP avec ces groupuscules parasitaires qui se précipitent aux hôtels de Bongo avec la ferme intention d'être tous là pour la distribution du magot. Non, Monsieur Malékou, je suis désolé. Vous vous êtes trompé de groupe. Attendez le prochain passage de Bongo à Paris et emmenez vos amis habituels au meeting. Mais au BDP, il n'y a aucun arbitraire.

Il a donc du toupet, ce Malékou, pour supposer que le simple fait de se présenter à un restaurant en quête de bière à boire lui donnait, comme par enchantement, le droit de jouir des prérogatives d'un membre responsable du BDP et de plonger comme cela dans des réunions qui n'avaient aucun rapport avec sa venue. Si c'est comme cela que vous comptez gérer le Gabon, alors il y a encore du progrès à faire mes amis. Le BDP n'est pas un foutoir où n'importe quel freluquet peut venir comme cela jouer les grosses têtes. Il y a des choses qui se font et des choses qui ne se font pas. Mais le chaos n'est pas une chose que nous connaissons au BDP. Alors, de là à conclure que Monsieur Malékou s'est fait écarter parce qu'on voulait cacher quelque chose, il y a un pas que seuls les cons peuvent franchir. Je suis donc obligé, chers amis, de vous rappeler ces éléments simples. Car si vous pensez que n'importe qui peut se pointer comme cela pour participer à des réunions dans des organes dont ils ne sont pas membres, on comprend alors pourquoi le Gabon se meurt. Il y a une différence entre démocratie et chaos, transparence et stupidité.

Alors, que Monsieur Malékou descende de ses grands chevaux et se remette à fouler la terre des hommes avec ses pattes. Au BDP, ce n'est pas le monde de l'arbitraire ni la planète mars. 

Ceux qui connaissent Daniel Mengara savent que Daniel Mengara ne rencontre jamais les rats et parasites du régime. Comme je l'ai dit plus haut, seuls deux membres du régime Bongo ont eu la possibilité de voir Daniel Mengara en personne et lui serrer la main. Le premier à avoir eu cette chance fut ce Conseiller de Bongo qui, à Paris en avril 2002 se pointa au dîner de clôture sans y avoir été invité. Et ceci ne fut possible que parce que le Conseiller s'était pointé sans se faire inviter. Le deuxième à avoir eu cette opportunité fut un des fils de Bongo. Ce dernier, dont j'oublie le nom, était venu assister au meeting public que le BDP avait tenu en clôture de sa tournée du patriote en 2005. Lors du meeting tenu par le BDP, cet enfant de Bongo vint au podium serrer la main au Dr. Mengara au moment où le meeting se terminait. Et il fit ceci devant tout le monde, juste le temps de se présenter comme enfant de Bongo. A aucun autre moment, aucun membre de ce régime n'a eu l'opportunité de voir Daniel Mengara en personne.

Daniel Mengara a toujours refusé toute rencontre avec ces animaux. Le radicalisme de Mengara n'a aucune considération pour ces gens. Alors, si le petit Malékou et le frère indigné qu'est Monsieur Sylvain Ndong ne peuvent pas le comprendre, qu'ils continuent à nager dans leurs fantasmes. Mais rien au BDP n'est caché. Pour ceux que cela intéresse, lisez la Déclaration de Paris et édifiez-vous sur les résultats de cette réunion de 2002. Vous verrez que nous ne cachons pas du tout cette rencontre avec le Conseiller. Au contraire, nous l'intégrons dans le cadre de notre idéologie (http://www.bdpgabon.org/content/view/1242/39/).

Alors que Monsieur Malékou nous le dise : En qualité de quoi aurait-il voulu que le BDP l'admette dans le secret de ses activités? C'est bien beau de dire que "Mengara et Siméon, après s'être excusés auprès de l'assemblée, sans communiquer le motif réel de leur retrait, s'éloignent du " cercle à palabre gabonais " pour discuter avec les émissaires de la présidence". Mais Monsieur Malékou, de quel " cercle à palabres gabonais " parlez-vous ? Je ne m'étais pas rendu compte que ce dîner de clôture privé, qui concernait avant tout les membres du BDP participant au congrès, avait été transformé par vous en  cercle à palabres gabonais où tout devenait permis et où tous les Malékou du monde avaient désormais droit de cité ? Je croyais que la courtoisie qui était nôtre de recevoir à notre table des non membres ayant demandé audience n'était que cela : simple courtoisie. Je n'avais pas réalisé que le " grand " Malékou avait proclamé le BDP zone franche où n'importe quel zigoto en quête de bière pouvait siéger, et exiger du mouvement qu'on lui accordât rôle de responsable capable d'imposer au BDP la conduite à suivre ?

Ainsi, sous les grands ordres de notre nouvelle grosse tête, le BDP se devait durant son dîner de clôture de s'ouvrir au premier tintin venu prendre une bière, et laisser ce tintin décider quand et comment le leader du BDP devait accorder des audiences ? Le BDP, il me semblait encore, était et est toujours une organisation comme beaucoup d'autres, avec une hiérarchie seule habilitée à décider qui rencontrer et comment, sans devoir en communiquer le motif à des gens assis sur une table qui sont simples sympathisants venus comme beaucoup d'autres voir Daniel Mengara ?

