From dannym at mengara.com Thu Jun 14 19:42:33 2007 From: dannym at mengara.com (Daniel Mengara) Date: Thu, 14 Jun 2007 19:42:33 -0400 Subject: [BDPalabres] test Message-ID: <4671D269.2090903@mengara.com> Hello, list From dmengara at verizon.net Thu Jun 14 19:56:15 2007 From: dmengara at verizon.net (Daniel Mengara) Date: Thu, 14 Jun 2007 19:56:15 -0400 Subject: [BDPalabres] test In-Reply-To: <4671D269.2090903@mengara.com> References: <4671D269.2090903@mengara.com> Message-ID: <4671D59F.7060709@verizon.net> kdkdkkd Daniel Mengara wrote: > Hello, list > > _______________________________________________ > Liste de discussion BDPalabres > http://bdpgabon.org/mailman/listinfo/bdpalabres_bdpgabon.org > BDP-Gabon Nouveau: Patriotisme - Dignité - Progrès > http://www.bdpgabon.org > > > From bdpalabres at bdpgabon.org Fri Jun 15 12:38:29 2007 From: bdpalabres at bdpgabon.org (Case à Palabres - BDP-Gabon Nouveau) Date: Fri, 15 Jun 2007 12:38:29 -0400 Subject: [BDPalabres] test In-Reply-To: <4671D269.2090903@mengara.com> References: <4671D269.2090903@mengara.com> Message-ID: <4672C085.10505@bdpgabon.org> let us see again. Daniel Mengara wrote: > Hello, list > > _______________________________________________ > Liste de discussion BDPalabres > http://bdpgabon.org/mailman/listinfo/bdpalabres_bdpgabon.org > BDP-Gabon Nouveau: Patriotisme - Dignité - Progrès > http://www.bdpgabon.org > > -- ------------------------------ BDP-Gabon Nouveau P.O. Box 3216 TCB West Orange, New Jersey 07052, USA Tel: 973-447-9766 / 973-655-5143 Fax: 973-447-9766 / 973-655-7909 Email: bdp at bdpgabon.org Site: http://www.bdpgabon.org ------------------------------ From bdp at bdpgabon.org Fri Jun 15 18:39:50 2007 From: bdp at bdpgabon.org (BDP-Gabon Nouveau) Date: Fri, 15 Jun 2007 18:39:50 -0400 Subject: [BDPalabres] BDPalabres post from dmengara@verizon.net requires approval Message-ID: <46731536.7070406@bdpgabon.org> Approved: bdp$7909 From: "Nkoulmekong Odzambogha" To: bdpalabres at bdpgabon.org Subject: Re: [BDPalabres] test hahaha jkakaka jajaahha hahahah hahaha From dmengara at verizon.net Sun Jun 17 15:00:27 2007 From: dmengara at verizon.net (Daniel Mengara) Date: Sun, 17 Jun 2007 15:00:27 -0400 Subject: [BDPalabres] je fais un autre essai Message-ID: <467584CB.6020707@verizon.net> Alors, on fait un essai From bdpalabres at bdpgabon.org Sun Jun 17 15:28:40 2007 From: bdpalabres at bdpgabon.org (Case à Palabres - BDP-Gabon Nouveau) Date: Sun, 17 Jun 2007 15:28:40 -0400 Subject: [BDPalabres] je fais un autre essai In-Reply-To: <467584CB.6020707@verizon.net> References: <467584CB.6020707@verizon.net> Message-ID: <46758B68.3000006@verizon.net> je teste de mouveau Daniel Mengara wrote: > Alors, on fait un essai > > > _______________________________________________ > Liste de discussion BDPalabres > http://bdpgabon.org/mailman/listinfo/bdpalabres_bdpgabon.org > BDP-Gabon Nouveau: Patriotisme - Dignité - Progrès > http://www.bdpgabon.org > > > From bdpalabres at bdpgabon.org Sun Jun 17 18:35:20 2007 From: bdpalabres at bdpgabon.org (Forum Palabres - BDP-Gabon Nouveau) Date: Sun, 17 Jun 2007 18:35:20 -0400 Subject: [BDPalabres] Je teste Message-ID: <4675B728.5020808@mail.montclair.edu> -- ------------------------------------------------- Dr. Daniel Mengara | Associate Professor | Executive Director of SORAC | Department of Modern Languages and Literatures | Montclair State University | 1 Normal Avenue | Upper Montclair, NJ 07043, USA | Tel: (973) 655-5143 - Fax: (973) 655-7909 | Email: mengarad at mail.montclair.edu | French: http://chss2.montclair.edu/French | SORAC: http://www.chss.montclair.edu/~sorac | ------------------------------------------------- From protected at hotmail.com Sun Jun 17 19:30:26 2007 From: protected at hotmail.com (Bobo) Date: Sun, 17 Jun 2007 19:30:26 -0400 Subject: [BDPalabres] Je vais tester Message-ID: (Nom) Bobo (Email) protected at hotmail.com Message: Alors From protected at hotmail.com Sun Jun 17 19:48:07 2007 From: protected at hotmail.com (Bobo) Date: Sun, 17 Jun 2007 19:48:07 -0400 Subject: [BDPalabres] Je vais tester Message-ID: Alors, ce n'est pas vrai. Bobo wrote: > (Nom) Bobo > (Email) protected at hotmail.com > > Message: > > Alors > > > ___________________________________________________________ > Liste de discussion BDPalabres > BDP-Gabon Nouveau: Patriotisme - Dignite - Progres > http://www.bdpgabon.org > Pour quitter la liste, cliquez le lien ci-dessous: > http://bdpgabon.org/mailman/listinfo/bdpalabres_bdpgab From protected at hotmail.com Sun Jun 17 19:50:50 2007 From: protected at hotmail.com (Bobo) Date: Sun, 17 Jun 2007 19:50:50 -0400 Subject: [BDPalabres] Je vais tester et étudier Message-ID: Alors, ce n'est pas vrai. Bobo wrote: > (Nom) Bobo > (Email) protected at hotmail.com > > Message: > > Alors > > > ___________________________________________________________ > Liste de discussion BDPalabres > BDP-Gabon Nouveau: Patriotisme - Dignite - Progres > http://www.bdpgabon.org > Pour quitter la liste, cliquez le lien ci-dessous: > http://bdpgabon.org/mailman/listinfo/bdpalabres_bdpgab From protected at hotmail.com Sun Jun 17 19:52:26 2007 From: protected at hotmail.com (Bobo) Date: Sun, 17 Jun 2007 19:52:26 -0400 Subject: [BDPalabres] Je vais tester et étudier Message-ID: Alors, ce n'est pas vrai. écoutez-moi ces gens là. Où êtes-vous? Bobo wrote: > (Nom) Bobo > (Email) protected at hotmail.com > > Message: > > Alors > > > ___________________________________________________________ > Liste de discussion BDPalabres > BDP-Gabon Nouveau: Patriotisme - Dignite - Progres > http://www.bdpgabon.org > Pour quitter la liste, cliquez le lien ci-dessous: > http://bdpgabon.org/mailman/listinfo/bdpalabres_bdpgab From protected at bdpgabon.org Sun Jun 17 23:18:20 2007 From: protected at bdpgabon.org (BDP) Date: Sun, 17 Jun 2007 23:18:20 -0400 Subject: [BDPalabres] Testing Message-ID: Testing how it works From protected at bdpgabon.org Mon Jun 18 00:29:54 2007 From: protected at bdpgabon.org (BDP-Gabon Nouveau) Date: Mon, 18 Jun 2007 00:29:54 -0400 Subject: Retour à la Case à Palabres Message-ID: Le BDP-Gabon Nouveau est heureux d'annoncer le retour de la "Case à Palabres", son forum de discussions par email. Le forum "Case à Palabres" est une liste de diffusion interactive permettant des discussions et débats directement par email. Envoyer un email à la liste distribue le message à tous les membres de la liste, permettant ainsi aux membres de "palabrer" en répondant directement aux messages des autres palabreurs. Pour répondre à un message, cliquez tout simplement sur "Répondre". Pour commencer un sujet de discussion, envoyez votre message à "bdpalabres at bdpgabon.org".Le message sera redistribué à tous les membres de la liste. Les Gabonais et amis du Gabon peuvent débattre de sujets d'intérêt politique, éonomique, social et culturel sur le Gabon, l'Afrique et le Monde. La liste est modérée, c'est-à-dire que tout message offensif sera éliminé avant distribution. Evitez donc les insultes gratuites et autres comportements abusifs. La liste est aussi sécurisée. C'est-à-dire que personne d'autre que les administrateurs de la liste n'accès à la liste des membres. L'on ne remarquerait donc votre présence que si vous décidez librement de participer ouvertement aux débats. Vous avez été inclus dans cette liste parce que vous aviez, à un moment ou à un autre, librement abonné votre email à nos systèmes ou correspondu avec le BDP-Gabon Nouveau. Mais, pas de panique! Si vous ne désirez pas recevoir nos messages, vous pouvez vous rendre sur cette page: http://bdpgabon.org/mailman/listinfo/bdpalabres_bdpgabon.org et désabonner votre email. Le responsable. Forum BDPalabres From protected at bdpgabon.org Wed Jun 20 05:34:32 2007 From: protected at bdpgabon.org (Dr. Daniel Mengara) Date: Wed, 20 Jun 2007 05:34:32 -0400 Subject: [BDPalabres] HAUTE TRAHISON... Message-ID: Cher Monsieur Ndong, Je me chargerai moi-même de vous répondre, car il me semble que vous me confondez avec Pierre Mamboundou, votre leader. Soit vous n'avez pas pris le temps de respirer un bon coup, pour permettre à vos neurones de s'oxygéner, soit il y a en vous un problème plus grave encore que ne le laissent supposer les apparences. Mais je mettrai votre égarement sur le compte de la jeunesse, chez qui la fougue sortie des viscères a tendance à devancer de mille lieues l'activité cérébrale. Il me semble que vous feignez de manière assez théâtrale, et maladroite, une indignation que vous basez sur les élucubrations de votre compère Malékou. On décèle, dans cette fausse indignation, un fantasme qui trahit votre désir de découvrir, un beau jour, en Daniel Mengara les mêmes vices et tares que ceux que nous critiquons chez votre Pierre Mamboundou. Ceci vous permettrait de pouvoir enfin vous consacrer à votre sport favori : servir de chantre justificateur des égarements de Pierre Mamboundou auprès de la diaspora gabonaise. Et quelle meilleure manière de le faire que de découvrir en Daniel Mengara, ce moraliste, cette grande gueule, cet arrogant donneur de leçon, les mêmes tares que celles qui ont émaillé le destin politique de Pierre Mamboundou. Et voilà : Mamboundou serait lavé des critiques de Mengara puisque Mengara lui-même est coupable des mêmes errements. Je peux déjà vous rassurer, et je le dis avec la plus ferme conviction, vous ne trouverez JAMAIS nulle part preuve d'une compromission quelconque de Daniel Mengara, ni en termes pécuniaires, ni en termes personnels, ni en termes idéologiques. Votre quête restera donc inutile car, encore une fois, Daniel Mengara n'est ni Mba Abessole, ni Pierre Mamboundou. D'abord parce que vous vous méprenez sur ma personne. Contrairement à votre patron, je ne fais pas de la politique parce que j'en attends quelque chose de personnel. Je suis déjà un homme accompli dans le cadre de ce que je fais. Simple professeur d'université aux Etats-Unis, je porte avec fierté ma liberté et mes modestes accomplissements. Et je me réjouis de vivre de l'unique fruit de mon labeur mental. Ensuite parce que votre intellectualisme semble avoir de sérieuses limites, comme celles qui vous font prendre des rumeurs colportées sur Internet pour des vérités sur lesquelles construire votre savoir. Voilà pourquoi, sur la base de rumeurs colportées par votre compère Malékou, vous confondez Daniel Mengara avec Pierre Mamboundou. Mais au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, je m'appelle Daniel Mengara. Et parce que je le suis, je me distingue des parasites politiques qui, au Gabon, ont vendu leurs mères, leurs grands-mères, et donc, leur Gabon, pour des profits politiques et personnels. Mon ambition est, à ce titre, très différente de celle des autres. Laissez-moi, si vous le permettrez, vous expliquer ce qui me motive : 1) Je n'ai pas la grosse tête au point de croire que le changement au Gabon ne peut venir que par moi. Il n'est écrit nulle part sur mon visage que ce sera forcément moi qui chasserai Bongo du pouvoir. Je ne me vois donc pas comme un messie, même si certains veulent m'attribuer cette qualité. Ce que je suis, c'est un simple Gabonais qui croit au changement, d'où qu'il vienne, et qui contribue par ses efforts à cet objectif. 2) Mais ce que je suis aussi, c'est un Gabonais qui n'attend pas passivement que le changement vienne d'un messie ou de quelqu'un d'autre. Voilà pourquoi je m'active pour être moi-même un acteur du changement que je souhaite. Je ne laisse pas à d'autres la tache de me libérer ; je me bats pour me libérer moi-même. 3) Je ne garantis à personne que le changement viendra forcément par moi, mais je m'active pour rendre possible le changement que je souhaite. Mais si demain, j'échoue, je me satisferai d'avoir au moins combattu jusqu'au bout sans me compromettre et sans compromettre mes idéaux. Si quelqu'un d'autre réussit là où j'ai échoué, tant mieux, mais ce que je ne ferai pas, c'est attendre que cette personne arrive un beau jour dans 100 ans. Je fais ce que je peux là où je peux et comme je peux, mais je n'attends pas que Bongo meure ou qu'un miracle inespéré vienne sauver le Gabon. 4) Ce que je ne ferai jamais, c'est compromettre l'idéal auquel je crois. Si mon combat n'arrive pas à ses fins et si je me retrouve un jour tout seul derrière mon ordinateur à vociférer des insultes vis-à-vis du régime Bongo, je continuerai à le faire. Pour moi, il est préférable de ne jamais abandonner ses convictions et rester derrière son ordinateur à vociférer des insultes contre un régime qu'on déteste, plutôt que d'abandonner les valeurs et principes pour lesquels on se bat. Si je dois rester le seul opposant du Gabon, même " caché derrière mon ordinateur " comme beaucoup le disent, alors je préférerai cela. 5) Je n'irai pas au Gabon pour aller faire de la politique " de terrain " comme beaucoup le disent. La politique sur le terrain, c'est cette manière animalière que nous avons chez nous de croire qu'il suffit d'être sur le terrain pour que les choses changent. Cela fait 18 ans que Mba Abessole d'abord, mamboundou en suite, sont sur le terrain. Or, le Gabon n'est pas devenu démocratique pour autant. Au contraire, par leurs compromissions, ces bonhommes ont aidé Omar Bongo à tuer la démocratie. Cela montre qu'il faut plus que le simple fait d'être sur le terrain pour changer le Gabon. Il faut d'autre méthodes, d'autres stratégies, d'autres types d'actions. 6) En clair, je me bats d'abord pour mes convictions et je suis tout simplement heureux, au sein du BDP, de retrouver des compagnons de route qui pensent comme moi. Ensemble, nous travaillons à rendre possible notre idéal. Certains nous quitteront et nous ont quitté pour se vendre, mais d'autres continueront à vociférer et à chercher. Cela pourra prendre un mois, un an, cinq ans ou plus. Là n'est pas le problème. La vraie philosophie consiste à ne jamais baisser les bras, même quand on est trahi. 7) Voilà pourquoi je trouve inacceptable, en tant que citoyen gabonais, que quelqu'un se dise un jour opposant pour ensuite trahir l'idéal après avoir entraîné dans le gouffre des compromissions des milliers de Gabonais qui ont cru au changement véritable. Parce que je suis Gabonais, je porte un regard critique sur ceux qui essaient de tuer l'idéal et j'accepte que d'autres portent un regard critique sur moi si je me mets moi aussi à trahir l'idéal. Tant que je reste dans l'idéal, je sais être à l'abri des compromissions. 8) Mon idéal, c'est le suivant: " Rien de bon ne peut plus se passer au Gabon tant qu'Omar Bongo est encore au pouvoir. Bongo doit donc partir, par tous les moyens possibles, pour permettre la construction d'un Gabon nouveau ". Tant que cet idéal n'est pas atteint, Daniel Mengara ne baissera jamais les bras. Et c'est à ce seul idéal que l'on me jugera demain car je me suis juré de tout faire pour mettre un terme à ce régime, par tous les moyens possibles. Echouer fait partie des possibilités qui guettent toute entreprise humaine. Mais il y a des échecs acceptables et des échecs non acceptables. Echouer parce qu'on a trahi l'idéal est un échec inacceptable. 9) Je ne calcule pas mon engagement. Certains s'engagent quand ils savent le chemin facile ou empli de promesses de postes politiques. Ils se montrent donc tonitruants, juste le temps de se faire remarquer. Puis, un jour, Omar Bongo les cueille comme des fruits mûrs et alors ils se mettent à chanter les " Bongo nous a donné des conseils, comme un père ". Ce sont ces calculateurs qui étaient entrés au BDP et sont ensuite allés se vendre à Bongo. Daniel Mengara n'a jamais été de ceux-là. Quand donc vous basez votre indignation sur une rumeur colportée par votre compère Malékou, je vois tout de suite étalées les faiblesses de votre pensée. Car tout ce que vous réussissez à établir, en fin de compte, ce sont les limites mêmes de vos propres capacités intellectuelles. Ceci n'est point une insulte, mais un constat. Pourquoi parlé-je de limites, cher ami ? Je m'explique, et j'espère que vous aurez la patience de lire le véritable historique du BDP-Gabon Nouveau que je vous offre ici pour éclairer ce qui, chez vous, aurait dû se faire indépendamment par la lecture et non la rumeur. L'exposé sera long, mais vu que vous ne savez rien du BDP, ni de Daniel Mengara, je me donne le devoir de vous éclairer. Notez que tout ce que je vais dire ici est sur le site du BDP-Gabon Nouveau dans divers articles et analyses (http://www.bdpgabon.org/content/blogsection/4/39/). Rien de mystérieux, rien de caché. Lisez les plus de 200 articles qui, sur ce lien, retracent l'historique du BDP-Gabon Nouveau, y compris l'évolution de nos propres pensées politiques. Nous avons toujours tout publié, même ce qui a été écrit par des journaux travaillant contre notre mouvement. Nous avions même publié dans un article l'épisode dont parle votre ami Malékou (Voir par exemple : http://www.bdpgabon.org/content/view/1242/39/). Etant les démocrates que nous sommes, nous publions sur notre site les opinions favorables ou défavorables, dès lors qu'elles sont recherchées et bien pensées, tout simplement parce que nous faisons de notre site non seulement une vraie librairie de notre mouvement, mais aussi la tribune par excellence de l'histoire politique du Gabon. Vous montrez donc, cher ami, des limites intellectuelles. Pourquoi ? 1) Vous confondez le silence des "autres" face aux rumeurs colportées par votre ami Malékou avec de la complaisance vis-à-vis de Daniel Mengara. Mais vous êtes-vous demandé si, contrairement à vous, ils se refusaient à céder aux appâts de la première rumeur venue ? Certains, qui font preuve de jugeote et de maturité, ont la sagesse de réserver leur jugement jusqu'au jour où des faits plus concrets viendraient en étayer le contenu. Quand on a de la jugeote, on ne juge pas avec la rumeur, c'est-à-dire, avec le vide. On juge sur la base de faits. 2) Vous confondez Daniel Mengara et Pierre Mamboudou. Tous deux leaders politiques se réclamant de l'opposition radicale, certes, mais je crois que c'est là que les comparaisons s'arrêtent. Entre Daniel Mengara et Pierre Mamboundou, il y a tout un gouffre idéologique, politique et humain que je ne passerai pas mon temps à élucider dans cette intervention. Il suffira de dire que pour moi, le mot "opposition", surtout une opposition dite "radicale" suppose une toute autre approche que celle que l'on voit chez votre compère Pierre Mamboundou, qui a choisi l'option d'un radicalisme apaisé, comme d'autres hier ont inventé des philosophies d'opposition conviviale. Autrement dit, des échappatoires trahissant des échecs mal assumés par des personnages n'ayant jamais eu pour idéologie politique que leur ventre. 3) Pour juger Daniel Mengara, vous basez vos supputations sur des rumeurs colportées par votre compère Malékou, souhaitant ainsi diminuer la gravité de la corruptibilité de votre leader par comparaison à Daniel Mengara, que vous voulez montrer comme également corruptible. Mais c'est là, cher ami, toute la différence entre vous et moi. Pour juger Pierre Mamboundou, je ne le juge pas sur des supputations rapportées par quelque esprit embrumé par les euphories alcooliques. Je juge Pierre Mamboundou sur la simple base de fait avérés et publics, connus et analysables par tous. Quand, par exemple, je dis que les 2 milliards de francs promis à Mamboundou par Bongo en 2006 suite aux négociations d'avril 2006 en guise de "réparation" relèvent d'une corruption à peine déguisée de Pierre Mamboundou par le régime, je base mon analyse sur des faits avérés, et non des rumeurs. On peut partager ou ne pas partager mon interprétation de ces faits, mais cela ne change rien aux faits eux-mêmes. Non seulement j'utilise des faits publiquement connus, mais je les démontre par des "preuves", fussent-elles conjoncturelles. Par exemple, j'avais à l'époque critiqué la promesse de ces 2 milliards à Mamboundou sur la base d'un simple calcul mathématique logique. Ce calcul consistait en l'analyse suivante : - Quand l'armée de Bongo avait investi le siège déjà délabré de l'UPG, il n'avait pas détruit ce siège. En termes donc de préjudice matériel, je ne vois pas comment une modeste bâtisse de ce type pouvait coûter 2 milliards à reconstruire alors qu'elle n'avait jamais été détruite. Tout au plus, cette bicoque (non détruite) et son contenu valaient 20 millions et je doute que le contenu en fût si important qu'il aurait pu justifier le solde des 2 milliards promis par Bongo. Même avec toutes les circonstances atténuantes possibles, 100 millions tout au plus auraient été raisonnables, mais 2 milliards pour un préjudice fabriqué arbitrairement ne pouvait aucunement grandir Mamboundou à mes yeux. J'avais donc conclu que Mamboundou s'était fait complice d'un détournement abusif et arbitraire de l'argent du Gabon à des fins personnelles (comprenez : Bongo s'achète l'apaisement de Mamboundou). On peut donc contorsionner cela comme on veut, mais personne ne me fera croire que le " préjudice " subi par Mamboundou ou l'UPG dépassait 100 millions de CFA (et là je suis généreux !). - S'agissant du préjudice moral/psychologique avancé par Mamboundou pour justifier les 2 milliards, je mettais totalement en doute ce principe en arguant que quand on fait de l'opposition, on doit pouvoir assumer le préjudice moral car cela fait partie de la pratique d'opposition. On s'oppose pour se battre et on accepte les souffrances morales que cette lutte impose. Sinon, on dénature totalement le principe en rendant le dictateur que l'on combat responsable de notre engagement. Autrement dit, le raisonnement de Mamboundou consistait, dans ce cas, à faire payer à Bongo le fait de l'avoir poussé à devenir opposant. A ce rythme, tous les Mengara et Mamboundou du Gabon n'auraient plus qu'à s'aligner au Bord de Mer pour demander à Bongo 2 milliards pour lui faire payer le fait qu'il nous ait poussé à nous opposer à lui ! Et le Gabon serait parsemé de petits milliardaires apaisés de tous les côtés ! Allons, donc, soyons sérieux ! - S'agissant des fonds de l'UPG, nous savons tous de la bouche même de Richard Moulomba, Secretaire Général de l'UPG, qu'au sortir des élections présidentielles, l'UPG n'avait plus rien dans ses caisses. Richard Moulomba parla même d'à peine 500 000 francs restant dans les caisses de l'UPG. Or, que vit-on ? On vit, en quelques mois seulement après l'entente Bongo-Mamboundou, l'UPG se refaire une santé financière et planifier de présenter 120 députés aux législatives, ce qui supposait une campagne nationale plus coûteuse que l'élection présidentielle. D'où venait donc si subitement un tel pactole ? Voyez-vous, cher ami, ces interrogations n'ont rien à voir avec la rumeur. Elles se basent sur des faits publiquement accessibles et constatables qui se prêtent à analyse, dès lors que l'on prend le temps de réfléchir. Il n'y a là aucune supputation qui sorte du domaine du probable car on est certainement en droit de remettre en cause les comportements des uns et des autres dès lors qu'ils sortent du domaine de l'acceptable. Je n'ai pas trouvé convaincants les arguments présentés par Mamboundou pour justifier les 2 milliards car j'ai trouvé cette somme arbitraire et exagérée par rapport au préjudice réel. J'estime que dans l'opposition, nous devons nous-mêmes commencer à donner le bon exemple en faisant montre de retenue et d'honnêteté, même quand il s'agit de traiter avec Bongo. Nous ne pouvons nous permettre de céder à l'appât de l'arbitraire et faire exactement comme Bongo. Les faits, depuis, ont conforté mon analyse puisque 12 milliards supplémentaires ont été attribués pour " développer Ndendé ". Il faut être totalement obtus pour ne pas comprendre le lien entre l'apaisement de Pierre Mamboundou et l'allocation de 12 milliards " pour développer Ndendé ". Quand donc, nous condamnons la nature arbitraire de telles pratiques, on trouve des intellos comme notre ami Sylvain Ndong pour trouver normal l'établissement du népotisme comme manière de gouverner un pays. Nous, au BDP, trouvons ces pratiques inacceptables et ne pouvons que les condamner. S'agissant donc de votre exigence de réponse, Monsieur Ndong, on voit qu'une telle exigence est non seulement mal informée, mais aussi mal dirigée. D'abord parce que vous demandez de moi ce que vous n'osez apparemment pas demander à votre propre leader. De quel droit vous croyez-vous capable de demander de moi une explication quand votre propre Mamboundou navigue dans le flou le plus total, sans vous tenir au courant de sa démarche, vous qui clamez partout être son représentant Benelux ? Ensuite, où sont les textes explicatifs de Mamboundou qui éclairent les Gabonais sur sa démarche actuelle, en dehors de vos petites gesticulations personnelles sur Internet tentant d'excuser l'inexcusable ? Vous voyez que vous gesticulez finalement dans le vide, car il n'y a aucun poids moral derrière vos exigences de transparence. Pour demander la transparence au BDP, donnez-nous d'abord l'exemple de transparence qui est celui de l'UPG. En visitant le site du BDP, les Internautes peuvent, s'ils ont la patience de lire, suivre le cheminement du BDP depuis sa création. Ils peuvent voir l'évolution de son idéologie, TOUT. Où sont les informations de l'UPG à une époque où l'Internet permet désormais l'accès à de telles informations ? Les gesticulations de Mamboundou au Gabon, en fin de compte, ne servent qu'à semer le flou, jusqu'au sein de ses représentants qui se retrouvent dans le flou le plus total. Ou alors Mamboundou est-il tellement hautain vis-à-vis de sa propre diaspora qu'il ne daigne point vous informer de sa démarche si chancelante ? Exigence pour exigence : J'EXIGE, MONSIEUR NDONG, DE VOIR UN DOCUMENT OFFICIEL DE MAMBOUNDOU A SON REPRESENTANT DU BENELUX EXPLIQUANT SA DEMARCHE, ET JE VOUS PRIE DE ME LE MONTRER MEME SI JE NE SUIS PAS MEMBRE DE L'UPG !! Mais je peux déjà savoir la réponse. Il n'y a aucun document de ce type car votre leader semble fonctionner avec tellement de hauteur que vous, les représentants officiels, vous retrouvez vous-mêmes perdus. La preuve : vous ne vous débattriez pas à cultiver votre propre personne sur Internet hors du circuit UPG si vous aviez entière confiance en Mamboundou. Vos vidéos, au lieu de se situer dans le cadre de votre parti, alimentent plutôt votre blog personnel qui fait ainsi concurrence idéologique à votre propre parti. Et pourtant votre parti a un site (mort) que vous ne prenez aucun temps à alimenter. Toute votre démarche actuelle est ainsi hautement paradoxale car, d'une part, vous clamez votre titre UPG et votre appartenance à ce groupe, mais de l'autre, vous inscrivez votre action politique hors UPG. Quand on appartient à un parti, l'action politique se doit de refléter les vues du parti et vos initiatives se doivent de s'inscrire dans le cadre de la structure de votre parti. Vous voulez quand même que l'UPG avance, oui ou non ? Pour qui, donc, Monsieur, travaillez-vous ? Il me semble que votre propre UPG vous a laissé dans le flou et aujourd'hui, on sent plutôt de toutes parts une sorte de désarroi et de débandade dans vos rangs. Il n'y a nulle part la cohérence dont on pourrait s'attendre de la part d'un " grand " parti d'opposition. Vous défendez, certes, l'UPG dans vos emails, mais sur le plan de votre action politique, c'est plutôt Sylvain Ndong que vous cultivez et non l'UPG. Si le jeune Gabonais du site Mamboundou2005 n'avait pas pris sur lui de faire un site au profit de Mamboundou, il n'y aurait pratiquement rien sur Internet aujourd'hui sur l'UPG. Quelle honte et quel mépris ! Et on veut donner des leçons de transparence au BDP ! Je réponds donc ici à votre véhémente exigence non pas parce que je prête attention à vos vitupérations ou aux élucubrations de votre compère Malékou, mais plutôt pour éduquer votre jeune esprit aux rigueurs de l'intellectualisme productif, un jeune esprit que je trouve d'ailleurs brillant, mais qui pêche encore par jeunesse et inexpérience. Dans ce cas, le devoir d'éduquer la jeune génération que vous représentez est plus important pour moi que le silence face à des rumeurs qui n'en valent pas la peine. Comme vous l'aurez remarqué, je garde toujours le silence vis-à-vis des rumeurs. Ceci parce que cela ne vaut pas la peine de leur accorder quelque crédit que ce soit. Ensuite parce que c'est peine perdue que de se battre contre une rumeur. Ceux qui colportent les rumeurs le savent et la seule manière de défaire une rumeur c'est de la laisser se briser elle-même sur le mur de la vérité, car la vérité finit toujours par triompher. Pour ma part, je n'ai que du mépris pour les êtres qui basent tout leur savoir sur les rumeurs et qui ne montrent aucun esprit de discernement. De tels êtres sont inutiles à la société des humains. L'esprit de discernement est la première règle à laquelle doit se plier l'intellectuel. Si, donc, j'ai un conseil à vous donner, cher ami Ndong, c'est de moins baser vos analyses ou connaissances sur des rumeurs, pour privilégier des faits observables par tous, de manière à permettre à vos analyses de peser par leur vraisemblance. Vous aurez montré de la maturité le jour où vous délaisserez ce type d'élucubrations pour introniser les valeurs de probité morale et mentale qui seules affirment l'intellectualisme productif. Les rumeurs, Daniel Mengara, en lit tous les jours qui le dépècent et dépècent le BDP sous toutes les coutures. Des rumeurs, j'en entends tellement tous les jours et de toutes sortes qu'elles ont fini par ne plus attirer mon attention. D'ailleurs, elles ne me touchent jamais parce que, détenant moi-même la vérité, je me préoccupe peu de leur impact sur ma personne. Je sais également que ceux qui les colportent savent eux-mêmes le mensonge qu'ils essaiment, et il me fait plaisir de les imaginer se tuant chaque jour à essayer de trouver quelque chose qui puisse me casser. Mais comme je suis incassable, je dors tranquille au moment où, eux, passent des nuits blanches à essayer d'imaginer la prochaine combine. J'ai sur eux un ascendant moral, mental et intellectuel qui me réjouit et qui fait d'eux des chiens à mes yeux. Donc, si vous voulez des rumeurs, je vais vous en donner quelques-unes parmi les plus savoureuses qui ont circulé et continuent à circuler sur moi ou sur le BDP. Vous pourrez en faire ce que vous voulez, vu que vous avez un goût assez particulier pour ce genre de boue. Ces rumeurs nous permettront également de faire un petit historique sur les déboires du BDP-Gabon Nouveau au cours des années : Rumeur savoureuse No. 1 : Votre pote Siméon Ekoga, pour casser le BDP, fit courir en 2003 la rumeur selon laquelle il fut élu Président du BDP à Bordeaux et que le BDP avait mis Daniel Mengara en minorité (voir Rapport : http://www.bdpgabon.org/content/view/1265/39/). Cette rumeur tint un certain temps parce que dans l'ignorance, les gens ont tendance à aimer les nouvelles savoureuses. Siméon Ekoga, pour essayer de diviser le BDP, fit dans le même tas courir la rumeur selon laquelle le BDP était une création du régime. Mais, un mois plus tard, les gens surprirent le même Siméon Ekoga assis en compagnie de Bongo, en train de réciter la litanie habituelle dans le style: " J'ai rencontré le président de la république pour faire de la politique responsable et réintégrer la République. Il nous a donné des conseils, comme un père " (http://www.bdpgabon.org/content/view/2699/39/). Les gens qui avaient cru en ces rumeurs finirent par se rendre compte que Siméon Ekoga avait organisé, en complicité avec l'ambassadeur Adzé, Mba Obame et Ali Bongo, cette tentative de sabotage du BDP pour éteindre la voix discordante qui était la nôtre. Le RDPG de Siméon Ekoga est le résultat de cette tentative, avec au passage 300 millions de nos francs qui lui furent donnés en compagnie de son complice Okili-Boyer. Au Gabon, Ekoga et Okili-Boyer avaient présenté Daniel Mengara comme un fauteur de trouble qui voulait faire des coups d'état et la guerre civile au Gabon, et qu'ils avaient quitté le BDP pour ne pas être complices de ce crime (Lire : http://www.bdpgabon.org/content/view/2693/39/ et http://www.bdpgabon.org/content/view/2692/39/). Aujourd'hui, l'histoire et le temps ont réparé les rumeurs semées par Siméon Ekoga et son régime. Rumeur savoureuse No. 2: Après la création du RDPG par Siméon Ekoga sous l'impulsion de l'ambassadeur Adzé, Mba Obame et Ali Bongo, Ekoga a continué, bizarrement, à accuser le BDP d'être une création du régime. Ce paradoxe ne semble pas avoir frappé beaucoup de gens, mais il semble que ceux qui ne savaient pas comment Siméon Ekoga avait créé son RDPG se sont, dans un premier temps, laissé prendre à ses mensonges. Mais encore une fois, c'est le temps qui donna raison à Daniel Mengara. Regardons cela de plus près : - juin 2003: Ekoga se déclare président du BDP en colportant la rumeur d'une élection fictive qui l'aurait porté à la tête du mouvement. Tous les membres du BDP présents à ce meeting, y compris Tsir'Ella qui fut l'hôte du meeting dans sa ville de Bordeaux, ont démenti ce mensonge, mais pourtant, Ekoga persévère en gardant sur son site des textes qui maintiennent le mensonge, donc la rumeur. - juillet 2003: Ekoga se vend publiquement à Bongo (http://www.bdpgabon.org/content/blogsection/4/39/18/126/) et créé le RDPG après sa fantasmagorique "dissolution" du BDP au Gabon. Apparemment, Ekoga avait été accueilli à grandes pompes à Libreville et fit des déclarations tapageuses en compagnie de son compère Okili-Boyer. Mais comme le mensonge ne se cache jamais, la vérité deveint cruelle pour nos amis. N'ayant pas réussi son coup, le régime réduisit Ekoga à devenir un chien de garde brouilleur de pistes sur Internet. On lui fit faire un site pour le RDPG pour faire contrepoids au BDP. Siméon se mit donc à copier comme un gamin tout ce que le BDP faisait. Il copia notre logo, nos couleurs. Dès que le BDP introduisait un service ou une idée, il se précipitait d'en faire autant sur son site, dans l'espoir de ramener à lui les sympathisants du BDP. Le site du RDPG n'est donc autre chose que ce truc qu'Ekoga et l'ambassadeur Adzé ont fabriqué pour essayer de réduire l'importance du BDP sur Internet. Ainsi, dès que le BDP fait une déclaration, Ekoga se précipite pour en faire une. La preuve ? Hier même, dès que le BDP a annoncé le retour de sa liste de discussion " case à palabres ", qu'a-t-on constaté ? Ekoga s'est précipité pour aller en créer une, qu'il a appelé " Agora ". Vous suivez la manœuvre ? - 2004: Ekoga retombe dans l'opposition, déçu qu'il était de n'avoir pas obtenu tout ce que le régime lui avait promis en échange de la destruction du BDP. Mais comment le régime aurait-il pu tout lui donner alors même qu'il avait échoué dans sa mission de destruction du BDP ? - Novembre/Décembre 2005: Ekoga redevient bongoïste. Il soutient le candidat Bongo aux élections présidentielles de Novembre/Décembre 2005 et appelle les gabonais à voter pour Bongo. - 2007: Ekoga retombe dans l'opposition. Comparez cette salsa rocambolesque de Siméon Ekoga à la stabilité de Daniel Mengara. Jamais on n'a vu Daniel Mengara changer son discours ni sa philosophie. La philosophie de Daniel Mengara reste celle du BDP, c'est-à-dire: " Rien de bon ne peut se passer au Gabon tant qu'Omar Bongo est au pouvoir. Par conséquent, Bongo doit partir, par tous les moyens possibles ". Comme résultat de toutes ces tentatives de destruction du BDP par le régime Bongo, le BDP devint un mouvement que beaucoup de Gabonais savaient résolument décidé à en finir avec le bongoïsme au Gabon. Les rumeurs devinrent donc par conséquent monnaie courante car le régime voulait à tout prix décrédibiliser le BDP-Gabon Nouveau. Mais comme le BDP ne s'était jamais compromis, le pouvoir n'eut aucun moyen de confondre notre mouvement. Malgré les rumeurs semées, on attend toujours la preuve qui ferait de Daniel Mengara une création du régime Bongo comme Ekoga semble l'avoir affirmé. Curieusement, ce sont ceux-là mêmes qui avaient accusé Daniel Mengara de toutes sortes de crimes qui se sont retrouvés chez Bongo en train de réciter les " papa Bongo " habituels. Mais ces rumeurs, contrairement à ce que les gens peuvent penser, ne nous dérange pas. Nous mesurons l'ampleur de notre dangerosité à la fébrilité du régime. Donc, plus des gens comme Ekoga se battent pour nous vilipender, plus nous nous sentons confortés dans nos actions. Il faut donc, quand on sait penser, se dire que l'intensité avec laquelle le régime s'active à nous discréditer est révélatrice de la peur que le régime éprouve vis-à-vis du BDP. Parce que nous savons les Gabonais intelligents, nous savons qu'ils ne prêtent aucune oreille à ces rumeurs. Mais entre temps, le régime Bongo fait notre travail de publicité pour nous car à chaque fois qu'ils véhiculent une rumeur sur nous, ils agrandissent le champ populaire du BDP. Saturer Internet de saletés sur le BDP ne nous dérange donc pas car ceux qui rencontrent ces insanités sur Internet viennent toujours à la source BDP et là, ils se font sympathisants. Rumeur savoureuse No. 3: Mengara aurait été acheté par le régime Bongo. Aujourd'hui, nous en attendons encore la preuve. Pour le moment, Daniel Mengara reste égal à lui-même et il le dit avec arrogance (http://www.bdpgabon.org/content/view/4290/39/). Rumeur savoureuse No. 4: Mengara aurait rencontré des dignitaires du régime Bongo. Aujourd'hui, on en attend toujours la preuve car, à l'exception de deux cas seulement (voir plus bas), jamais un membre influent ou connu du régime Bongo n'a eu l'opportunité de voir Daniel Mengara en personne. Cher ami Sylvain, jeune frère. La réalité fondamentale, ici, devient donc la suivante : Quand on juge Pierre Mamboundou, on le juge sur des actes visibles et connus de tous. Quand on juge Daniel Mengara, on le juge sur la base de rumeurs car il n'y a aucun acte sur lequel le juger. C'est vrai que l'on entend parfois ici ou là le reproche habituel, qui demande au BDP d'aller montrer de quoi il est capable sur le terrain au lieu de gueuler caché derrière un ordinateur. Nous acceptons humblement cette critique, mais nous disons à ceux qui la profèrent qu'ils ne savent pas ce qu'ils disent. Mamboundou est sur le terrain depuis près de 15 ans. Qu'est-ce que sa présence a donné ? Suffit-il tout simplement d'être sur le terrain pour gagner un combat politique ou faut-il autre chose que le terrain ? Tôt ou tard, le BDP sera au Gabon, mais nous ne serons pas au Gabon pour aller jouer les opposants figurants pour Omar Bongo. Nous y serons pour demander à Bongo de vider les lieux et ses sbires avec lui. Si donc, il y a un seul acte sur lequel nous juger, ce n'est pas par rapport à notre présence ou absence du terrain, mais plutôt par rapport à si nous trahirons un jour nos idéaux. En fin de compte, les mécréants colportent des rumeurs, mais la rumeur ne sert d'information qu'aux personnes à l'esprit léger qui manquent de substance à la fois intellectuelle et humaine. Ce sont en général les animaux qui colportent les rumeurs et qui s'en nourrissent. Ils croient détenir du savoir, alors que c'est un tas d'immondices qui en dit long sur le vide de leur personnalité. La raison pour laquelle on ne peut juger Daniel Mengara que sur la base de la rumeur est que, n'ayant jamais vu Mengara dans des compromissions au rabais, on s'arrache de toutes parts les cheveux de la tête et on essaie de trouver tout ce qu'on peut pour combler ce "vide". Mais tout le monde sait que si Mengara avait rencontré qui que ce soit d'important au sein du régime Bongo, tout le monde le saurait car il y aurait des preuves tangibles d'une telle rencontre. Bongo et ses sbires n'auraient pas hésité à utiliser de telles preuves pour me discréditer et pour tuer le BDP par la même occasion. On laissera donc les semeurs de rumeurs se cogner la tête contre les murs. Revenons maintenant aux élucubrations de Monsieur Malékou, sur lesquelles notre ami Sylvain Ndong base bien naïvement son exigence de réponse. Le fameux Malékou aurait, selon Sylvain Ndong, colporté les "faits" suivants : 1) Mengara aurait rencontré à Paris un dignitaire du régime. 