Alors, ne confondons pas les genres, messieurs. L'argument selon lequel il suffirait maintenant d'être Gabonais pour participer à une réunion privée du BDP est tout sauf un argument raisonnable. Il révèle plutôt des limites mentales extrêmement graves, qui ne disent rien de bon sur la personne ayant pondu de telles énormités.

Et si vous pensez, Monsieur Sylvain Ndong, que cet argument organisationnel n'est pas correct, alors je vous saurai gré de demander à votre leader Mamboundou de ne plus rencontrer Bongo sans que tous les Gabonais ne soient dans la salle avec lui. Puisqu'il n'y a plus de structure ni de hiérarchie de parti, tout leader qui rencontrera désormais Bongo sans la présence dans la salle de tous les badauds, chiens, cabris, buveurs de bière et de moussoungou du Gabon devra être considéré comme un traître. Et désormais, invitez Monsieur Malékou à être assis tout juste à côté de Mamboundou et exiger de lui comment et quand rencontrer Bongo.

J'espère donc que vous voyez, par cet argument, les limites de vos raisonnements, chers amis. Ce que l'on doit reprocher à un leader, ce n'est pas qu'il ait rencontré tel ou tel autre personnage, fût-ce Omar Bongo. Nous nous refusons à rencontrer Bongo par idéologie te par principe, parce que cette règle nous est prescrite par notre idéologie. Voilà pourquoi nous avons toujours exclu de notre mouvement toute personne ayant été rencontrer Bongo en secret sans l'autorisation expresse et publique du BDP-Gabon Nouveau. Mais, quand nous critiquons Mamboundou, nous ne le critiquons pas parce qu'il aura ici ou là rencontré Bongo. Un jour ou l'autre, les ennemis d'hier peuvent se rencontrer, non pas nécessairement pour se réconcilier, mais pour discuter de leurs différend. Ce que l'on reproche à un leader, ce n'est donc pas la rencontre, mais ce qu'il fait de sa rencontre avec son ennemi. 

Par exemple, quand Mamboundou rencontre Bongo, le BDP y voit une simple opportunité d'affirmer les principes d'opposition radicale pour lesquels Mamboundou a toujours dit se battre. Une telle affirmation des principes suppose que Mamboundou sortirait de là non pas avec des avancées personnelles ou des compromissions, mais avec des avancées qui affirmeraient les valeurs démocratiques. Demain, si Mengara rencontre Bongo, ce n'est pas la rencontre en tant que telle qui doit être jugée, mais plutôt ce que Mengara va faire de cette rencontre. Mengara va-t-il faire comme Mamboundou, c'est-à-dire oublier les principes de démocratie, ou va-t-il, au contraire, donner à Bongo l'ultimatum qui s'impose et qui demanderait la démocratie immédiate pour le Gabon ? C'est là, mes chers frères, toute la différence. Le Gabon a besoin de démocratie et tant que la démocratie n'existe pas au Gabon, le combat doit continuer. L'opposant se doit donc de refuser les raccourcis politiques qui n'avancent que lui-même au détriment du Gabon et des idéaux de démocratie.

Mengara n'a jamais rencontré Bongo, mais si jamais il acceptait un jour de rencontrer Bongo, on jugera Mengara à ce qu'il fera de cette rencontre. S'il ressort de là avec ses 14 milliards pour développer Minvoul, on saura que Mengara a vendu le Gabon. S'il sort de là avec un ultimatum pour Bongo demandant l'affirmation immédiate de la démocratie, alors on saura que Mengara aura, lors de la rencontre, affirmé les valeurs de démocratie pour lesquelles il se bat. Et alors, c'est le peuple qui sortira vainqueur de cette transaction car Mengara aura montré que son combat est pour le Gabon.

Alors, si pour vous, le fait pour Mengara d'avoir accordé une audience à un Conseiller de Bongo, au vu et au su de tout le monde dans un restaurant de Paris justifie votre analyse que Mengara est corruptible, alors Mengara ne peut que vous laisser dans votre bêtise car vous seriez alors un simple d'esprit sans grande valeur intellectuelle.

Car le test est simple : 

- Mengara a accordé une audience à un suppôt de Bongo en 2002. Malgré cette audience, Mengara est resté le même fidèle aux idéaux. Conclusion : Mengara ne s'est pas compromis.

- Mamboundou a sollicité une audience chez Bongo en avril 2006. Au sortir de cette audience, Mamboundou a abandonné sa ligne politique radicale, annonçant par la même occasion un don de Bongo de 2 milliards à titre de dédommagement. Conclusion : Mamboundou s'est compromis.

C'est pourtant simple, non ?


3) Mengara serait coupable de trahison parce que, selon Malékou, le fameux dîner de clôture du BDP aurait été payé par un conseiller de Bongo.