2) On aurait écarté le "pôvre" Monsieur Malékpu, sans doute à des fins de corruption, pour que cela ne se sache pas. 3) Mengara aurait accepté des pots de vin du régime puisque le fameux dîner de 2002 aurait été payé par un Conseiller du régime. 4) Et tout le tralala qui va avec. Mais mes frères, vous aussi ! Il me semble que la dictature d'Omar Bongo a fait plus de mal aux Gabonais que je ne pensais, surtout à ces intellectuels prétentieux dont les discours pompeux ne cachent que très mal le vide. Au point que certains perdent, devant des choses pourtant élémentaires, le peu de jugeote qui aurait dû leur servir de guide dans des situations pourtant aussi simples. Décortiquons donc un à un ces faits : 1) Mengara aurait rencontré à Paris un dignitaire du régime. Oui, Daniel Mengara a en effet rencontré en 2002 à Paris un homme du régime qui s'est présenté comme Conseiller d'Omar Bongo. Son nom m'échappant, je suppose qu'il s'agit de ce Mpouhot dont parle l'ami Malékou. Mais entre ce fait, et la version qu'en donne Monsieur Malékou, il y a un gouffre. Mais commençons par la question fondamentale : Qui a demandé à rencontrer l'autre, et dans quelle circonstance ? Ce n'est que quand on se pose ce type de questions qu'on se rend compte que Daniel Mengara n'a jamais rencontré, ni jamais demandé à rencontrer de membres du régime Bongo. La seule manière pour un membre du régime Bongo de rencontrer Mengara, c'est par des guets-apens comme celui qu'organisa, cette nuit-là, ce Conseiller de Bongo. Tous les gens présents au meeting du BDP à Paris en avril 2002 savent que la séquence des événements était la suivante : - Pendant le meeting lui-même, un jeune homme s'était présenté à nous, disant qu'il venait directement du Gabon en compagnie du fameux conseiller de Bongo, et il était venu au meeting inviter le Dr. Daniel Mengara à aller rencontrer ledit conseiller. - La requête fut bien évidemment rejetée car je répondis personnellement à ce jeune homme que la rencontre avec ce Conseiller n'ayant pas été prévue par le mouvement, et le mouvement étant occupé à son meeting, il nous était impossible de rencontrer le fameux conseiller. Nous crûmes l'affaire close. - Curieusement et on ne sait trop comment, le fameux Conseiller nous retrouva comme par miracle dans un restaurant où nous avions décidé d'aller dîner le soir, en clôture de notre meeting. Je ne sus jamais comment il avait su où nous retrouver. Par curiosité, les membres responsables du BDP qu'il y avait autour de moi me conseillèrent, par politesse, de recevoir ce Monsieur et d'écouter au moins, par simple curiosité, ce qu'il avait à dire. - Je désignais donc Siméon Ekoga et Sosthène Mendome comme participants à cette rencontre restrinte, pour m'assurer qu'il y aurait des témoins du mouvement avec moi. a) Première observation: personne n'avait invité ce Conseiller au dîner de clôture du meeting du BDP. Il s'était forcé sur le BDP et par politesse, nous acceptâmes de lui accorder audience. b) Deuxième observation: il s'agissait ici d'une audience accordée selon les règles de l'art par le Dr. Mengara, alors Coordonateur du BDP-Gabon Nouveau, à un Conseiller de Bongo ayant sollicité, par le forcing, une telle audience. c) Troisième observation : C'est en consultation avec les MEMBRES du BDP présents, et sur leur recommendation, que j'acceptais de rencontrer ce Monsieur. Mon habitude a toujours été de ne jamais accorder d'audience à qui quec ce soit qui ne l'aurait pas demandé au moins quelques semaines à l'avance et ceci après avoir fait une demande claire et détaillée explicitant le but de la requête. J'insiste ici sur le mot " Membres " et vous allez comprendre pourquoi. Or, voilà qu'un certain Malékou, à l'occasion d'un email sanguinaire récemment posté sur des listes de diffusion (voir au fond de ce message), déclare que cette audience relevait de la corruption la plus abjecte et constituait un appel du pied du BDP qui sollicitait ainsi le régime. Et Sylvain Ndong de renchérir copieusement par des exigences de réponses scandalisées. Mais vous aussi mes frères. Où sont passées vos neurones ? A en croire les pleurnichements pathétique de ce fameux Malékou, et les exigences de Monsieur Ndong, on aurait écarté le "pôvre" Monsieur Malékou de la rencontre avec le Conseiller, sans doute à des fins de corruption, pour que cela ne se sache pas. Mais bon sang! Où se croit ce Monsieur Malékou? Et pour qui se prend-il? Il me semble ici que toutes vos analyses se retrouvent faussée dès le départ, mon cher Sylvain Ndong. Je vais vous expliquer pourquoi. - Primo: Quand Monsieur Malékou se pointe tardivement à notre dîner, il se pointe en tant que qui? Il vous a dit vous-même dans son message qu'il est venu pour demander une sorte d'audience qui lui aurait permis de rencontrer les leaders du BDP, y compris Daniel Mengara. Ceci veut dire quoi, à vos yeux ? Que comme le fameux conseiller, Monsieur Malékou est venu solliciter une audience en tant que NON MEMBRE du BDP. Donc, si Monsieur Malékou n'était ni membre du BDP, ni quoique ce soit au sein du BDP, mais un Gabonais curieux voulant rencontrer les responsables du BDP, dites-moi un peu en quoi il se prévalait du droit de s'asseoir aux côtés du Dr. Mengara pour participer à des activités officielles concernant la direction du BDP-Gabon Nouveau ? Que je sache, nous n'étions pas allés à Paris pour un meeting politique de masse, mais pour une réunion de travail entre membres responsables du BDP. Ceci supposait donc l'exclusion de cette réunion de toute personne n'étant pas habilitée à y participer. En quoi donc, puis-je vous demander, Monsieur Malékou était-il habilité à participer à une entrevue politique dans laquelle il n'avait aucun droit de participation ? Votre raisonnement ici est totalement déplacé, chers amis. Vous raisonnez avec un esprit totalement chaotique qui confond tout. Encore une fois, en qualité de quoi Malékou était-il habilité à participer à une audience accordée par Daniel Mengara à un homme politique qui souhaitait le rencontrer dans le cadre des activités du BDP ? N'étant ni membre du BDP, ni responsable d'un organe du BDP, je vois mal comment un tel bonhomme peut ici venir parler d'avoir été écarté d'une activité à laquelle il n'avait aucun droit de participer ! On est où, là, hein dites-moi ? Et ça se permet de parler avec des airs péremptoires et suffisants ! Comme si on vous apprenait dans le Gabon de Bongo qu'un parti politique c'est un foutoir dans lequel le premier venu pouvait s'installer parmi les cadres, sans carte d'adhésion, et exiger de participer aux prises de décision ? Donc, selon Monsieur Malékou, Daniel Mengara devait publiquement consulter un tas d'inconnus comme lui n'ayant aucun lien avec le BDP, tout simplement parce qu'ils sont venus boire une bière avec nous ? Je suppose que, avec ce genre de raisonnements, je pourrai sans doute, la prochaine fois que Mamboundou rencontrera Bongo, exiger que la réunion ne se passe sans ma présence, et Mamboundou se sentira alors obligé de m'inclure dans son Comité Directeur, tout simplement parce que moi, Mengara, un non membre de l'UPG, j'ai demandé à être présent ! Cela n'a aucune logique, mes frères. Tout ce que je vois dans vos raisonnements c'est une manière très " manioqueuse " de concevoir la chose politique. Le BDP est avant tout un mouvement politique avec des structures hiérarchiques. Si donc, Daniel Mengara, en tant que leader de son mouvement, doit accorder une audience à quelqu'un, en quoi un homme dont on ne sait ni les tenants ni les aboutissants, un homme venu boire sa bière, serait-il habilité à venir participer comme cela à une réunion politique à laquelle il ne fut convié ni par appartenance, ni par invitation ? Deuxio: Monsieur Malékou allège que Mengara n'avait consulté personne parmi les gens assis à la table. Encore une fois, en quoi ces gens assis à la table, surtout ces inconnus non membres du BDP étaient-ils en droit de savoir ce que le BDP décide dans le cadre de ses activités politiques ? Par ailleurs, Monsieur Malékou parle comme si Mengara s'était caché. Mengara ne s'est pas caché pour parler à ce conseiller. Tous ceux qui étaient présents au dîner dans ce restaurant étaient assis à une table située à peu près à 5 mètres de là où le Dr.Mengara a reçu le Conseiller. Ce n'était ni caché ni dissimulé. Les participants au dîner pouvaient voir les moindres faits et gestes de Mengara et du conseiller. Mengara n'était pas seul non plus puisque Simén Ekoga et Sosthène Mendome étaient avec lui. Alors, à moins de souffrir de psychose aigue, et de folie des grandeurs, je ne comprends pas sur la base de quel droit ni de quel principe Monsieur Malékou s'est senti lésé de se voir " exclure ". A moins qu'il n'ait confondu le BDP avec ces groupuscules parasitaires qui se précipitent aux hôtels de Bongo avec la ferme intention d'être tous là pour la distribution du magot. Non, Monsieur Malékou, je suis désolé. Vous vous êtes trompé de groupe. Attendez le prochain passage de Bongo à Paris et emmenez vos amis habituels au meeting. Mais au BDP, il n'y a aucun arbitraire. Il a donc du toupet, ce Malékou, pour supposer que le simple fait de se présenter à un restaurant en quête de bière à boire lui donnait, comme par enchantement, le droit de jouir des prérogatives d'un membre responsable du BDP et de plonger comme cela dans des réunions qui n'avaient aucun rapport avec sa venue. Si c'est comme cela que vous comptez gérer le Gabon, alors il y a encore du progrès à faire mes amis. Le BDP n'est pas un foutoir où n'importe quel freluquet peut venir comme cela jouer les grosses têtes. Il y a des choses qui se font et des choses qui ne se font pas. Mais le chaos n'est pas une chose que nous connaissons au BDP. Alors, de là à conclure que Monsieur Malékou s'est fait écarter parce qu'on voulait cacher quelque chose, il y a un pas que seuls les cons peuvent franchir. Je suis donc obligé, chers amis, de vous rappeler ces éléments simples. Car si vous pensez que n'importe qui peut se pointer comme cela pour participer à des réunions dans des organes dont ils ne sont pas membres, on comprend alors pourquoi le Gabon se meurt. Il y a une différence entre démocratie et chaos, transparence et stupidité. Alors, que Monsieur Malékou descende de ses grands chevaux et se remette à fouler la terre des hommes avec ses pattes. Au BDP, ce n'est pas le monde de l'arbitraire ni la planète mars. Ceux qui connaissent Daniel Mengara savent que Daniel Mengara ne rencontre jamais les rats et parasites du régime. Comme je l'ai dit plus haut, seuls deux membres du régime Bongo ont eu la possibilité de voir Daniel Mengara en personne et lui serrer la main. Le premier à avoir eu cette chance fut ce Conseiller de Bongo qui, à Paris en avril 2002 se pointa au dîner de clôture sans y avoir été invité. Et ceci ne fut possible que parce que le Conseiller s'était pointé sans se faire inviter. Le deuxième à avoir eu cette opportunité fut un des fils de Bongo. Ce dernier, dont j'oublie le nom, était venu assister au meeting public que le BDP avait tenu en clôture de sa tournée du patriote en 2005. Lors du meeting tenu par le BDP, cet enfant de Bongo vint au podium serrer la main au Dr. Mengara au moment où le meeting se terminait. Et il fit ceci devant tout le monde, juste le temps de se présenter comme enfant de Bongo. A aucun autre moment, aucun membre de ce régime n'a eu l'opportunité de voir Daniel Mengara en personne. Daniel Mengara a toujours refusé toute rencontre avec ces animaux. Le radicalisme de Mengara n'a aucune considération pour ces gens. Alors, si le petit Malékou et le frère indigné qu'est Monsieur Sylvain Ndong ne peuvent pas le comprendre, qu'ils continuent à nager dans leurs fantasmes. Mais rien au BDP n'est caché. Pour ceux que cela intéresse, lisez la Déclaration de Paris et édifiez-vous sur les résultats de cette réunion de 2002. Vous verrez que nous ne cachons pas du tout cette rencontre avec le Conseiller. Au contraire, nous l'intégrons dans le cadre de notre idéologie (http://www.bdpgabon.org/content/view/1242/39/). Alors que Monsieur Malékou nous le dise : En qualité de quoi aurait-il voulu que le BDP l'admette dans le secret de ses activités? C'est bien beau de dire que "Mengara et Siméon, après s'être excusés auprès de l'assemblée, sans communiquer le motif réel de leur retrait, s'éloignent du " cercle à palabre gabonais " pour discuter avec les émissaires de la présidence". Mais Monsieur Malékou, de quel " cercle à palabres gabonais " parlez-vous ? Je ne m'étais pas rendu compte que ce dîner de clôture privé, qui concernait avant tout les membres du BDP participant au congrès, avait été transformé par vous en cercle à palabres gabonais où tout devenait permis et où tous les Malékou du monde avaient désormais droit de cité ? Je croyais que la courtoisie qui était nôtre de recevoir à notre table des non membres ayant demandé audience n'était que cela : simple courtoisie. Je n'avais pas réalisé que le " grand " Malékou avait proclamé le BDP zone franche où n'importe quel zigoto en quête de bière pouvait siéger, et exiger du mouvement qu'on lui accordât rôle de responsable capable d'imposer au BDP la conduite à suivre ? Ainsi, sous les grands ordres de notre nouvelle grosse tête, le BDP se devait durant son dîner de clôture de s'ouvrir au premier tintin venu prendre une bière, et laisser ce tintin décider quand et comment le leader du BDP devait accorder des audiences ? Le BDP, il me semblait encore, était et est toujours une organisation comme beaucoup d'autres, avec une hiérarchie seule habilitée à décider qui rencontrer et comment, sans devoir en communiquer le motif à des gens assis sur une table qui sont simples sympathisants venus comme beaucoup d'autres voir Daniel Mengara ? Alors, ne confondons pas les genres, messieurs. L'argument selon lequel il suffirait maintenant d'être Gabonais pour participer à une réunion privée du BDP est tout sauf un argument raisonnable. Il révèle plutôt des limites mentales extrêmement graves, qui ne disent rien de bon sur la personne ayant pondu de telles énormités. Et si vous pensez, Monsieur Sylvain Ndong, que cet argument organisationnel n'est pas correct, alors je vous saurai gré de demander à votre leader Mamboundou de ne plus rencontrer Bongo sans que tous les Gabonais ne soient dans la salle avec lui. Puisqu'il n'y a plus de structure ni de hiérarchie de parti, tout leader qui rencontrera désormais Bongo sans la présence dans la salle de tous les badauds, chiens, cabris, buveurs de bière et de moussoungou du Gabon devra être considéré comme un traître. Et désormais, invitez Monsieur Malékou à être assis tout juste à côté de Mamboundou et exiger de lui comment et quand rencontrer Bongo. J'espère donc que vous voyez, par cet argument, les limites de vos raisonnements, chers amis. Ce que l'on doit reprocher à un leader, ce n'est pas qu'il ait rencontré tel ou tel autre personnage, fût-ce Omar Bongo. Nous nous refusons à rencontrer Bongo par idéologie te par principe, parce que cette règle nous est prescrite par notre idéologie. Voilà pourquoi nous avons toujours exclu de notre mouvement toute personne ayant été rencontrer Bongo en secret sans l'autorisation expresse et publique du BDP-Gabon Nouveau. Mais, quand nous critiquons Mamboundou, nous ne le critiquons pas parce qu'il aura ici ou là rencontré Bongo. Un jour ou l'autre, les ennemis d'hier peuvent se rencontrer, non pas nécessairement pour se réconcilier, mais pour discuter de leurs différend. Ce que l'on reproche à un leader, ce n'est donc pas la rencontre, mais ce qu'il fait de sa rencontre avec son ennemi. Par exemple, quand Mamboundou rencontre Bongo, le BDP y voit une simple opportunité d'affirmer les principes d'opposition radicale pour lesquels Mamboundou a toujours dit se battre. Une telle affirmation des principes suppose que Mamboundou sortirait de là non pas avec des avancées personnelles ou des compromissions, mais avec des avancées qui affirmeraient les valeurs démocratiques. Demain, si Mengara rencontre Bongo, ce n'est pas la rencontre en tant que telle qui doit être jugée, mais plutôt ce que Mengara va faire de cette rencontre. Mengara va-t-il faire comme Mamboundou, c'est-à-dire oublier les principes de démocratie, ou va-t-il, au contraire, donner à Bongo l'ultimatum qui s'impose et qui demanderait la démocratie immédiate pour le Gabon ? C'est là, mes chers frères, toute la différence. Le Gabon a besoin de démocratie et tant que la démocratie n'existe pas au Gabon, le combat doit continuer. L'opposant se doit donc de refuser les raccourcis politiques qui n'avancent que lui-même au détriment du Gabon et des idéaux de démocratie. Mengara n'a jamais rencontré Bongo, mais si jamais il acceptait un jour de rencontrer Bongo, on jugera Mengara à ce qu'il fera de cette rencontre. S'il ressort de là avec ses 14 milliards pour développer Minvoul, on saura que Mengara a vendu le Gabon. S'il sort de là avec un ultimatum pour Bongo demandant l'affirmation immédiate de la démocratie, alors on saura que Mengara aura, lors de la rencontre, affirmé les valeurs de démocratie pour lesquelles il se bat. Et alors, c'est le peuple qui sortira vainqueur de cette transaction car Mengara aura montré que son combat est pour le Gabon. Alors, si pour vous, le fait pour Mengara d'avoir accordé une audience à un Conseiller de Bongo, au vu et au su de tout le monde dans un restaurant de Paris justifie votre analyse que Mengara est corruptible, alors Mengara ne peut que vous laisser dans votre bêtise car vous seriez alors un simple d'esprit sans grande valeur intellectuelle. Car le test est simple : - Mengara a accordé une audience à un suppôt de Bongo en 2002. Malgré cette audience, Mengara est resté le même fidèle aux idéaux. Conclusion : Mengara ne s'est pas compromis. - Mamboundou a sollicité une audience chez Bongo en avril 2006. Au sortir de cette audience, Mamboundou a abandonné sa ligne politique radicale, annonçant par la même occasion un don de Bongo de 2 milliards à titre de dédommagement. Conclusion : Mamboundou s'est compromis. C'est pourtant simple, non ? 3) Mengara serait coupable de trahison parce que, selon Malékou, le fameux dîner de clôture du BDP aurait été payé par un conseiller de Bongo. Alors, ici, c'est la meilleure. L'ami Malékou semble conclure ici que parce que, selon lui, le repas aurait été payé par le Conseiller de Bongo, alors Daniel Mengara est corruptible. Mais enfin, mes frères, qu'est-ce qui vous mange le cerveau ? Monsieur Malékou affirme que le barman du fameux " restaurant Anatole " aurait dit, concernant la bière qu'il avait prise: " Pas la peine de régler Monsieur, C'est sur le Compte du Monsieur là bas ! " Et donc, il a conclu, dans son petit cerveau, que le barman voulait forcément dire le Conseiller de Bongo. Donc, pour Malékou, quand le Barman pointe vers la table où Mengara, Ekoga, Mendome et le Conseiller sont assis, cela veut forcément dire que ce "Monsieur là-bas" dont parle le barman, c'est le Conseiller de Bongo ? Vraiment, je pense que nos jeunes sont finalement frappés par le syndrome de la pauvreté, qui ici se traduit par une pauvreté mentale. Reprenons donc ces faits: - Le BDP, après une longue journée de travail qui conclut deux jours de travaux intenses, organise un petit dîner de clôture pour ses membres ayant pris part au congrès. Il convie à ce dîner non seulement les membres BDP disponibles, mais aussi les quelques sympathisants voulant rencontrer le Dr. Mengara. - Le dîner est en cours depuis au moins une heure quand le fameux Conseiller se pointe. Le Conseiller qui était entré par la porte principale ne rejoint pas le groupe des bédépistes et sympathisants assis en train de boire et manger. Il reste près de la porte et le Dr. Mengara, Ekoga et Mendome l'y rejoignent après de petits conciliabules. A aucun moment, on ne voit le fameux Conseiller se lever pour aller à la caisse régler l'addition du dîner, un dîner qui n'est même pas terminé encore terminé. - Avant même la fin du dîner, le Conseiller s'en va, laissant le Dr. Mengara en compagnie des Gabonais restés présents. Les Gabonais continuent de commander et de manger après le départ du Conseiller. Mais, la seule conclusion à laquelle Monsieur Malékou est capable d'arriver est que le seul "Monsieur là-bas" qui ait pu régler cette addition est le Conseiller de Bongo parti de là avant même la fin du dîner, un conseiller n'ayant été ni à la caisse, ni au bar. - Sur cette base, on peut donc extrapoler, et dire que, pendant les deux jours que le BDP est resté à Paris, c'est probablement le Conseiller de Bongo qui a payé la bouffe des bédépistes pendant deux jours et payé leurs chambres d'hôtels. C'est probablement lui qui a payé les billets d'avion et de train des congressistes puisque le BDP semble incapable de payer pour de simples bières et repas. Vraiment ! Voilà pourquoi, moi, Daniel Mengara, je préfère souvent laisser les simples d'esprit s'égosiller comme des oisillons en cage. Il me semble ici que la simplicité d'esprit des uns et des autres qui prétendent ici jouer les intellectuels dépasse de loin mon entendement. Monsieur Sylvain Ndong, en essayant ici de trouver quelque chose à dire sur Daniel Mengara, n'a pas trouvé mieux que de baser son indignation sur des éléments qui auraient dû le pousser à la prudence. Il ne s'agit pas, chers amis, de juste parler pour parler, ou débattre pour débattre. Les intellectuels ont le devoir de débattre sur la base de vrais arguments basés sur des faits tangibles. Il y a certainement un pas que l'intellectuel ne doit jamais franchir, c'est celui d'un simplisme béat qui rabaisse le débat et trahit, finalement, le creux de personnalité des uns et des autres. Encore une fois, je me suis évertué à répondre à la demande de Monsieur Ndong, non pas parce que j'accorde une quelconque attention à ces éléments sortis tout droit d'un mental sans neurones, mais plutôt parce que je voulais lui montrer la raison pour laquelle un vrai intellectuel doit s'imposer le silence. Là où de simples d'esprits colportent des rumeurs, l'intellectuel grandit le débat en observant le silence, car il se doit d'abord de s'interroger sur les faits. Autrement dit, l'intellectuel qui mérite ce titre serait arrivé à faire la longue analyse que je viens de faire sans avoir besoin qu'on la fasse pour lui. En arrivant, par sa propre logique, à la même conclusion, l'intellectuel se serait gardé de baser son indignation sur un ramassis de saloperies sorties tout droit de la plume d'un freluquet à la grosse tête. Sans avoir la science infuse, n'importe quel intellectuel aurait posé la question à Malékou de savoir de quel droit il croyait devoir jouir des prérogatives d'un membre responsable du BDP à une réunion réservée aux bédépistes exclusivement ? Et à partir de là, toute l'argumentation de l'ami Malékou aurait été battue en brèche car il n'y a aucun lien logique entre les arguments par lui présentés pour affirmer les insanités présentées. Sue cette seule base, l'intellectuel serait laissé silencieux car il aurait compris tout de suite que Monsieur Malékou, finalement, n'a d'autres capacités mentales que celles qui lui permettent de se déverser une ou deux bières dans le ventre, et dès que ceci est fait, il se met à radoter. Mais, encore une fois, je me permettrai d'affirmer ici que Daniel Mengara n'est pas un crève la faim, ni un mendiant politique. Quand le BDP se réunit quelque part, demandez aux membres BDP qui paie les diverses factures et vous aurez votre réponse. Vous comprendrez alors que confondre Daniel Mengara et Pierre Mamboundou est un sacrilège. Daniel Mengara ne s'est jamais compromis et ne se compromettra jamais dans des saloperies qui n'ont aucun sens pour lui. L'idéal Gabon reste mon seul idéal. Le reste, je le laisse aux imbéciles, aux raseurs de murs, aux parasites politiques et autres faux opposants qui se sont aujourd'hui fait complices de la mort du Gabon. On ne prendra jamais Daniel Mengara à ce jeu de malades mentaux. Alors, je vous laisse à vos rumeurs, amis. Et si dépecer Daniel Mengara et le BDP sur la base de ces rumeurs est votre tasse de thé, allez-y. Tout ce que vous ferez c'est montrer, en fin de compte, les limites de vos propres neurones. Mon frère Tsir Ella du BDP a l'habitude de dire que la vérité est linéaire. Parce que le BDP n'a jamais versé dans des compromissions, il est facile de suivre sa démarche depuis sa création. On l'a accusé de trahir, mais plus tard, la vérité a toujours fini par triompher. Nous ne poursuivrons donc pas tout ce que quelques imbéciles en quête d'émotions fortes vocifèrent sur Internet à longueurs de journée pour chasser l'ennui de leurs vies ratées. Seule nous intéresse le Gabon et la dignité du Gabon. Nous laissons les porcs se baigner dans la boue de leurs cerveaux bongoïsés. Tous ceux qui se sont essayés à la destruction du BDP ont fini par se casser les dents contre la vérité. Il n'y a rien de plus pathétique que quelqu'un qui vit sur la base du mensonge. Mais encore plus malheureux est celui qui base son savoir sur les mensonges véhiculés par d'autres parce que sans capacités personnelles de discernement. Malheureusement, c'est dans la race des animaux que nous classons les êtres qui, à la manière d'Omar Bongo, manquent de discernement. Mais c'est vrai que notre ami Sylvain Ndong est un homme satisfait du statut quo actuel du Gabon. Voilà pourquoi, il y a quelque temps, il m'adressa publiquement des écrits dans lesquels il déclarait que la corruption et les détournements n'existent plus au Gabon parce que, selon lui, le FMI contrôle tout ce que Bongo fait de l'argent du Gabon. Ceci voulait donc dire que ce contrôle du FMI empêchait désormais Bongo d'utiliser l'argent du Gabon pour financer ses campagnes électorales, ses jets privés et tout ce qui détourne l'argent du Gabon à des usagers despotiques et népotiques. Devant un tel bilan de satisfaction, comment s'étonner que Monsieur Ndong ne voie rien de mauvais dans ce que Bongo et Mamboundou font du Gabon ? Cela rentre dans le caractère de normalisation républicaine dont l'UPG se revendique, n'est-ce pas ! Le FMI contrôle tout, donc le Gabon est maintenant un pays sans corruption, transparent, démocratique, dans le meilleur des mondes. Des milliards ne sortent plus arbitrairement des caisses de l'état pour aller développer Ndendé car le fonctionnement normal d'un pays, c'est donner 12 milliards à des députés pour aller développer eux-mêmes leurs villages. Je me demande, finalement, Monsieur Ndong, à quoi servent les fameuses vidéos patriotiques que vous ne cessez d'essaimer au travers de l'Internet ? Il me semble qu'il y a une contradiction insupportable entre le contenu de ces vidéos, qui condamne le régime Bongo, et votre constat selon lequel le contrôle du FMI sur le Gabon aurait pratiquement lié les pieds et les mains à Bongo, ne lui permettant plus de faire comme avant en matière de détournement de deniers public. En cela, je retrouve en vous la même méthodologie que celle de votre leader Mamboundou. Regardez : - Mamboundou se dit de l'opposition, mais se satisfait de la démocratie gabonaise parce qu'il a eu 8 maigres députés à l'Assemblée. - Il se dit de l'opposition, mais trouve que le seul problème du Gabon ce sont les listes électorales - Il remet en cause la légalité de la Cour constitutionnelle gabonaise, mais accepte de se soumettre à sa juridiction. - Il se déclare président élu, condamne la fraude, mais reconnaît Bongo comme président du Gabon. - Il va négocier la transparence avec Bongo, mais après quelques milliards, il oublie la transparence et tout va bien au Gabon. Et j'en passe. Il me semble qu'à l'UPG les contradictions sont trop nombreuses pour qu'il y ait une quelconque crédibilité. Et vos vidéos, Monsieur Ndong, dans ce contexte, se font quelque peu problématiques vu que le Gabon selon vous se porte bien grâce au FMI. Pourquoi critiquer Bongo si vous et votre leader êtes satisfaits de sa gestion ? Oh, j'oubliais, l'UPG se réclame de la légalité républicaine dans un pays sans lois républicaines. Je pourrais en aligner des dizaines comme celles-là, en matière de contradictions. Mais, au cas où certains m'accuseraient de faire le jeu du pouvoir, je m'amuserai à leur rappeler que tout au long de l'année 2005, le BDP n'avait cessé de vociférer des appels à l'unité non seulement à l'endroit de l'UPG, mais aussi de toute l'opposition, pour faire barrage à Bongo à l'intérieur comme à l'extérieur du pays. Mais nos appels restèrent lettre morte. Et si quelqu'un doute de cela, de nombreux articles écrits par nous dans le courant de 2005 se trouvent en page d'accueil de notre site (http://www.bdpgabon.org). On remarquera que le refus silencieux de l'UPG cachait justement un problème grave. Comment pouvaient-ils s'allier à un groupe comme le BDP qui voulait tout casser, alors que l'UPG voulait juste faire semblant et aider Bongo à perdurer ? Aujourd'hui, tous les écrits faits de l'UPG par le BDP en 2005 et 2006 ont fini par se confirmer. Bizarrement, on voit maintenant les intellos de l'UPG rechercher des démarches communes d'opposition alors même que leur leader, le Grand Mamboundou, s'y refuse. Où étaient-ils en 2005 quand de telles alliances en valaient vraiment la peine ? A la fin, vos gesticulations actuelles relèvent de la stérilité la plus déprimante. On passe du temps à gesticuler, à se contredire, à défendre des leaders égarés, à pondre des écrits sans sens à longueur de journée, et on ose proposer des diasporas unifiées quand, en réalité, les objectifs des uns et des autres sont si disparates ? Avant que de parler d'unité de la diaspora de manière aussi stérile, il faut au préalable faire état de ce que seraient les objectifs d'une telle diaspora. Par exemple : une fois unifiée, quel serait l'objectif ultime de cette diaspora unifiée et quel moyen compte-t-elle utiliser pour atteindre cet objectif ? Pour cela, on n'a pas besoin de disserter de midi à quatorze heures. Soit on veut le changement, soit on ne le veut pas. Sans une définition claire de l'objectif, vous risquez de nager dans le même flou que Mamboundou et tous les autres. Or, au vu des objectifs disparates des uns et des autres, il est illusoire de parler d'unité de la diaspora car, pour vous, la diaspora c'est quoi ? - Est-ce les enfants de Bongo et affiliés du régime que l'opposition combat ? - Est-ce tout Gabonais vivant à l'étranger, même quand son seul désir c'est éviter de s'exposer au " fichage " ? - Est-ce l'opposition ? Et si c'est l'opposition, est-elle de la variété conviviale, apaisée, républicaine, légaliste ou radicale ? Par ailleurs, que compte-t-elle faire de différent qui tranche d'avec ce que les autres ont déjà tenté ? Pour bien vérifier la solidité d'une telle coalition, il faudra par la suite lui poser la seule question test qui s'impose aujourd'hui : sont-ils prêts à s'engager, comme le BDP, dans des activités révolutionnaires, y compris armées, étant entendu que c'est la seule chose n'ayant encore jamais été tentée au Gabon ? Alors, si votre coalition ne saute pas à cette question test, le Gabon aura enfin trouvé la voie de la délivrance. Et si, à l'instar des Mamboundou, votre désir est de mener les jeunes vers les voies de garages que sont les oppositions conviviales habituelles, alors on ne peut que voir en vous les nouveaux démons qui se préparent déjà à meurtrir le Gabon une nouvelle fois. Ce serait donc une autre forme de distraction, sans doute commanditée du Bord de mer pour égarer de nouveau la nation. Dans le Gabon d'aujourd'hui, une seule voie mènera au changement et aucune autre. Pour le BDP-Gabon Nouveau, la seule voie du changement passe aujourd'hui par l'activité révolutionnaire, y compris armée. Toute autre méthodologie serait de nature à prolonger l'agonie des Gabonais, et trahirait, de la part de ses commanditaires, les intentions destructrices et animalisantes qui ont condamné le Gabon à la mort lente depuis 40 ans. Ces complicités seraient alors, aux yeux du BDP-Gabon Nouveau, des signes de trahisons supplémentaires. Il ne suffit donc pas d'utiliser le mot " unité de l'opposition " ou unité de la diaspora quand, en fait, les idéologies et les modes d'actions sont si différents, si disparates. Que ferait de différent la diaspora si elle se contente de gesticuler en faisant exactement ce que les autres ont déjà fait, sans succès ? Ce qui est sûr, c'est que le BDP-Gabon Nouveau ne se mettrait jamais dans des coalitions qui n'intégreraient pas la composante d'une révolution immédiate et sans conditions au Gabon. On peut donc déjà conclure que l'UPG et le BDP ne pourraient jamais trouver d'entente vu que le BDP reste intransigeant sur la nécessité d'une révolution immédiate et d'un départ immédiat de Bongo et de son régime. Nous restons, à ce titre, ouvert à tous les Gabonais qui se sentent révoltés par la manigance et les compromissions qui condamnent le Gabon au bongoïsme. Tout autre approche représenterait tout simplement les distractions habituelles car il faut vivre totalement sur Mars pour croire que le Gabon changera par autre chose qu'un forcing révolutionnaire. Et il faut être fou pour croire qu'on peut soutenir une coalition sur la base d'objectifs disparates. Et on s'étonne que le Gabon se meure. On avance de grosses idées, mais quand on creuse, on découvre que ce sont en général des idées que l'on n'a même pas pris le temps d'approfondir. Anwa ! Dr. Daniel Mengara BDP-Gabon Nouveau > > Bonjour à tous, > > > Je reste toujours assez pantois par rapport au silence des Gabonais face aux cataclysmes qu'ils vivent comme des gens baillonnés, dans le quotidien de leur citoyenneté ! C'est assez hallucinant. > > C'est maintenant que je viens de lire ce mail de Rodrigue, et je constate qu'il a quand même été écrit depuis vendredi et le silence radio me glace le sang ! C'est de la comédie ou quoi ?! > > Rodrigue MALEKOU vient quand même de portez une accusation qui me paraît assez grave à l'endroit de deux des Chantres de la défense citoyenne gabonaise de la Diaspora, et personne ne réagit ! C'est terrible !! Je vais finir par croire que le gène gabonais a véritablement un problème ! > > Pour ma part, je ne vais pas faire semblant de jouer les sourd d'oreille, car cela rendra un trop grand service aux deux protagonistes, qui espèrent justement que l'on passe l'éponge sur cet épisode dramatique de clientélisme clairement avéré : > > 1. court-circuitage d'un rare et important échange de la diaspora, pour courir au garde à vous vers un représentant du pouvoir que l'on combat pourtant officiellement > > 2. séduction clientéliste du même représentant de bongo par des formules discourtoises « Rodrigue, tu me fais honte! » aux fins douteuses > > 3. acceptation d'un pot de vin dont on sait pertinemment les tenant et les aboutissants, sans parler de l'origine > > 4. (...) > > Rodrigue ne nous ayant pas tout dit sur cette affaire, et connaissant depuis maintenant 7 ans son franc parlé, je prends fait et acte de cette anecdote et la met déjà dans le compte d'une Haute Trahison de la cause nationale défendue par la Diaspora gabonaise. Cet acte est d'autant plus grave qu'il est issu de deux hommes, Daniel MENGARA et Siméon J. Francis EKOGA, qui passent pour des donneurs de leçons à longueur de kilométriques articles sur le net, au nom d'une certaine "morale" gabonaise, dont ils viennent de vous donner un aperçu par cette attitude dénoncée par un témoin oculaire authentifié et prêt à confirmer ses dires. > > En tant que Gabonais, j'exige que ces deux messieurs, qui prétendent solennellement agir et militer au nom et pour le bien-être du Peuple gabonais, nous expliquent, comme ils l'exigent aussi de la part des autres compatriotes, les raisons et les motivations de leur acte ce jour-là et partant, de la suite des évènements : rencontre avec bongo, soutien officiel à la candidature de bongo aux présidentielles de 2005, etc. > > Car la lutte aux fossoyeurs de la République a commencé, et nous avons tous des plumes pour pouvoir donner au Peuple gabonais les visages de ceux qui agissent en sourdine à leur perpétuelle paupérisation. > > > > Le Gabon exige de vous des explications, chers messieurs. > > > Sylvain NDONG > > > > -------------------------------------------------------- > > > > > Cher frère, > > > > > > > > > Je tiens tout d'abord particulièrement à te remercier pour l'intérêt > > > porté pour le Gabon, ne serait ce qu'en discutant -comme tout africain > > > en a le droit- de ses problèmes ... d'autant plus qu'à l'inverse > > > beaucoup de nos compatriotes se muent en observateurs d'un débat > > > gabonais. > > > > > > > > > Je suis tout à fait d'accord avec toi lorsque tu désillusionne mes > > > compatriotes en disant en disant -un peu comme mon frère Ona MVONO > > > Cyrille- que «une chose est certaine, le clan bongo qui exerce cette > > > violence esclavagiste contre le peuple en le maintenant dans la misère > > > la plus abject, ne lachera pas le pouvoir avec des mots » et On se > > > retrouve lorsque tu ajoutes ceci «il va falloir équilibrer la terreur > > > pour qu'il puisse respecter l'humanité de ceux qu'ils traitent comme des > > > sous hommes ». > > > > > > > > > Dans mes précédentes interventions dans le présent débat j'ai souligné > > > la nécessité de passer à l'action et à faire changer de camp à la > > > terreur. Et ce n'est qu'en arrêtant de se cacher derrière nos > > > ordinateurs, en arrêtant de dire « enlevez mon nom de vos débats car je > > > ne veux pas de problèmes ...je ne fais pas de politique » que le camp > > > d'en face continuera à voir en nous un peuple pleutre (NDLR : un peuple > > > auquel on peut tout faire sans craindre la moindre révolte). > > > > > > > > > Le gabonais et l'africain en général - surtout celui qui a été colonisé > > > par la France - a un véritable problème dans sa tête. En lui apportant > > > la religion chrétienne, l'instruction et son modèle civilisateur, il > > > s'est accoutûmé à voir en l'Occidental (en même maintenant en > > > l'investisseur Chinois) un SAUVEUR. > > > > > > > > > Qui ne sait pas que si la plupart des africains noirs de France étaient > > > derrière Ségolène Royal du PS, c'est d'abord pour une raison de « > > > papiers » et d'espoir de non-coopération à la françafrique? > > > > > > > > > L'homme gabonais (en particulier) dans cette configuration commet une > > > erreur de mettre en sourdine le proverbe qui dit « Connaître et tenir > > > compte du passé pour mieux gérer l'avenir » ; En 1981 en effet, lorsque > > > François Mittérand, ancien Opposant de De Gaulle (et de Foccart) et les > > > Socialistes arrivent au pouvoir, les membres du MORENA (parti clandestin > > > gabonais), se sont rassemblés à la Gare Routière de Libreville pour > > > manifester et ainsi vouloir sortir de la clandestinité. Mais cette manif > > > a été réprimée sévèrement et tous les MORENISTES présents sur le > > > territoire national on été arrêtés. > > > > > > Mon Grand Oncle, L'Abbée Noël NGWA NGUEMA (un prêtre) a été arrêté, > > > menotté devant son petit-fils de Ans (que j'avais alors) ... > > > > > > > > > Ces MORENISTES s'étaient dits « Puisque les adversaires de nos > > > tortionnaires sont au pouvoir, alors On peut sortir de la clandestinité > > > sans rien craindre... » Mais c'était mal connaître les Occidentaux ! La > > > course au pouvoir chez ces gens là a des allures théâtrales : pour > > > capitaliser le plus grand nombre de voix, on se mue souvent en « > > > défenseur des opprimés » mais une fois au pouvoir, on tombe le masque : > > > « La France d'abord et pourquoi ne pas continuer à exploiter des gens > > > qui n'oseront jamais se rebeller ? ». > > > > > > > > > Je voudrais qu'on arrête d'être naïfs et qu'on prenne nos > > > responsabilités par rapport à l'Histoire de nos pays. Pour ce faire, il > > > faut commencer par croire en nous, prendre conscience de ce qui nous > > > divise, combattre les facteurs ainsi descellés pour s'unir et dire « NON > > > » ou « TROP C'EST TROP ! ». > > > > > > > > > Et c'est justement parce que beaucoup parmi nous n'y croient pas qu'on > > > est devenus les champions du monde de la double nationalité. Sans avoir > > > rien tenté de valable, on se dit : « puisque je ne peux rien changer aux > > > choses, je vais devenir français ... comme ça mes enfants pourront > > > étudier tranquillement ici et tant pis pour les autres ». Voici comment > > > les lâches raisonnent........................................ > > > > > > > > > Mais là où je ne suis pas d'accord avec toi, c'est pour le coup de > > > chapeau donné à Mengara... même si -je dois l'admettre- tu te rattrapes > > > bien en l'exhortant à quelque chose de plus fort que « les mots ». Et là > > > je vais m'adresser directement à Mengara et à son ancien lieutenant > > > Siméon Ekoga. > > > > > > > > > Lorsqu'il y a près de 4 ans de cela le BDP organisait une conférence à > > > Paris, j'ai demandé à un de mes proches de favoriser un contexte propice > > > à une rencontre avec le BDPistes. > > > > > > > > > J'ai retrouvé les BDPistes à la Brasserie « Anatolie » à la porte de > > > Vincennes après leur conférence. Etant arrivant, j'ai demandé au barman > > > de me servir une bière et de faire de même pour mon cousin et mon oncle > > > assis parmi les conférenciers. Après quelques minutes d'échanges > > > fraternels avec les BDPistes, quelqu'un entre dans la salle et contacte > > > EKOGA pour chuchoter que Didy MPOUHOT, alors Directeur Adjoint de > > > Cabinet de la Présidence de la République gabonaise demandait à > > > rencontrer sur place Mr Mengara. > > > > > > > > > C'est ainsi que Mengara et Siméon, après s'être excusés auprès de > > > l'assemblée, sans communiquer le motif réel de leur retrait, s'éloignent > > > du « cercle à palabre gabonais » pour discuter avec les émissaires de la > > > présidence. Au bout de 30mn, voyant que les débats secrets > > > s'éternisaient, je me suis levé pour me diriger vers les « pourparleurs > > > ». > > > > > > > > > Ne connaisant pas Didy, je lui ai dit ceci : « Monsieur si vous êtes > > > gabonais et que vous trouvez des gabonais en train de parler du Gabon, > > > pourquoi ne venez vous pas vous asseoir avec EUX pour discuter > > > ouvertement et objectivement du Gabon ?». Pas de réponse si ce n'est > > > celle de Siméon qui m'avais lancé ceci : « Rodrigue, tu me fais honte! > > > ». Je suis parti de là en prenant soin de régler l'addition des > > > consommations commandées malgré l'assurance du barman « Pas la peine de > > > régler Monsieur, C'est sur le Compte du Monsieur là bas ! ». > > > > > > > > > J'étais déçu par ces leaders du BDP qui avaient abandonné, au premier « > > > appel du pied » et de la manière la plus facile les gabonais : En tant > > > qu'adepte des signes j'y avais compris quelque chose ... Et le temps > > > comme d'habitude a finit par me donner raison : Ekoga et Mengara se > > > séparaient plus tard et quelques temps après, EKOGA est reçu par Bongo > > > après un départ discret de Paris. > > > > > > > > > Toutes ces attitudes ne sont pas de nature à faciliter l'Union car elles > > > ne font que justifier et accentuer à la crise de confiance déjà patente. > > > Certains se serviront de ce type d'arguments pour ici justifier leur > > > mutisme. > > > > > > > > > Qu'à cela ne tienne, le peuple gabonais, avec tout ce qu'il a vu, ne > > > pourra plus suivre qui que ce soit dans le Combat tant qu'il n'aura pas > > > de garantie de probité morale de la part des chantres du changements. > > > > > > > > > Comment voulez-vous par exemple qu'on croie en un Petit Lambert Ovono > > > qui annonce sa candidature si en tant que Conseiller de Bongo Ondimba, > > > il s'interdit de prendre ne serait ce que position dans un débat comme > > > celui ? En coulisse, ce dernier, pour ce dédouaner dira ceci « je ne > > > réponds pas à ce genre de débats : c'est trop bas pour moi ». Ce n'est > > > qu'un exemple ! > > > > > > > > > Qui peut facilement croire en moi sachant que je suis le fils d'un > > > dignitaire du « système » ? Autant de cartes d'identité qui - à raison - > > > de premier abord ne peuvent que rendre les gens sceptiques. > > > > > > > > > A suivre... > > > From protected at bdpgabon.org Thu Jun 21 10:32:34 2007 From: protected at bdpgabon.org (Dr. Daniel Mengara) Date: Thu, 21 Jun 2007 10:32:34 -0400 Subject: [BDPalabres] HAUTE TRAHISON... Message-ID: Cher Monsieur Ndong, Je me chargerai moi-même de vous répondre, car il me semble que vous me confondez avec Pierre Mamboundou, votre leader. Soit vous n'avez pas pris le temps de respirer un bon coup, pour permettre à vos neurones de s'oxygéner, soit il y a en vous un problème plus grave encore que ne le laissent supposer les apparences. Mais je mettrai votre égarement sur le compte de la jeunesse, chez qui la fougue sortie des viscères a tendance à devancer de mille lieues l'activité cérébrale. Il me semble que vous feignez de manière assez théâtrale, et maladroite, une indignation que vous basez sur les élucubrations de votre compère Malékou. On décèle, dans cette fausse indignation, un fantasme qui trahit votre désir de découvrir, un beau jour, en Daniel Mengara les mêmes vices et tares que ceux que nous critiquons chez votre Pierre Mamboundou. Ceci vous permettrait de pouvoir enfin vous consacrer à votre sport favori : servir de chantre justificateur des égarements de Pierre Mamboundou auprès de la diaspora gabonaise. Et quelle meilleure manière de le faire que de découvrir en Daniel Mengara, ce moraliste, cette grande gueule, cet arrogant donneur de leçon, les mêmes tares que celles qui ont émaillé le destin politique de Pierre Mamboundou. Et voilà : Mamboundou serait lavé des critiques de Mengara puisque Mengara lui-même est coupable des mêmes errements. Je peux déjà vous rassurer, et je le dis avec la plus ferme conviction, vous ne trouverez JAMAIS nulle part preuve d'une compromission quelconque de Daniel Mengara, ni en termes pécuniaires, ni en termes personnels, ni en termes idéologiques. Votre quête restera donc inutile car, encore une fois, Daniel Mengara n'est ni Mba Abessole, ni Pierre Mamboundou. D'abord parce que vous vous méprenez sur ma personne. Contrairement à votre patron, je ne fais pas de la politique parce que j'en attends quelque chose de personnel. Je suis déjà un homme accompli dans le cadre de ce que je fais. Simple professeur d'université aux Etats-Unis, je porte avec fierté ma liberté et mes modestes accomplissements. Et je me réjouis de vivre de l'unique fruit de mon labeur mental. Ensuite parce que votre intellectualisme semble avoir de sérieuses limites, comme celles qui vous font prendre des rumeurs colportées sur Internet pour des vérités sur lesquelles construire votre savoir. Voilà pourquoi, sur la base de rumeurs colportées par votre compère Malékou, vous confondez Daniel Mengara avec Pierre Mamboundou. Mais au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, je m'appelle Daniel Mengara. Et parce que je le suis, je me distingue des parasites politiques qui, au Gabon, ont vendu leurs mères, leurs grands-mères, et donc, leur Gabon, pour des profits politiques et personnels. Mon ambition est, à ce titre, très différente de celle des autres. Laissez-moi, si vous le permettrez, vous expliquer ce qui me motive : 1) Je n'ai pas la grosse tête au point de croire que le changement au Gabon ne peut venir que par moi. Il n'est écrit nulle part sur mon visage que ce sera forcément moi qui chasserai Bongo du pouvoir. Je ne me vois donc pas comme un messie, même si certains veulent m'attribuer cette qualité. Ce que je suis, c'est un simple Gabonais qui croit au changement, d'où qu'il vienne, et qui contribue par ses efforts à cet objectif. 2) Mais ce que je suis aussi, c'est un Gabonais qui n'attend pas passivement que le changement vienne d'un messie ou de quelqu'un d'autre. Voilà pourquoi je m'active pour être moi-même un acteur du changement que je souhaite. Je ne laisse pas à d'autres la tache de me libérer ; je me bats pour me libérer moi-même. 3) Je ne garantis à personne que le changement viendra forcément par moi, mais je m'active pour rendre possible le changement que je souhaite. Mais si demain, j'échoue, je me satisferai d'avoir au moins combattu jusqu'au bout sans me compromettre et sans compromettre mes idéaux. Si quelqu'un d'autre réussit là où j'ai échoué, tant mieux, mais ce que je ne ferai pas, c'est attendre que cette personne arrive un beau jour dans 100 ans. Je fais ce que je peux là où je peux et comme je peux, mais je n'attends pas que Bongo meure ou qu'un miracle inespéré vienne sauver le Gabon. 4) Ce que je ne ferai jamais, c'est compromettre l'idéal auquel je crois. Si mon combat n'arrive pas à ses fins et si je me retrouve un jour tout seul derrière mon ordinateur à vociférer des insultes vis-à-vis du régime Bongo, je continuerai à le faire. Pour moi, il est préférable de ne jamais abandonner ses convictions et rester derrière son ordinateur à vociférer des insultes contre un régime qu'on déteste, plutôt que d'abandonner les valeurs et principes pour lesquels on se bat. Si je dois rester le seul opposant du Gabon, même " caché derrière mon ordinateur " comme beaucoup le disent, alors je préférerai cela. 5) Je n'irai pas au Gabon pour aller faire de la politique " de terrain " comme beaucoup le disent. La politique sur le terrain, c'est cette manière animalière que nous avons chez nous de croire qu'il suffit d'être sur le terrain pour que les choses changent. Cela fait 18 ans que Mba Abessole d'abord, mamboundou en suite, sont sur le terrain. Or, le Gabon n'est pas devenu démocratique pour autant. Au contraire, par leurs compromissions, ces bonhommes ont aidé Omar Bongo à tuer la démocratie. Cela montre qu'il faut plus que le simple fait d'être sur le terrain pour changer le Gabon. Il faut d'autre méthodes, d'autres stratégies, d'autres types d'actions. 6) En clair, je me bats d'abord pour mes convictions et je suis tout simplement heureux, au sein du BDP, de retrouver des compagnons de route qui pensent comme moi. Ensemble, nous travaillons à rendre possible notre idéal. Certains nous quitteront et nous ont quitté pour se vendre, mais d'autres continueront à vociférer et à chercher. Cela pourra prendre un mois, un an, cinq ans ou plus. Là n'est pas le problème. La vraie philosophie consiste à ne jamais baisser les bras, même quand on est trahi. 7) Voilà pourquoi je trouve inacceptable, en tant que citoyen gabonais, que quelqu'un se dise un jour opposant pour ensuite trahir l'idéal après avoir entraîné dans le gouffre des compromissions des milliers de Gabonais qui ont cru au changement véritable. Parce que je suis Gabonais, je porte un regard critique sur ceux qui essaient de tuer l'idéal et j'accepte que d'autres portent un regard critique sur moi si je me mets moi aussi à trahir l'idéal. Tant que je reste dans l'idéal, je sais être à l'abri des compromissions. 8) Mon idéal, c'est le suivant: " Rien de bon ne peut plus se passer au Gabon tant qu'Omar Bongo est encore au pouvoir. Bongo doit donc partir, par tous les moyens possibles, pour permettre la construction d'un Gabon nouveau ". Tant que cet idéal n'est pas atteint, Daniel Mengara ne baissera jamais les bras. Et c'est à ce seul idéal que l'on me jugera demain car je me suis juré de tout faire pour mettre un terme à ce régime, par tous les moyens possibles. Echouer fait partie des possibilités qui guettent toute entreprise humaine. Mais il y a des échecs acceptables et des échecs non acceptables. Echouer parce qu'on a trahi l'idéal est un échec inacceptable. 9) Je ne calcule pas mon engagement. Certains s'engagent quand ils savent le chemin facile ou empli de promesses de postes politiques. Ils se montrent donc tonitruants, juste le temps de se faire remarquer. Puis, un jour, Omar Bongo les cueille comme des fruits mûrs et alors ils se mettent à chanter les " Bongo nous a donné des conseils, comme un père ". Ce sont ces calculateurs qui étaient entrés au BDP et sont ensuite allés se vendre à Bongo. Daniel Mengara n'a jamais été de ceux-là. Quand donc vous basez votre indignation sur une rumeur colportée par votre compère Malékou, je vois tout de suite étalées les faiblesses de votre pensée. Car tout ce que vous réussissez à établir, en fin de compte, ce sont les limites mêmes de vos propres capacités intellectuelles. Ceci n'est point une insulte, mais un constat. Pourquoi parlé-je de limites, cher ami ? Je m'explique, et j'espère que vous aurez la patience de lire le véritable historique du BDP-Gabon Nouveau que je vous offre ici pour éclairer ce qui, chez vous, aurait dû se faire indépendamment par la lecture et non la rumeur. L'exposé sera long, mais vu que vous ne savez rien du BDP, ni de Daniel Mengara, je me donne le devoir de vous éclairer. Notez que tout ce que je vais dire ici est sur le site du BDP-Gabon Nouveau dans divers articles et analyses (http://www.bdpgabon.org/content/blogsection/4/39/). Rien de mystérieux, rien de caché. Lisez les plus de 200 articles qui, sur ce lien, retracent l'historique du BDP-Gabon Nouveau, y compris l'évolution de nos propres pensées politiques. Nous avons toujours tout publié, même ce qui a été écrit par des journaux travaillant contre notre mouvement. Nous avions même publié dans un article l'épisode dont parle votre ami Malékou (Voir par exemple : http://www.bdpgabon.org/content/view/1242/39/). Etant les démocrates que nous sommes, nous publions sur notre site les opinions favorables ou défavorables, dès lors qu'elles sont recherchées et bien pensées, tout simplement parce que nous faisons de notre site non seulement une vraie librairie de notre mouvement, mais aussi la tribune par excellence de l'histoire politique du Gabon. Vous montrez donc, cher ami, des limites intellectuelles. Pourquoi ? 1) Vous confondez le silence des "autres" face aux rumeurs colportées par votre ami Malékou avec de la complaisance vis-à-vis de Daniel Mengara. Mais vous êtes-vous demandé si, contrairement à vous, ils se refusaient à céder aux appâts de la première rumeur venue ? Certains, qui font preuve de jugeote et de maturité, ont la sagesse de réserver leur jugement jusqu'au jour où des faits plus concrets viendraient en étayer le contenu. Quand on a de la jugeote, on ne juge pas avec la rumeur, c'est-à-dire, avec le vide. On juge sur la base de faits. 2) Vous confondez Daniel Mengara et Pierre Mamboudou. Tous deux leaders politiques se réclamant de l'opposition radicale, certes, mais je crois que c'est là que les comparaisons s'arrêtent. Entre Daniel Mengara et Pierre Mamboundou, il y a tout un gouffre idéologique, politique et humain que je ne passerai pas mon temps à élucider dans cette intervention. Il suffira de dire que pour moi, le mot "opposition", surtout une opposition dite "radicale" suppose une toute autre approche que celle que l'on voit chez votre compère Pierre Mamboundou, qui a choisi l'option d'un radicalisme apaisé, comme d'autres hier ont inventé des philosophies d'opposition conviviale. Autrement dit, des échappatoires trahissant des échecs mal assumés par des personnages n'ayant jamais eu pour idéologie politique que leur ventre. 3) Pour juger Daniel Mengara, vous basez vos supputations sur des rumeurs colportées par votre compère Malékou, souhaitant ainsi diminuer la gravité de la corruptibilité de votre leader par comparaison à Daniel Mengara, que vous voulez montrer comme également corruptible. Mais c'est là, cher ami, toute la différence entre vous et moi. Pour juger Pierre Mamboundou, je ne le juge pas sur des supputations rapportées par quelque esprit embrumé par les euphories alcooliques. Je juge Pierre Mamboundou sur la simple base de fait avérés et publics, connus et analysables par tous. Quand, par exemple, je dis que les 2 milliards de francs promis à Mamboundou par Bongo en 2006 suite aux négociations d'avril 2006 en guise de "réparation" relèvent d'une corruption à peine déguisée de Pierre Mamboundou par le régime, je base mon analyse sur des faits avérés, et non des rumeurs. On peut partager ou ne pas partager mon interprétation de ces faits, mais cela ne change rien aux faits eux-mêmes. Non seulement j'utilise des faits publiquement connus, mais je les démontre par des "preuves", fussent-elles conjoncturelles. Par exemple, j'avais à l'époque critiqué la promesse de ces 2 milliards à Mamboundou sur la base d'un simple calcul mathématique logique. Ce calcul consistait en l'analyse suivante : - Quand l'armée de Bongo avait investi le siège déjà délabré de l'UPG, il n'avait pas détruit ce siège. En termes donc de préjudice matériel, je ne vois pas comment une modeste bâtisse de ce type pouvait coûter 2 milliards à reconstruire alors qu'elle n'avait jamais été détruite. Tout au plus, cette bicoque (non détruite) et son contenu valaient 20 millions et je doute que le contenu en fût si important qu'il aurait pu justifier le solde des 2 milliards promis par Bongo. Même avec toutes les circonstances atténuantes possibles, 100 millions tout au plus auraient été raisonnables, mais 2 milliards pour un préjudice fabriqué arbitrairement ne pouvait aucunement grandir Mamboundou à mes yeux. J'avais donc conclu que Mamboundou s'était fait complice d'un détournement abusif et arbitraire de l'argent du Gabon à des fins personnelles (comprenez : Bongo s'achète l'apaisement de Mamboundou). On peut donc contorsionner cela comme on veut, mais personne ne me fera croire que le " préjudice " subi par Mamboundou ou l'UPG dépassait 100 millions de CFA (et là je suis généreux !). - S'agissant du préjudice moral/psychologique avancé par Mamboundou pour justifier les 2 milliards, je mettais totalement en doute ce principe en arguant que quand on fait de l'opposition, on doit pouvoir assumer le préjudice moral car cela fait partie de la pratique d'opposition. On s'oppose pour se battre et on accepte les souffrances morales que cette lutte impose. Sinon, on dénature totalement le principe en rendant le dictateur que l'on combat responsable de notre engagement. Autrement dit, le raisonnement de Mamboundou consistait, dans ce cas, à faire payer à Bongo le fait de l'avoir poussé à devenir opposant. A ce rythme, tous les Mengara et Mamboundou du Gabon n'auraient plus qu'à s'aligner au Bord de Mer pour demander à Bongo 2 milliards pour lui faire payer le fait qu'il nous ait poussé à nous opposer à lui ! Et le Gabon serait parsemé de petits milliardaires apaisés de tous les côtés ! Allons, donc, soyons sérieux ! - S'agissant des fonds de l'UPG, nous savons tous de la bouche même de Richard Moulomba, Secretaire Général de l'UPG, qu'au sortir des élections présidentielles, l'UPG n'avait plus rien dans ses caisses. Richard Moulomba parla même d'à peine 500 000 francs restant dans les caisses de l'UPG. Or, que vit-on ? On vit, en quelques mois seulement après l'entente Bongo-Mamboundou, l'UPG se refaire une santé financière et planifier de présenter 120 députés aux législatives, ce qui supposait une campagne nationale plus coûteuse que l'élection présidentielle. D'où venait donc si subitement un tel pactole ? Voyez-vous, cher ami, ces interrogations n'ont rien à voir avec la rumeur. Elles se basent sur des faits publiquement accessibles et constatables qui se prêtent à analyse, dès lors que l'on prend le temps de réfléchir. Il n'y a là aucune supputation qui sorte du domaine du probable car on est certainement en droit de remettre en cause les comportements des uns et des autres dès lors qu'ils sortent du domaine de l'acceptable. Je n'ai pas trouvé convaincants les arguments présentés par Mamboundou pour justifier les 2 milliards car j'ai trouvé cette somme arbitraire et exagérée par rapport au préjudice réel. J'estime que dans l'opposition, nous devons nous-mêmes commencer à donner le bon exemple en faisant montre de retenue et d'honnêteté, même quand il s'agit de traiter avec Bongo. Nous ne pouvons nous permettre de céder à l'appât de l'arbitraire et faire exactement comme Bongo. Les faits, depuis, ont conforté mon analyse puisque 12 milliards supplémentaires ont été attribués pour " développer Ndendé ". Il faut être totalement obtus pour ne pas comprendre le lien entre l'apaisement de Pierre Mamboundou et l'allocation de 12 milliards " pour développer Ndendé ". Quand donc, nous condamnons la nature arbitraire de telles pratiques, on trouve des intellos comme notre ami Sylvain Ndong pour trouver normal l'établissement du népotisme comme manière de gouverner un pays. Nous, au BDP, trouvons ces pratiques inacceptables et ne pouvons que les condamner. S'agissant donc de votre exigence de réponse, Monsieur Ndong, on voit qu'une telle exigence est non seulement mal informée, mais aussi mal dirigée. D'abord parce que vous demandez de moi ce que vous n'osez apparemment pas demander à votre propre leader. De quel droit vous croyez-vous capable de demander de moi une explication quand votre propre Mamboundou navigue dans le flou le plus total, sans vous tenir au courant de sa démarche, vous qui clamez partout être son représentant Benelux ? Ensuite, où sont les textes explicatifs de Mamboundou qui éclairent les Gabonais sur sa démarche actuelle, en dehors de vos petites gesticulations personnelles sur Internet tentant d'excuser l'inexcusable ? Vous voyez que vous gesticulez finalement dans le vide, car il n'y a aucun poids moral derrière vos exigences de transparence. Pour demander la transparence au BDP, donnez-nous d'abord l'exemple de transparence qui est celui de l'UPG. En visitant le site du BDP, les Internautes peuvent, s'ils ont la patience de lire, suivre le cheminement du BDP depuis sa création. Ils peuvent voir l'évolution de son idéologie, TOUT. Où sont les informations de l'UPG à une époque où l'Internet permet désormais l'accès à de telles informations ? Les gesticulations de Mamboundou au Gabon, en fin de compte, ne servent qu'à semer le flou, jusqu'au sein de ses représentants qui se retrouvent dans le flou le plus total. Ou alors Mamboundou est-il tellement hautain vis-à-vis de sa propre diaspora qu'il ne daigne point vous informer de sa démarche si chancelante ? Exigence pour exigence : J'EXIGE, MONSIEUR NDONG, DE VOIR UN DOCUMENT OFFICIEL DE MAMBOUNDOU A SON REPRESENTANT DU BENELUX EXPLIQUANT SA DEMARCHE, ET JE VOUS PRIE DE ME LE MONTRER MEME SI JE NE SUIS PAS MEMBRE DE L'UPG !! Mais je peux déjà savoir la réponse. Il n'y a aucun document de ce type car votre leader semble fonctionner avec tellement de hauteur que vous, les représentants officiels, vous retrouvez vous-mêmes perdus. La preuve : vous ne vous débattriez pas à cultiver votre propre personne sur Internet hors du circuit UPG si vous aviez entière confiance en Mamboundou. Vos vidéos, au lieu de se situer dans le cadre de votre parti, alimentent plutôt votre blog personnel qui fait ainsi concurrence idéologique à votre propre parti. Et pourtant votre parti a un site (mort) que vous ne prenez aucun temps à alimenter. Toute votre démarche actuelle est ainsi hautement paradoxale car, d'une part, vous clamez votre titre UPG et votre appartenance à ce groupe, mais de l'autre, vous inscrivez votre action politique hors UPG. Quand on appartient à un parti, l'action politique se doit de refléter les vues du parti et vos initiatives se doivent de s'inscrire dans le cadre de la structure de votre parti. Vous voulez quand même que l'UPG avance, oui ou non ? Pour qui, donc, Monsieur, travaillez-vous ? Il me semble que votre propre UPG vous a laissé dans le flou et aujourd'hui, on sent plutôt de toutes parts une sorte de désarroi et de débandade dans vos rangs. Il n'y a nulle part la cohérence dont on pourrait s'attendre de la part d'un " grand " parti d'opposition. Vous défendez, certes, l'UPG dans vos emails, mais sur le plan de votre action politique, c'est plutôt Sylvain Ndong que vous cultivez et non l'UPG. Si le jeune Gabonais du site Mamboundou2005 n'avait pas pris sur lui de faire un site au profit de Mamboundou, il n'y aurait pratiquement rien sur Internet aujourd'hui sur l'UPG. Quelle honte et quel mépris ! Et on veut donner des leçons de transparence au BDP ! Je réponds donc ici à votre véhémente exigence non pas parce que je prête attention à vos vitupérations ou aux élucubrations de votre compère Malékou, mais plutôt pour éduquer votre jeune esprit aux rigueurs de l'intellectualisme productif, un jeune esprit que je trouve d'ailleurs brillant, mais qui pêche encore par jeunesse et inexpérience. Dans ce cas, le devoir d'éduquer la jeune génération que vous représentez est plus important pour moi que le silence face à des rumeurs qui n'en valent pas la peine. Comme vous l'aurez remarqué, je garde toujours le silence vis-à-vis des rumeurs. Ceci parce que cela ne vaut pas la peine de leur accorder quelque crédit que ce soit. Ensuite parce que c'est peine perdue que de se battre contre une rumeur. Ceux qui colportent les rumeurs le savent et la seule manière de défaire une rumeur c'est de la laisser se briser elle-même sur le mur de la vérité, car la vérité finit toujours par triompher. Pour ma part, je n'ai que du mépris pour les êtres qui basent tout leur savoir sur les rumeurs et qui ne montrent aucun esprit de discernement. De tels êtres sont inutiles à la société des humains. L'esprit de discernement est la première règle à laquelle doit se plier l'intellectuel. Si, donc, j'ai un conseil à vous donner, cher ami Ndong, c'est de moins baser vos analyses ou connaissances sur des rumeurs, pour privilégier des faits observables par tous, de manière à permettre à vos analyses de peser par leur vraisemblance. Vous aurez montré de la maturité le jour où vous délaisserez ce type d'élucubrations pour introniser les valeurs de probité morale et mentale qui seules affirment l'intellectualisme productif. Les rumeurs, Daniel Mengara, en lit tous les jours qui le dépècent et dépècent le BDP sous toutes les coutures. Des rumeurs, j'en entends tellement tous les jours et de toutes sortes qu'elles ont fini par ne plus attirer mon attention. D'ailleurs, elles ne me touchent jamais parce que, détenant moi-même la vérité, je me préoccupe peu de leur impact sur ma personne. Je sais également que ceux qui les colportent savent eux-mêmes le mensonge qu'ils essaiment, et il me fait plaisir de les imaginer se tuant chaque jour à essayer de trouver quelque chose qui puisse me casser. Mais comme je suis incassable, je dors tranquille au moment où, eux, passent des nuits blanches à essayer d'imaginer la prochaine combine. J'ai sur eux un ascendant moral, mental et intellectuel qui me réjouit et qui fait d'eux des chiens à mes yeux. Donc, si vous voulez des rumeurs, je vais vous en donner quelques-unes parmi les plus savoureuses qui ont circulé et continuent à circuler sur moi ou sur le BDP. Vous pourrez en faire ce que vous voulez, vu que vous avez un goût assez particulier pour ce genre de boue. Ces rumeurs nous permettront également de faire un petit historique sur les déboires du BDP-Gabon Nouveau au cours des années : Rumeur savoureuse No. 1 : Votre pote Siméon Ekoga, pour casser le BDP, fit courir en 2003 la rumeur selon laquelle il fut élu Président du BDP à Bordeaux et que le BDP avait mis Daniel Mengara en minorité (voir Rapport : http://www.bdpgabon.org/content/view/1265/39/). Cette rumeur tint un certain temps parce que dans l'ignorance, les gens ont tendance à aimer les nouvelles savoureuses. Siméon Ekoga, pour essayer de diviser le BDP, fit dans le même tas courir la rumeur selon laquelle le BDP était une création du régime. Mais, un mois plus tard, les gens surprirent le même Siméon Ekoga assis en compagnie de Bongo, en train de réciter la litanie habituelle dans le style: " J'ai rencontré le président de la république pour faire de la politique responsable et réintégrer la République. Il nous a donné des conseils, comme un père " (http://www.bdpgabon.org/content/view/2699/39/). Les gens qui avaient cru en ces rumeurs finirent par se rendre compte que Siméon Ekoga avait organisé, en complicité avec l'ambassadeur Adzé, Mba Obame et Ali Bongo, cette tentative de sabotage du BDP pour éteindre la voix discordante qui était la nôtre. Le RDPG de Siméon Ekoga est le résultat de cette tentative, avec au passage 300 millions de nos francs qui lui furent donnés en compagnie de son complice Okili-Boyer. Au Gabon, Ekoga et Okili-Boyer avaient présenté Daniel Mengara comme un fauteur de trouble qui voulait faire des coups d'état et la guerre civile au Gabon, et qu'ils avaient quitté le BDP pour ne pas être complices de ce crime (Lire : http://www.bdpgabon.org/content/view/2693/39/ et http://www.bdpgabon.org/content/view/2692/39/). Aujourd'hui, l'histoire et le temps ont réparé les rumeurs semées par Siméon Ekoga et son régime. Rumeur savoureuse No. 2: Après la création du RDPG par Siméon Ekoga sous l'impulsion de l'ambassadeur Adzé, Mba Obame et Ali Bongo, Ekoga a continué, bizarrement, à accuser le BDP d'être une création du régime. Ce paradoxe ne semble pas avoir frappé beaucoup de gens, mais il semble que ceux qui ne savaient pas comment Siméon Ekoga avait créé son RDPG se sont, dans un premier temps, laissé prendre à ses mensonges. Mais encore une fois, c'est le temps qui donna raison à Daniel Mengara. Regardons cela de plus près : - juin 2003: Ekoga se déclare président du BDP en colportant la rumeur d'une élection fictive qui l'aurait porté à la tête du mouvement. Tous les membres du BDP présents à ce meeting, y compris Tsir'Ella qui fut l'hôte du meeting dans sa ville de Bordeaux, ont démenti ce mensonge, mais pourtant, Ekoga persévère en gardant sur son site des textes qui maintiennent le mensonge, donc la rumeur. - juillet 2003: Ekoga se vend publiquement à Bongo (http://www.bdpgabon.org/content/blogsection/4/39/18/126/) et créé le RDPG après sa fantasmagorique "dissolution" du BDP au Gabon. Apparemment, Ekoga avait été accueilli à grandes pompes à Libreville et fit des déclarations tapageuses en compagnie de son compère Okili-Boyer. Mais comme le mensonge ne se cache jamais, la vérité deveint cruelle pour nos amis. N'ayant pas réussi son coup, le régime réduisit Ekoga à devenir un chien de garde brouilleur de pistes sur Internet. On lui fit faire un site pour le RDPG pour faire contrepoids au BDP. Siméon se mit donc à copier comme un gamin tout ce que le BDP faisait. Il copia notre logo, nos couleurs. Dès que le BDP introduisait un service ou une idée, il se précipitait d'en faire autant sur son site, dans l'espoir de ramener à lui