Alors, ici, c'est la meilleure. L'ami Malékou semble conclure ici que parce que, selon lui, le repas aurait été payé par le Conseiller de Bongo, alors Daniel Mengara est corruptible.

Mais enfin, mes frères, qu'est-ce qui vous mange le cerveau ? 

Monsieur Malékou affirme que le barman du fameux " restaurant Anatole " aurait dit, concernant la bière qu'il avait prise: " Pas la peine de régler Monsieur, C'est sur le Compte du Monsieur là bas ! " Et donc, il a conclu, dans son petit cerveau, que le barman voulait forcément dire le Conseiller de Bongo.

Donc, pour Malékou, quand le Barman pointe vers la table où Mengara, Ekoga, Mendome et le Conseiller sont assis, cela veut forcément dire que ce "Monsieur là-bas" dont parle le barman, c'est le Conseiller de Bongo ?

Vraiment, je pense que nos jeunes sont finalement frappés par le syndrome de la pauvreté, qui ici se traduit par une pauvreté mentale. Reprenons donc ces faits:

- Le BDP, après une longue journée de travail qui conclut deux jours de travaux intenses, organise un petit dîner de clôture pour ses membres ayant pris part au congrès. Il convie à ce dîner non seulement les membres BDP disponibles, mais aussi les quelques sympathisants voulant rencontrer le Dr. Mengara.

- Le dîner est en cours depuis au moins une heure quand le fameux Conseiller se pointe. Le Conseiller qui était entré par la porte principale ne rejoint pas le groupe des bédépistes et sympathisants assis en train de boire et manger. Il reste près de la porte et le Dr. Mengara, Ekoga et Mendome l'y rejoignent après de petits conciliabules. A aucun moment, on ne voit le fameux Conseiller se lever pour aller à la caisse régler l'addition du dîner, un dîner qui n'est même pas terminé encore terminé.

- Avant même la fin du dîner, le Conseiller s'en va, laissant le Dr. Mengara en compagnie des Gabonais restés présents. Les Gabonais continuent de commander et de manger après le départ du Conseiller. Mais, la seule conclusion à laquelle Monsieur Malékou est capable d'arriver est que le seul "Monsieur là-bas" qui ait pu régler cette addition est le Conseiller de Bongo parti de là avant même la fin du dîner, un conseiller n'ayant été ni à la caisse, ni au bar. 

- Sur cette base, on peut donc extrapoler, et dire que, pendant les deux jours que le BDP est resté à Paris, c'est probablement le Conseiller de Bongo qui a payé la bouffe des bédépistes pendant deux jours et payé leurs chambres d'hôtels. C'est probablement lui qui a payé les billets d'avion et de train des congressistes puisque le BDP semble incapable de payer pour de simples bières et repas.

Vraiment !

Voilà pourquoi, moi, Daniel Mengara, je préfère souvent laisser les simples d'esprit s'égosiller comme des oisillons en cage. Il me semble ici que la simplicité d'esprit des uns et des autres qui prétendent ici jouer les intellectuels dépasse de loin mon entendement.

Monsieur Sylvain Ndong, en essayant ici de trouver quelque chose à dire sur Daniel Mengara, n'a pas trouvé mieux que de baser son indignation sur des éléments qui auraient dû le pousser à la prudence. Il ne s'agit pas, chers amis, de juste parler pour parler, ou débattre pour débattre. Les intellectuels ont le devoir de débattre sur la base de vrais arguments basés sur des faits tangibles. Il y a certainement un pas que l'intellectuel ne doit jamais franchir, c'est celui d'un simplisme béat qui rabaisse le débat et trahit, finalement, le creux de personnalité des uns et des autres.

Encore une fois, je me suis évertué à répondre à la demande de Monsieur Ndong, non pas parce que j'accorde une quelconque attention à ces éléments sortis tout droit d'un mental sans neurones, mais plutôt parce que je voulais lui montrer la raison pour laquelle un vrai intellectuel doit s'imposer le silence. Là où de simples d'esprits colportent des rumeurs, l'intellectuel grandit le débat en observant le silence, car il se doit d'abord de s'interroger sur les faits.

Autrement dit, l'intellectuel qui mérite ce titre serait arrivé à faire la longue analyse que je viens de faire sans avoir besoin qu'on la fasse pour lui. En arrivant, par sa propre logique, à la même conclusion, l'intellectuel se serait gardé de baser son indignation sur un ramassis de saloperies sorties tout droit de la plume d'un freluquet à la grosse tête. Sans avoir la science infuse, n'importe quel intellectuel aurait posé la question à Malékou de savoir de quel droit il croyait devoir jouir des prérogatives d'un membre responsable du BDP à une réunion réservée aux bédépistes exclusivement ? Et à partir de là, toute l'argumentation de l'ami Malékou aurait été battue en brèche car il n'y a aucun lien logique entre les arguments par lui présentés pour affirmer les insanités présentées.

Sue cette seule base, l'intellectuel serait laissé silencieux car il aurait compris tout de suite que Monsieur Malékou, finalement, n'a d'autres capacités mentales que celles qui lui permettent de se déverser une ou deux bières dans le ventre, et dès que ceci est fait, il se met à radoter.