les sympathisants du BDP. Le site du RDPG n'est donc autre chose que ce truc qu'Ekoga et l'ambassadeur Adzé ont fabriqué pour essayer de réduire l'importance du BDP sur Internet. Ainsi, dès que le BDP fait une déclaration, Ekoga se précipite pour en faire une. La preuve ? Hier même, dès que le BDP a annoncé le retour de sa liste de discussion " case à palabres ", qu'a-t-on constaté ? Ekoga s'est précipité pour aller en créer une, qu'il a appelé " Agora ". Vous suivez la manœuvre ? - 2004: Ekoga retombe dans l'opposition, déçu qu'il était de n'avoir pas obtenu tout ce que le régime lui avait promis en échange de la destruction du BDP. Mais comment le régime aurait-il pu tout lui donner alors même qu'il avait échoué dans sa mission de destruction du BDP ? - Novembre/Décembre 2005: Ekoga redevient bongoïste. Il soutient le candidat Bongo aux élections présidentielles de Novembre/Décembre 2005 et appelle les gabonais à voter pour Bongo. - 2007: Ekoga retombe dans l'opposition. Comparez cette salsa rocambolesque de Siméon Ekoga à la stabilité de Daniel Mengara. Jamais on n'a vu Daniel Mengara changer son discours ni sa philosophie. La philosophie de Daniel Mengara reste celle du BDP, c'est-à-dire: " Rien de bon ne peut se passer au Gabon tant qu'Omar Bongo est au pouvoir. Par conséquent, Bongo doit partir, par tous les moyens possibles ". Comme résultat de toutes ces tentatives de destruction du BDP par le régime Bongo, le BDP devint un mouvement que beaucoup de Gabonais savaient résolument décidé à en finir avec le bongoïsme au Gabon. Les rumeurs devinrent donc par conséquent monnaie courante car le régime voulait à tout prix décrédibiliser le BDP-Gabon Nouveau. Mais comme le BDP ne s'était jamais compromis, le pouvoir n'eut aucun moyen de confondre notre mouvement. Malgré les rumeurs semées, on attend toujours la preuve qui ferait de Daniel Mengara une création du régime Bongo comme Ekoga semble l'avoir affirmé. Curieusement, ce sont ceux-là mêmes qui avaient accusé Daniel Mengara de toutes sortes de crimes qui se sont retrouvés chez Bongo en train de réciter les " papa Bongo " habituels. Mais ces rumeurs, contrairement à ce que les gens peuvent penser, ne nous dérange pas. Nous mesurons l'ampleur de notre dangerosité à la fébrilité du régime. Donc, plus des gens comme Ekoga se battent pour nous vilipender, plus nous nous sentons confortés dans nos actions. Il faut donc, quand on sait penser, se dire que l'intensité avec laquelle le régime s'active à nous discréditer est révélatrice de la peur que le régime éprouve vis-à-vis du BDP. Parce que nous savons les Gabonais intelligents, nous savons qu'ils ne prêtent aucune oreille à ces rumeurs. Mais entre temps, le régime Bongo fait notre travail de publicité pour nous car à chaque fois qu'ils véhiculent une rumeur sur nous, ils agrandissent le champ populaire du BDP. Saturer Internet de saletés sur le BDP ne nous dérange donc pas car ceux qui rencontrent ces insanités sur Internet viennent toujours à la source BDP et là, ils se font sympathisants. Rumeur savoureuse No. 3: Mengara aurait été acheté par le régime Bongo. Aujourd'hui, nous en attendons encore la preuve. Pour le moment, Daniel Mengara reste égal à lui-même et il le dit avec arrogance (http://www.bdpgabon.org/content/view/4290/39/). Rumeur savoureuse No. 4: Mengara aurait rencontré des dignitaires du régime Bongo. Aujourd'hui, on en attend toujours la preuve car, à l'exception de deux cas seulement (voir plus bas), jamais un membre influent ou connu du régime Bongo n'a eu l'opportunité de voir Daniel Mengara en personne. Cher ami Sylvain, jeune frère. La réalité fondamentale, ici, devient donc la suivante : Quand on juge Pierre Mamboundou, on le juge sur des actes visibles et connus de tous. Quand on juge Daniel Mengara, on le juge sur la base de rumeurs car il n'y a aucun acte sur lequel le juger. C'est vrai que l'on entend parfois ici ou là le reproche habituel, qui demande au BDP d'aller montrer de quoi il est capable sur le terrain au lieu de gueuler caché derrière un ordinateur. Nous acceptons humblement cette critique, mais nous disons à ceux qui la profèrent qu'ils ne savent pas ce qu'ils disent. Mamboundou est sur le terrain depuis près de 15 ans. Qu'est-ce que sa présence a donné ? Suffit-il tout simplement d'être sur le terrain pour gagner un combat politique ou faut-il autre chose que le terrain ? Tôt ou tard, le BDP sera au Gabon, mais nous ne serons pas au Gabon pour aller jouer les opposants figurants pour Omar Bongo. Nous y serons pour demander à Bongo de vider les lieux et ses sbires avec lui. Si donc, il y a un seul acte sur lequel nous juger, ce n'est pas par rapport à notre présence ou absence du terrain, mais plutôt par rapport à si nous trahirons un jour nos idéaux. En fin de compte, les mécréants colportent des rumeurs, mais la rumeur ne sert d'information qu'aux personnes à l'esprit léger qui manquent de substance à la fois intellectuelle et humaine. Ce sont en général les animaux qui colportent les rumeurs et qui s'en nourrissent. Ils croient détenir du savoir, alors que c'est un tas d'immondices qui en dit long sur le vide de leur personnalité. La raison pour laquelle on ne peut juger Daniel Mengara que sur la base de la rumeur est que, n'ayant jamais vu Mengara dans des compromissions au rabais, on s'arrache de toutes parts les cheveux de la tête et on essaie de trouver tout ce qu'on peut pour combler ce "vide". Mais tout le monde sait que si Mengara avait rencontré qui que ce soit d'important au sein du régime Bongo, tout le monde le saurait car il y aurait des preuves tangibles d'une telle rencontre. Bongo et ses sbires n'auraient pas hésité à utiliser de telles preuves pour me discréditer et pour tuer le BDP par la même occasion. On laissera donc les semeurs de rumeurs se cogner la tête contre les murs. Revenons maintenant aux élucubrations de Monsieur Malékou, sur lesquelles notre ami Sylvain Ndong base bien naïvement son exigence de réponse. Le fameux Malékou aurait, selon Sylvain Ndong, colporté les "faits" suivants : 1) Mengara aurait rencontré à Paris un dignitaire du régime. 2) On aurait écarté le "pôvre" Monsieur Malékpu, sans doute à des fins de corruption, pour que cela ne se sache pas. 3) Mengara aurait accepté des pots de vin du régime puisque le fameux dîner de 2002 aurait été payé par un Conseiller du régime. 4) Et tout le tralala qui va avec. Mais mes frères, vous aussi ! Il me semble que la dictature d'Omar Bongo a fait plus de mal aux Gabonais que je ne pensais, surtout à ces intellectuels prétentieux dont les discours pompeux ne cachent que très mal le vide. Au point que certains perdent, devant des choses pourtant élémentaires, le peu de jugeote qui aurait dû leur servir de guide dans des situations pourtant aussi simples. Décortiquons donc un à un ces faits : 1) Mengara aurait rencontré à Paris un dignitaire du régime. Oui, Daniel Mengara a en effet rencontré en 2002 à Paris un homme du régime qui s'est présenté comme Conseiller d'Omar Bongo. Son nom m'échappant, je suppose qu'il s'agit de ce Mpouhot dont parle l'ami Malékou. Mais entre ce fait, et la version qu'en donne Monsieur Malékou, il y a un gouffre. Mais commençons par la question fondamentale : Qui a demandé à rencontrer l'autre, et dans quelle circonstance ? Ce n'est que quand on se pose ce type de questions qu'on se rend compte que Daniel Mengara n'a jamais rencontré, ni jamais demandé à rencontrer de membres du régime Bongo. La seule manière pour un membre du régime Bongo de rencontrer Mengara, c'est par des guets-apens comme celui qu'organisa, cette nuit-là, ce Conseiller de Bongo. Tous les gens présents au meeting du BDP à Paris en avril 2002 savent que la séquence des événements était la suivante : - Pendant le meeting lui-même, un jeune homme s'était présenté à nous, disant qu'il venait directement du Gabon en compagnie du fameux conseiller de Bongo, et il était venu au meeting inviter le Dr. Daniel Mengara à aller rencontrer ledit conseiller. - La requête fut bien évidemment rejetée car je répondis personnellement à ce jeune homme que la rencontre avec ce Conseiller n'ayant pas été prévue par le mouvement, et le mouvement étant occupé à son meeting, il nous était impossible de rencontrer le fameux conseiller. Nous crûmes l'affaire close. - Curieusement et on ne sait trop comment, le fameux Conseiller nous retrouva comme par miracle dans un restaurant où nous avions décidé d'aller dîner le soir, en clôture de notre meeting. Je ne sus jamais comment il avait su où nous retrouver. Par curiosité, les membres responsables du BDP qu'il y avait autour de moi me conseillèrent, par politesse, de recevoir ce Monsieur et d'écouter au moins, par simple curiosité, ce qu'il avait à dire. - Je désignais donc Siméon Ekoga et Sosthène Mendome comme participants à cette rencontre restrinte, pour m'assurer qu'il y aurait des témoins du mouvement avec moi. a) Première observation: personne n'avait invité ce Conseiller au dîner de clôture du meeting du BDP. Il s'était forcé sur le BDP et par politesse, nous acceptâmes de lui accorder audience. b) Deuxième observation: il s'agissait ici d'une audience accordée selon les règles de l'art par le Dr. Mengara, alors Coordonateur du BDP-Gabon Nouveau, à un Conseiller de Bongo ayant sollicité, par le forcing, une telle audience. c) Troisième observation : C'est en consultation avec les MEMBRES du BDP présents, et sur leur recommendation, que j'acceptais de rencontrer ce Monsieur. Mon habitude a toujours été de ne jamais accorder d'audience à qui quec ce soit qui ne l'aurait pas demandé au moins quelques semaines à l'avance et ceci après avoir fait une demande claire et détaillée explicitant le but de la requête. J'insiste ici sur le mot " Membres " et vous allez comprendre pourquoi. Or, voilà qu'un certain Malékou, à l'occasion d'un email sanguinaire récemment posté sur des listes de diffusion (voir au fond de ce message), déclare que cette audience relevait de la corruption la plus abjecte et constituait un appel du pied du BDP qui sollicitait ainsi le régime. Et Sylvain Ndong de renchérir copieusement par des exigences de réponses scandalisées. Mais vous aussi mes frères. Où sont passées vos neurones ? A en croire les pleurnichements pathétique de ce fameux Malékou, et les exigences de Monsieur Ndong, on aurait écarté le "pôvre" Monsieur Malékou de la rencontre avec le Conseiller, sans doute à des fins de corruption, pour que cela ne se sache pas. Mais bon sang! Où se croit ce Monsieur Malékou? Et pour qui se prend-il? Il me semble ici que toutes vos analyses se retrouvent faussée dès le départ, mon cher Sylvain Ndong. Je vais vous expliquer pourquoi. - Primo: Quand Monsieur Malékou se pointe tardivement à notre dîner, il se pointe en tant que qui? Il vous a dit vous-même dans son message qu'il est venu pour demander une sorte d'audience qui lui aurait permis de rencontrer les leaders du BDP, y compris Daniel Mengara. Ceci veut dire quoi, à vos yeux ? Que comme le fameux conseiller, Monsieur Malékou est venu solliciter une audience en tant que NON MEMBRE du BDP. Donc, si Monsieur Malékou n'était ni membre du BDP, ni quoique ce soit au sein du BDP, mais un Gabonais curieux voulant rencontrer les responsables du BDP, dites-moi un peu en quoi il se prévalait du droit de s'asseoir aux côtés du Dr. Mengara pour participer à des activités officielles concernant la direction du BDP-Gabon Nouveau ? Que je sache, nous n'étions pas allés à Paris pour un meeting politique de masse, mais pour une réunion de travail entre membres responsables du BDP. Ceci supposait donc l'exclusion de cette réunion de toute personne n'étant pas habilitée à y participer. En quoi donc, puis-je vous demander, Monsieur Malékou était-il habilité à participer à une entrevue politique dans laquelle il n'avait aucun droit de participation ? Votre raisonnement ici est totalement déplacé, chers amis. Vous raisonnez avec un esprit totalement chaotique qui confond tout. Encore une fois, en qualité de quoi Malékou était-il habilité à participer à une audience accordée par Daniel Mengara à un homme politique qui souhaitait le rencontrer dans le cadre des activités du BDP ? N'étant ni membre du BDP, ni responsable d'un organe du BDP, je vois mal comment un tel bonhomme peut ici venir parler d'avoir été écarté d'une activité à laquelle il n'avait aucun droit de participer ! On est où, là, hein dites-moi ? Et ça se permet de parler avec des airs péremptoires et suffisants ! Comme si on vous apprenait dans le Gabon de Bongo qu'un parti politique c'est un foutoir dans lequel le premier venu pouvait s'installer parmi les cadres, sans carte d'adhésion, et exiger de participer aux prises de décision ? Donc, selon Monsieur Malékou, Daniel Mengara devait publiquement consulter un tas d'inconnus comme lui n'ayant aucun lien avec le BDP, tout simplement parce qu'ils sont venus boire une bière avec nous ? Je suppose que, avec ce genre de raisonnements, je pourrai sans doute, la prochaine fois que Mamboundou rencontrera Bongo, exiger que la réunion ne se passe sans ma présence, et Mamboundou se sentira alors obligé de m'inclure dans son Comité Directeur, tout simplement parce que moi, Mengara, un non membre de l'UPG, j'ai demandé à être présent ! Cela n'a aucune logique, mes frères. Tout ce que je vois dans vos raisonnements c'est une manière très " manioqueuse " de concevoir la chose politique. Le BDP est avant tout un mouvement politique avec des structures hiérarchiques. Si donc, Daniel Mengara, en tant que leader de son mouvement, doit accorder une audience à quelqu'un, en quoi un homme dont on ne sait ni les tenants ni les aboutissants, un homme venu boire sa bière, serait-il habilité à venir participer comme cela à une réunion politique à laquelle il ne fut convié ni par appartenance, ni par invitation ? Deuxio: Monsieur Malékou allège que Mengara n'avait consulté personne parmi les gens assis à la table. Encore une fois, en quoi ces gens assis à la table, surtout ces inconnus non membres du BDP étaient-ils en droit de savoir ce que le BDP décide dans le cadre de ses activités politiques ? Par ailleurs, Monsieur Malékou parle comme si Mengara s'était caché. Mengara ne s'est pas caché pour parler à ce conseiller. Tous ceux qui étaient présents au dîner dans ce restaurant étaient assis à une table située à peu près à 5 mètres de là où le Dr.Mengara a reçu le Conseiller. Ce n'était ni caché ni dissimulé. Les participants au dîner pouvaient voir les moindres faits et gestes de Mengara et du conseiller. Mengara n'était pas seul non plus puisque Simén Ekoga et Sosthène Mendome étaient avec lui. Alors, à moins de souffrir de psychose aigue, et de folie des grandeurs, je ne comprends pas sur la base de quel droit ni de quel principe Monsieur Malékou s'est senti lésé de se voir " exclure ". A moins qu'il n'ait confondu le BDP avec ces groupuscules parasitaires qui se précipitent aux hôtels de Bongo avec la ferme intention d'être tous là pour la distribution du magot. Non, Monsieur Malékou, je suis désolé. Vous vous êtes trompé de groupe. Attendez le prochain passage de Bongo à Paris et emmenez vos amis habituels au meeting. Mais au BDP, il n'y a aucun arbitraire. Il a donc du toupet, ce Malékou, pour supposer que le simple fait de se présenter à un restaurant en quête de bière à boire lui donnait, comme par enchantement, le droit de jouir des prérogatives d'un membre responsable du BDP et de plonger comme cela dans des réunions qui n'avaient aucun rapport avec sa venue. Si c'est comme cela que vous comptez gérer le Gabon, alors il y a encore du progrès à faire mes amis. Le BDP n'est pas un foutoir où n'importe quel freluquet peut venir comme cela jouer les grosses têtes. Il y a des choses qui se font et des choses qui ne se font pas. Mais le chaos n'est pas une chose que nous connaissons au BDP. Alors, de là à conclure que Monsieur Malékou s'est fait écarter parce qu'on voulait cacher quelque chose, il y a un pas que seuls les cons peuvent franchir. Je suis donc obligé, chers amis, de vous rappeler ces éléments simples. Car si vous pensez que n'importe qui peut se pointer comme cela pour participer à des réunions dans des organes dont ils ne sont pas membres, on comprend alors pourquoi le Gabon se meurt. Il y a une différence entre démocratie et chaos, transparence et stupidité. Alors, que Monsieur Malékou descende de ses grands chevaux et se remette à fouler la terre des hommes avec ses pattes. Au BDP, ce n'est pas le monde de l'arbitraire ni la planète mars. Ceux qui connaissent Daniel Mengara savent que Daniel Mengara ne rencontre jamais les rats et parasites du régime. Comme je l'ai dit plus haut, seuls deux membres du régime Bongo ont eu la possibilité de voir Daniel Mengara en personne et lui serrer la main. Le premier à avoir eu cette chance fut ce Conseiller de Bongo qui, à Paris en avril 2002 se pointa au dîner de clôture sans y avoir été invité. Et ceci ne fut possible que parce que le Conseiller s'était pointé sans se faire inviter. Le deuxième à avoir eu cette opportunité fut un des fils de Bongo. Ce dernier, dont j'oublie le nom, était venu assister au meeting public que le BDP avait tenu en clôture de sa tournée du patriote en 2005. Lors du meeting tenu par le BDP, cet enfant de Bongo vint au podium serrer la main au Dr. Mengara au moment où le meeting se terminait. Et il fit ceci devant tout le monde, juste le temps de se présenter comme enfant de Bongo. A aucun autre moment, aucun membre de ce régime n'a eu l'opportunité de voir Daniel Mengara en personne. Daniel Mengara a toujours refusé toute rencontre avec ces animaux. Le radicalisme de Mengara n'a aucune considération pour ces gens. Alors, si le petit Malékou et le frère indigné qu'est Monsieur Sylvain Ndong ne peuvent pas le comprendre, qu'ils continuent à nager dans leurs fantasmes. Mais rien au BDP n'est caché. Pour ceux que cela intéresse, lisez la Déclaration de Paris et édifiez-vous sur les résultats de cette réunion de 2002. Vous verrez que nous ne cachons pas du tout cette rencontre avec le Conseiller. Au contraire, nous l'intégrons dans le cadre de notre idéologie (http://www.bdpgabon.org/content/view/1242/39/). Alors que Monsieur Malékou nous le dise : En qualité de quoi aurait-il voulu que le BDP l'admette dans le secret de ses activités? C'est bien beau de dire que "Mengara et Siméon, après s'être excusés auprès de l'assemblée, sans communiquer le motif réel de leur retrait, s'éloignent du " cercle à palabre gabonais " pour discuter avec les émissaires de la présidence". Mais Monsieur Malékou, de quel " cercle à palabres gabonais " parlez-vous ? Je ne m'étais pas rendu compte que ce dîner de clôture privé, qui concernait avant tout les membres du BDP participant au congrès, avait été transformé par vous en cercle à palabres gabonais où tout devenait permis et où tous les Malékou du monde avaient désormais droit de cité ? Je croyais que la courtoisie qui était nôtre de recevoir à notre table des non membres ayant demandé audience n'était que cela : simple courtoisie. Je n'avais pas réalisé que le " grand " Malékou avait proclamé le BDP zone franche où n'importe quel zigoto en quête de bière pouvait siéger, et exiger du mouvement qu'on lui accordât rôle de responsable capable d'imposer au BDP la conduite à suivre ? Ainsi, sous les grands ordres de notre nouvelle grosse tête, le BDP se devait durant son dîner de clôture de s'ouvrir au premier tintin venu prendre une bière, et laisser ce tintin décider quand et comment le leader du BDP devait accorder des audiences ? Le BDP, il me semblait encore, était et est toujours une organisation comme beaucoup d'autres, avec une hiérarchie seule habilitée à décider qui rencontrer et comment, sans devoir en communiquer le motif à des gens assis sur une table qui sont simples sympathisants venus comme beaucoup d'autres voir Daniel Mengara ? Alors, ne confondons pas les genres, messieurs. L'argument selon lequel il suffirait maintenant d'être Gabonais pour participer à une réunion privée du BDP est tout sauf un argument raisonnable. Il révèle plutôt des limites mentales extrêmement graves, qui ne disent rien de bon sur la personne ayant pondu de telles énormités. Et si vous pensez, Monsieur Sylvain Ndong, que cet argument organisationnel n'est pas correct, alors je vous saurai gré de demander à votre leader Mamboundou de ne plus rencontrer Bongo sans que tous les Gabonais ne soient dans la salle avec lui. Puisqu'il n'y a plus de structure ni de hiérarchie de parti, tout leader qui rencontrera désormais Bongo sans la présence dans la salle de tous les badauds, chiens, cabris, buveurs de bière et de moussoungou du Gabon devra être considéré comme un traître. Et désormais, invitez Monsieur Malékou à être assis tout juste à côté de Mamboundou et exiger de lui comment et quand rencontrer Bongo. J'espère donc que vous voyez, par cet argument, les limites de vos raisonnements, chers amis. Ce que l'on doit reprocher à un leader, ce n'est pas qu'il ait rencontré tel ou tel autre personnage, fût-ce Omar Bongo. Nous nous refusons à rencontrer Bongo par idéologie te par principe, parce que cette règle nous est prescrite par notre idéologie. Voilà pourquoi nous avons toujours exclu de notre mouvement toute personne ayant été rencontrer Bongo en secret sans l'autorisation expresse et publique du BDP-Gabon Nouveau. Mais, quand nous critiquons Mamboundou, nous ne le critiquons pas parce qu'il aura ici ou là rencontré Bongo. Un jour ou l'autre, les ennemis d'hier peuvent se rencontrer, non pas nécessairement pour se réconcilier, mais pour discuter de leurs différend. Ce que l'on reproche à un leader, ce n'est donc pas la rencontre, mais ce qu'il fait de sa rencontre avec son ennemi. Par exemple, quand Mamboundou rencontre Bongo, le BDP y voit une simple opportunité d'affirmer les principes d'opposition radicale pour lesquels Mamboundou a toujours dit se battre. Une telle affirmation des principes suppose que Mamboundou sortirait de là non pas avec des avancées personnelles ou des compromissions, mais avec des avancées qui affirmeraient les valeurs démocratiques. Demain, si Mengara rencontre Bongo, ce n'est pas la rencontre en tant que telle qui doit être jugée, mais plutôt ce que Mengara va faire de cette rencontre. Mengara va-t-il faire comme Mamboundou, c'est-à-dire oublier les principes de démocratie, ou va-t-il, au contraire, donner à Bongo l'ultimatum qui s'impose et qui demanderait la démocratie immédiate pour le Gabon ? C'est là, mes chers frères, toute la différence. Le Gabon a besoin de démocratie et tant que la démocratie n'existe pas au Gabon, le combat doit continuer. L'opposant se doit donc de refuser les raccourcis politiques qui n'avancent que lui-même au détriment du Gabon et des idéaux de démocratie. Mengara n'a jamais rencontré Bongo, mais si jamais il acceptait un jour de rencontrer Bongo, on jugera Mengara à ce qu'il fera de cette rencontre. S'il ressort de là avec ses 14 milliards pour développer Minvoul, on saura que Mengara a vendu le Gabon. S'il sort de là avec un ultimatum pour Bongo demandant l'affirmation immédiate de la démocratie, alors on saura que Mengara aura, lors de la rencontre, affirmé les valeurs de démocratie pour lesquelles il se bat. Et alors, c'est le peuple qui sortira vainqueur de cette transaction car Mengara aura montré que son combat est pour le Gabon. Alors, si pour vous, le fait pour Mengara d'avoir accordé une audience à un Conseiller de Bongo, au vu et au su de tout le monde dans un restaurant de Paris justifie votre analyse que Mengara est corruptible, alors Mengara ne peut que vous laisser dans votre bêtise car vous seriez alors un simple d'esprit sans grande valeur intellectuelle. Car le test est simple : - Mengara a accordé une audience à un suppôt de Bongo en 2002. Malgré cette audience, Mengara est resté le même fidèle aux idéaux. Conclusion : Mengara ne s'est pas compromis. - Mamboundou a sollicité une audience chez Bongo en avril 2006. Au sortir de cette audience, Mamboundou a abandonné sa ligne politique radicale, annonçant par la même occasion un don de Bongo de 2 milliards à titre de dédommagement. Conclusion : Mamboundou s'est compromis. C'est pourtant simple, non ? 3) Mengara serait coupable de trahison parce que, selon Malékou, le fameux dîner de clôture du BDP aurait été payé par un conseiller de Bongo. Alors, ici, c'est la meilleure. L'ami Malékou semble conclure ici que parce que, selon lui, le repas aurait été payé par le Conseiller de Bongo, alors Daniel Mengara est corruptible. Mais enfin, mes frères, qu'est-ce qui vous mange le cerveau ? Monsieur Malékou affirme que le barman du fameux " restaurant Anatole " aurait dit, concernant la bière qu'il avait prise: " Pas la peine de régler Monsieur, C'est sur le Compte du Monsieur là bas ! " Et donc, il a conclu, dans son petit cerveau, que le barman voulait forcément dire le Conseiller de Bongo. Donc, pour Malékou, quand le Barman pointe vers la table où Mengara, Ekoga, Mendome et le Conseiller sont assis, cela veut forcément dire que ce "Monsieur là-bas" dont parle le barman, c'est le Conseiller de Bongo ? Vraiment, je pense que nos jeunes sont finalement frappés par le syndrome de la pauvreté, qui ici se traduit par une pauvreté mentale. Reprenons donc ces faits: - Le BDP, après une longue journée de travail qui conclut deux jours de travaux intenses, organise un petit dîner de clôture pour ses membres ayant pris part au congrès. Il convie à ce dîner non seulement les membres BDP disponibles, mais aussi les quelques sympathisants voulant rencontrer le Dr. Mengara. - Le dîner est en cours depuis au moins une heure quand le fameux Conseiller se pointe. Le Conseiller qui était entré par la porte principale ne rejoint pas le groupe des bédépistes et sympathisants assis en train de boire et manger. Il reste près de la porte et le Dr. Mengara, Ekoga et Mendome l'y rejoignent après de petits conciliabules. A aucun moment, on ne voit le fameux Conseiller se lever pour aller à la caisse régler l'addition du dîner, un dîner qui n'est même pas terminé encore terminé. - Avant même la fin du dîner, le Conseiller s'en va, laissant le Dr. Mengara en compagnie des Gabonais restés présents. Les Gabonais continuent de commander et de manger après le départ du Conseiller. Mais, la seule conclusion à laquelle Monsieur Malékou est capable d'arriver est que le seul "Monsieur là-bas" qui ait pu régler cette addition est le Conseiller de Bongo parti de là avant même la fin du dîner, un conseiller n'ayant été ni à la caisse, ni au bar. - Sur cette base, on peut donc extrapoler, et dire que, pendant les deux jours que le BDP est resté à Paris, c'est probablement le Conseiller de Bongo qui a payé la bouffe des bédépistes pendant deux jours et payé leurs chambres d'hôtels. C'est probablement lui qui a payé les billets d'avion et de train des congressistes puisque le BDP semble incapable de payer pour de simples bières et repas. Vraiment ! Voilà pourquoi, moi, Daniel Mengara, je préfère souvent laisser les simples d'esprit s'égosiller comme des oisillons en cage. Il me semble ici que la simplicité d'esprit des uns et des autres qui prétendent ici jouer les intellectuels dépasse de loin mon entendement. Monsieur Sylvain Ndong, en essayant ici de trouver quelque chose à dire sur Daniel Mengara, n'a pas trouvé mieux que de baser son indignation sur des éléments qui auraient dû le pousser à la prudence. Il ne s'agit pas, chers amis, de juste parler pour parler, ou débattre pour débattre. Les intellectuels ont le devoir de débattre sur la base de vrais arguments basés sur des faits tangibles. Il y a certainement un pas que l'intellectuel ne doit jamais franchir, c'est celui d'un simplisme béat qui rabaisse le débat et trahit, finalement, le creux de personnalité des uns et des autres. Encore une fois, je me suis évertué à répondre à la demande de Monsieur Ndong, non pas parce que j'accorde une quelconque attention à ces éléments sortis tout droit d'un mental sans neurones, mais plutôt parce que je voulais lui montrer la raison pour laquelle un vrai intellectuel doit s'imposer le silence. Là où de simples d'esprits colportent des rumeurs, l'intellectuel grandit le débat en observant le silence, car il se doit d'abord de s'interroger sur les faits. Autrement dit, l'intellectuel qui mérite ce titre serait arrivé à faire la longue analyse que je viens de faire sans avoir besoin qu'on la fasse pour lui. En arrivant, par sa propre logique, à la même conclusion, l'intellectuel se serait gardé de baser son indignation sur un ramassis de saloperies sorties tout droit de la plume d'un freluquet à la grosse tête. Sans avoir la science infuse, n'importe quel intellectuel aurait posé la question à Malékou de savoir de quel droit il croyait devoir jouir des prérogatives d'un membre responsable du BDP à une réunion réservée aux bédépistes exclusivement ? Et à partir de là, toute l'argumentation de l'ami Malékou aurait été battue en brèche car il n'y a aucun lien logique entre les arguments par lui présentés pour affirmer les insanités présentées. Sue cette seule base, l'intellectuel serait laissé silencieux car il aurait compris tout de suite que Monsieur Malékou, finalement, n'a d'autres capacités mentales que celles qui lui permettent de se déverser une ou deux bières dans le ventre, et dès que ceci est fait, il se met à radoter. Mais, encore une fois, je me permettrai d'affirmer ici que Daniel Mengara n'est pas un crève la faim, ni un mendiant politique. Quand le BDP se réunit quelque part, demandez aux membres BDP qui paie les diverses factures et vous aurez votre réponse. Vous comprendrez alors que confondre Daniel Mengara et Pierre Mamboundou est un sacrilège. Daniel Mengara ne s'est jamais compromis et ne se compromettra jamais dans des saloperies qui n'ont aucun sens pour lui. L'idéal Gabon reste mon seul idéal. Le reste, je le laisse aux imbéciles, aux raseurs de murs, aux parasites politiques et autres faux opposants qui se sont aujourd'hui fait complices de la mort du Gabon. On ne prendra jamais Daniel Mengara à ce jeu de malades mentaux. Alors, je vous laisse à vos rumeurs, amis. Et si dépecer Daniel Mengara et le BDP sur la base de ces rumeurs est votre tasse de thé, allez-y. Tout ce que vous ferez c'est montrer, en fin de compte, les limites de vos propres neurones. Mon frère Tsir Ella du BDP a l'habitude de dire que la vérité est linéaire. Parce que le BDP n'a jamais versé dans des compromissions, il est facile de suivre sa démarche depuis sa création. On l'a accusé de trahir, mais plus tard, la vérité a toujours fini par triompher. Nous ne poursuivrons donc pas tout ce que quelques imbéciles en quête d'émotions fortes vocifèrent sur Internet à longueurs de journée pour chasser l'ennui de leurs vies ratées. Seule nous intéresse le Gabon et la dignité du Gabon. Nous laissons les porcs se baigner dans la boue de leurs cerveaux bongoïsés. Tous ceux qui se sont essayés à la destruction du BDP ont fini par se casser les dents contre la vérité. Il n'y a rien de plus pathétique que quelqu'un qui vit sur la base du mensonge. Mais encore plus malheureux est celui qui base son savoir sur les mensonges véhiculés par d'autres parce que sans capacités personnelles de discernement. Malheureusement, c'est dans la race des animaux que nous classons les êtres qui, à la manière d'Omar Bongo, manquent de discernement. Mais c'est vrai que notre ami Sylvain Ndong est un homme satisfait du statut quo actuel du Gabon. Voilà pourquoi, il y a quelque temps, il m'adressa publiquement des écrits dans lesquels il déclarait que la corruption et les détournements n'existent plus au Gabon parce que, selon lui, le FMI contrôle tout ce que Bongo fait de l'argent du Gabon. Ceci voulait donc dire que ce contrôle du FMI empêchait désormais Bongo d'utiliser l'argent du Gabon pour financer ses campagnes électorales, ses jets privés et tout ce qui détourne l'argent du Gabon à des usagers despotiques et népotiques. Devant un tel bilan de satisfaction, comment s'étonner que Monsieur Ndong ne voie rien de mauvais dans ce que Bongo et Mamboundou font du Gabon ? Cela rentre dans le caractère de normalisation républicaine dont l'UPG se revendique, n'est-ce pas ! Le FMI contrôle tout, donc le Gabon est maintenant un pays sans corruption, transparent, démocratique, dans le meilleur des mondes. Des milliards ne sortent plus arbitrairement des caisses de l'état pour aller développer Ndendé car le fonctionnement normal d'un pays, c'est donner 12 milliards à des députés pour aller développer eux-mêmes leurs villages. Je me demande, finalement, Monsieur Ndong, à quoi servent les fameuses vidéos patriotiques que vous ne cessez d'essaimer au travers de l'Internet ? Il me semble qu'il y a une contradiction insupportable entre le contenu de ces vidéos, qui condamne le régime Bongo, et votre constat selon lequel le contrôle du FMI sur le Gabon aurait pratiquement lié les pieds et les mains à Bongo, ne lui permettant plus de faire comme avant en matière de détournement de deniers public. En cela, je retrouve en vous la même méthodologie que celle de votre leader Mamboundou. Regardez : - Mamboundou se dit de l'opposition, mais se satisfait de la démocratie gabonaise parce qu'il a eu 8 maigres députés à l'Assemblée. - Il se dit de l'opposition, mais trouve que le seul problème du Gabon ce sont les listes électorales - Il remet en cause la légalité de la Cour constitutionnelle gabonaise, mais accepte de se soumettre à sa juridiction. - Il se déclare président élu, condamne la fraude, mais reconnaît Bongo comme président du Gabon. - Il va négocier la transparence avec Bongo, mais après quelques milliards, il oublie la transparence et tout va bien au Gabon. Et j'en passe. Il me semble qu'à l'UPG les contradictions sont trop nombreuses pour qu'il y ait une quelconque crédibilité. Et vos vidéos, Monsieur Ndong, dans ce contexte, se font quelque peu problématiques vu que le Gabon selon vous se porte bien grâce au FMI. Pourquoi critiquer Bongo si vous et votre leader êtes satisfaits de sa gestion ? Oh, j'oubliais, l'UPG se réclame de la légalité républicaine dans un pays sans lois républicaines. Je pourrais en aligner des dizaines comme celles-là, en matière de contradictions. Mais, au cas où certains m'accuseraient de faire le jeu du pouvoir, je m'amuserai à leur rappeler que tout au long de l'année 2005, le BDP n'avait cessé de vociférer des appels à l'unité non seulement à l'endroit de l'UPG, mais aussi de toute l'opposition, pour faire barrage à Bongo à l'intérieur comme à l'extérieur du pays. Mais nos appels restèrent lettre morte. Et si quelqu'un doute de cela, de nombreux articles écrits par nous dans le courant de 2005 se trouvent en page d'accueil de notre site (http://www.bdpgabon.org). On remarquera que le refus silencieux de l'UPG cachait justement un problème grave. Comment pouvaient-ils s'allier à un groupe comme le BDP qui voulait tout casser, alors que l'UPG voulait juste faire semblant et aider Bongo à perdurer ? Aujourd'hui, tous les écrits faits de l'UPG par le BDP en 2005 et 2006 ont fini par se confirmer. Bizarrement, on voit maintenant les intellos de l'UPG rechercher des démarches communes d'opposition alors même que leur leader, le Grand Mamboundou, s'y refuse. Où étaient-ils en 2005 quand de telles alliances en valaient vraiment la peine ? A la fin, vos gesticulations actuelles relèvent de la stérilité la plus déprimante. On passe du temps à gesticuler, à se contredire, à défendre des leaders égarés, à pondre des écrits sans sens à longueur de journée, et on ose proposer des diasporas unifiées quand, en réalité, les objectifs des uns et des autres sont si disparates ? Avant que de parler d'unité de la diaspora de manière aussi stérile, il faut au préalable faire état de ce que seraient les objectifs d'une telle diaspora. Par exemple : une fois unifiée, quel serait l'objectif ultime de cette diaspora unifiée et quel moyen compte-t-elle utiliser pour atteindre cet objectif ? Pour cela, on n'a pas besoin de disserter de midi à quatorze heures. Soit on veut le changement, soit on ne le veut pas. Sans une définition claire de l'objectif, vous risquez de nager dans le même flou que Mamboundou et tous les autres. Or, au vu des objectifs disparates des uns et des autres, il est illusoire de parler d'unité de la diaspora car, pour vous, la diaspora c'est quoi ? - Est-ce les enfants de Bongo et affiliés du régime que l'opposition combat ? - Est-ce tout Gabonais vivant à l'étranger, même quand son seul désir c'est éviter de s'exposer au " fichage " ? - Est-ce l'opposition ? Et si c'est l'opposition, est-elle de la variété conviviale, apaisée, républicaine, légaliste ou radicale ? Par ailleurs, que compte-t-elle faire de différent qui tranche d'avec ce que les autres ont déjà tenté ? Pour