Mais, encore une fois, je me permettrai d'affirmer ici que Daniel Mengara n'est pas un crève la faim, ni un mendiant politique. Quand le BDP se réunit quelque part, demandez aux membres BDP qui paie les diverses factures et vous aurez votre réponse. Vous comprendrez alors que confondre Daniel Mengara et Pierre Mamboundou est un sacrilège. Daniel Mengara ne s'est jamais compromis et ne se compromettra jamais dans des saloperies qui n'ont aucun sens pour lui. L'idéal Gabon reste mon seul idéal. Le reste, je le laisse aux imbéciles, aux raseurs de murs, aux parasites politiques et autres faux opposants qui se sont aujourd'hui fait complices de la mort du Gabon. On ne prendra jamais Daniel Mengara à ce jeu de malades mentaux.

Alors, je vous laisse à vos rumeurs, amis. Et si dépecer Daniel Mengara et le BDP sur la base de ces rumeurs est votre tasse de thé, allez-y. Tout ce que vous ferez c'est montrer, en fin de compte, les limites de vos propres neurones. Mon frère Tsir Ella du BDP a l'habitude de dire que la vérité est linéaire. Parce que le BDP n'a jamais versé dans des compromissions, il est facile de suivre sa démarche depuis sa création. On l'a accusé de trahir, mais plus tard, la vérité a toujours fini par triompher. Nous ne poursuivrons donc pas tout ce que quelques imbéciles en quête d'émotions fortes vocifèrent sur Internet à longueurs de journée pour chasser l'ennui de leurs vies ratées. Seule nous intéresse le Gabon et la dignité du Gabon. Nous laissons les porcs se baigner dans la boue de leurs cerveaux bongoïsés. 

Tous ceux qui se sont essayés à la destruction du BDP ont fini par se casser les dents contre la vérité. Il n'y a rien de plus pathétique que quelqu'un qui vit sur la base du mensonge. Mais encore plus malheureux est celui qui base son savoir sur les mensonges véhiculés par d'autres parce que sans capacités personnelles de discernement. Malheureusement, c'est dans la race des animaux que nous classons les êtres qui, à la manière d'Omar Bongo, manquent de discernement.

Mais c'est vrai que notre ami Sylvain Ndong est un homme satisfait du statut quo actuel du Gabon. Voilà pourquoi, il y a quelque temps, il m'adressa publiquement des écrits dans lesquels il déclarait que la corruption et les détournements n'existent plus au Gabon parce que, selon lui, le FMI contrôle tout ce que Bongo fait de l'argent du Gabon. Ceci voulait donc dire que ce contrôle du FMI empêchait désormais Bongo d'utiliser l'argent du Gabon pour financer ses campagnes électorales, ses jets privés et tout ce qui détourne l'argent du Gabon à des usagers despotiques et népotiques. 

Devant un tel bilan de satisfaction, comment s'étonner que Monsieur Ndong ne voie rien de mauvais dans ce que Bongo et Mamboundou font du Gabon ? Cela rentre dans le caractère de normalisation républicaine dont l'UPG se revendique, n'est-ce pas ! Le FMI contrôle tout, donc le Gabon est maintenant un pays sans corruption, transparent, démocratique, dans le meilleur des mondes. Des milliards ne sortent plus arbitrairement des caisses de l'état pour aller développer Ndendé car le fonctionnement normal d'un pays, c'est donner 12 milliards à des députés pour aller développer eux-mêmes leurs villages.

Je me demande, finalement, Monsieur Ndong, à quoi servent les fameuses vidéos patriotiques que vous ne cessez d'essaimer au travers de l'Internet ? Il me semble qu'il y a une contradiction insupportable entre le contenu de ces vidéos, qui condamne le régime Bongo, et votre constat selon lequel le contrôle du FMI sur le Gabon aurait pratiquement lié les pieds et les mains à Bongo, ne lui permettant plus de faire comme avant en matière de détournement de deniers public. En cela, je retrouve en vous la même méthodologie que celle de votre leader Mamboundou. Regardez :

- Mamboundou se dit de l'opposition, mais se satisfait de la démocratie gabonaise parce qu'il a eu 8 maigres députés à l'Assemblée.
- Il se dit de l'opposition, mais trouve que le seul problème du Gabon ce sont les listes électorales
- Il remet en cause la légalité de la Cour constitutionnelle gabonaise, mais accepte de se soumettre à sa juridiction.
- Il se déclare président élu, condamne la fraude, mais reconnaît Bongo comme président du Gabon.
- Il va négocier la transparence avec Bongo, mais après quelques milliards, il oublie la transparence et tout va bien au Gabon.

Et j'en passe.

Il me semble qu'à l'UPG les contradictions sont trop nombreuses pour qu'il y ait une quelconque crédibilité. Et vos vidéos, Monsieur Ndong, dans ce contexte, se font quelque peu problématiques vu que le Gabon selon vous se porte bien grâce au FMI. Pourquoi critiquer Bongo si vous et votre leader êtes satisfaits de sa gestion ? Oh, j'oubliais, l'UPG se réclame de la légalité républicaine dans un pays sans lois républicaines.