bien vérifier la solidité d'une telle coalition, il faudra par la suite lui poser la seule question test qui s'impose aujourd'hui : sont-ils prêts à s'engager, comme le BDP, dans des activités révolutionnaires, y compris armées, étant entendu que c'est la seule chose n'ayant encore jamais été tentée au Gabon ? Alors, si votre coalition ne saute pas à cette question test, le Gabon aura enfin trouvé la voie de la délivrance. Et si, à l'instar des Mamboundou, votre désir est de mener les jeunes vers les voies de garages que sont les oppositions conviviales habituelles, alors on ne peut que voir en vous les nouveaux démons qui se préparent déjà à meurtrir le Gabon une nouvelle fois. Ce serait donc une autre forme de distraction, sans doute commanditée du Bord de mer pour égarer de nouveau la nation. Dans le Gabon d'aujourd'hui, une seule voie mènera au changement et aucune autre. Pour le BDP-Gabon Nouveau, la seule voie du changement passe aujourd'hui par l'activité révolutionnaire, y compris armée. Toute autre méthodologie serait de nature à prolonger l'agonie des Gabonais, et trahirait, de la part de ses commanditaires, les intentions destructrices et animalisantes qui ont condamné le Gabon à la mort lente depuis 40 ans. Ces complicités seraient alors, aux yeux du BDP-Gabon Nouveau, des signes de trahisons supplémentaires. Il ne suffit donc pas d'utiliser le mot " unité de l'opposition " ou unité de la diaspora quand, en fait, les idéologies et les modes d'actions sont si différents, si disparates. Que ferait de différent la diaspora si elle se contente de gesticuler en faisant exactement ce que les autres ont déjà fait, sans succès ? Ce qui est sûr, c'est que le BDP-Gabon Nouveau ne se mettrait jamais dans des coalitions qui n'intégreraient pas la composante d'une révolution immédiate et sans conditions au Gabon. On peut donc déjà conclure que l'UPG et le BDP ne pourraient jamais trouver d'entente vu que le BDP reste intransigeant sur la nécessité d'une révolution immédiate et d'un départ immédiat de Bongo et de son régime. Nous restons, à ce titre, ouvert à tous les Gabonais qui se sentent révoltés par la manigance et les compromissions qui condamnent le Gabon au bongoïsme. Tout autre approche représenterait tout simplement les distractions habituelles car il faut vivre totalement sur Mars pour croire que le Gabon changera par autre chose qu'un forcing révolutionnaire. Et il faut être fou pour croire qu'on peut soutenir une coalition sur la base d'objectifs disparates. Et on s'étonne que le Gabon se meure. On avance de grosses idées, mais quand on creuse, on découvre que ce sont en général des idées que l'on n'a même pas pris le temps d'approfondir. Anwa ! Dr. Daniel Mengara BDP-Gabon Nouveau > > > > Bonjour à tous, > > > > > > Je reste toujours assez pantois par rapport au silence des Gabonais face aux cataclysmes qu'ils vivent comme des gens baillonnés, dans le quotidien de leur citoyenneté ! C'est assez hallucinant. > > > > C'est maintenant que je viens de lire ce mail de Rodrigue, et je constate qu'il a quand même été écrit depuis vendredi et le silence radio me glace le sang ! C'est de la comédie ou quoi ?! > > > > Rodrigue MALEKOU vient quand même de portez une accusation qui me paraît assez grave à l'endroit de deux des Chantres de la défense citoyenne gabonaise de la Diaspora, et personne ne réagit ! C'est terrible !! Je vais finir par croire que le gène gabonais a véritablement un problème ! > > > > Pour ma part, je ne vais pas faire semblant de jouer les sourd d'oreille, car cela rendra un trop grand service aux deux protagonistes, qui espèrent justement que l'on passe l'éponge sur cet épisode dramatique de clientélisme clairement avéré : > > > > 1. court-circuitage d'un rare et important échange de la diaspora, pour courir au garde à vous vers un représentant du pouvoir que l'on combat pourtant officiellement > > > > 2. séduction clientéliste du même représentant de bongo par des formules discourtoises « Rodrigue, tu me fais honte! » aux fins douteuses > > > > 3. acceptation d'un pot de vin dont on sait pertinemment les tenant et les aboutissants, sans parler de l'origine > > > > 4. (...) > > > > Rodrigue ne nous ayant pas tout dit sur cette affaire, et connaissant depuis maintenant 7 ans son franc parlé, je prends fait et acte de cette anecdote et la met déjà dans le compte d'une Haute Trahison de la cause nationale défendue par la Diaspora gabonaise. Cet acte est d'autant plus grave qu'il est issu de deux hommes, Daniel MENGARA et Siméon J. Francis EKOGA, qui passent pour des donneurs de leçons à longueur de kilométriques articles sur le net, au nom d'une certaine "morale" gabonaise, dont ils viennent de vous donner un aperçu par cette attitude dénoncée par un témoin oculaire authentifié et prêt à confirmer ses dires. > > > > En tant que Gabonais, j'exige que ces deux messieurs, qui prétendent solennellement agir et militer au nom et pour le bien-être du Peuple gabonais, nous expliquent, comme ils l'exigent aussi de la part des autres compatriotes, les raisons et les motivations de leur acte ce jour-là et partant, de la suite des évènements : rencontre avec bongo, soutien officiel à la candidature de bongo aux présidentielles de 2005, etc. > > > > Car la lutte aux fossoyeurs de la République a commencé, et nous avons tous des plumes pour pouvoir donner au Peuple gabonais les visages de ceux qui agissent en sourdine à leur perpétuelle paupérisation. > > > > > > > > Le Gabon exige de vous des explications, chers messieurs. > > > > > > Sylvain NDONG > > > > > > > > -------------------------------------------------------- > > > > > > >> > > Cher frère, > > >> > > > > >> > > > > >> > > Je tiens tout d'abord particulièrement à te remercier pour l'intérêt > > >> > > porté pour le Gabon, ne serait ce qu'en discutant -comme tout africain > > >> > > en a le droit- de ses problèmes ... d'autant plus qu'à l'inverse > > >> > > beaucoup de nos compatriotes se muent en observateurs d'un débat > > >> > > gabonais. > > >> > > > > >> > > > > >> > > Je suis tout à fait d'accord avec toi lorsque tu désillusionne mes > > >> > > compatriotes en disant en disant -un peu comme mon frère Ona MVONO > > >> > > Cyrille- que «une chose est certaine, le clan bongo qui exerce cette > > >> > > violence esclavagiste contre le peuple en le maintenant dans la misère > > >> > > la plus abject, ne lachera pas le pouvoir avec des mots » et On se > > >> > > retrouve lorsque tu ajoutes ceci «il va falloir équilibrer la terreur > > >> > > pour qu'il puisse respecter l'humanité de ceux qu'ils traitent comme des > > >> > > sous hommes ». > > >> > > > > >> > > > > >> > > Dans mes précédentes interventions dans le présent débat j'ai souligné > > >> > > la nécessité de passer à l'action et à faire changer de camp à la > > >> > > terreur. Et ce n'est qu'en arrêtant de se cacher derrière nos > > >> > > ordinateurs, en arrêtant de dire « enlevez mon nom de vos débats car je > > >> > > ne veux pas de problèmes ...je ne fais pas de politique » que le camp > > >> > > d'en face continuera à voir en nous un peuple pleutre (NDLR : un peuple > > >> > > auquel on peut tout faire sans craindre la moindre révolte). > > >> > > > > >> > > > > >> > > Le gabonais et l'africain en général - surtout celui qui a été colonisé > > >> > > par la France - a un véritable problème dans sa tête. En lui apportant > > >> > > la religion chrétienne, l'instruction et son modèle civilisateur, il > > >> > > s'est accoutûmé à voir en l'Occidental (en même maintenant en > > >> > > l'investisseur Chinois) un SAUVEUR. > > >> > > > > >> > > > > >> > > Qui ne sait pas que si la plupart des africains noirs de France étaient > > >> > > derrière Ségolène Royal du PS, c'est d'abord pour une raison de « > > >> > > papiers » et d'espoir de non-coopération à la françafrique? > > >> > > > > >> > > > > >> > > L'homme gabonais (en particulier) dans cette configuration commet une > > >> > > erreur de mettre en sourdine le proverbe qui dit « Connaître et tenir > > >> > > compte du passé pour mieux gérer l'avenir » ; En 1981 en effet, lorsque > > >> > > François Mittérand, ancien Opposant de De Gaulle (et de Foccart) et les > > >> > > Socialistes arrivent au pouvoir, les membres du MORENA (parti clandestin > > >> > > gabonais), se sont rassemblés à la Gare Routière de Libreville pour > > >> > > manifester et ainsi vouloir sortir de la clandestinité. Mais cette manif > > >> > > a été réprimée sévèrement et tous les MORENISTES présents sur le > > >> > > territoire national on été arrêtés. > > >> > > > > >> > > Mon Grand Oncle, L'Abbée Noël NGWA NGUEMA (un prêtre) a été arrêté, > > >> > > menotté devant son petit-fils de Ans (que j'avais alors) ... > > >> > > > > >> > > > > >> > > Ces MORENISTES s'étaient dits « Puisque les adversaires de nos > > >> > > tortionnaires sont au pouvoir, alors On peut sortir de la clandestinité > > >> > > sans rien craindre... » Mais c'était mal connaître les Occidentaux ! La > > >> > > course au pouvoir chez ces gens là a des allures théâtrales : pour > > >> > > capitaliser le plus grand nombre de voix, on se mue souvent en « > > >> > > défenseur des opprimés » mais une fois au pouvoir, on tombe le masque : > > >> > > « La France d'abord et pourquoi ne pas continuer à exploiter des gens > > >> > > qui n'oseront jamais se rebeller ? ». > > >> > > > > >> > > > > >> > > Je voudrais qu'on arrête d'être naïfs et qu'on prenne nos > > >> > > responsabilités par rapport à l'Histoire de nos pays. Pour ce faire, il > > >> > > faut commencer par croire en nous, prendre conscience de ce qui nous > > >> > > divise, combattre les facteurs ainsi descellés pour s'unir et dire « NON > > >> > > » ou « TROP C'EST TROP ! ». > > >> > > > > >> > > > > >> > > Et c'est justement parce que beaucoup parmi nous n'y croient pas qu'on > > >> > > est devenus les champions du monde de la double nationalité. Sans avoir > > >> > > rien tenté de valable, on se dit : « puisque je ne peux rien changer aux > > >> > > choses, je vais devenir français ... comme ça mes enfants pourront > > >> > > étudier tranquillement ici et tant pis pour les autres ». Voici comment > > >> > > les lâches raisonnent........................................ > > >> > > > > >> > > > > >> > > Mais là où je ne suis pas d'accord avec toi, c'est pour le coup de > > >> > > chapeau donné à Mengara... même si -je dois l'admettre- tu te rattrapes > > >> > > bien en l'exhortant à quelque chose de plus fort que « les mots ». Et là > > >> > > je vais m'adresser directement à Mengara et à son ancien lieutenant > > >> > > Siméon Ekoga. > > >> > > > > >> > > > > >> > > Lorsqu'il y a près de 4 ans de cela le BDP organisait une conférence à > > >> > > Paris, j'ai demandé à un de mes proches de favoriser un contexte propice > > >> > > à une rencontre avec le BDPistes. > > >> > > > > >> > > > > >> > > J'ai retrouvé les BDPistes à la Brasserie « Anatolie » à la porte de > > >> > > Vincennes après leur conférence. Etant arrivant, j'ai demandé au barman > > >> > > de me servir une bière et de faire de même pour mon cousin et mon oncle > > >> > > assis parmi les conférenciers. Après quelques minutes d'échanges > > >> > > fraternels avec les BDPistes, quelqu'un entre dans la salle et contacte > > >> > > EKOGA pour chuchoter que Didy MPOUHOT, alors Directeur Adjoint de > > >> > > Cabinet de la Présidence de la République gabonaise demandait à > > >> > > rencontrer sur place Mr Mengara. > > >> > > > > >> > > > > >> > > C'est ainsi que Mengara et Siméon, après s'être excusés auprès de > > >> > > l'assemblée, sans communiquer le motif réel de leur retrait, s'éloignent > > >> > > du « cercle à palabre gabonais » pour discuter avec les émissaires de la > > >> > > présidence. Au bout de 30mn, voyant que les débats secrets > > >> > > s'éternisaient, je me suis levé pour me diriger vers les « pourparleurs > > >> > > ». > > >> > > > > >> > > > > >> > > Ne connaisant pas Didy, je lui ai dit ceci : « Monsieur si vous êtes > > >> > > gabonais et que vous trouvez des gabonais en train de parler du Gabon, > > >> > > pourquoi ne venez vous pas vous asseoir avec EUX pour discuter > > >> > > ouvertement et objectivement du Gabon ?». Pas de réponse si ce n'est > > >> > > celle de Siméon qui m'avais lancé ceci : « Rodrigue, tu me fais honte! > > >> > > ». Je suis parti de là en prenant soin de régler l'addition des > > >> > > consommations commandées malgré l'assurance du barman « Pas la peine de > > >> > > régler Monsieur, C'est sur le Compte du Monsieur là bas ! ». > > >> > > > > >> > > > > >> > > J'étais déçu par ces leaders du BDP qui avaient abandonné, au premier « > > >> > > appel du pied » et de la manière la plus facile les gabonais : En tant > > >> > > qu'adepte des signes j'y avais compris quelque chose ... Et le temps > > >> > > comme d'habitude a finit par me donner raison : Ekoga et Mengara se > > >> > > séparaient plus tard et quelques temps après, EKOGA est reçu par Bongo > > >> > > après un départ discret de Paris. > > >> > > > > >> > > > > >> > > Toutes ces attitudes ne sont pas de nature à faciliter l'Union car elles > > >> > > ne font que justifier et accentuer à la crise de confiance déjà patente. > > >> > > Certains se serviront de ce type d'arguments pour ici justifier leur > > >> > > mutisme. > > >> > > > > >> > > > > >> > > Qu'à cela ne tienne, le peuple gabonais, avec tout ce qu'il a vu, ne > > >> > > pourra plus suivre qui que ce soit dans le Combat tant qu'il n'aura pas > > >> > > de garantie de probité morale de la part des chantres du changements. > > >> > > > > >> > > > > >> > > Comment voulez-vous par exemple qu'on croie en un Petit Lambert Ovono > > >> > > qui annonce sa candidature si en tant que Conseiller de Bongo Ondimba, > > >> > > il s'interdit de prendre ne serait ce que position dans un débat comme > > >> > > celui ? En coulisse, ce dernier, pour ce dédouaner dira ceci « je ne > > >> > > réponds pas à ce genre de débats : c'est trop bas pour moi ». Ce n'est > > >> > > qu'un exemple ! > > >> > > > > >> > > > > >> > > Qui peut facilement croire en moi sachant que je suis le fils d'un > > >> > > dignitaire du « système » ? Autant de cartes d'identité qui - à raison - > > >> > > de premier abord ne peuvent que rendre les gens sceptiques. > > >> > > > > >> > > > > >> > > A suivre... > > >> > > From protected at bdpgabon.org Thu Jun 21 17:36:58 2007 From: protected at bdpgabon.org (Dr. Daniel Mengara) Date: Thu, 21 Jun 2007 17:36:58 -0400 Subject: [BDPalabres] HAUTE TRAHISON... Message-ID: Cher Monsieur Ndong, Je me chargerai moi-même de vous répondre, car il me semble que vous me confondez avec Pierre Mamboundou, votre leader. Soit vous n'avez pas pris le temps de respirer un bon coup, pour permettre à vos neurones de s'oxygéner, soit il y a en vous un problème plus grave encore que ne le laissent supposer les apparences. Mais je mettrai votre égarement sur le compte de la jeunesse, chez qui la fougue sortie des viscères a tendance à devancer de mille lieues l'activité cérébrale. Il me semble que vous feignez de manière assez théâtrale, et maladroite, une indignation que vous basez sur les élucubrations de votre compère Malékou. On décèle, dans cette fausse indignation, un fantasme qui trahit votre désir de découvrir, un beau jour, en Daniel Mengara les mêmes vices et tares que ceux que nous critiquons chez votre Pierre Mamboundou. Ceci vous permettrait de pouvoir enfin vous consacrer à votre sport favori : servir de chantre justificateur des égarements de Pierre Mamboundou auprès de la diaspora gabonaise. Et quelle meilleure manière de le faire que de découvrir en Daniel Mengara, ce moraliste, cette grande gueule, cet arrogant donneur de leçon, les mêmes tares que celles qui ont émaillé le destin politique de Pierre Mamboundou. Et voilà : Mamboundou serait lavé des critiques de Mengara puisque Mengara lui-même est coupable des mêmes errements. Je peux déjà vous rassurer, et je le dis avec la plus ferme conviction, vous ne trouverez JAMAIS nulle part preuve d'une compromission quelconque de Daniel Mengara, ni en termes pécuniaires, ni en termes personnels, ni en termes idéologiques. Votre quête restera donc inutile car, encore une fois, Daniel Mengara n'est ni Mba Abessole, ni Pierre Mamboundou. D'abord parce que vous vous méprenez sur ma personne. Contrairement à votre patron, je ne fais pas de la politique parce que j'en attends quelque chose de personnel. Je suis déjà un homme accompli dans le cadre de ce que je fais. Simple professeur d'université aux Etats-Unis, je porte avec fierté ma liberté et mes modestes accomplissements. Et je me réjouis de vivre de l'unique fruit de mon labeur mental. Ensuite parce que votre intellectualisme semble avoir de sérieuses limites, comme celles qui vous font prendre des rumeurs colportées sur Internet pour des vérités sur lesquelles construire votre savoir. Voilà pourquoi, sur la base de rumeurs colportées par votre compère Malékou, vous confondez Daniel Mengara avec Pierre Mamboundou. Mais au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, je m'appelle Daniel Mengara. Et parce que je le suis, je me distingue des parasites politiques qui, au Gabon, ont vendu leurs mères, leurs grands-mères, et donc, leur Gabon, pour des profits politiques et personnels. Mon ambition est, à ce titre, très différente de celle des autres. Laissez-moi, si vous le permettrez, vous expliquer ce qui me motive : 1) Je n'ai pas la grosse tête au point de croire que le changement au Gabon ne peut venir que par moi. Il n'est écrit nulle part sur mon visage que ce sera forcément moi qui chasserai Bongo du pouvoir. Je ne me vois donc pas comme un messie, même si certains veulent m'attribuer cette qualité. Ce que je suis, c'est un simple Gabonais qui croit au changement, d'où qu'il vienne, et qui contribue par ses efforts à cet objectif. 2) Mais ce que je suis aussi, c'est un Gabonais qui n'attend pas passivement que le changement vienne d'un messie ou de quelqu'un d'autre. Voilà pourquoi je m'active pour être moi-même un acteur du changement que je souhaite. Je ne laisse pas à d'autres la tache de me libérer ; je me bats pour me libérer moi-même. 3) Je ne garantis à personne que le changement viendra forcément par moi, mais je m'active pour rendre possible le changement que je souhaite. Mais si demain, j'échoue, je me satisferai d'avoir au moins combattu jusqu'au bout sans me compromettre et sans compromettre mes idéaux. Si quelqu'un d'autre réussit là où j'ai échoué, tant mieux, mais ce que je ne ferai pas, c'est attendre que cette personne arrive un beau jour dans 100 ans. Je fais ce que je peux là où je peux et comme je peux, mais je n'attends pas que Bongo meure ou qu'un miracle inespéré vienne sauver le Gabon. 4) Ce que je ne ferai jamais, c'est compromettre l'idéal auquel je crois. Si mon combat n'arrive pas à ses fins et si je me retrouve un jour tout seul derrière mon ordinateur à vociférer des insultes vis-à-vis du régime Bongo, je continuerai à le faire. Pour moi, il est préférable de ne jamais abandonner ses convictions et rester derrière son ordinateur à vociférer des insultes contre un régime qu'on déteste, plutôt que d'abandonner les valeurs et principes pour lesquels on se bat. Si je dois rester le seul opposant du Gabon, même " caché derrière mon ordinateur " comme beaucoup le disent, alors je préférerai cela. 5) Je n'irai pas au Gabon pour aller faire de la politique " de terrain " comme beaucoup le disent. La politique sur le terrain, c'est cette manière animalière que nous avons chez nous de croire qu'il suffit d'être sur le terrain pour que les choses changent. Cela fait 18 ans que Mba Abessole d'abord, mamboundou en suite, sont sur le terrain. Or, le Gabon n'est pas devenu démocratique pour autant. Au contraire, par leurs compromissions, ces bonhommes ont aidé Omar Bongo à tuer la démocratie. Cela montre qu'il faut plus que le simple fait d'être sur le terrain pour changer le Gabon. Il faut d'autre méthodes, d'autres stratégies, d'autres types d'actions. 6) En clair, je me bats d'abord pour mes convictions et je suis tout simplement heureux, au sein du BDP, de retrouver des compagnons de route qui pensent comme moi. Ensemble, nous travaillons à rendre possible notre idéal. Certains nous quitteront et nous ont quitté pour se vendre, mais d'autres continueront à vociférer et à chercher. Cela pourra prendre un mois, un an, cinq ans ou plus. Là n'est pas le problème. La vraie philosophie consiste à ne jamais baisser les bras, même quand on est trahi. 7) Voilà pourquoi je trouve inacceptable, en tant que citoyen gabonais, que quelqu'un se dise un jour opposant pour ensuite trahir l'idéal après avoir entraîné dans le gouffre des compromissions des milliers de Gabonais qui ont cru au changement véritable. Parce que je suis Gabonais, je porte un regard critique sur ceux qui essaient de tuer l'idéal et j'accepte que d'autres portent un regard critique sur moi si je me mets moi aussi à trahir l'idéal. Tant que je reste dans l'idéal, je sais être à l'abri des compromissions. 8) Mon idéal, c'est le suivant: " Rien de bon ne peut plus se passer au Gabon tant qu'Omar Bongo est encore au pouvoir. Bongo doit donc partir, par tous les moyens possibles, pour permettre la construction d'un Gabon nouveau ". Tant que cet idéal n'est pas atteint, Daniel Mengara ne baissera jamais les bras. Et c'est à ce seul idéal que l'on me jugera demain car je me suis juré de tout faire pour mettre un terme à ce régime, par tous les moyens possibles. Echouer fait partie des possibilités qui guettent toute entreprise humaine. Mais il y a des échecs acceptables et des échecs non acceptables. Echouer parce qu'on a trahi l'idéal est un échec inacceptable. 9) Je ne calcule pas mon engagement. Certains s'engagent quand ils savent le chemin facile ou empli de promesses de postes politiques. Ils se montrent donc tonitruants, juste le temps de se faire remarquer. Puis, un jour, Omar Bongo les cueille comme des fruits mûrs et alors ils se mettent à chanter les " Bongo nous a donné des conseils, comme un père ". Ce sont ces calculateurs qui étaient entrés au BDP et sont ensuite allés se vendre à Bongo. Daniel Mengara n'a jamais été de ceux-là. Quand donc vous basez votre indignation sur une rumeur colportée par votre compère Malékou, je vois tout de suite étalées les faiblesses de votre pensée. Car tout ce que vous réussissez à établir, en fin de compte, ce sont les limites mêmes de vos propres capacités intellectuelles. Ceci n'est point une insulte, mais un constat. Pourquoi parlé-je de limites, cher ami ? Je m'explique, et j'espère que vous aurez la patience de lire le véritable historique du BDP-Gabon Nouveau que je vous offre ici pour éclairer ce qui, chez vous, aurait dû se faire indépendamment par la lecture et non la rumeur. L'exposé sera long, mais vu que vous ne savez rien du BDP, ni de Daniel Mengara, je me donne le devoir de vous éclairer. Notez que tout ce que je vais dire ici est sur le site du BDP-Gabon Nouveau dans divers articles et analyses (http://www.bdpgabon.org/content/blogsection/4/39/). Rien de mystérieux, rien de caché. Lisez les plus de 200 articles qui, sur ce lien, retracent l'historique du BDP-Gabon Nouveau, y compris l'évolution de nos propres pensées politiques. Nous avons toujours tout publié, même ce qui a été écrit par des journaux travaillant contre notre mouvement. Nous avions même publié dans un article l'épisode dont parle votre ami Malékou (Voir par exemple : http://www.bdpgabon.org/content/view/1242/39/). Etant les démocrates que nous sommes, nous publions sur notre site les opinions favorables ou défavorables, dès lors qu'elles sont recherchées et bien pensées, tout simplement parce que nous faisons de notre site non seulement une vraie librairie de notre mouvement, mais aussi la tribune par excellence de l'histoire politique du Gabon. Vous montrez donc, cher ami, des limites intellectuelles. Pourquoi ? 1) Vous confondez le silence des "autres" face aux rumeurs colportées par votre ami Malékou avec de la complaisance vis-à-vis de Daniel Mengara. Mais vous êtes-vous demandé si, contrairement à vous, ils se refusaient à céder aux appâts de la première rumeur venue ? Certains, qui font preuve de jugeote et de maturité, ont la sagesse de réserver leur jugement jusqu'au jour où des faits plus concrets viendraient en étayer le contenu. Quand on a de la jugeote, on ne juge pas avec la rumeur, c'est-à-dire, avec le vide. On juge sur la base de faits. 2) Vous confondez Daniel Mengara et Pierre Mamboudou. Tous deux leaders politiques se réclamant de l'opposition radicale, certes, mais je crois que c'est là que les comparaisons s'arrêtent. Entre Daniel Mengara et Pierre Mamboundou, il y a tout un gouffre idéologique, politique et humain que je ne passerai pas mon temps à élucider dans cette intervention. Il suffira de dire que pour moi, le mot "opposition", surtout une opposition dite "radicale" suppose une toute autre approche que celle que l'on voit chez votre compère Pierre Mamboundou, qui a choisi l'option d'un radicalisme apaisé, comme d'autres hier ont inventé des philosophies d'opposition conviviale. Autrement dit, des échappatoires trahissant des échecs mal assumés par des personnages n'ayant jamais eu pour idéologie politique que leur ventre. 3) Pour juger Daniel Mengara, vous basez vos supputations sur des rumeurs colportées par votre compère Malékou, souhaitant ainsi diminuer la gravité de la corruptibilité de votre leader par comparaison à Daniel Mengara, que vous voulez montrer comme également corruptible. Mais c'est là, cher ami, toute la différence entre vous et moi. Pour juger Pierre Mamboundou, je ne le juge pas sur des supputations rapportées par quelque esprit embrumé par les euphories alcooliques. Je juge Pierre Mamboundou sur la simple base de fait avérés et publics, connus et analysables par tous. Quand, par exemple, je dis que les 2 milliards de francs promis à Mamboundou par Bongo en 2006 suite aux négociations d'avril 2006 en guise de "réparation" relèvent d'une corruption à peine déguisée de Pierre Mamboundou par le régime, je base mon analyse sur des faits avérés, et non des rumeurs. On peut partager ou ne pas partager mon interprétation de ces faits, mais cela ne change rien aux faits eux-mêmes. Non seulement j'utilise des faits publiquement connus, mais je les démontre par des "preuves", fussent-elles conjoncturelles. Par exemple, j'avais à l'époque critiqué la promesse de ces 2 milliards à Mamboundou sur la base d'un simple calcul mathématique logique. Ce calcul consistait en l'analyse suivante : - Quand l'armée de Bongo avait investi le siège déjà délabré de l'UPG, il n'avait pas détruit ce siège. En termes donc de préjudice matériel, je ne vois pas comment une modeste bâtisse de ce type pouvait coûter 2 milliards à reconstruire alors qu'elle n'avait jamais été détruite. Tout au plus, cette bicoque (non détruite) et son contenu valaient 20 millions et je doute que le contenu en fût si important qu'il aurait pu justifier le solde des 2 milliards promis par Bongo. Même avec toutes les circonstances atténuantes possibles, 100 millions tout au plus auraient été raisonnables, mais 2 milliards pour un préjudice fabriqué arbitrairement ne pouvait aucunement grandir Mamboundou à mes yeux. J'avais donc conclu que Mamboundou s'était fait complice d'un détournement abusif et arbitraire de l'argent du Gabon à des fins personnelles (comprenez : Bongo s'achète l'apaisement de Mamboundou). On peut donc contorsionner cela comme on veut, mais personne ne me fera croire que le " préjudice " subi par Mamboundou ou l'UPG dépassait 100 millions de CFA (et là je suis généreux !). - S'agissant du préjudice moral/psychologique avancé par Mamboundou pour justifier les 2 milliards, je mettais totalement en doute ce principe en arguant que quand on fait de l'opposition, on doit pouvoir assumer le préjudice moral car cela fait partie de la pratique d'opposition. On s'oppose pour se battre et on accepte les souffrances morales que cette lutte impose. Sinon, on dénature totalement le principe en rendant le dictateur que l'on combat responsable de notre engagement. Autrement dit, le raisonnement de Mamboundou consistait, dans ce cas, à faire payer à Bongo le fait de l'avoir poussé à devenir opposant. A ce rythme, tous les Mengara et Mamboundou du Gabon n'auraient plus qu'à s'aligner au Bord de Mer pour demander à Bongo 2 milliards pour lui faire payer le fait qu'il nous ait poussé à nous opposer à lui ! Et le Gabon serait parsemé de petits milliardaires apaisés de tous les côtés ! Allons, donc, soyons sérieux ! - S'agissant des fonds de l'UPG, nous savons tous de la bouche même de Richard Moulomba, Secretaire Général de l'UPG, qu'au sortir des élections présidentielles, l'UPG n'avait plus rien dans ses caisses. Richard Moulomba parla même d'à peine 500 000 francs restant dans les caisses de l'UPG. Or, que vit-on ? On vit, en quelques mois seulement après l'entente Bongo-Mamboundou, l'UPG se refaire une santé financière et planifier de présenter 120 députés aux législatives, ce qui supposait une campagne nationale plus coûteuse que l'élection présidentielle. D'où venait donc si subitement un tel pactole ? Voyez-vous, cher ami, ces interrogations n'ont rien à voir avec la rumeur. Elles se basent sur des faits publiquement accessibles et constatables qui se prêtent à analyse, dès lors que l'on prend le temps de réfléchir. Il n'y a là aucune supputation qui sorte du domaine du probable car on est certainement en droit de remettre en cause les comportements des uns et des autres dès lors qu'ils sortent du domaine de l'acceptable. Je n'ai pas trouvé convaincants les arguments présentés par Mamboundou pour justifier les 2 milliards car j'ai trouvé cette somme arbitraire et exagérée par rapport au préjudice réel. J'estime que dans l'opposition, nous devons nous-mêmes commencer à donner le bon exemple en faisant montre de retenue et d'honnêteté, même quand il s'agit de traiter avec Bongo. Nous ne pouvons nous permettre de céder à l'appât de l'arbitraire et faire exactement comme Bongo. Les faits, depuis, ont conforté mon analyse puisque 12 milliards supplémentaires ont été attribués pour " développer Ndendé ". Il faut être totalement obtus pour ne pas comprendre le lien entre l'apaisement de Pierre Mamboundou et l'allocation de 12 milliards " pour développer Ndendé ". Quand donc, nous condamnons la nature arbitraire de telles pratiques, on trouve des intellos comme notre ami Sylvain Ndong pour trouver normal l'établissement du népotisme comme manière de gouverner un pays. Nous, au BDP, trouvons ces pratiques inacceptables et ne pouvons que les condamner. S'agissant donc de votre exigence de réponse, Monsieur Ndong, on voit qu'une telle exigence est non seulement mal informée, mais aussi mal dirigée. D'abord parce que vous demandez de moi ce que vous n'osez apparemment pas demander à votre propre leader. De quel droit vous croyez-vous capable de demander de moi une explication quand votre propre Mamboundou navigue dans le flou le plus total, sans vous tenir au courant de sa démarche, vous qui clamez partout être son représentant Benelux ? Ensuite, où sont les textes explicatifs de Mamboundou qui éclairent les Gabonais sur sa démarche actuelle, en dehors de vos petites gesticulations personnelles sur Internet tentant d'excuser l'inexcusable ? Vous voyez que vous gesticulez finalement dans le vide, car il n'y a aucun poids moral derrière vos exigences de transparence. Pour demander la transparence au BDP, donnez-nous d'abord l'exemple de transparence qui est celui de l'UPG. En visitant le site du BDP, les Internautes peuvent, s'ils ont la patience de lire, suivre le cheminement du BDP depuis sa création. Ils peuvent voir l'évolution de son idéologie, TOUT. Où sont les informations de l'UPG à une époque où l'Internet permet désormais l'accès à de telles informations ? Les gesticulations de Mamboundou au Gabon, en fin de compte, ne servent qu'à semer le flou, jusqu'au sein de ses représentants qui se retrouvent dans le flou le plus total. Ou alors Mamboundou est-il tellement hautain vis-à-vis de sa propre diaspora qu'il ne daigne point vous informer de sa démarche si chancelante ? Exigence pour exigence : J'EXIGE, MONSIEUR NDONG, DE VOIR UN DOCUMENT OFFICIEL DE MAMBOUNDOU A SON REPRESENTANT DU BENELUX EXPLIQUANT SA DEMARCHE, ET JE VOUS PRIE DE ME LE MONTRER MEME SI JE NE SUIS PAS MEMBRE DE L'UPG !! Mais je peux déjà savoir la réponse. Il n'y a aucun document de ce type car votre leader semble fonctionner avec tellement de hauteur que vous, les représentants officiels, vous retrouvez vous-mêmes perdus. La preuve : vous ne vous débattriez pas à cultiver votre propre personne sur Internet hors du circuit UPG si vous aviez entière confiance en Mamboundou. Vos vidéos, au lieu de se situer dans le cadre de votre parti, alimentent plutôt votre blog personnel qui fait ainsi concurrence idéologique à votre propre parti. Et pourtant votre parti a un site (mort) que vous ne prenez aucun temps à alimenter. Toute votre démarche actuelle est ainsi hautement paradoxale car, d'une part, vous clamez votre titre UPG et votre appartenance à ce groupe, mais de l'autre, vous inscrivez votre action politique hors UPG. Quand on appartient à un parti, l'action politique se doit de refléter les vues du parti et vos initiatives se doivent de s'inscrire dans le cadre de la structure de votre parti. Vous voulez quand même que l'UPG avance, oui ou non ? Pour qui, donc, Monsieur, travaillez-vous ? Il me semble que votre propre UPG vous a laissé dans le flou et aujourd'hui, on sent plutôt de toutes parts une sorte de désarroi et de débandade dans vos rangs. Il n'y a nulle part la cohérence dont on pourrait s'attendre de la part d'un " grand " parti d'opposition. Vous défendez, certes, l'UPG dans vos emails, mais sur le plan de votre action politique, c'est plutôt Sylvain Ndong que vous cultivez et non l'UPG. Si le jeune Gabonais du site Mamboundou2005 n'avait pas pris sur lui de faire un site au profit de Mamboundou, il n'y aurait pratiquement rien sur Internet aujourd'hui sur l'UPG. Quelle honte et quel mépris ! Et on veut donner des leçons de transparence au BDP ! Je réponds donc ici à votre véhémente exigence non pas parce que je prête attention à vos vitupérations ou aux élucubrations de votre compère Malékou, mais plutôt pour éduquer votre jeune esprit aux rigueurs de l'intellectualisme productif, un jeune esprit que je trouve d'ailleurs brillant, mais qui pêche encore par jeunesse et inexpérience. Dans ce cas, le devoir d'éduquer la jeune génération que vous représentez est plus important pour moi que le silence face à des rumeurs qui n'en valent pas la peine. Comme vous l'aurez remarqué, je garde toujours le silence vis-à-vis des rumeurs. Ceci parce que cela ne vaut pas la peine de leur accorder quelque crédit que ce soit. Ensuite parce que c'est peine perdue que de se battre contre une rumeur. Ceux qui colportent les rumeurs le savent et la seule manière de défaire une rumeur c'est de la laisser se briser elle-même sur le mur de la vérité, car la vérité finit toujours par triompher. Pour ma part, je n'ai que du mépris pour les êtres qui basent tout leur savoir sur les rumeurs et qui ne montrent aucun esprit de discernement. De tels êtres sont inutiles à la société des humains. L'esprit de discernement est la première règle à laquelle doit se plier l'intellectuel. Si, donc, j'ai un conseil à vous donner, cher ami Ndong, c'est de moins baser vos analyses ou connaissances sur des rumeurs, pour privilégier des faits observables par tous, de manière à permettre à vos analyses de peser par leur vraisemblance. Vous aurez montré de la maturité le jour où vous délaisserez ce type d'élucubrations pour introniser les valeurs de probité morale et mentale qui seules affirment l'intellectualisme productif. Les rumeurs, Daniel Mengara, en lit tous les jours qui le dépècent et dépècent le BDP sous toutes les coutures. Des rumeurs, j'en entends tellement tous les jours et de toutes sortes qu'elles ont fini par ne plus attirer mon attention. D'ailleurs, elles ne me touchent jamais parce que, détenant moi-même la vérité, je me préoccupe peu de leur impact sur ma personne. Je sais également que ceux qui les colportent savent eux-mêmes le mensonge qu'ils essaiment, et il me fait plaisir de les imaginer se tuant chaque jour à essayer de trouver quelque chose qui puisse me casser. Mais comme je suis incassable, je dors tranquille au moment où, eux, passent des nuits blanches à essayer d'imaginer la prochaine combine. J'ai sur eux un ascendant moral, mental et intellectuel qui me réjouit et qui fait d'eux des chiens à mes yeux. Donc, si vous voulez des rumeurs, je vais vous en donner quelques-unes parmi les plus savoureuses qui ont circulé et continuent à circuler sur moi ou sur le BDP. Vous pourrez en faire ce que vous voulez, vu que vous avez un goût assez particulier pour ce genre de boue. Ces rumeurs nous permettront également de faire un petit historique sur les déboires du BDP-Gabon Nouveau au cours des années : Rumeur savoureuse No. 1 : Votre pote Siméon Ekoga, pour casser le BDP, fit courir en 2003 la rumeur selon laquelle il fut élu Président du BDP à Bordeaux et que le BDP avait mis Daniel Mengara en minorité (voir Rapport : http://www.bdpgabon.org/content/view/1265/39/). Cette rumeur tint un certain temps parce que dans l'ignorance, les gens ont tendance à aimer les nouvelles savoureuses. Siméon Ekoga, pour essayer de diviser le BDP, fit dans le même tas courir la rumeur selon laquelle le BDP était une création du régime. Mais, un mois plus tard, les gens surprirent le même Siméon Ekoga assis en compagnie de Bongo, en train de réciter la litanie habituelle dans le style: " J'ai rencontré le président de la république pour faire de la politique responsable et réintégrer la République. Il nous a donné des conseils, comme un père " (http://www.bdpgabon.org/content/view/2699/39/). Les gens qui avaient cru en ces rumeurs finirent par se rendre compte que Siméon Ekoga avait organisé, en complicité avec l'ambassadeur Adzé, Mba Obame et Ali Bongo, cette tentative de sabotage du BDP pour éteindre la voix discordante qui était la nôtre. Le RDPG de Siméon Ekoga est le résultat de cette tentative, avec au passage 300 millions de nos francs qui lui furent donnés en compagnie de son complice Okili-Boyer. Au Gabon, Ekoga et Okili-Boyer avaient présenté Daniel Mengara comme un fauteur de trouble qui voulait faire des coups d'état et la guerre civile au Gabon, et qu'ils avaient quitté le BDP pour ne pas être complices de ce crime (Lire : http://www.bdpgabon.org/content/view/2693/39/ et http://www.bdpgabon.org/content/view/2692/39/). Aujourd'hui, l'histoire et le temps ont réparé les rumeurs semées par Siméon Ekoga et son régime. Rumeur savoureuse No. 2: Après la création du RDPG par Siméon Ekoga sous l'impulsion de l'ambassadeur Adzé, Mba Obame et Ali Bongo, Ekoga a continué, bizarrement, à accuser le BDP d'être une création du régime. Ce paradoxe ne semble pas avoir frappé beaucoup de gens, mais il semble que ceux qui ne savaient pas comment Siméon Ekoga avait créé son RDPG se sont, dans un premier temps, laissé prendre à ses mensonges. Mais encore une fois, c'est le temps qui donna raison à Daniel Mengara. Regardons cela de plus près : - juin 2003: Ekoga se déclare président du BDP en colportant la rumeur d'une élection fictive qui l'aurait porté à la tête du mouvement. Tous les membres du BDP présents à ce meeting, y compris Tsir'Ella qui fut l'hôte du meeting dans sa ville de Bordeaux, ont démenti ce mensonge, mais pourtant, Ekoga persévère en gardant sur son site des textes qui maintiennent le mensonge, donc la rumeur. - juillet 2003: Ekoga se vend publiquement à Bongo (http://www.bdpgabon.org/content/blogsection/4/39/18/126/) et créé le RDPG après sa fantasmagorique "dissolution" du BDP au Gabon. Apparemment, Ekoga avait été accueilli à grandes pompes à Libreville et fit des déclarations tapageuses en compagnie de son compère Okili-Boyer. Mais comme le mensonge ne se cache jamais, la vérité deveint cruelle pour nos amis. N'ayant pas réussi son coup, le régime réduisit Ekoga à devenir un chien de garde brouilleur de pistes sur Internet. On lui fit faire un site pour le RDPG pour faire contrepoids au BDP. Siméon se mit donc à copier comme un gamin tout ce que le BDP faisait. Il copia notre logo, nos couleurs. Dès que le BDP introduisait un service ou une idée, il se précipitait d'en faire autant sur son site, dans l'espoir de ramener à lui les sympathisants du BDP. Le site du RDPG n'est donc autre chose que ce truc qu'Ekoga et l'ambassadeur Adzé ont fabriqué pour essayer de réduire l'importance du BDP sur Internet. Ainsi, dès que le BDP fait une déclaration, Ekoga se précipite pour en faire une. La preuve ? Hier même, dès que le BDP a annoncé le retour de sa liste de discussion " case à palabres ", qu'a-t-on constaté ? Ekoga s'est précipité pour aller en créer une, qu'il a appelé " Agora ". Vous suivez la manœuvre ? - 2004: Ekoga retombe dans l'opposition, déçu qu'il était de n'avoir pas obtenu tout ce que le régime lui avait promis en échange de la destruction du BDP. Mais comment le régime aurait-il pu tout lui donner alors même qu'il avait échoué dans sa mission de destruction du BDP ? - Novembre/Décembre 2005: Ekoga redevient bongoïste. Il soutient le candidat Bongo aux élections présidentielles de Novembre/Décembre 2005 et appelle les gabonais à voter pour Bongo. - 2007: Ekoga retombe dans l'opposition. Comparez cette salsa rocambolesque de Siméon Ekoga à la stabilité de Daniel Mengara. Jamais on n'a vu Daniel Mengara changer son discours ni sa philosophie. La philosophie de Daniel Mengara reste celle du BDP, c'est-à-dire: " Rien de bon ne peut se passer au Gabon tant qu'Omar Bongo est au pouvoir. Par conséquent, Bongo doit partir, par tous les moyens possibles ". Comme résultat de toutes ces tentatives de destruction du BDP par le régime Bongo, le BDP devint un mouvement que beaucoup de Gabonais savaient résolument décidé à en finir avec le bongoïsme au Gabon. Les rumeurs devinrent donc par conséquent monnaie courante car le régime voulait à tout prix décrédibiliser le BDP-Gabon Nouveau. Mais comme le BDP ne s'était jamais compromis, le pouvoir n'eut aucun moyen de confondre notre mouvement. Malgré les rumeurs semées, on attend toujours la preuve qui ferait de Daniel Mengara une création du régime Bongo comme Ekoga semble l'avoir affirmé. Curieusement, ce sont ceux-là mêmes qui avaient accusé Daniel Mengara de toutes sortes de crimes qui se sont retrouvés chez Bongo en train de réciter les " papa Bongo " habituels. Mais ces rumeurs, contrairement à ce que les gens peuvent penser, ne nous dérange pas. Nous mesurons l'ampleur de notre dangerosité à la fébrilité du régime. Donc, plus des gens comme Ekoga se battent pour nous vilipender, plus nous nous sentons confortés dans nos actions. Il faut donc, quand on sait penser, se dire que l'intensité avec laquelle le régime s'active à nous discréditer est révélatrice de la peur que le régime éprouve vis-à-vis du BDP. Parce que nous savons les Gabonais intelligents, nous savons qu'ils ne prêtent aucune oreille à ces rumeurs. Mais entre temps, le régime Bongo fait notre travail de publicité pour nous car à chaque fois qu'ils véhiculent une rumeur sur nous, ils agrandissent le champ populaire du BDP. Saturer Internet de saletés sur le BDP ne nous dérange donc pas car ceux qui rencontrent ces insanités sur Internet viennent toujours à la source BDP et là, ils se font sympathisants. Rumeur savoureuse No. 3: Mengara aurait été acheté par le régime Bongo. Aujourd'hui, nous en attendons encore la preuve. Pour le moment, Daniel Mengara reste égal à lui-même et il le dit avec arrogance (http://www.bdpgabon.org/content/view/4290/39/). Rumeur savoureuse No. 4: Mengara aurait rencontré des dignitaires du régime Bongo. Aujourd'hui, on en attend toujours la preuve car, à l'exception de deux cas seulement (voir plus bas), jamais un membre influent ou connu du régime Bongo n'a eu l'opportunité de voir Daniel Mengara en personne. Cher ami Sylvain, jeune frère. La réalité fondamentale, ici, devient donc la suivante : Quand on juge Pierre Mamboundou, on le juge sur des actes visibles et connus de tous. Quand on juge Daniel Mengara, on le juge sur la base de rumeurs car il n'y a aucun acte sur lequel le juger. C'est vrai que l'on entend parfois ici ou là le reproche habituel, qui demande au BDP d'aller montrer de quoi il est capable sur le terrain au lieu de gueuler caché derrière un ordinateur. Nous acceptons humblement cette critique, mais nous disons à ceux qui la profèrent qu'ils ne savent pas ce qu'ils disent. Mamboundou est sur le terrain depuis près de 15 ans. Qu'est-ce que sa présence a donné ? Suffit-il tout simplement d'être sur le terrain pour gagner un combat politique ou faut-il autre chose que le terrain ? Tôt ou tard, le BDP sera au Gabon, mais nous ne serons pas au Gabon pour aller jouer les opposants figurants pour Omar Bongo. Nous y serons pour demander à Bongo de vider les lieux et ses sbires avec lui. Si donc, il y a un seul acte sur lequel nous juger, ce n'est pas par rapport à notre présence ou absence du terrain, mais plutôt par rapport à si nous trahirons un jour nos idéaux. En fin de compte, les mécréants colportent des rumeurs, mais la rumeur ne sert d'information qu'aux personnes à l'esprit léger qui manquent de substance à la fois intellectuelle et humaine. Ce sont en général les animaux qui colportent les rumeurs et qui s'en nourrissent. Ils croient détenir du savoir, alors que c'est un tas d'immondices qui en dit long sur le vide de leur personnalité. La raison pour laquelle on ne peut juger Daniel Mengara que sur la base de la rumeur est que, n'ayant jamais vu Mengara dans des compromissions au rabais, on s'arrache de toutes parts les cheveux de la tête et on essaie de trouver tout ce qu'on peut pour combler ce "vide". Mais tout le monde sait que si Mengara avait rencontré qui que ce soit d'important au sein du régime Bongo, tout le monde le saurait car il y aurait des preuves tangibles d'une telle rencontre. Bongo et ses sbires n'auraient pas hésité à utiliser de telles preuves pour me discréditer et pour tuer le BDP par la même occasion. On laissera donc les semeurs de rumeurs se cogner la tête contre les murs. Revenons maintenant aux élucubrations de Monsieur Malékou, sur lesquelles notre ami Sylvain Ndong base bien naïvement son exigence de réponse. Le fameux Malékou aurait, selon Sylvain Ndong, colporté les "faits" suivants : 1) Mengara aurait rencontré à Paris un dignitaire du régime. 2) On aurait écarté le "pôvre" Monsieur Malékpu, sans doute à des fins de corruption, pour que cela ne se sache pas. 3) Mengara aurait accepté des pots de vin du régime puisque le fameux dîner de 2002 aurait été payé par un Conseiller du régime. 4) Et tout le tralala qui va avec. Mais mes frères, vous aussi ! Il me semble que la dictature d'Omar Bongo a fait plus de mal aux Gabonais que je ne pensais, surtout à ces intellectuels prétentieux dont les discours pompeux ne cachent que très mal le vide. Au point que certains perdent, devant des choses pourtant élémentaires, le peu de jugeote qui aurait dû leur servir de guide dans des situations pourtant aussi simples. Décortiquons donc un à un ces faits : 1) Mengara aurait rencontré à Paris un dignitaire du régime. Oui, Daniel Mengara a en effet rencontré en 2002 à Paris un homme du régime qui s'est présenté comme Conseiller d'Omar Bongo. Son nom m'échappant, je suppose qu'il s'agit de ce Mpouhot dont parle l'ami Malékou. Mais entre ce fait, et la version qu'en donne Monsieur Malékou, il y a un gouffre. Mais commençons par la question fondamentale : Qui a demandé à rencontrer l'autre, et dans quelle circonstance ? Ce n'est que quand on se pose ce type de questions qu'on se rend compte que Daniel Mengara n'a jamais rencontré, ni jamais demandé à rencontrer de membres du régime Bongo. La seule manière pour un membre du régime Bongo de rencontrer Mengara, c'est par des guets-apens comme celui qu'organisa, cette nuit-là, ce Conseiller de Bongo. Tous les gens présents au meeting du BDP à Paris en avril 2002 savent que la séquence des événements était la suivante : - Pendant le meeting lui-même, un jeune homme s'était présenté à nous, disant qu'il venait directement du Gabon en compagnie du fameux conseiller de Bongo, et il était venu au meeting inviter le Dr. Daniel Mengara à aller rencontrer ledit conseiller. - La requête fut bien évidemment rejetée car je répondis personnellement à ce jeune homme que la rencontre avec ce Conseiller n'ayant pas été prévue par le mouvement, et le mouvement étant occupé à son meeting, il nous était impossible de rencontrer le fameux conseiller. Nous crûmes l'affaire close. - Curieusement et on ne sait trop comment, le fameux Conseiller nous retrouva comme par miracle dans un restaurant où nous avions décidé d'aller dîner le soir, en clôture de notre meeting. Je ne sus jamais comment il avait su où nous retrouver. Par curiosité, les membres responsables du BDP qu'il y avait autour de moi me conseillèrent, par politesse, de recevoir ce Monsieur et d'écouter au moins, par simple curiosité, ce qu'il avait à dire. - Je désignais donc Siméon Ekoga et Sosthène Mendome comme participants à cette rencontre restrinte, pour m'assurer qu'il y aurait des témoins du mouvement avec moi. a) Première observation: personne n'avait invité ce Conseiller au dîner de clôture du meeting du BDP. Il s'était forcé sur le BDP et par politesse, nous acceptâmes de lui accorder audience. b) Deuxième observation: il s'agissait ici d'une audience accordée selon les règles de l'art par le Dr. Mengara, alors Coordonateur du BDP-Gabon Nouveau, à un Conseiller de Bongo ayant sollicité, par le forcing, une telle audience. c) Troisième observation : C'est en consultation avec les MEMBRES du BDP présents, et sur leur recommendation, que j'acceptais de rencontrer ce Monsieur. Mon habitude a toujours été de ne jamais accorder d'audience à qui quec ce soit qui ne l'aurait pas demandé au moins quelques semaines à l'avance et ceci après avoir fait une demande claire et détaillée explicitant le but de la requête. J'insiste ici sur le mot " Membres " et vous allez comprendre pourquoi. Or, voilà qu'un certain Malékou, à l'occasion d'un email sanguinaire récemment posté sur des listes de diffusion (voir au fond de ce message), déclare que cette audience relevait de la corruption la plus abjecte et constituait un appel du pied du BDP qui sollicitait ainsi le régime. Et Sylvain Ndong de renchérir copieusement par des exigences de réponses scandalisées. Mais vous aussi mes frères. Où sont passées vos neurones ? A en croire les pleurnichements pathétique de ce fameux Malékou, et les exigences de Monsieur Ndong, on aurait écarté le "pôvre" Monsieur Malékou de la rencontre avec le Conseiller, sans doute à des fins de corruption, pour que cela ne se sache pas. Mais bon sang! Où se croit ce Monsieur Malékou? Et pour qui se prend-il? Il me semble ici que toutes vos analyses se retrouvent faussée dès le départ, mon cher Sylvain Ndong. Je vais vous expliquer pourquoi. - Primo: Quand Monsieur Malékou se pointe tardivement à notre dîner, il se pointe en tant que qui? Il vous a dit vous-même dans son message qu'il est venu pour demander une sorte d'audience qui lui aurait permis de rencontrer les leaders du BDP, y compris Daniel Mengara. Ceci veut dire quoi, à vos yeux ? Que comme le fameux conseiller, Monsieur Malékou est venu solliciter une audience en tant que NON MEMBRE du BDP. Donc, si Monsieur Malékou n'était ni membre du BDP, ni quoique ce soit au sein du BDP, mais un Gabonais curieux voulant rencontrer les responsables du BDP, dites-moi un peu en quoi il se prévalait du droit de s'asseoir aux côtés du Dr. Mengara pour participer à des activités officielles concernant la direction du BDP-Gabon Nouveau ? Que je sache, nous n'étions pas allés à Paris pour un meeting politique de masse, mais pour une réunion de travail entre membres responsables du BDP. Ceci supposait donc l'exclusion de cette réunion de toute personne n'étant pas habilitée à y participer. En quoi donc, puis-je vous demander, Monsieur Malékou était-il habilité à participer à une entrevue politique dans laquelle il n'avait aucun droit de participation ? Votre raisonnement ici est totalement déplacé, chers amis. Vous raisonnez avec un esprit totalement chaotique qui confond tout. Encore une fois, en qualité de quoi Malékou était-il habilité à participer à une audience accordée par Daniel Mengara à un homme politique qui souhaitait le rencontrer dans le cadre des activités du BDP ? N'étant ni membre du BDP, ni responsable d'un organe du BDP, je vois mal comment un tel bonhomme peut ici venir parler d'avoir été écarté d'une activité à laquelle il n'avait aucun droit de participer ! On est où, là, hein dites-moi ? Et ça se permet de parler avec des airs péremptoires et suffisants ! Comme si on vous apprenait dans le Gabon de Bongo qu'un parti politique c'est un foutoir dans lequel le premier venu pouvait s'installer parmi les cadres, sans carte d'adhésion, et exiger de participer aux prises de décision ? Donc, selon Monsieur Malékou, Daniel Mengara devait publiquement consulter un tas d'inconnus comme lui n'ayant aucun lien avec le BDP, tout simplement parce qu'ils sont venus boire une bière avec nous ? Je suppose que, avec ce genre de raisonnements, je pourrai sans doute, la prochaine fois que Mamboundou rencontrera Bongo, exiger que la réunion ne se passe sans ma présence, et Mamboundou se sentira alors obligé de m'inclure dans son Comité Directeur, tout simplement parce que moi, Mengara, un non membre de l'UPG, j'ai demandé à être présent ! Cela n'a aucune logique, mes frères. Tout ce que je vois dans vos raisonnements c'est une manière très " manioqueuse " de concevoir la chose politique. Le BDP est avant tout un mouvement politique avec des structures hiérarchiques. Si donc, Daniel Mengara, en tant que leader de son mouvement, doit accorder une audience à quelqu'un, en quoi un homme dont on ne sait ni les tenants ni les aboutissants, un homme venu boire sa bière, serait-il habilité à venir participer comme cela à une réunion politique à laquelle il ne fut convié ni par appartenance, ni par invitation ? Deuxio: Monsieur Malékou allège que Mengara n'avait consulté personne parmi les gens assis à la table. Encore une fois, en quoi ces gens assis à la table, surtout ces inconnus non membres du BDP étaient-ils en droit de savoir ce que le BDP décide dans le cadre de ses activités politiques ? Par ailleurs, Monsieur Malékou parle comme si Mengara s'était caché. Mengara ne s'est pas caché pour parler à ce conseiller. Tous ceux qui étaient présents au dîner dans ce restaurant étaient assis à une table située à peu près à 5 mètres de là où le Dr.Mengara a reçu le Conseiller. Ce n'était ni caché ni dissimulé. Les participants au dîner pouvaient voir les moindres faits et gestes de Mengara et du conseiller. Mengara n'était pas seul non plus puisque Simén Ekoga et Sosthène Mendome étaient avec lui. Alors, à moins de souffrir de psychose aigue, et de folie des grandeurs, je ne comprends pas sur la base de quel droit ni de quel principe Monsieur Malékou s'est senti lésé de se voir " exclure ". A moins qu'il n'ait confondu le BDP avec ces groupuscules parasitaires qui se précipitent aux hôtels de Bongo avec la ferme intention d'être tous là pour la distribution du magot. Non, Monsieur Malékou, je suis désolé. Vous vous êtes trompé de groupe. Attendez le prochain passage de Bongo à Paris et emmenez vos amis habituels au meeting. Mais au BDP, il n'y a aucun arbitraire. Il a donc du toupet, ce Malékou, pour supposer que le simple fait de se présenter à un restaurant en quête de bière à boire lui donnait, comme par enchantement, le droit de jouir des prérogatives d'un membre responsable du BDP et de plonger comme cela dans des réunions qui n'avaient aucun rapport avec sa venue. Si c'est comme cela que vous comptez gérer le Gabon, alors il y a encore du progrès à faire mes amis. Le BDP n'est pas un foutoir où n'importe quel freluquet peut venir comme cela jouer les grosses têtes. Il y a des choses qui se font et des choses qui ne se font pas. Mais le chaos n'est pas une chose que nous connaissons au BDP. Alors, de là à conclure que Monsieur Malékou s'est fait écarter parce qu'on voulait cacher quelque chose, il y a un pas que seuls les cons peuvent franchir. Je suis donc obligé, chers amis, de vous rappeler ces éléments simples. Car si vous pensez que n'importe qui peut se pointer comme cela pour participer à des réunions dans des organes dont ils ne sont pas membres, on comprend alors pourquoi le Gabon se meurt. Il y a une différence entre démocratie et chaos, transparence et stupidité. Alors, que Monsieur Malékou descende de ses grands chevaux et se remette à fouler la terre des hommes avec ses pattes. Au BDP, ce n'est pas le monde de l'arbitraire ni la planète mars. Ceux qui connaissent Daniel Mengara savent que Daniel Mengara ne rencontre jamais les rats et parasites du régime. Comme je l'ai dit plus haut, seuls deux membres du régime Bongo ont eu la possibilité de voir Daniel Mengara en personne et lui serrer la main. Le premier à avoir eu cette chance fut ce Conseiller de Bongo qui, à Paris en avril 2002 se pointa au dîner de clôture sans y avoir été invité. Et ceci ne fut possible que parce que le Conseiller s'était pointé sans se faire inviter. Le deuxième à avoir eu cette opportunité fut un des fils de Bongo. Ce dernier, dont j'oublie le nom, était venu assister au meeting public que le BDP avait tenu en clôture de sa tournée du patriote en 2005. Lors du meeting tenu par le BDP, cet enfant de Bongo vint au podium serrer la main au Dr. Mengara au moment où le meeting se terminait. Et il fit ceci devant tout le monde, juste le temps de se présenter comme enfant de Bongo. A aucun autre moment, aucun membre de ce régime n'a eu l'opportunité de voir Daniel Mengara en personne. Daniel Mengara a toujours refusé toute rencontre avec ces animaux. Le radicalisme de Mengara n'a aucune considération pour ces gens. Alors, si le petit Malékou et le frère indigné qu'est Monsieur Sylvain Ndong ne peuvent pas le comprendre, qu'ils continuent à nager dans leurs fantasmes. Mais rien au BDP n'est caché. Pour ceux que cela intéresse, lisez la Déclaration de Paris et édifiez-vous sur les résultats de cette réunion de 2002. Vous verrez que nous ne cachons pas du tout cette rencontre avec le Conseiller. Au contraire, nous l'intégrons dans le cadre de notre idéologie (http://www.bdpgabon.org/content/view/1242/39/). Alors que Monsieur Malékou nous le dise : En qualité de quoi aurait-il voulu que le BDP l'admette dans le secret de ses activités? C'est bien beau de dire que "Mengara et Siméon, après s'être excusés auprès de l'assemblée, sans communiquer le motif réel de leur retrait, s'éloignent du " cercle à palabre gabonais " pour discuter avec les émissaires de la présidence". Mais Monsieur Malékou, de quel " cercle à palabres gabonais " parlez-vous ? Je ne m'étais pas rendu compte que ce dîner de clôture privé, qui concernait avant tout les membres du BDP participant au congrès, avait été transformé par vous en cercle à palabres gabonais où tout devenait permis et où tous les Malékou du monde avaient désormais droit de cité ? Je croyais que la courtoisie qui était nôtre de recevoir à notre table des non membres ayant demandé audience n'était que cela : simple courtoisie. Je n'avais pas réalisé que le " grand " Malékou avait proclamé le BDP zone franche où n'importe quel zigoto en quête de bière pouvait siéger, et exiger du mouvement qu'on lui accordât rôle de responsable capable d'imposer au BDP la conduite à suivre ? Ainsi, sous les grands ordres de notre nouvelle grosse tête, le BDP se devait durant son dîner de clôture de s'ouvrir au premier tintin venu prendre une bière, et laisser ce tintin décider quand et comment le leader du BDP devait accorder des audiences ? Le BDP, il me semblait encore, était et est toujours une organisation comme beaucoup d'autres, avec une hiérarchie seule habilitée à décider qui rencontrer et comment, sans devoir en communiquer le motif à des gens assis sur une table qui sont simples sympathisants venus comme beaucoup d'autres voir Daniel Mengara ? Alors, ne confondons pas les genres, messieurs. L'argument selon lequel il suffirait maintenant d'être Gabonais pour participer à une réunion privée du BDP est tout sauf un argument raisonnable. Il révèle plutôt des limites mentales extrêmement graves, qui ne disent rien de bon sur la personne ayant pondu de telles énormités. Et si vous pensez, Monsieur Sylvain Ndong, que cet argument organisationnel n'est pas correct, alors je vous saurai gré de demander à votre leader Mamboundou de ne plus rencontrer Bongo sans que tous les Gabonais ne soient dans la salle avec lui. Puisqu'il n'y a plus de structure ni de hiérarchie de parti, tout leader qui rencontrera désormais Bongo sans la présence dans la salle de tous les badauds, chiens, cabris, buveurs de bière et de moussoungou du Gabon devra être considéré comme un traître. Et désormais, invitez Monsieur Malékou à être assis tout juste à côté de Mamboundou et exiger de lui comment et quand rencontrer Bongo. J'espère donc que vous voyez, par cet argument, les limites de vos raisonnements, chers amis. Ce que l'on doit reprocher à un leader, ce n'est pas qu'il ait rencontré tel ou tel autre personnage, fût-ce Omar Bongo. Nous nous refusons à rencontrer Bongo par idéologie te par principe, parce que cette règle nous est prescrite par notre idéologie. Voilà pourquoi nous avons toujours exclu de notre mouvement toute personne ayant été rencontrer Bongo en secret sans l'autorisation expresse et publique du BDP-Gabon Nouveau. Mais, quand nous critiquons Mamboundou, nous ne le critiquons pas parce qu'il aura ici ou là rencontré Bongo. Un jour ou l'autre, les ennemis d'hier peuvent se rencontrer, non pas nécessairement pour se réconcilier, mais pour discuter de leurs différend. Ce que l'on reproche à un leader, ce n'est donc pas la rencontre, mais ce qu'il fait de sa rencontre avec son ennemi. Par exemple, quand Mamboundou rencontre Bongo, le BDP y voit une simple opportunité d'affirmer les principes d'opposition radicale pour lesquels Mamboundou a toujours dit se battre. Une telle affirmation des principes suppose que Mamboundou sortirait de là non pas avec des avancées personnelles ou des compromissions, mais avec des avancées qui affirmeraient les valeurs démocratiques. Demain, si Mengara rencontre Bongo, ce n'est pas la rencontre en tant que telle qui doit être jugée, mais plutôt ce que Mengara va faire de cette rencontre. Mengara va-t-il faire comme Mamboundou, c'est-à-dire oublier les principes de démocratie, ou va-t-il, au contraire, donner à Bongo l'ultimatum qui s'impose et qui demanderait la démocratie immédiate pour le Gabon ? C'est là, mes chers frères, toute la différence. Le Gabon a besoin de démocratie et tant que la démocratie n'existe pas au Gabon, le combat doit continuer. L'opposant se doit donc de refuser les raccourcis politiques qui n'avancent que lui-même au détriment du Gabon et des idéaux de démocratie. Mengara n'a jamais rencontré Bongo, mais si jamais il acceptait un jour de rencontrer Bongo, on jugera Mengara à ce qu'il fera de cette rencontre. S'il ressort de là avec ses 14 milliards pour développer Minvoul, on saura que Mengara a vendu le Gabon. S'il sort de là avec un ultimatum pour Bongo demandant l'affirmation immédiate de la démocratie, alors on saura que Mengara aura, lors de la rencontre, affirmé les valeurs de démocratie pour lesquelles il se bat. Et alors, c'est le peuple qui sortira vainqueur de cette transaction car Mengara aura montré que son combat est pour le Gabon. Alors, si pour vous, le fait pour Mengara d'avoir accordé une audience à un Conseiller de Bongo, au vu et au su de tout le monde dans un restaurant de Paris justifie votre analyse que Mengara est corruptible, alors Mengara ne peut que vous laisser dans votre bêtise car vous seriez alors un simple d'esprit sans grande valeur intellectuelle. Car le test est simple : - Mengara a accordé une audience à un suppôt de Bongo en 2002. Malgré cette audience, Mengara est resté le même fidèle aux idéaux. Conclusion : Mengara ne s'est pas compromis. - Mamboundou a sollicité une audience chez Bongo en avril 2006. Au sortir de cette audience, Mamboundou a abandonné sa ligne politique radicale, annonçant par la même occasion un don de Bongo de 2 milliards à titre de dédommagement. Conclusion : Mamboundou s'est compromis. C'est pourtant simple, non ? 3) Mengara serait coupable de trahison parce que, selon Malékou, le fameux dîner de clôture du BDP aurait été payé par un conseiller de Bongo. Alors, ici, c'est la meilleure. L'ami Malékou semble conclure ici que parce que, selon lui, le repas aurait été payé par le Conseiller de Bongo, alors Daniel Mengara est corruptible. Mais enfin, mes frères, qu'est-ce qui vous mange le cerveau ? Monsieur Malékou affirme que le barman du fameux " restaurant Anatole " aurait dit, concernant la bière qu'il avait prise: " Pas la peine de régler Monsieur, C'est sur le Compte du Monsieur là bas ! " Et donc, il a conclu, dans son petit cerveau, que le barman voulait forcément dire le Conseiller de Bongo. Donc, pour Malékou, quand le Barman pointe vers la table où Mengara, Ekoga, Mendome et le Conseiller sont assis, cela veut forcément dire que ce "Monsieur là-bas" dont parle le barman, c'est le Conseiller de Bongo ? Vraiment, je pense que nos jeunes sont finalement frappés par le syndrome de la pauvreté, qui ici se traduit par une pauvreté mentale. Reprenons donc ces faits: - Le BDP, après une longue journée de travail qui conclut deux jours de travaux intenses, organise un petit dîner de clôture pour ses membres ayant pris part au congrès. Il convie à ce dîner non seulement les membres BDP disponibles, mais aussi les quelques sympathisants voulant rencontrer le Dr. Mengara. - Le dîner est en cours depuis au moins une heure quand le fameux Conseiller se pointe. Le Conseiller qui était entré par la porte principale ne rejoint pas le groupe des bédépistes et sympathisants assis en train de boire et manger. Il reste près de la porte et le Dr. Mengara, Ekoga et Mendome l'y rejoignent après de petits conciliabules. A aucun moment, on ne voit le fameux Conseiller se lever pour aller à la caisse régler l'addition du dîner, un dîner qui n'est même pas terminé encore terminé. - Avant même la fin du dîner, le Conseiller s'en va, laissant le Dr. Mengara en compagnie des Gabonais restés présents. Les Gabonais continuent de commander et de manger après le départ du Conseiller. Mais, la seule conclusion à laquelle Monsieur Malékou est capable d'arriver est que le seul "Monsieur là-bas" qui ait pu régler cette addition est le Conseiller de Bongo parti de là avant même la fin du dîner, un conseiller n'ayant été ni à la caisse, ni au bar. - Sur cette base, on peut donc extrapoler, et dire que, pendant les deux jours que le BDP est resté à Paris, c'est probablement le Conseiller de Bongo qui a payé la bouffe des bédépistes pendant deux jours et payé leurs chambres d'hôtels. C'est probablement lui qui a payé les billets d'avion et de train des congressistes puisque le BDP semble incapable de payer pour de simples bières et repas. Vraiment ! Voilà pourquoi, moi, Daniel Mengara, je préfère souvent laisser les simples d'esprit s'égosiller comme des oisillons en cage. Il me semble ici que la simplicité d'esprit des uns et des autres qui prétendent ici jouer les intellectuels dépasse de loin mon entendement. Monsieur Sylvain Ndong, en essayant ici de trouver quelque chose à dire sur Daniel Mengara, n'a pas trouvé mieux que de baser son indignation sur des éléments qui auraient dû le pousser à la prudence. Il ne s'agit pas, chers amis, de juste parler pour parler, ou débattre pour débattre. Les intellectuels ont le devoir de débattre sur la base de vrais arguments basés sur des faits tangibles. Il y a certainement un pas que l'intellectuel ne doit jamais franchir, c'est celui d'un simplisme béat qui rabaisse le débat et trahit, finalement, le creux de personnalité des uns et des autres. Encore une fois, je me suis évertué à répondre à la demande de Monsieur Ndong, non pas parce que j'accorde une quelconque attention à ces éléments sortis tout droit d'un mental sans neurones, mais plutôt parce que je voulais lui montrer la raison pour laquelle un vrai intellectuel doit s'imposer le silence. Là où de simples d'esprits colportent des rumeurs, l'intellectuel grandit le débat en observant le silence, car il se doit d'abord de s'interroger sur les faits. Autrement dit, l'intellectuel qui mérite ce titre serait arrivé à faire la longue analyse que je viens de faire sans avoir besoin qu'on la fasse pour lui. En arrivant, par sa propre logique, à la même conclusion, l'intellectuel se serait gardé de baser son indignation sur un ramassis de saloperies sorties tout droit de la plume d'un freluquet à la grosse tête. Sans avoir la science infuse, n'importe quel intellectuel aurait posé la question à Malékou de savoir de quel droit il croyait devoir jouir des prérogatives d'un membre responsable du BDP à une réunion réservée aux bédépistes exclusivement ? Et à partir de là, toute l'argumentation de l'ami Malékou aurait été battue en brèche car il n'y a aucun lien logique entre les arguments par lui présentés pour affirmer les insanités présentées. Sue cette seule base, l'intellectuel serait laissé silencieux car il aurait compris tout de suite que Monsieur Malékou, finalement, n'a d'autres capacités mentales que celles qui lui permettent de se déverser une ou deux bières dans le ventre, et dès que ceci est fait, il se met à radoter. Mais, encore une fois, je me permettrai d'affirmer ici que Daniel Mengara n'est pas un crève la faim, ni un mendiant politique. Quand le BDP se réunit quelque part, demandez aux membres BDP qui paie les diverses factures et vous aurez votre réponse. Vous comprendrez alors que confondre Daniel Mengara et Pierre Mamboundou est un sacrilège. Daniel Mengara ne s'est jamais compromis et ne se compromettra jamais dans des saloperies qui n'ont aucun sens pour lui. L'idéal Gabon reste mon seul idéal. Le reste, je le laisse aux imbéciles, aux raseurs de murs, aux parasites politiques et autres faux opposants qui se sont aujourd'hui fait complices de la mort du Gabon. On ne prendra jamais Daniel Mengara à ce jeu de malades mentaux. Alors, je vous laisse à vos rumeurs, amis. Et si dépecer Daniel Mengara et le BDP sur la base de ces rumeurs est votre tasse de thé, allez-y. Tout ce que vous ferez c'est montrer, en fin de compte, les limites de vos propres neurones. Mon frère Tsir Ella du BDP a l'habitude de dire que la vérité est linéaire. Parce que le BDP n'a jamais versé dans des compromissions, il est facile de suivre sa démarche depuis sa création. On l'a accusé de trahir, mais plus tard, la vérité a toujours fini par triompher. Nous ne poursuivrons donc pas tout ce que quelques imbéciles en quête d'émotions fortes vocifèrent sur Internet à longueurs de journée pour chasser l'ennui de leurs vies ratées. Seule nous intéresse le Gabon et la dignité du Gabon. Nous laissons les porcs se baigner dans la boue de leurs cerveaux bongoïsés. Tous ceux qui se sont essayés à la destruction du BDP ont fini par se casser les dents contre la vérité. Il n'y a rien de plus pathétique que quelqu'un qui vit sur la base du mensonge. Mais encore plus malheureux est celui qui base son savoir sur les mensonges véhiculés par d'autres parce que sans capacités personnelles de discernement. Malheureusement, c'est dans la race des animaux que nous classons les êtres qui, à la manière d'Omar Bongo, manquent de discernement. Mais c'est vrai que notre ami Sylvain Ndong est un homme satisfait du statut quo actuel du Gabon. Voilà pourquoi, il y a quelque temps, il m'adressa publiquement des écrits dans lesquels il déclarait que la corruption et les détournements n'existent plus au Gabon parce que, selon lui, le FMI contrôle tout ce que Bongo fait de l'argent du Gabon. Ceci voulait donc dire que ce contrôle du FMI empêchait désormais Bongo d'utiliser l'argent du Gabon pour financer ses campagnes électorales, ses jets privés et tout ce qui détourne l'argent du Gabon à des usagers despotiques et népotiques. Devant un tel bilan de satisfaction, comment s'étonner que Monsieur Ndong ne voie rien de mauvais dans ce que Bongo et Mamboundou font du Gabon ? Cela rentre dans le caractère de normalisation républicaine dont l'UPG se revendique, n'est-ce pas ! Le FMI contrôle tout, donc le Gabon est maintenant un pays sans corruption, transparent, démocratique, dans le meilleur des mondes. Des milliards ne sortent plus arbitrairement des caisses de l'état pour aller développer Ndendé car le fonctionnement normal d'un pays, c'est donner 12 milliards à des députés pour aller développer eux-mêmes leurs villages. Je me demande, finalement, Monsieur Ndong, à quoi servent les fameuses vidéos patriotiques que vous ne cessez d'essaimer au travers de l'Internet ? Il me semble qu'il y a une contradiction insupportable entre le contenu de ces vidéos, qui condamne le régime Bongo, et votre constat selon lequel le contrôle du FMI sur le Gabon aurait pratiquement lié les pieds et les mains à Bongo, ne lui permettant plus de faire comme avant en matière de détournement de deniers public. En cela, je retrouve en vous la même