Je pourrais en aligner des dizaines comme celles-là, en matière de contradictions. Mais, au cas où certains m'accuseraient de faire le jeu du pouvoir, je m'amuserai à leur rappeler que tout au long de l'année 2005, le BDP n'avait cessé de vociférer des appels à l'unité non seulement à l'endroit de l'UPG, mais aussi de toute l'opposition, pour faire barrage à Bongo à l'intérieur comme à l'extérieur du pays. Mais nos appels restèrent lettre morte. Et si quelqu'un doute de cela, de nombreux articles écrits par nous dans le courant de 2005 se trouvent en page d'accueil de notre site (http://www.bdpgabon.org). On remarquera que le refus silencieux de l'UPG cachait justement un problème grave. Comment pouvaient-ils s'allier à un groupe comme le BDP qui voulait tout casser, alors que l'UPG voulait juste faire semblant et aider Bongo à perdurer ? 

Aujourd'hui, tous les écrits faits de l'UPG par le BDP en 2005 et 2006 ont fini par se confirmer. Bizarrement, on voit maintenant les intellos de l'UPG rechercher des démarches communes d'opposition alors même que leur leader, le Grand Mamboundou, s'y refuse. Où étaient-ils en 2005 quand de telles alliances en valaient vraiment la peine ?

A la fin, vos gesticulations actuelles relèvent de la stérilité la plus déprimante. On passe du temps à gesticuler, à se contredire, à défendre des leaders égarés, à pondre des écrits sans sens à longueur de journée, et on ose proposer des diasporas unifiées quand, en réalité, les objectifs des uns et des autres sont si disparates ? Avant que de parler d'unité de la diaspora de manière aussi stérile, il faut au préalable faire état de ce que seraient les objectifs d'une telle diaspora.

Par exemple : une fois unifiée, quel serait l'objectif ultime de cette diaspora unifiée et quel moyen compte-t-elle utiliser pour atteindre cet objectif ? Pour cela, on n'a pas besoin de disserter de midi à quatorze heures. Soit on veut le changement, soit on ne le veut pas. Sans une définition claire de l'objectif, vous risquez de nager dans le même flou que Mamboundou et tous les autres. Or, au vu des objectifs disparates des uns et des autres, il est illusoire de parler d'unité de la diaspora car, pour vous, la diaspora c'est quoi ?

- Est-ce les enfants de Bongo et affiliés du régime que l'opposition combat ?
- Est-ce tout Gabonais vivant à l'étranger, même quand son seul désir c'est éviter de s'exposer au " fichage " ?
- Est-ce l'opposition ?

Et si c'est l'opposition, est-elle de la variété conviviale, apaisée, républicaine, légaliste ou radicale ? Par ailleurs, que compte-t-elle faire de différent qui tranche d'avec ce que les autres ont déjà tenté ?

Pour bien vérifier la solidité d'une telle coalition, il faudra par la suite lui poser la seule question test qui s'impose aujourd'hui : sont-ils prêts à s'engager, comme le BDP, dans des activités révolutionnaires, y compris armées, étant entendu que c'est la seule chose n'ayant encore jamais été tentée au Gabon ? 

Alors, si votre coalition ne saute pas à cette question test, le Gabon aura enfin trouvé la voie de la délivrance. Et si, à l'instar des Mamboundou, votre désir est de mener les jeunes vers les voies de garages que sont les oppositions conviviales habituelles, alors on ne peut que voir en vous les nouveaux démons qui se préparent déjà à meurtrir le Gabon une nouvelle fois. Ce serait donc une autre forme de distraction, sans doute commanditée du Bord de mer pour égarer de nouveau la nation. Dans le Gabon d'aujourd'hui, une seule voie mènera au changement et aucune autre.

Pour le BDP-Gabon Nouveau, la seule voie du changement passe aujourd'hui par l'activité révolutionnaire, y compris armée. Toute autre méthodologie serait de nature à prolonger l'agonie des Gabonais, et trahirait, de la part de ses commanditaires, les intentions destructrices et animalisantes qui ont condamné le Gabon à la mort lente depuis 40 ans.

Ces complicités seraient alors, aux yeux du BDP-Gabon Nouveau, des signes de trahisons supplémentaires. Il ne suffit donc pas d'utiliser le mot " unité de l'opposition " ou unité de la diaspora quand, en fait, les idéologies et les modes d'actions sont si différents, si disparates. Que ferait de différent la diaspora si elle se contente de gesticuler en faisant exactement ce que les autres ont déjà fait, sans succès ?

Ce qui est sûr, c'est que le BDP-Gabon Nouveau ne se mettrait jamais dans des coalitions qui n'intégreraient pas la composante d'une révolution immédiate et sans conditions au Gabon. On peut donc déjà conclure que l'UPG et le BDP ne pourraient jamais trouver d'entente vu que le BDP reste intransigeant sur la nécessité d'une révolution immédiate et d'un départ immédiat de Bongo et de son régime.

Nous restons, à ce titre, ouvert à tous les Gabonais qui se sentent révoltés par la manigance et les compromissions qui condamnent le Gabon au bongoïsme. Tout autre approche représenterait tout simplement les distractions habituelles car il faut vivre totalement sur Mars pour croire que le Gabon changera par autre chose qu'un forcing révolutionnaire. Et il faut être fou pour croire qu'on peut soutenir une coalition sur la base d'objectifs disparates.

Et on s'étonne que le Gabon se meure. On avance de grosses idées, mais quand on creuse, on découvre que ce sont en général des idées que l'on n'a même pas pris le temps d'approfondir. Anwa !

Dr. Daniel Mengara
BDP-Gabon Nouveau


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>> > > Bonjour à tous,
>> > >
 
>> > >
>> > > Je reste toujours assez pantois par rapport au silence des Gabonais face aux cataclysmes qu'ils vivent comme des gens baillonnés, dans le quotidien de leur citoyenneté ! C'est assez hallucinant.
>> > >
>> > > C'est maintenant que je viens de lire ce mail de Rodrigue, et je constate qu'il a quand même été écrit depuis vendredi et le silence radio me glace le sang ! C'est de la comédie ou quoi ?!
>> > >
>> > > Rodrigue MALEKOU vient quand même de portez une accusation qui me paraît assez grave à l'endroit de deux des Chantres de la défense citoyenne gabonaise de la Diaspora, et personne ne réagit ! C'est terrible !! Je vais finir par croire que le gène gabonais a véritablement un problème !
>> > >
>> > > Pour ma part, je ne vais pas faire semblant de jouer les sourd d'oreille, car cela rendra un trop grand service aux deux protagonistes, qui espèrent justement que l'on passe l'éponge sur cet épisode dramatique de clientélisme clairement avéré :
>> > >
>> > > 1. court-circuitage d'un rare et important échange de la diaspora, pour courir au garde à vous vers un représentant du pouvoir que l'on combat pourtant officiellement
>> > >
>> > > 2. séduction clientéliste du même représentant de bongo par des formules discourtoises « Rodrigue, tu me fais honte! » aux fins douteuses
>> > >
>> > > 3. acceptation d'un pot de vin dont on sait pertinemment les tenant et les aboutissants, sans parler de l'origine
>> > >
>> > > 4. (...)
>> > >
>> > > Rodrigue ne nous ayant pas tout dit sur cette affaire, et connaissant depuis maintenant 7 ans son franc parlé, je prends fait et acte de cette anecdote et la met déjà dans le compte d'une Haute Trahison de la cause nationale défendue par la Diaspora gabonaise. Cet acte est d'autant plus grave qu'il est issu de deux hommes, Daniel MENGARA et Siméon J. Francis EKOGA, qui passent pour des donneurs de leçons à longueur de kilométriques articles sur le net, au nom d'une certaine "morale" gabonaise, dont ils viennent de vous donner un aperçu par cette attitude dénoncée par un témoin oculaire authentifié et prêt à confirmer ses dires.
>> > >
>> > > En tant que Gabonais, j'exige que ces deux messieurs, qui prétendent solennellement agir et militer au nom et pour le bien-être du Peuple gabonais, nous expliquent, comme ils l'exigent aussi de la part des autres compatriotes, les raisons et les motivations de leur acte ce jour-là et partant, de la suite des évènements : rencontre avec bongo, soutien officiel à la candidature de bongo aux présidentielles de 2005, etc.
>> > >
>> > > Car la lutte aux fossoyeurs de la République a commencé, et nous avons tous des plumes pour pouvoir donner au Peuple gabonais les visages de ceux qui agissent en sourdine à leur perpétuelle paupérisation.
>> > >
>> > >  
>> > >
>> > > Le Gabon exige de vous des explications, chers messieurs.
>> > >