méthodologie que celle de votre leader Mamboundou. Regardez : - Mamboundou se dit de l'opposition, mais se satisfait de la démocratie gabonaise parce qu'il a eu 8 maigres députés à l'Assemblée. - Il se dit de l'opposition, mais trouve que le seul problème du Gabon ce sont les listes électorales - Il remet en cause la légalité de la Cour constitutionnelle gabonaise, mais accepte de se soumettre à sa juridiction. - Il se déclare président élu, condamne la fraude, mais reconnaît Bongo comme président du Gabon. - Il va négocier la transparence avec Bongo, mais après quelques milliards, il oublie la transparence et tout va bien au Gabon. Et j'en passe. Il me semble qu'à l'UPG les contradictions sont trop nombreuses pour qu'il y ait une quelconque crédibilité. Et vos vidéos, Monsieur Ndong, dans ce contexte, se font quelque peu problématiques vu que le Gabon selon vous se porte bien grâce au FMI. Pourquoi critiquer Bongo si vous et votre leader êtes satisfaits de sa gestion ? Oh, j'oubliais, l'UPG se réclame de la légalité républicaine dans un pays sans lois républicaines. Je pourrais en aligner des dizaines comme celles-là, en matière de contradictions. Mais, au cas où certains m'accuseraient de faire le jeu du pouvoir, je m'amuserai à leur rappeler que tout au long de l'année 2005, le BDP n'avait cessé de vociférer des appels à l'unité non seulement à l'endroit de l'UPG, mais aussi de toute l'opposition, pour faire barrage à Bongo à l'intérieur comme à l'extérieur du pays. Mais nos appels restèrent lettre morte. Et si quelqu'un doute de cela, de nombreux articles écrits par nous dans le courant de 2005 se trouvent en page d'accueil de notre site (http://www.bdpgabon.org). On remarquera que le refus silencieux de l'UPG cachait justement un problème grave. Comment pouvaient-ils s'allier à un groupe comme le BDP qui voulait tout casser, alors que l'UPG voulait juste faire semblant et aider Bongo à perdurer ? Aujourd'hui, tous les écrits faits de l'UPG par le BDP en 2005 et 2006 ont fini par se confirmer. Bizarrement, on voit maintenant les intellos de l'UPG rechercher des démarches communes d'opposition alors même que leur leader, le Grand Mamboundou, s'y refuse. Où étaient-ils en 2005 quand de telles alliances en valaient vraiment la peine ? A la fin, vos gesticulations actuelles relèvent de la stérilité la plus déprimante. On passe du temps à gesticuler, à se contredire, à défendre des leaders égarés, à pondre des écrits sans sens à longueur de journée, et on ose proposer des diasporas unifiées quand, en réalité, les objectifs des uns et des autres sont si disparates ? Avant que de parler d'unité de la diaspora de manière aussi stérile, il faut au préalable faire état de ce que seraient les objectifs d'une telle diaspora. Par exemple : une fois unifiée, quel serait l'objectif ultime de cette diaspora unifiée et quel moyen compte-t-elle utiliser pour atteindre cet objectif ? Pour cela, on n'a pas besoin de disserter de midi à quatorze heures. Soit on veut le changement, soit on ne le veut pas. Sans une définition claire de l'objectif, vous risquez de nager dans le même flou que Mamboundou et tous les autres. Or, au vu des objectifs disparates des uns et des autres, il est illusoire de parler d'unité de la diaspora car, pour vous, la diaspora c'est quoi ? - Est-ce les enfants de Bongo et affiliés du régime que l'opposition combat ? - Est-ce tout Gabonais vivant à l'étranger, même quand son seul désir c'est éviter de s'exposer au " fichage " ? - Est-ce l'opposition ? Et si c'est l'opposition, est-elle de la variété conviviale, apaisée, républicaine, légaliste ou radicale ? Par ailleurs, que compte-t-elle faire de différent qui tranche d'avec ce que les autres ont déjà tenté ? Pour bien vérifier la solidité d'une telle coalition, il faudra par la suite lui poser la seule question test qui s'impose aujourd'hui : sont-ils prêts à s'engager, comme le BDP, dans des activités révolutionnaires, y compris armées, étant entendu que c'est la seule chose n'ayant encore jamais été tentée au Gabon ? Alors, si votre coalition ne saute pas à cette question test, le Gabon aura enfin trouvé la voie de la délivrance. Et si, à l'instar des Mamboundou, votre désir est de mener les jeunes vers les voies de garages que sont les oppositions conviviales habituelles, alors on ne peut que voir en vous les nouveaux démons qui se préparent déjà à meurtrir le Gabon une nouvelle fois. Ce serait donc une autre forme de distraction, sans doute commanditée du Bord de mer pour égarer de nouveau la nation. Dans le Gabon d'aujourd'hui, une seule voie mènera au changement et aucune autre. Pour le BDP-Gabon Nouveau, la seule voie du changement passe aujourd'hui par l'activité révolutionnaire, y compris armée. Toute autre méthodologie serait de nature à prolonger l'agonie des Gabonais, et trahirait, de la part de ses commanditaires, les intentions destructrices et animalisantes qui ont condamné le Gabon à la mort lente depuis 40 ans. Ces complicités seraient alors, aux yeux du BDP-Gabon Nouveau, des signes de trahisons supplémentaires. Il ne suffit donc pas d'utiliser le mot " unité de l'opposition " ou unité de la diaspora quand, en fait, les idéologies et les modes d'actions sont si différents, si disparates. Que ferait de différent la diaspora si elle se contente de gesticuler en faisant exactement ce que les autres ont déjà fait, sans succès ? Ce qui est sûr, c'est que le BDP-Gabon Nouveau ne se mettrait jamais dans des coalitions qui n'intégreraient pas la composante d'une révolution immédiate et sans conditions au Gabon. On peut donc déjà conclure que l'UPG et le BDP ne pourraient jamais trouver d'entente vu que le BDP reste intransigeant sur la nécessité d'une révolution immédiate et d'un départ immédiat de Bongo et de son régime. Nous restons, à ce titre, ouvert à tous les Gabonais qui se sentent révoltés par la manigance et les compromissions qui condamnent le Gabon au bongoïsme. Tout autre approche représenterait tout simplement les distractions habituelles car il faut vivre totalement sur Mars pour croire que le Gabon changera par autre chose qu'un forcing révolutionnaire. Et il faut être fou pour croire qu'on peut soutenir une coalition sur la base d'objectifs disparates. Et on s'étonne que le Gabon se meure. On avance de grosses idées, mais quand on creuse, on découvre que ce sont en général des idées que l'on n'a même pas pris le temps d'approfondir. Anwa ! Dr. Daniel Mengara BDP-Gabon Nouveau >> > > >> > > Bonjour à tous, >> > > >> > > >> > > Je reste toujours assez pantois par rapport au silence des Gabonais face aux cataclysmes qu'ils vivent comme des gens baillonnés, dans le quotidien de leur citoyenneté ! C'est assez hallucinant. >> > > >> > > C'est maintenant que je viens de lire ce mail de Rodrigue, et je constate qu'il a quand même été écrit depuis vendredi et le silence radio me glace le sang ! C'est de la comédie ou quoi ?! >> > > >> > > Rodrigue MALEKOU vient quand même de portez une accusation qui me paraît assez grave à l'endroit de deux des Chantres de la défense citoyenne gabonaise de la Diaspora, et personne ne réagit ! C'est terrible !! Je vais finir par croire que le gène gabonais a véritablement un problème ! >> > > >> > > Pour ma part, je ne vais pas faire semblant de jouer les sourd d'oreille, car cela rendra un trop grand service aux deux protagonistes, qui espèrent justement que l'on passe l'éponge sur cet épisode dramatique de clientélisme clairement avéré : >> > > >> > > 1. court-circuitage d'un rare et important échange de la diaspora, pour courir au garde à vous vers un représentant du pouvoir que l'on combat pourtant officiellement >> > > >> > > 2. séduction clientéliste du même représentant de bongo par des formules discourtoises « Rodrigue, tu me fais honte! » aux fins douteuses >> > > >> > > 3. acceptation d'un pot de vin dont on sait pertinemment les tenant et les aboutissants, sans parler de l'origine >> > > >> > > 4. (...) >> > > >> > > Rodrigue ne nous ayant pas tout dit sur cette affaire, et connaissant depuis maintenant 7 ans son franc parlé, je prends fait et acte de cette anecdote et la met déjà dans le compte d'une Haute Trahison de la cause nationale défendue par la Diaspora gabonaise. Cet acte est d'autant plus grave qu'il est issu de deux hommes, Daniel MENGARA et Siméon J. Francis EKOGA, qui passent pour des donneurs de leçons à longueur de kilométriques articles sur le net, au nom d'une certaine "morale" gabonaise, dont ils viennent de vous donner un aperçu par cette attitude dénoncée par un témoin oculaire authentifié et prêt à confirmer ses dires. >> > > >> > > En tant que Gabonais, j'exige que ces deux messieurs, qui prétendent solennellement agir et militer au nom et pour le bien-être du Peuple gabonais, nous expliquent, comme ils l'exigent aussi de la part des autres compatriotes, les raisons et les motivations de leur acte ce jour-là et partant, de la suite des évènements : rencontre avec bongo, soutien officiel à la candidature de bongo aux présidentielles de 2005, etc. >> > > >> > > Car la lutte aux fossoyeurs de la République a commencé, et nous avons tous des plumes pour pouvoir donner au Peuple gabonais les visages de ceux qui agissent en sourdine à leur perpétuelle paupérisation. >> > > >> > > >> > > >> > > Le Gabon exige de vous des explications, chers messieurs. >> > > >> > > >> > > Sylvain NDONG >> > > >> > > >> > > >> > > -------------------------------------------------------- >> > > >> > > >> > > >>>> >> > > Cher frère, >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > Je tiens tout d'abord particulièrement à te remercier pour l'intérêt >> > > >>>> >> > > porté pour le Gabon, ne serait ce qu'en discutant -comme tout africain >> > > >>>> >> > > en a le droit- de ses problèmes ... d'autant plus qu'à l'inverse >> > > >>>> >> > > beaucoup de nos compatriotes se muent en observateurs d'un débat >> > > >>>> >> > > gabonais. >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > Je suis tout à fait d'accord avec toi lorsque tu désillusionne mes >> > > >>>> >> > > compatriotes en disant en disant -un peu comme mon frère Ona MVONO >> > > >>>> >> > > Cyrille- que «une chose est certaine, le clan bongo qui exerce cette >> > > >>>> >> > > violence esclavagiste contre le peuple en le maintenant dans la misère >> > > >>>> >> > > la plus abject, ne lachera pas le pouvoir avec des mots » et On se >> > > >>>> >> > > retrouve lorsque tu ajoutes ceci «il va falloir équilibrer la terreur >> > > >>>> >> > > pour qu'il puisse respecter l'humanité de ceux qu'ils traitent comme des >> > > >>>> >> > > sous hommes ». >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > Dans mes précédentes interventions dans le présent débat j'ai souligné >> > > >>>> >> > > la nécessité de passer à l'action et à faire changer de camp à la >> > > >>>> >> > > terreur. Et ce n'est qu'en arrêtant de se cacher derrière nos >> > > >>>> >> > > ordinateurs, en arrêtant de dire « enlevez mon nom de vos débats car je >> > > >>>> >> > > ne veux pas de problèmes ...je ne fais pas de politique » que le camp >> > > >>>> >> > > d'en face continuera à voir en nous un peuple pleutre (NDLR : un peuple >> > > >>>> >> > > auquel on peut tout faire sans craindre la moindre révolte). >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > Le gabonais et l'africain en général - surtout celui qui a été colonisé >> > > >>>> >> > > par la France - a un véritable problème dans sa tête. En lui apportant >> > > >>>> >> > > la religion chrétienne, l'instruction et son modèle civilisateur, il >> > > >>>> >> > > s'est accoutûmé à voir en l'Occidental (en même maintenant en >> > > >>>> >> > > l'investisseur Chinois) un SAUVEUR. >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > Qui ne sait pas que si la plupart des africains noirs de France étaient >> > > >>>> >> > > derrière Ségolène Royal du PS, c'est d'abord pour une raison de « >> > > >>>> >> > > papiers » et d'espoir de non-coopération à la françafrique? >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > L'homme gabonais (en particulier) dans cette configuration commet une >> > > >>>> >> > > erreur de mettre en sourdine le proverbe qui dit « Connaître et tenir >> > > >>>> >> > > compte du passé pour mieux gérer l'avenir » ; En 1981 en effet, lorsque >> > > >>>> >> > > François Mittérand, ancien Opposant de De Gaulle (et de Foccart) et les >> > > >>>> >> > > Socialistes arrivent au pouvoir, les membres du MORENA (parti clandestin >> > > >>>> >> > > gabonais), se sont rassemblés à la Gare Routière de Libreville pour >> > > >>>> >> > > manifester et ainsi vouloir sortir de la clandestinité. Mais cette manif >> > > >>>> >> > > a été réprimée sévèrement et tous les MORENISTES présents sur le >> > > >>>> >> > > territoire national on été arrêtés. >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > Mon Grand Oncle, L'Abbée Noël NGWA NGUEMA (un prêtre) a été arrêté, >> > > >>>> >> > > menotté devant son petit-fils de Ans (que j'avais alors) ... >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > Ces MORENISTES s'étaient dits « Puisque les adversaires de nos >> > > >>>> >> > > tortionnaires sont au pouvoir, alors On peut sortir de la clandestinité >> > > >>>> >> > > sans rien craindre... » Mais c'était mal connaître les Occidentaux ! La >> > > >>>> >> > > course au pouvoir chez ces gens là a des allures théâtrales : pour >> > > >>>> >> > > capitaliser le plus grand nombre de voix, on se mue souvent en « >> > > >>>> >> > > défenseur des opprimés » mais une fois au pouvoir, on tombe le masque : >> > > >>>> >> > > « La France d'abord et pourquoi ne pas continuer à exploiter des gens >> > > >>>> >> > > qui n'oseront jamais se rebeller ? ». >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > Je voudrais qu'on arrête d'être naïfs et qu'on prenne nos >> > > >>>> >> > > responsabilités par rapport à l'Histoire de nos pays. Pour ce faire, il >> > > >>>> >> > > faut commencer par croire en nous, prendre conscience de ce qui nous >> > > >>>> >> > > divise, combattre les facteurs ainsi descellés pour s'unir et dire « NON >> > > >>>> >> > > » ou « TROP C'EST TROP ! ». >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > Et c'est justement parce que beaucoup parmi nous n'y croient pas qu'on >> > > >>>> >> > > est devenus les champions du monde de la double nationalité. Sans avoir >> > > >>>> >> > > rien tenté de valable, on se dit : « puisque je ne peux rien changer aux >> > > >>>> >> > > choses, je vais devenir français ... comme ça mes enfants pourront >> > > >>>> >> > > étudier tranquillement ici et tant pis pour les autres ». Voici comment >> > > >>>> >> > > les lâches raisonnent........................................ >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > Mais là où je ne suis pas d'accord avec toi, c'est pour le coup de >> > > >>>> >> > > chapeau donné à Mengara... même si -je dois l'admettre- tu te rattrapes >> > > >>>> >> > > bien en l'exhortant à quelque chose de plus fort que « les mots ». Et là >> > > >>>> >> > > je vais m'adresser directement à Mengara et à son ancien lieutenant >> > > >>>> >> > > Siméon Ekoga. >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > Lorsqu'il y a près de 4 ans de cela le BDP organisait une conférence à >> > > >>>> >> > > Paris, j'ai demandé à un de mes proches de favoriser un contexte propice >> > > >>>> >> > > à une rencontre avec le BDPistes. >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > J'ai retrouvé les BDPistes à la Brasserie « Anatolie » à la porte de >> > > >>>> >> > > Vincennes après leur conférence. Etant arrivant, j'ai demandé au barman >> > > >>>> >> > > de me servir une bière et de faire de même pour mon cousin et mon oncle >> > > >>>> >> > > assis parmi les conférenciers. Après quelques minutes d'échanges >> > > >>>> >> > > fraternels avec les BDPistes, quelqu'un entre dans la salle et contacte >> > > >>>> >> > > EKOGA pour chuchoter que Didy MPOUHOT, alors Directeur Adjoint de >> > > >>>> >> > > Cabinet de la Présidence de la République gabonaise demandait à >> > > >>>> >> > > rencontrer sur place Mr Mengara. >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > C'est ainsi que Mengara et Siméon, après s'être excusés auprès de >> > > >>>> >> > > l'assemblée, sans communiquer le motif réel de leur retrait, s'éloignent >> > > >>>> >> > > du « cercle à palabre gabonais » pour discuter avec les émissaires de la >> > > >>>> >> > > présidence. Au bout de 30mn, voyant que les débats secrets >> > > >>>> >> > > s'éternisaient, je me suis levé pour me diriger vers les « pourparleurs >> > > >>>> >> > > ». >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > Ne connaisant pas Didy, je lui ai dit ceci : « Monsieur si vous êtes >> > > >>>> >> > > gabonais et que vous trouvez des gabonais en train de parler du Gabon, >> > > >>>> >> > > pourquoi ne venez vous pas vous asseoir avec EUX pour discuter >> > > >>>> >> > > ouvertement et objectivement du Gabon ?». Pas de réponse si ce n'est >> > > >>>> >> > > celle de Siméon qui m'avais lancé ceci : « Rodrigue, tu me fais honte! >> > > >>>> >> > > ». Je suis parti de là en prenant soin de régler l'addition des >> > > >>>> >> > > consommations commandées malgré l'assurance du barman « Pas la peine de >> > > >>>> >> > > régler Monsieur, C'est sur le Compte du Monsieur là bas ! ». >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > J'étais déçu par ces leaders du BDP qui avaient abandonné, au premier « >> > > >>>> >> > > appel du pied » et de la manière la plus facile les gabonais : En tant >> > > >>>> >> > > qu'adepte des signes j'y avais compris quelque chose ... Et le temps >> > > >>>> >> > > comme d'habitude a finit par me donner raison : Ekoga et Mengara se >> > > >>>> >> > > séparaient plus tard et quelques temps après, EKOGA est reçu par Bongo >> > > >>>> >> > > après un départ discret de Paris. >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > Toutes ces attitudes ne sont pas de nature à faciliter l'Union car elles >> > > >>>> >> > > ne font que justifier et accentuer à la crise de confiance déjà patente. >> > > >>>> >> > > Certains se serviront de ce type d'arguments pour ici justifier leur >> > > >>>> >> > > mutisme. >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > Qu'à cela ne tienne, le peuple gabonais, avec tout ce qu'il a vu, ne >> > > >>>> >> > > pourra plus suivre qui que ce soit dans le Combat tant qu'il n'aura pas >> > > >>>> >> > > de garantie de probité morale de la part des chantres du changements. >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > Comment voulez-vous par exemple qu'on croie en un Petit Lambert Ovono >> > > >>>> >> > > qui annonce sa candidature si en tant que Conseiller de Bongo Ondimba, >> > > >>>> >> > > il s'interdit de prendre ne serait ce que position dans un débat comme >> > > >>>> >> > > celui ? En coulisse, ce dernier, pour ce dédouaner dira ceci « je ne >> > > >>>> >> > > réponds pas à ce genre de débats : c'est trop bas pour moi ». Ce n'est >> > > >>>> >> > > qu'un exemple ! >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > Qui peut facilement croire en moi sachant que je suis le fils d'un >> > > >>>> >> > > dignitaire du « système » ? Autant de cartes d'identité qui - à raison - >> > > >>>> >> > > de premier abord ne peuvent que rendre les gens sceptiques. >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > >> > > >>>> >> > > A suivre... From protected at yahoo.fr Thu Jun 21 22:35:18 2007 From: protected at yahoo.fr (GALLANT HOMME) Date: Thu, 21 Jun 2007 22:35:18 -0400 Subject: [BDPalabres] QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? Message-ID: pourquoi s'agiter alors que le depart de Bongo est proche?Posez les criteres quant a l'homme ideal qui le succedera si peu. Tous les vieux caciques et autres doivent etre elimines d'apres moi car difficile pour eux de se blanchir et l'age aussi est un facteur. La question a debattre aujourd'hui est :QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? repondez a cette question sans tendance politique et alors vous pourriez mieux definir le leader ideal car la politique peut aussi s'identifier a un ensemble de mensonges et nous tous nous savons qu'un bon macon se juge au pied du mur et non sur des paroles et autres. BONGO NE RESTERA PAS ETERNEL ET IL LE SAIT AUSSI, COMME IL SAIT SON DEPART IMMINENT. QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? --- "Dr. Daniel Mengara" a écrit : > > Cher Monsieur Ndong, > > > > Je me chargerai moi-même de vous répondre, car il me > > semble que vous me confondez avec Pierre Mamboundou, > > votre leader. Soit vous n'avez pas pris le temps de > > respirer un bon coup, pour permettre à vos neurones > > de s'oxygéner, soit il y a en vous un problème plus > > grave encore que ne le laissent supposer les > > apparences. Mais je mettrai votre égarement sur le > > compte de la jeunesse, chez qui la fougue sortie des > > viscères a tendance à devancer de mille lieues > > l'activité cérébrale. > > > > Il me semble que vous feignez de manière assez > > théâtrale, et maladroite, une indignation que vous > > basez sur les élucubrations de votre compère > > Malékou. On décèle, dans cette fausse indignation, > > un fantasme qui trahit votre désir de découvrir, un > > beau jour, en Daniel Mengara les mêmes vices et > > tares que ceux que nous critiquons chez votre Pierre > > Mamboundou. Ceci vous permettrait de pouvoir enfin > > vous consacrer à votre sport favori : servir de > > chantre justificateur des égarements de Pierre > > Mamboundou auprès de la diaspora gabonaise. Et > > quelle meilleure manière de le faire que de > > découvrir en Daniel Mengara, ce moraliste, cette > > grande gueule, cet arrogant donneur de leçon, les > > mêmes tares que celles qui ont émaillé le destin > > politique de Pierre Mamboundou. Et voilà : > > Mamboundou serait lavé des critiques de Mengara > > puisque Mengara lui-même est coupable des mêmes > > errements. > > > > Je peux déjà vous rassurer, et je le dis avec la > > plus ferme conviction, vous ne trouverez JAMAIS > > nulle part preuve d'une compromission quelconque de > > Daniel Mengara, ni en termes pécuniaires, ni en > > termes personnels, ni en termes idéologiques. Votre > > quête restera donc inutile car, encore une fois, > > Daniel Mengara n'est ni Mba Abessole, ni Pierre > > Mamboundou. > > > > D'abord parce que vous vous méprenez sur ma > > personne. Contrairement à votre patron, je ne fais > > pas de la politique parce que j'en attends quelque > > chose de personnel. Je suis déjà un homme accompli > > dans le cadre de ce que je fais. Simple professeur > > d'université aux Etats-Unis, je porte avec fierté ma > > liberté et mes modestes accomplissements. Et je me > > réjouis de vivre de l'unique fruit de mon labeur > > mental. Ensuite parce que votre intellectualisme > > semble avoir de sérieuses limites, comme celles qui > > vous font prendre des rumeurs colportées sur > > Internet pour des vérités sur lesquelles construire > > votre savoir. Voilà pourquoi, sur la base de rumeurs > > colportées par votre compère Malékou, vous confondez > > Daniel Mengara avec Pierre Mamboundou. > > > > Mais au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, je > > m'appelle Daniel Mengara. Et parce que je le suis, > > je me distingue des parasites politiques qui, au > > Gabon, ont vendu leurs mères, leurs grands-mères, et > > donc, leur Gabon, pour des profits politiques et > > personnels. Mon ambition est, à ce titre, très > > différente de celle des autres. Laissez-moi, si vous > > le permettrez, vous expliquer ce qui me motive : > > > > 1) Je n'ai pas la grosse tête au point de croire que > > le changement au Gabon ne peut venir que par moi. Il > > n'est écrit nulle part sur mon visage que ce sera > > forcément moi qui chasserai Bongo du pouvoir. Je ne > > me vois donc pas comme un messie, même si certains > > veulent m'attribuer cette qualité. Ce que je suis, > > c'est un simple Gabonais qui croit au changement, > > d'où qu'il vienne, et qui contribue par ses efforts > > à cet objectif. > > > > 2) Mais ce que je suis aussi, c'est un Gabonais qui > > n'attend pas passivement que le changement vienne > > d'un messie ou de quelqu'un d'autre. Voilà pourquoi > > je m'active pour être moi-même un acteur du > > changement que je souhaite. Je ne laisse pas à > > d'autres la tache de me libérer ; je me bats pour me > > libérer moi-même. > > > > 3) Je ne garantis à personne que le changement > > viendra forcément par moi, mais je m'active pour > > rendre possible le changement que je souhaite. Mais > > si demain, j'échoue, je me satisferai d'avoir au > > moins combattu jusqu'au bout sans me compromettre et > > sans compromettre mes idéaux. Si quelqu'un d'autre > > réussit là où j'ai échoué, tant mieux, mais ce que > > je ne ferai pas, c'est attendre que cette personne > > arrive un beau jour dans 100 ans. Je fais ce que je > > peux là où je peux et comme je peux, mais je > > n'attends pas que Bongo meure ou qu'un miracle > > inespéré vienne sauver le Gabon. > > > > 4) Ce que je ne ferai jamais, c'est compromettre > > l'idéal auquel je crois. Si mon combat n'arrive pas > > à ses fins et si je me retrouve un jour tout seul > > derrière mon ordinateur à vociférer des insultes > > vis-à-vis du régime Bongo, je continuerai à le > > faire. Pour moi, il est préférable de ne jamais > > abandonner ses convictions et rester derrière son > > ordinateur à vociférer des insultes contre un régime > > qu'on déteste, plutôt que d'abandonner les valeurs > > et principes pour lesquels on se bat. Si je dois > > rester le seul opposant du Gabon, même " caché > > derrière mon ordinateur " comme beaucoup le disent, > > alors je préférerai cela. > > > > 5) Je n'irai pas au Gabon pour aller faire de la > > politique " de terrain " comme beaucoup le disent. > > La politique sur le terrain, c'est cette manière > > animalière que nous avons chez nous de croire qu'il > > suffit d'être sur le terrain pour que les choses > > changent. Cela fait 18 ans que Mba Abessole d'abord, > > mamboundou en suite, sont sur le terrain. Or, le > > Gabon n'est pas devenu démocratique pour autant. Au > > contraire, par leurs compromissions, ces bonhommes > > ont aidé Omar Bongo à tuer la démocratie. Cela > > montre qu'il faut plus que le simple fait d'être sur > > le terrain pour changer le Gabon. Il faut d'autre > > méthodes, d'autres stratégies, d'autres types > > d'actions. > > > > 6) En clair, je me bats d'abord pour mes convictions > > et je suis tout simplement heureux, au sein du BDP, > > de retrouver des compagnons de route qui pensent > > comme moi. Ensemble, nous travaillons à rendre > > possible notre idéal. Certains nous quitteront et > > nous ont quitté pour se vendre, mais d'autres > > continueront à vociférer et à chercher. Cela pourra > > prendre un mois, un an, cinq ans ou plus. Là n'est > > pas le problème. La vraie philosophie consiste à ne > > jamais baisser les bras, même quand on est trahi. > > > > 7) Voilà pourquoi je trouve inacceptable, en tant > > que citoyen gabonais, que quelqu'un se dise un jour > > opposant pour ensuite trahir l'idéal après avoir > > entraîné dans le gouffre des compromissions des > > milliers de Gabonais qui ont cru au changement > > véritable. Parce que je suis Gabonais, je porte un > > regard critique sur ceux qui essaient de tuer > > l'idéal et j'accepte que d'autres portent un regard > > critique sur moi si je me mets moi aussi à trahir > > l'idéal. Tant que je reste dans l'idéal, je sais > > être à l'abri des compromissions. > > > > 8) Mon idéal, c'est le suivant: " Rien de bon ne > > peut plus se passer au Gabon tant qu'Omar Bongo est > > encore au pouvoir. Bongo doit donc partir, par tous > > les moyens possibles, pour permettre la construction > > d'un Gabon nouveau ". Tant que cet idéal n'est pas > > atteint, Daniel Mengara ne baissera jamais les bras. > > Et c'est à ce seul idéal que l'on me jugera demain > > car je me suis juré de tout faire pour mettre un > > terme à ce régime, par tous les moyens possibles. > > Echouer fait partie des possibilités qui guettent > > toute entreprise humaine. Mais il y a des échecs > > acceptables et des échecs non acceptables. Echouer > > parce qu'on a trahi l'idéal est un échec > > inacceptable. > > > > 9) Je ne calcule pas mon engagement. Certains > > s'engagent quand ils savent le chemin facile ou > > empli de promesses de postes politiques. Ils se > > montrent donc tonitruants, juste le temps de se > > faire remarquer. Puis, un jour, Omar Bongo les > > cueille comme des fruits mûrs et alors ils se > > mettent à chanter les " Bongo nous a donné des > > conseils, comme un père ". Ce sont ces calculateurs > > qui étaient entrés au BDP et sont ensuite allés se > > vendre à Bongo. Daniel Mengara n'a jamais été de > > ceux-là. > > > > Quand donc vous basez votre indignation sur une > > rumeur colportée par votre compère Malékou, je vois > > tout de suite étalées les faiblesses de votre > > pensée. Car tout ce que vous réussissez à établir, > > en fin de compte, ce sont les limites mêmes de vos > > propres capacités intellectuelles. Ceci n'est point > > une insulte, mais un constat. > > > > Pourquoi parlé-je de limites, cher ami ? > > > > Je m'explique, et j'espère que vous aurez la > > patience de lire le véritable historique du > > BDP-Gabon Nouveau que je vous offre ici pour > > éclairer ce qui, chez vous, aurait dû se faire > > indépendamment par la lecture et non la rumeur. > > L'exposé sera long, mais vu que vous ne savez rien > > du BDP, ni de Daniel Mengara, je me donne le devoir > > de vous éclairer. Notez que tout ce que je vais dire > > ici est sur le site du BDP-Gabon Nouveau dans divers > > articles et analyses > > (http://www.bdpgabon.org/content/blogsection/4/39/). > > Rien de mystérieux, rien de caché. Lisez les plus de > > 200 articles qui, sur ce lien, retracent > > l'historique du BDP-Gabon Nouveau, y compris > > l'évolution === message truncated ===> From protected at yahoo.fr Fri Jun 22 09:16:13 2007 From: protected at yahoo.fr (Loic Ovono) Date: Fri, 22 Jun 2007 09:16:13 -0400 Subject: [BDPalabres] Re : QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? Message-ID: Chèr Daniel Mengara.Cela fait un bon bout de temps je parcours "gabon news" et que j'essaie de vous joindre mais sans succès.Dieu merci vous êtes venus à moi. Je m'appelle Loic Ovono, étudiant en 2ème année de Lettres Classiques à Clermont-Ferrand et trésorier adjoint d'Agir pour le développement(ONG). En ce qui concerne la question posée je pense que le Gabon,tout ce dont il a besoin c'est la Démocratie. Moi je suis ici en France pour mes études,mon souhait le plus ardent est de servir mon pays mais je ne sais pas ce dont le peuple a besoin.J'ai les nouvelles du pays à travers les sites internet.Je crois que mon fils qui viendra au monde dans je ne sais combien d'année ne dois trouver au pouvoir ni Bongo,ni son fils,ni même ceux qui font parti de la bande à Bongo.Ce qui est vrai c'est qu'aucune grande nation n'a vu le jour sans effusion de sang mais je ne crois pas que le Gabon a besoin de ça pour sortir de la situation dans laquelle il se trouve. Je ne sais pas si mon courrier retiendra votre attention mais j'espère vous relir très vite GALLANT HOMME a écrit : pourquoi s'agiter alors que le depart de Bongo est proche?Posez les criteres quant a l'homme ideal qui le succedera si peu. Tous les vieux caciques et autres doivent etre elimines d'apres moi car difficile pour eux de se blanchir et l'age aussi est un facteur. La question a debattre aujourd'hui est :QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? repondez a cette question sans tendance politique et alors vous pourriez mieux definir le leader ideal car la politique peut aussi s'identifier a un ensemble de mensonges et nous tous nous savons qu'un bon macon se juge au pied du mur et non sur des paroles et autres. BONGO NE RESTERA PAS ETERNEL ET IL LE SAIT AUSSI, COMME IL SAIT SON DEPART IMMINENT. QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? --- "Dr. Daniel Mengara" a écrit : > > Cher Monsieur Ndong, > > > > Je me chargerai moi-même de vous répondre, car il me > > semble que vous me confondez avec Pierre Mamboundou, > > votre leader. Soit vous n'avez pas pris le temps de > > respirer un bon coup, pour permettre à vos neurones > > de s'oxygéner, soit il y a en vous un problème plus > > grave encore que ne le laissent supposer les > > apparences. Mais je mettrai votre égarement sur le > > compte de la jeunesse, chez qui la fougue sortie des > > viscères a tendance à devancer de mille lieues > > l'activité cérébrale. > > > > Il me semble que vous feignez de manière assez > > théâtrale, et maladroite, une indignation que vous > > basez sur les élucubrations de votre compère > > Malékou. On décèle, dans cette fausse indignation, > > un fantasme qui trahit votre désir de découvrir, un > > beau jour, en Daniel Mengara les mêmes vices et > > tares que ceux que nous critiquons chez votre Pierre > > Mamboundou. Ceci vous permettrait de pouvoir enfin > > vous consacrer à votre sport favori : servir de > > chantre justificateur des égarements de Pierre > > Mamboundou auprès de la diaspora gabonaise. Et > > quelle meilleure manière de le faire que de > > découvrir en Daniel Mengara, ce moraliste, cette > > grande gueule, cet arrogant donneur de leçon, les > > mêmes tares que celles qui ont émaillé le destin > > politique de Pierre Mamboundou. Et voilà : > > Mamboundou serait lavé des critiques de Mengara > > puisque Mengara lui-même est coupable des mêmes > > errements. > > > > Je peux déjà vous rassurer, et je le dis avec la > > plus ferme conviction, vous ne trouverez JAMAIS > > nulle part preuve d'une compromission quelconque de > > Daniel Mengara, ni en termes pécuniaires, ni en > > termes personnels, ni en termes idéologiques. Votre > > quête restera donc inutile car, encore une fois, > > Daniel Mengara n'est ni Mba Abessole, ni Pierre > > Mamboundou. > > > > D'abord parce que vous vous méprenez sur ma > > personne. Contrairement à votre patron, je ne fais > > pas de la politique parce que j'en attends quelque > > chose de personnel. Je suis déjà un homme accompli > > dans le cadre de ce que je fais. Simple professeur > > d'université aux Etats-Unis, je porte avec fierté ma > > liberté et mes modestes accomplissements. Et je me > > réjouis de vivre de l'unique fruit de mon labeur > > mental. Ensuite parce que votre intellectualisme > > semble avoir de sérieuses limites, comme celles qui > > vous font prendre des rumeurs colportées sur > > Internet pour des vérités sur lesquelles construire > > votre savoir. Voilà pourquoi, sur la base de rumeurs > > colportées par votre compère Malékou, vous confondez > > Daniel Mengara avec Pierre Mamboundou. > > > > Mais au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, je > > m'appelle Daniel Mengara. Et parce que je le suis, > > je me distingue des parasites politiques qui, au > > Gabon, ont vendu leurs mères, leurs grands-mères, et > > donc, leur Gabon, pour des profits politiques et > > personnels. Mon ambition est, à ce titre, très > > différente de celle des autres. Laissez-moi, si vous > > le permettrez, vous expliquer ce qui me motive : > > > > 1) Je n'ai pas la grosse tête au point de croire que > > le changement au Gabon ne peut venir que par moi. Il > > n'est écrit nulle part sur mon visage que ce sera > > forcément moi qui chasserai Bongo du pouvoir. Je ne > > me vois donc pas comme un messie, même si certains > > veulent m'attribuer cette qualité. Ce que je suis, > > c'est un simple Gabonais qui croit au changement, > > d'où qu'il vienne, et qui contribue par ses efforts > > à cet objectif. > > > > 2) Mais ce que je suis aussi, c'est un Gabonais qui > > n'attend pas passivement que le changement vienne > > d'un messie ou de quelqu'un d'autre. Voilà pourquoi > > je m'active pour être moi-même un acteur du > > changement que je souhaite. Je ne laisse pas à > > d'autres la tache de me libérer ; je me bats pour me > > libérer moi-même. > > > > 3) Je ne garantis à personne que le changement > > viendra forcément par moi, mais je m'active pour > > rendre possible le changement que je souhaite. Mais > > si demain, j'échoue, je me satisferai d'avoir au > > moins combattu jusqu'au bout sans me compromettre et > > sans compromettre mes idéaux. Si quelqu'un d'autre > > réussit là où j'ai échoué, tant mieux, mais ce que > > je ne ferai pas, c'est attendre que cette personne > > arrive un beau jour dans 100 ans. Je fais ce que je > > peux là où je peux et comme je peux, mais je > > n'attends pas que Bongo meure ou qu'un miracle > > inespéré vienne sauver le Gabon. > > > > 4) Ce que je ne ferai jamais, c'est compromettre > > l'idéal auquel je crois. Si mon combat n'arrive pas > > à ses fins et si je me retrouve un jour tout seul > > derrière