>> > >
>> > > Sylvain NDONG
>> > >
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>> > >  
>> > >
>>>> >> > > Cher frère,
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>>>> >> > > 
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>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > Je tiens tout d'abord particulièrement à te remercier pour l'intérêt 
>> > >
>>>> >> > > porté pour le Gabon, ne serait ce qu'en discutant -comme tout africain 
>> > >
>>>> >> > > en a le droit- de ses problèmes ... d'autant plus qu'à l'inverse 
>> > >
>>>> >> > > beaucoup de nos compatriotes se muent en observateurs d'un débat 
>> > >
>>>> >> > > gabonais.
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > Je suis tout à fait d'accord avec toi lorsque tu désillusionne mes 
>> > >
>>>> >> > > compatriotes en disant en disant -un peu comme mon frère Ona MVONO 
>> > >
>>>> >> > > Cyrille- que  «une chose est certaine, le clan bongo qui exerce cette 
>> > >
>>>> >> > > violence esclavagiste contre le peuple en le maintenant dans la misère 
>> > >
>>>> >> > > la plus abject, ne lachera pas le pouvoir avec des mots »  et On se 
>> > >
>>>> >> > > retrouve lorsque tu ajoutes ceci «il va falloir équilibrer la terreur 
>> > >
>>>> >> > > pour qu'il puisse respecter l'humanité de ceux qu'ils traitent comme des 
>> > >
>>>> >> > > sous hommes ».
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > Dans mes précédentes interventions dans le présent débat j'ai souligné 
>> > >
>>>> >> > > la nécessité de passer à l'action et à faire changer de camp à la 
>> > >
>>>> >> > > terreur. Et ce n'est qu'en arrêtant de se cacher derrière nos 
>> > >
>>>> >> > > ordinateurs, en arrêtant de dire « enlevez mon nom de vos débats car je 
>> > >
>>>> >> > > ne veux pas de problèmes ...je ne fais pas de politique » que le camp 
>> > >
>>>> >> > > d'en face continuera à voir en nous un peuple pleutre (NDLR : un peuple 
>> > >
>>>> >> > > auquel on peut tout faire sans craindre la moindre révolte).
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > Le gabonais et l'africain en général - surtout celui qui a été colonisé 
>> > >
>>>> >> > > par la France - a un véritable problème dans sa tête. En lui apportant 
>> > >
>>>> >> > > la religion chrétienne, l'instruction et son modèle civilisateur, il 
>> > >
>>>> >> > > s'est accoutûmé à voir en l'Occidental (en même maintenant en 
>> > >
>>>> >> > > l'investisseur Chinois) un SAUVEUR.
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > Qui ne sait pas que si la plupart des africains noirs de France étaient 
>> > >
>>>> >> > > derrière Ségolène Royal du PS, c'est d'abord pour une raison de « 
>> > >
>>>> >> > > papiers » et d'espoir de non-coopération à la françafrique?
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > L'homme gabonais (en particulier) dans cette configuration commet une 
>> > >
>>>> >> > > erreur de mettre en sourdine le proverbe qui dit « Connaître et tenir 
>> > >
>>>> >> > > compte du passé pour mieux gérer l'avenir » ; En 1981 en effet, lorsque 
>> > >
>>>> >> > > François Mittérand, ancien Opposant de De Gaulle (et de Foccart) et les 
>> > >
>>>> >> > > Socialistes arrivent au pouvoir, les membres du MORENA (parti clandestin 
>> > >
>>>> >> > > gabonais), se sont rassemblés à la Gare Routière de Libreville pour 
>> > >
>>>> >> > > manifester et ainsi vouloir sortir de la clandestinité. Mais cette manif 
>> > >
>>>> >> > > a été réprimée sévèrement et tous les MORENISTES présents sur le 
>> > >
>>>> >> > > territoire national on été arrêtés.
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > Mon Grand Oncle, L'Abbée Noël NGWA NGUEMA (un prêtre) a été arrêté, 
>> > >
>>>> >> > > menotté devant son petit-fils de Ans (que j'avais alors) ...
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > Ces MORENISTES s'étaient dits « Puisque les adversaires de nos 
>> > >
>>>> >> > > tortionnaires sont au pouvoir, alors On  peut sortir de la clandestinité 
>> > >
>>>> >> > > sans rien craindre... » Mais c'était mal connaître les Occidentaux !  La 
>> > >
>>>> >> > > course au pouvoir chez ces gens là a des allures théâtrales : pour 
>> > >
>>>> >> > > capitaliser le plus grand nombre de voix, on se mue souvent en « 
>> > >
>>>> >> > > défenseur des opprimés » mais une fois au pouvoir, on tombe le masque : 
>> > >
>>>> >> > > « La France d'abord et pourquoi ne pas continuer à exploiter des gens 
>> > >
>>>> >> > > qui n'oseront jamais se rebeller ? ».
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > Je voudrais qu'on arrête d'être naïfs et qu'on prenne nos 
>> > >
>>>> >> > > responsabilités par rapport à l'Histoire de nos pays. Pour ce faire, il 
>> > >
>>>> >> > > faut commencer par croire en nous, prendre conscience de ce qui nous 
>> > >
>>>> >> > > divise, combattre les facteurs ainsi descellés pour s'unir et dire « NON 
>> > >
>>>> >> > > » ou « TROP C'EST TROP ! ».
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > 
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>>>> >> > > Et c'est justement parce que beaucoup parmi nous n'y croient pas qu'on 
>> > >
>>>> >> > > est devenus les champions du monde de la double nationalité. Sans avoir 
>> > >
>>>> >> > > rien tenté de valable, on se dit : « puisque je ne peux rien changer aux 
>> > >
>>>> >> > > choses, je vais devenir français ... comme ça mes enfants pourront 
>> > >
>>>> >> > > étudier tranquillement ici et tant pis pour les autres ». Voici comment 
>> > >
>>>> >> > > les lâches raisonnent........................................
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > Mais là où je ne suis pas d'accord avec toi, c'est pour le coup de 
>> > >
>>>> >> > > chapeau donné à Mengara... même si -je dois l'admettre- tu te rattrapes 
>> > >
>>>> >> > > bien en l'exhortant à quelque chose de plus fort que « les mots ». Et là 
>> > >
>>>> >> > > je vais m'adresser directement à Mengara et à son ancien lieutenant 
>> > >
>>>> >> > > Siméon Ekoga.
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > Lorsqu'il y a près de 4 ans de cela le BDP organisait une conférence à 
>> > >
>>>> >> > > Paris, j'ai demandé à un de mes proches de favoriser un contexte propice 
>> > >
>>>> >> > > à une rencontre avec le BDPistes.
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > J'ai retrouvé les BDPistes à la Brasserie « Anatolie » à la porte de 
>> > >
>>>> >> > > Vincennes après leur conférence. Etant arrivant, j'ai demandé au barman 
>> > >
>>>> >> > > de me servir une bière et de faire de même pour mon cousin et mon oncle 
>> > >
>>>> >> > > assis parmi les conférenciers. Après quelques minutes d'échanges 
>> > >
>>>> >> > > fraternels avec les BDPistes, quelqu'un entre dans la salle et contacte 
>> > >
>>>> >> > > EKOGA pour chuchoter que Didy MPOUHOT, alors Directeur Adjoint de 
>> > >
>>>> >> > > Cabinet de la Présidence de la République gabonaise demandait à 
>> > >
>>>> >> > > rencontrer sur place Mr Mengara.
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > C'est ainsi que Mengara et Siméon, après s'être excusés auprès de 
>> > >
>>>> >> > > l'assemblée, sans communiquer le motif réel de leur retrait, s'éloignent 
>> > >
>>>> >> > > du « cercle à palabre gabonais » pour discuter avec les émissaires de la 
>> > >
>>>> >> > > présidence. Au bout de 30mn, voyant que les débats secrets 
>> > >
>>>> >> > > s'éternisaient, je me suis levé pour me diriger vers les « pourparleurs 
>> > >
>>>> >> > > ».
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > Ne connaisant pas Didy, je lui ai dit ceci : « Monsieur si vous êtes 
>> > >
>>>> >> > > gabonais et que vous trouvez des gabonais en train de parler du Gabon, 
>> > >
>>>> >> > > pourquoi ne venez vous pas vous asseoir avec EUX pour discuter 
>> > >
>>>> >> > > ouvertement et objectivement du Gabon ?». Pas de réponse si ce n'est 
>> > >
>>>> >> > > celle de Siméon qui m'avais lancé ceci : « Rodrigue, tu me fais honte! 
>> > >
>>>> >> > > ». Je suis parti de là en prenant soin de régler l'addition des 
>> > >
>>>> >> > > consommations commandées  malgré l'assurance du barman « Pas la peine de 
>> > >
>>>> >> > > régler Monsieur, C'est sur le Compte du Monsieur là bas ! ».
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > J'étais déçu par ces leaders du BDP qui avaient abandonné, au premier « 
>> > >
>>>> >> > > appel du pied » et de la manière la plus facile les gabonais : En tant 
>> > >
>>>> >> > > qu'adepte des signes j'y avais compris quelque chose ... Et le temps 
>> > >
>>>> >> > > comme d'habitude a finit par me donner raison : Ekoga et Mengara se 
>> > >
>>>> >> > > séparaient plus tard et quelques temps après, EKOGA est reçu par Bongo 
>> > >
>>>> >> > > après un départ discret de Paris.
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > Toutes ces attitudes ne sont pas de nature à faciliter l'Union car elles 
>> > >
>>>> >> > > ne font que justifier et accentuer à la crise de confiance déjà patente. 
>> > >
>>>> >> > > Certains se serviront de ce type d'arguments pour ici justifier leur 
>> > >
>>>> >> > > mutisme.
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > Qu'à cela ne tienne, le peuple gabonais, avec tout ce qu'il a vu, ne 
>> > >
>>>> >> > > pourra plus suivre qui que ce soit dans le Combat tant qu'il n'aura pas 
>> > >
>>>> >> > > de garantie de probité morale de la part des chantres du changements.
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > Comment voulez-vous par exemple qu'on croie en un Petit Lambert Ovono 
>> > >
>>>> >> > > qui annonce sa candidature si en tant que Conseiller de Bongo Ondimba, 
>> > >
>>>> >> > > il s'interdit de prendre ne serait ce que position dans un débat comme  
>> > >
>>>> >> > > celui ? En coulisse, ce dernier, pour ce dédouaner dira ceci « je ne 
>> > >
>>>> >> > > réponds pas à ce genre de débats : c'est trop bas pour moi ». Ce n'est 
>> > >
>>>> >> > > qu'un exemple !
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > Qui peut facilement croire en moi sachant que je suis le fils d'un 
>> > >
>>>> >> > > dignitaire du « système » ? Autant de cartes d'identité qui - à raison - 
>> > >
>>>> >> > > de premier abord ne peuvent que rendre les gens sceptiques.
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > 
>> > >
>>>> >> > > A suivre...






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