mon ordinateur à vociférer des insultes > > vis-à-vis du régime Bongo, je continuerai à le > > faire. Pour moi, il est préférable de ne jamais > > abandonner ses convictions et rester derrière son > > ordinateur à vociférer des insultes contre un régime > > qu'on déteste, plutôt que d'abandonner les valeurs > > et principes pour lesquels on se bat. Si je dois > > rester le seul opposant du Gabon, même " caché > > derrière mon ordinateur " comme beaucoup le disent, > > alors je préférerai cela. > > > > 5) Je n'irai pas au Gabon pour aller faire de la > > politique " de terrain " comme beaucoup le disent. > > La politique sur le terrain, c'est cette manière > > animalière que nous avons chez nous de croire qu'il > > suffit d'être sur le terrain pour que les choses > > changent. Cela fait 18 ans que Mba Abessole d'abord, > > mamboundou en suite, sont sur le terrain. Or, le > > Gabon n'est pas devenu démocratique pour autant. Au > > contraire, par leurs compromissions, ces bonhommes > > ont aidé Omar Bongo à tuer la démocratie. Cela > > montre qu'il faut plus que le simple fait d'être sur > > le terrain pour changer le Gabon. Il faut d'autre > > méthodes, d'autres stratégies, d'autres types > > d'actions. > > > > 6) En clair, je me bats d'abord pour mes convictions > > et je suis tout simplement heureux, au sein du BDP, > > de retrouver des compagnons de route qui pensent > > comme moi. Ensemble, nous travaillons à rendre > > possible notre idéal. Certains nous quitteront et > > nous ont quitté pour se vendre, mais d'autres > > continueront à vociférer et à chercher. Cela pourra > > prendre un mois, un an, cinq ans ou plus. Là n'est > > pas le problème. La vraie philosophie consiste à ne > > jamais baisser les bras, même quand on est trahi. > > > > 7) Voilà pourquoi je trouve inacceptable, en tant > > que citoyen gabonais, que quelqu'un se dise un jour > > opposant pour ensuite trahir l'idéal après avoir > > entraîné dans le gouffre des compromissions des > > milliers de Gabonais qui ont cru au changement > > véritable. Parce que je suis Gabonais, je porte un > > regard critique sur ceux qui essaient de tuer > > l'idéal et j'accepte que d'autres portent un regard > > critique sur moi si je me mets moi aussi à trahir > > l'idéal. Tant que je reste dans l'idéal, je sais > > être à l'abri des compromissions. > > > > 8) Mon idéal, c'est le suivant: " Rien de bon ne > > peut plus se passer au Gabon tant qu'Omar Bongo est > > encore au pouvoir. Bongo doit donc partir, par tous > > les moyens possibles, pour permettre la construction > > d'un Gabon nouveau ". Tant que cet idéal n'est pas > > atteint, Daniel Mengara ne baissera jamais les bras. > > Et c'est à ce seul idéal que l'on me jugera demain > > car je me suis juré de tout faire pour mettre un > > terme à ce régime, par tous les moyens possibles. > > Echouer fait partie des possibilités qui guettent > > toute entreprise humaine. Mais il y a des échecs > > acceptables et des échecs non acceptables. Echouer > > parce qu'on a trahi l'idéal est un échec > > inacceptable. > > > > 9) Je ne calcule pas mon engagement. Certains > > s'engagent quand ils savent le chemin facile ou > > empli de promesses de postes politiques. Ils se > > montrent donc tonitruants, juste le temps de se > > faire remarquer. Puis, un jour, Omar Bongo les > > cueille comme des fruits mûrs et alors ils se > > mettent à chanter les " Bongo nous a donné des > > conseils, comme un père ". Ce sont ces calculateurs > > qui étaient entrés au BDP et sont ensuite allés se > > vendre à Bongo. Daniel Mengara n'a jamais été de > > ceux-là. > > > > Quand donc vous basez votre indignation sur une > > rumeur colportée par votre compère Malékou, je vois > > tout de suite étalées les faiblesses de votre > > pensée. Car tout ce que vous réussissez à établir, > > en fin de compte, ce sont les limites mêmes de vos > > propres capacités intellectuelles. Ceci n'est point > > une insulte, mais un constat. > > > > Pourquoi parlé-je de limites, cher ami ? > > > > Je m'explique, et j'espère que vous aurez la > > patience de lire le véritable historique du > > BDP-Gabon Nouveau que je vous offre ici pour > > éclairer ce qui, chez vous, aurait dû se faire > > indépendamment par la lecture et non la rumeur. > > L'exposé sera long, mais vu que vous ne savez rien > > du BDP, ni de Daniel Mengara, je me donne le devoir > > de vous éclairer. Notez que tout ce que je vais dire > > ici est sur le site du BDP-Gabon Nouveau dans divers > > articles et analyses > > (http://www.bdpgabon.org/content/blogsection/4/39/). > > Rien de mystérieux, rien de caché. Lisez les plus de > > 200 articles qui, sur ce lien, retracent > > l'historique du BDP-Gabon Nouveau, y compris > > l'évolution From protected at yahoo.fr Fri Jun 22 09:51:33 2007 From: protected at yahoo.fr (ovono hervé) Date: Fri, 22 Jun 2007 09:51:33 -0400 Subject: [BDPalabres] Re : HAUTE TRAHISON... Message-ID: Quand c'est trop long on ne peut plus vous suivre...même si c'est important. "un gabonais" "Dr. Daniel Mengara" a écrit : Cher Monsieur Ndong, Je me chargerai moi-même de vous répondre, car il me semble que vous me confondez avec Pierre Mamboundou, votre leader. Soit vous n'avez pas pris le temps de respirer un bon coup, pour permettre à vos neurones de s'oxygéner, soit il y a en vous un problème plus grave encore que ne le laissent supposer les apparences. Mais je mettrai votre égarement sur le compte de la jeunesse, chez qui la fougue sortie des viscères a tendance à devancer de mille lieues l'activité cérébrale. Il me semble que vous feignez de manière assez théâtrale, et maladroite, une indignation que vous basez sur les élucubrations de votre compère Malékou. On décèle, dans cette fausse indignation, un fantasme qui trahit votre désir de découvrir, un beau jour, en Daniel Mengara les mêmes vices et tares que ceux que nous critiquons chez votre Pierre Mamboundou. Ceci vous permettrait de pouvoir enfin vous consacrer à votre sport favori : servir de chantre justificateur des égarements de Pierre Mamboundou auprès de la diaspora gabonaise. Et quelle meilleure manière de le faire que de découvrir en Daniel Mengara, ce moraliste, cette grande gueule, cet arrogant donneur de leçon, les mêmes tares que celles qui ont émaillé le destin politique de Pierre Mamboundou. Et voilà : Mamboundou serait lavé des critiques de Mengara puisque Mengara lui-même est coupable des mêmes errements. Je peux déjà vous rassurer, et je le dis avec la plus ferme conviction, vous ne trouverez JAMAIS nulle part preuve d'une compromission quelconque de Daniel Mengara, ni en termes pécuniaires, ni en termes personnels, ni en termes idéologiques. Votre quête restera donc inutile car, encore une fois, Daniel Mengara n'est ni Mba Abessole, ni Pierre Mamboundou. D'abord parce que vous vous méprenez sur ma personne. Contrairement à votre patron, je ne fais pas de la politique parce que j'en attends quelque chose de personnel. Je suis déjà un homme accompli dans le cadre de ce que je fais. Simple professeur d'université aux Etats-Unis, je porte avec fierté ma liberté et mes modestes accomplissements. Et je me réjouis de vivre de l'unique fruit de mon labeur mental. Ensuite parce que votre intellectualisme semble avoir de sérieuses limites, comme celles qui vous font prendre des rumeurs colportées sur Internet pour des vérités sur lesquelles construire votre savoir. Voilà pourquoi, sur la base de rumeurs colportées par votre compère Malékou, vous confondez Daniel Mengara avec Pierre Mamboundou. Mais au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, je m'appelle Daniel Mengara. Et parce que je le suis, je me distingue des parasites politiques qui, au Gabon, ont vendu leurs mères, leurs grands-mères, et donc, leur Gabon, pour des profits politiques et personnels. Mon ambition est, à ce titre, très différente de celle des autres. Laissez-moi, si vous le permettrez, vous expliquer ce qui me motive : 1) Je n'ai pas la grosse tête au point de croire que le changement au Gabon ne peut venir que par moi. Il n'est écrit nulle part sur mon visage que ce sera forcément moi qui chasserai Bongo du pouvoir. Je ne me vois donc pas comme un messie, même si certains veulent m'attribuer cette qualité. Ce que je suis, c'est un simple Gabonais qui croit au changement, d'où qu'il vienne, et qui contribue par ses efforts à cet objectif. 2) Mais ce que je suis aussi, c'est un Gabonais qui n'attend pas passivement que le changement vienne d'un messie ou de quelqu'un d'autre. Voilà pourquoi je m'active pour être moi-même un acteur du changement que je souhaite. Je ne laisse pas à d'autres la tache de me libérer ; je me bats pour me libérer moi-même. 3) Je ne garantis à personne que le changement viendra forcément par moi, mais je m'active pour rendre possible le changement que je souhaite. Mais si demain, j'échoue, je me satisferai d'avoir au moins combattu jusqu'au bout sans me compromettre et sans compromettre mes idéaux. Si quelqu'un d'autre réussit là où j'ai échoué, tant mieux, mais ce que je ne ferai pas, c'est attendre que cette personne arrive un beau jour dans 100 ans. Je fais ce que je peux là où je peux et comme je peux, mais je n'attends pas que Bongo meure ou qu'un miracle inespéré vienne sauver le Gabon. 4) Ce que je ne ferai jamais, c'est compromettre l'idéal auquel je crois. Si mon combat n'arrive pas à ses fins et si je me retrouve un jour tout seul derrière mon ordinateur à vociférer des insultes vis-à-vis du régime Bongo, je continuerai à le faire. Pour moi, il est préférable de ne jamais abandonner ses convictions et rester derrière son ordinateur à vociférer des insultes contre un régime qu'on déteste, plutôt que d'abandonner les valeurs et principes pour lesquels on se bat. Si je dois rester le seul opposant du Gabon, même " caché derrière mon ordinateur " comme beaucoup le disent, alors je préférerai cela. 5) Je n'irai pas au Gabon pour aller faire de la politique " de terrain " comme beaucoup le disent. La politique sur le terrain, c'est cette manière animalière que nous avons chez nous de croire qu'il suffit d'être sur le terrain pour que les choses changent. Cela fait 18 ans que Mba Abessole d'abord, mamboundou en suite, sont sur le terrain. Or, le Gabon n'est pas devenu démocratique pour autant. Au contraire, par leurs compromissions, ces bonhommes ont aidé Omar Bongo à tuer la démocratie. Cela montre qu'il faut plus que le simple fait d'être sur le terrain pour changer le Gabon. Il faut d'autre méthodes, d'autres stratégies, d'autres types d'actions. 6) En clair, je me bats d'abord pour mes convictions et je suis tout simplement heureux, au sein du BDP, de retrouver des compagnons de route qui pensent comme moi. Ensemble, nous travaillons à rendre possible notre idéal. Certains nous quitteront et nous ont quitté pour se vendre, mais d'autres continueront à vociférer et à chercher. Cela pourra prendre un mois, un an, cinq ans ou plus. Là n'est pas le problème. La vraie philosophie consiste à ne jamais baisser les bras, même quand on est trahi. 7) Voilà pourquoi je trouve inacceptable, en tant que citoyen gabonais, que quelqu'un se dise un jour opposant pour ensuite trahir l'idéal après avoir entraîné dans le gouffre des compromissions des milliers de Gabonais qui ont cru au changement véritable. Parce que je suis Gabonais, je porte un regard critique sur ceux qui essaient de tuer l'idéal et j'accepte que d'autres portent un regard critique sur moi si je me mets moi aussi à trahir l'idéal. Tant que je reste dans l'idéal, je sais être à l'abri des compromissions. 8) Mon idéal, c'est le suivant: " Rien de bon ne peut plus se passer au Gabon tant qu'Omar Bongo est encore au pouvoir. Bongo doit donc partir, par tous les moyens possibles, pour permettre la construction d'un Gabon nouveau ". Tant que cet idéal n'est pas atteint, Daniel Mengara ne baissera jamais les bras. Et c'est à ce seul idéal que l'on me jugera demain car je me suis juré de tout faire pour mettre un terme à ce régime, par tous les moyens possibles. Echouer fait partie des possibilités qui guettent toute entreprise humaine. Mais il y a des échecs acceptables et des échecs non acceptables. Echouer parce qu'on a trahi l'idéal est un échec inacceptable. 9) Je ne calcule pas mon engagement. Certains s'engagent quand ils savent le chemin facile ou empli de promesses de postes politiques. Ils se montrent donc tonitruants, juste le temps de se faire remarquer. Puis, un jour, Omar Bongo les cueille comme des fruits mûrs et alors ils se mettent à chanter les " Bongo nous a donné des conseils, comme un père ". Ce sont ces calculateurs qui étaient entrés au BDP et sont ensuite allés se vendre à Bongo. Daniel Mengara n'a jamais été de ceux-là. Quand donc vous basez votre indignation sur une rumeur colportée par votre compère Malékou, je vois tout de suite étalées les faiblesses de votre pensée. Car tout ce que vous réussissez à établir, en fin de compte, ce sont les limites mêmes de vos propres capacités intellectuelles. Ceci n'est point une insulte, mais un constat. Pourquoi parlé-je de limites, cher ami ? Je m'explique, et j'espère que vous aurez la patience de lire le véritable historique du BDP-Gabon Nouveau que je vous offre ici pour éclairer ce qui, chez vous, aurait dû se faire indépendamment par la lecture et non la rumeur. L'exposé sera long, mais vu que vous ne savez rien du BDP, ni de Daniel Mengara, je me donne le devoir de vous éclairer. Notez que tout ce que je vais dire ici est sur le site du BDP-Gabon Nouveau dans divers articles et analyses (http://www.bdpgabon.org/content/blogsection/4/39/). Rien de mystérieux, rien de caché. Lisez les plus de 200 articles qui, sur ce lien, retracent l'historique du BDP-Gabon Nouveau, y compris l'évolution de nos propres pensées politiques. Nous avons toujours tout publié, même ce qui a été écrit par des journaux travaillant contre notre mouvement. Nous avions même publié dans un article l'épisode dont parle votre ami Malékou (Voir par exemple : http://www.bdpgabon.org/content/view/1242/39/). Etant les démocrates que nous sommes, nous publions sur notre site les opinions favorables ou défavorables, dès lors qu'elles sont recherchées et bien pensées, tout simplement parce que nous faisons de notre site non seulement une vraie librairie de notre mouvement, mais aussi la tribune par excellence de l'histoire politique du Gabon. Vous montrez donc, cher ami, des limites intellectuelles. Pourquoi ? 1) Vous confondez le silence des "autres" face aux rumeurs colportées par votre ami Malékou avec de la complaisance vis-à-vis de Daniel Mengara. Mais vous êtes-vous demandé si, contrairement à vous, ils se refusaient à céder aux appâts de la première rumeur venue ? Certains, qui font preuve de jugeote et de maturité, ont la sagesse de réserver leur jugement jusqu'au jour où des faits plus concrets viendraient en étayer le contenu. Quand on a de la jugeote, on ne juge pas avec la rumeur, c'est-à-dire, avec le vide. On juge sur la base de faits. 2) Vous confondez Daniel Mengara et Pierre Mamboudou. Tous deux leaders politiques se réclamant de l'opposition radicale, certes, mais je crois que c'est là que les comparaisons s'arrêtent. Entre Daniel Mengara et Pierre Mamboundou, il y a tout un gouffre idéologique, politique et humain que je ne passerai pas mon temps à élucider dans cette intervention. Il suffira de dire que pour moi, le mot "opposition", surtout une opposition dite "radicale" suppose une toute autre approche que celle que l'on voit chez votre compère Pierre Mamboundou, qui a choisi l'option d'un radicalisme apaisé, comme d'autres hier ont inventé des philosophies d'opposition conviviale. Autrement dit, des échappatoires trahissant des échecs mal assumés par des personnages n'ayant jamais eu pour idéologie politique que leur ventre. 3) Pour juger Daniel Mengara, vous basez vos supputations sur des rumeurs colportées par votre compère Malékou, souhaitant ainsi diminuer la gravité de la corruptibilité de votre leader par comparaison à Daniel Mengara, que vous voulez montrer comme également corruptible. Mais c'est là, cher ami, toute la différence entre vous et moi. Pour juger Pierre Mamboundou, je ne le juge pas sur des supputations rapportées par quelque esprit embrumé par les euphories alcooliques. Je juge Pierre Mamboundou sur la simple base de fait avérés et publics, connus et analysables par tous. Quand, par exemple, je dis que les 2 milliards de francs promis à Mamboundou par Bongo en 2006 suite aux négociations d'avril 2006 en guise de "réparation" relèvent d'une corruption à peine déguisée de Pierre Mamboundou par le régime, je base mon analyse sur des faits avérés, et non des rumeurs. On peut partager ou ne pas partager mon interprétation de ces faits, mais cela ne change rien aux faits eux-mêmes. Non seulement j'utilise des faits publiquement connus, mais je les démontre par des "preuves", fussent-elles conjoncturelles. Par exemple, j'avais à l'époque critiqué la promesse de ces 2 milliards à Mamboundou sur la base d'un simple calcul mathématique logique. Ce calcul consistait en l'analyse suivante : - Quand l'armée de Bongo avait investi le siège déjà délabré de l'UPG, il n'avait pas détruit ce siège. En termes donc de préjudice matériel, je ne vois pas comment une modeste bâtisse de ce type pouvait coûter 2 milliards à reconstruire alors qu'elle n'avait jamais été détruite. Tout au plus, cette bicoque (non détruite) et son contenu valaient 20 millions et je doute que le contenu en fût si important qu'il aurait pu justifier le solde des 2 milliards promis par Bongo. Même avec toutes les circonstances atténuantes possibles, 100 millions tout au plus auraient été raisonnables, mais 2 milliards pour un préjudice fabriqué arbitrairement ne pouvait aucunement grandir Mamboundou à mes yeux. J'avais donc conclu que Mamboundou s'était fait complice d'un détournement abusif et arbitraire de l'argent du Gabon à des fins personnelles (comprenez : Bongo s'achète l'apaisement de Mamboundou). On peut donc contorsionner cela comme on veut, mais personne ne me fera croire que le " préjudice " subi par Mamboundou ou l'UPG dépassait 100 millions de CFA (et là je suis généreux !). - S'agissant du préjudice moral/psychologique avancé par Mamboundou pour justifier les 2 milliards, je mettais totalement en doute ce principe en arguant que quand on fait de l'opposition, on doit pouvoir assumer le préjudice moral car cela fait partie de la pratique d'opposition. On s'oppose pour se battre et on accepte les souffrances morales que cette lutte impose. Sinon, on dénature totalement le principe en rendant le dictateur que l'on combat responsable de notre engagement. Autrement dit, le raisonnement de Mamboundou consistait, dans ce cas, à faire payer à Bongo le fait de l'avoir poussé à devenir opposant. A ce rythme, tous les Mengara et Mamboundou du Gabon n'auraient plus qu'à s'aligner au Bord de Mer pour demander à Bongo 2 milliards pour lui faire payer le fait qu'il nous ait poussé à nous opposer à lui ! Et le Gabon serait parsemé de petits milliardaires apaisés de tous les côtés ! Allons, donc, soyons sérieux ! - S'agissant des fonds de l'UPG, nous savons tous de la bouche même de Richard Moulomba, Secretaire Général de l'UPG, qu'au sortir des élections présidentielles, l'UPG n'avait plus rien dans ses caisses. Richard Moulomba parla même d'à peine 500 000 francs restant dans les caisses de l'UPG. Or, que vit-on ? On vit, en quelques mois seulement après l'entente Bongo-Mamboundou, l'UPG se refaire une santé financière et planifier de présenter 120 députés aux législatives, ce qui supposait une campagne nationale plus coûteuse que l'élection présidentielle. D'où venait donc si subitement un tel pactole ? Voyez-vous, cher ami, ces interrogations n'ont rien à voir avec la rumeur. Elles se basent sur des faits publiquement accessibles et constatables qui se prêtent à analyse, dès lors que l'on prend le temps de réfléchir. Il n'y a là aucune supputation qui sorte du domaine du probable car on est certainement en droit de remettre en cause les comportements des uns et des autres dès lors qu'ils sortent du domaine de l'acceptable. Je n'ai pas trouvé convaincants les arguments présentés par Mamboundou pour justifier les 2 milliards car j'ai trouvé cette somme arbitraire et exagérée par rapport au préjudice réel. J'estime que dans l'opposition, nous devons nous-mêmes commencer à donner le bon exemple en faisant montre de retenue et d'honnêteté, même quand il s'agit de traiter avec Bongo. Nous ne pouvons nous permettre de céder à l'appât de l'arbitraire et faire exactement comme Bongo. Les faits, depuis, ont conforté mon analyse puisque 12 milliards supplémentaires ont été attribués pour " développer Ndendé ". Il faut être totalement obtus pour ne pas comprendre le lien entre l'apaisement de Pierre Mamboundou et l'allocation de 12 milliards " pour développer Ndendé ". Quand donc, nous condamnons la nature arbitraire de telles pratiques, on trouve des intellos comme notre ami Sylvain Ndong pour trouver normal l'établissement du népotisme comme manière de gouverner un pays. Nous, au BDP, trouvons ces pratiques inacceptables et ne pouvons que les condamner. S'agissant donc de votre exigence de réponse, Monsieur Ndong, on voit qu'une telle exigence est non seulement mal informée, mais aussi mal dirigée. D'abord parce que vous demandez de moi ce que vous n'osez apparemment pas demander à votre propre leader. De quel droit vous croyez-vous capable de demander de moi une explication quand votre propre Mamboundou navigue dans le flou le plus total, sans vous tenir au courant de sa démarche, vous qui clamez partout être son représentant Benelux ? Ensuite, où sont les textes explicatifs de Mamboundou qui éclairent les Gabonais sur sa démarche actuelle, en dehors de vos petites gesticulations personnelles sur Internet tentant d'excuser l'inexcusable ? Vous voyez que vous gesticulez finalement dans le vide, car il n'y a aucun poids moral derrière vos exigences de transparence. Pour demander la transparence au BDP, donnez-nous d'abord l'exemple de transparence qui est celui de l'UPG. En visitant le site du BDP, les Internautes peuvent, s'ils ont la patience de lire, suivre le cheminement du BDP depuis sa création. Ils peuvent voir l'évolution de son idéologie, TOUT. Où sont les informations de l'UPG à une époque où l'Internet permet désormais l'accès à de telles informations ? Les gesticulations de Mamboundou au Gabon, en fin de compte, ne servent qu'à semer le flou, jusqu'au sein de ses représentants qui se retrouvent dans le flou le plus total. Ou alors Mamboundou est-il tellement hautain vis-à-vis de sa propre diaspora qu'il ne daigne point vous informer de sa démarche si chancelante ? Exigence pour exigence : J'EXIGE, MONSIEUR NDONG, DE VOIR UN DOCUMENT OFFICIEL DE MAMBOUNDOU A SON REPRESENTANT DU BENELUX EXPLIQUANT SA DEMARCHE, ET JE VOUS PRIE DE ME LE MONTRER MEME SI JE NE SUIS PAS MEMBRE DE L'UPG !! Mais je peux déjà savoir la réponse. Il n'y a aucun document de ce type car votre leader semble fonctionner avec tellement de hauteur que vous, les représentants officiels, vous retrouvez vous-mêmes perdus. La preuve : vous ne vous débattriez pas à cultiver votre propre personne sur Internet hors du circuit UPG si vous aviez entière confiance en Mamboundou. Vos vidéos, au lieu de se situer dans le cadre de votre parti, alimentent plutôt votre blog personnel qui fait ainsi concurrence idéologique à votre propre parti. Et pourtant votre parti a un site (mort) que vous ne prenez aucun temps à alimenter. Toute votre démarche actuelle est ainsi hautement paradoxale car, d'une part, vous clamez votre titre UPG et votre appartenance à ce groupe, mais de l'autre, vous inscrivez votre action politique hors UPG. Quand on appartient à un parti, l'action politique se doit de refléter les vues du parti et vos initiatives se doivent de s'inscrire dans le cadre de la structure de votre parti. Vous voulez quand même que l'UPG avance, oui ou non ? Pour qui, donc, Monsieur, travaillez-vous ? Il me semble que votre propre UPG vous a laissé dans le flou et aujourd'hui, on sent plutôt de toutes parts une sorte de désarroi et de débandade dans vos rangs. Il n'y a nulle part la cohérence dont on pourrait s'attendre de la part d'un " grand " parti d'opposition. Vous défendez, certes, l'UPG dans vos emails, mais sur le plan de votre action politique, c'est plutôt Sylvain Ndong que vous cultivez et non l'UPG. Si le jeune Gabonais du site Mamboundou2005 n'avait pas pris sur lui de faire un site au profit de Mamboundou, il n'y aurait pratiquement rien sur Internet aujourd'hui sur l'UPG. Quelle honte et quel mépris ! Et on veut donner des leçons de transparence au BDP ! Je réponds donc ici à votre véhémente exigence non pas parce que je prête attention à vos vitupérations ou aux élucubrations de votre compère Malékou, mais plutôt pour éduquer votre jeune esprit aux rigueurs de l'intellectualisme productif, un jeune esprit que je trouve d'ailleurs brillant, mais qui pêche encore par jeunesse et inexpérience. Dans ce cas, le devoir d'éduquer la jeune génération que vous représentez est plus important pour moi que le silence face à des rumeurs qui n'en valent pas la peine. Comme vous l'aurez remarqué, je garde toujours le silence vis-à-vis des rumeurs. Ceci parce que cela ne vaut pas la peine de leur accorder quelque crédit que ce soit. Ensuite parce que c'est peine perdue que de se battre contre une rumeur. Ceux qui colportent les rumeurs le savent et la seule manière de défaire une rumeur c'est de la laisser se briser elle-même sur le mur de la vérité, car la vérité finit toujours par triompher. === message truncated ===_______________________________________________________ From protected at wanadoo.fr Fri Jun 22 09:54:40 2007 From: protected at wanadoo.fr (felicite) Date: Fri, 22 Jun 2007 09:54:40 -0400 Subject: [BDPalabres] Re : QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? Message-ID: Mon cher Loïc, Monsieur le Trésorier, Daniel est un révolutionnaire Libéral, qui cherche à réveiller les consciences, le sang versé depuis 40 ans au Gabon, est ce Daniel Mengara ? bien sûr que non. On ne juge pas pour juger. Vous avez quel âge au faite ? Félicité Vincent ----- Original Message ----- From: "Loic Ovono" To: Sent: Friday, June 22, 2007 3:16 PM Subject: [BDPalabres] Re : QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? > > Chèr Daniel Mengara.Cela fait un bon bout de temps je parcours "gabon news" et que j'essaie de vous joindre mais sans succès.Dieu merci vous êtes venus à moi. > > Je m'appelle Loic Ovono, étudiant en 2ème année de Lettres Classiques à Clermont-Ferrand et trésorier adjoint d'Agir pour le développement(ONG). > > En ce qui concerne la question posée je pense que le Gabon,tout ce dont il a besoin c'est la Démocratie. > > Moi je suis ici en France pour mes études,mon souhait le plus ardent est de servir mon pays mais je ne sais pas ce dont le peuple a besoin.J'ai les nouvelles du pays à travers les sites internet.Je crois que mon fils qui viendra au monde dans je ne sais combien d'année ne dois trouver au pouvoir ni Bongo,ni son fils,ni même ceux qui font parti de la bande à Bongo.Ce qui est vrai c'est qu'aucune grande nation n'a vu le jour sans effusion de sang mais je ne crois pas que le Gabon a besoin de ça pour sortir de la situation dans laquelle il se trouve. > > Je ne sais pas si mon courrier retiendra votre attention mais j'espère vous relir très vite > > > > GALLANT HOMME a écrit : > > > > pourquoi s'agiter alors que le depart de Bongo est > > proche?Posez les criteres quant a l'homme ideal qui le > > succedera si peu. Tous les vieux caciques et autres > > doivent etre elimines d'apres moi car difficile pour > > eux de se blanchir et l'age aussi est un facteur. La > > question a debattre aujourd'hui est :QUEL GABON POUR > > NOS ENFANTS DE DEMAIN? repondez a cette question sans > > tendance politique et alors vous pourriez mieux > > definir le leader ideal car la politique peut aussi > > s'identifier a un ensemble de mensonges et nous tous > > nous savons qu'un bon macon se juge au pied du mur et > > non sur des paroles et autres. > > BONGO NE RESTERA PAS ETERNEL ET IL LE SAIT AUSSI, > > COMME IL SAIT SON DEPART IMMINENT. > > QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? > > QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? From protected at yahoo.fr Fri Jun 22 11:02:14 2007 From: protected at yahoo.fr (Franÿffffe7ois BINET) Date: Fri, 22 Jun 2007 11:02:14 -0400 Subject: [BDPalabres] Re : QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? Message-ID: Dr Daniel Mangara, Je m'arrête un instant au regard de ce que j'ai pu lire quand vous parlez de la politique au Gabon!!! Je me rends compte que vous même vous faite preuve d'arrogance, et beaucoup de publicité sur votre personne c'est vrai être professeur dans une université au USA n'est pas une mince affaire et ça prouve certainement vos capacités intellectuelles mais en quoi êtes vous bénéfique au peuple gabonais qui sous l'emprise d'un système qui décider véritablement de passer "aux actes" c'est à dire détruire définitivement le pays??? je ne vois absolument rien car vous vous êtes à l'aise aux états unis et demain nous ne serons pas surpris que vous passiez faire des civilité à M. Albert Bernard BONGO, Mr Le professeur. La critique quand on loin du crocodile est aisée..... continuez la suite. Alors venez si vous êtes vraiment de l'alternance ou de la providence et sortez le gabon de la gabegie au lieu de mettre tout le monde dans le panier à crabe. en bon attendeur salut Doc GALLANT HOMME a écrit : pourquoi s'agiter alors que le depart de Bongo est proche?Posez les criteres quant a l'homme ideal qui le succedera si peu. Tous les vieux caciques et autres doivent etre elimines d'apres moi car difficile pour eux de se blanchir et l'age aussi est un facteur. La question a debattre aujourd'hui est :QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? repondez a cette question sans tendance politique et alors vous pourriez mieux definir le leader ideal car la politique peut aussi s'identifier a un ensemble de mensonges et nous tous nous savons qu'un bon macon se juge au pied du mur et non sur des paroles et autres. BONGO NE RESTERA PAS ETERNEL ET IL LE SAIT AUSSI, COMME IL SAIT SON DEPART IMMINENT. QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? --- "Dr. Daniel Mengara" a écrit : > > Cher Monsieur Ndong, > > > > Je me chargerai moi-même de vous répondre, car il me > > semble que vous me confondez avec Pierre Mamboundou, > > votre leader. Soit vous n'avez pas pris le temps de > > respirer un bon coup, pour permettre à vos neurones > > de s'oxygéner, soit il y a en vous un problème plus > > grave encore que ne le laissent supposer les > > apparences. Mais je mettrai votre égarement sur le > > compte de la jeunesse, chez qui la fougue sortie des > > viscères a tendance à devancer de mille lieues > > l'activité cérébrale. > > > > Il me semble que vous feignez de manière assez > > théâtrale, et maladroite, une indignation que vous > > basez sur les élucubrations de votre compère > > Malékou. On décèle, dans cette fausse indignation, > > un fantasme qui trahit votre désir de découvrir, un > > beau jour, en Daniel Mengara les mêmes vices et > > tares que ceux que nous critiquons chez votre Pierre > > Mamboundou. Ceci vous permettrait de pouvoir enfin > > vous consacrer à votre sport favori : servir de > > chantre justificateur des égarements de Pierre > > Mamboundou auprès de la diaspora gabonaise. Et > > quelle meilleure manière de le faire que de > > découvrir en Daniel Mengara, ce moraliste, cette > > grande gueule, cet arrogant donneur de leçon, les > > mêmes tares que celles qui ont émaillé le destin > > politique de Pierre Mamboundou. Et voilà : > > Mamboundou serait lavé des critiques de Mengara > > puisque Mengara lui-même est coupable des mêmes > > errements. > > > > Je peux déjà vous rassurer, et je le dis avec la > > plus ferme conviction, vous ne trouverez JAMAIS > > nulle part preuve d'une compromission quelconque de > > Daniel Mengara, ni en termes pécuniaires, ni en > > termes personnels, ni en termes idéologiques. Votre > > quête restera donc inutile car, encore une fois, > > Daniel Mengara n'est ni Mba Abessole, ni Pierre > > Mamboundou. > > > > D'abord parce que vous vous méprenez sur ma > > personne. Contrairement à votre patron, je ne fais > > pas de la politique parce que j'en attends quelque > > chose de personnel. Je suis déjà un homme accompli > > dans le cadre de ce que je fais. Simple professeur > > d'université aux Etats-Unis, je porte avec fierté ma > > liberté et mes modestes accomplissements. Et je me > > réjouis de vivre de l'unique fruit de mon labeur > > mental. Ensuite parce que votre intellectualisme > > semble avoir de sérieuses limites, comme celles qui > > vous font prendre des rumeurs colportées sur > > Internet pour des vérités sur lesquelles construire > > votre savoir. Voilà pourquoi, sur la base de rumeurs > > colportées par votre compère Malékou, vous confondez > > Daniel Mengara avec Pierre Mamboundou. > > > > Mais au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, je > > m'appelle Daniel Mengara. Et parce que je le suis, > > je me distingue des parasites politiques qui, au > > Gabon, ont vendu leurs mères, leurs grands-mères, et > > donc, leur Gabon, pour des profits politiques et > > personnels. Mon ambition est, à ce titre, très > > différente de celle des autres. Laissez-moi, si vous > > le permettrez, vous expliquer ce qui me motive : > > > > 1) Je n'ai pas la grosse tête au point de croire que > > le changement au Gabon ne peut venir que par moi. Il > > n'est écrit nulle part sur mon visage que ce sera > > forcément moi qui chasserai Bongo du pouvoir. Je ne > > me vois donc pas comme un messie, même si certains > > veulent m'attribuer cette qualité. Ce que je suis, > > c'est un simple Gabonais qui croit au changement, > > d'où qu'il vienne, et qui contribue par ses efforts > > à cet objectif. > > > > 2) Mais ce que je suis aussi, c'est un Gabonais qui > > n'attend pas passivement que le changement vienne > > d'un messie ou de quelqu'un d'autre. Voilà pourquoi > > je m'active pour être moi-même un acteur du > > changement que je souhaite. Je ne laisse pas à > > d'autres la tache de me libérer ; je me bats pour me > > libérer moi-même. > > > > 3) Je ne garantis à personne que le changement > > viendra forcément par moi, mais je m'active pour > > rendre possible le changement que je souhaite. Mais > > si demain, j'échoue, je me satisferai d'avoir au > > moins combattu jusqu'au bout sans me compromettre et > > sans compromettre mes idéaux. Si quelqu'un d'autre > > réussit là où j'ai échoué, tant mieux, mais ce que > > je ne ferai pas, c'est attendre que cette personne > > arrive un beau jour dans 100 ans. Je fais ce que je > > peux là où je peux et comme je peux, mais je > > n'attends pas que Bongo meure ou qu'un miracle > > inespéré vienne sauver le Gabon. > > > > 4) Ce que je ne ferai jamais, c'est compromettre > > l'idéal auquel je crois. Si mon combat n'arrive pas > > à ses fins et si je me retrouve un jour tout seul > > derrière mon ordinateur à vociférer des insultes > > vis-à-vis du régime Bongo, je continuerai à le > > faire. Pour moi, il est préférable de ne jamais > > abandonner ses convictions et rester derrière son > > ordinateur à vociférer des insultes contre un régime > > qu'on déteste, plutôt que d'abandonner les valeurs > > et principes pour lesquels on se bat. Si je dois > > rester le seul opposant du Gabon, même " caché > > derrière mon ordinateur " comme beaucoup le disent, > > alors je préférerai cela. > > > > 5) Je n'irai pas au Gabon pour aller faire de la > > politique " de terrain " comme beaucoup le disent. > > La politique sur le terrain, c'est cette manière > > animalière que nous avons chez nous de croire qu'il > > suffit d'être sur le terrain pour que les choses > > changent. Cela fait 18 ans que Mba Abessole d'abord, > > mamboundou en suite, sont sur le terrain. Or, le > > Gabon n'est pas devenu démocratique pour autant. Au > > contraire, par leurs compromissions, ces bonhommes > > ont aidé Omar Bongo à tuer la démocratie. Cela > > montre qu'il faut plus que le simple fait d'être sur > > le terrain pour changer le Gabon. Il faut d'autre > > méthodes, d'autres stratégies, d'autres types > > d'actions. > > > > 6) En clair, je me bats d'abord pour mes convictions > > et je suis tout simplement heureux, au sein du BDP, > > de retrouver des compagnons de route qui pensent > > comme moi. Ensemble, nous travaillons à rendre > > possible notre idéal. Certains nous quitteront et > > nous ont quitté pour se vendre, mais d'autres > > continueront à vociférer et à chercher. Cela pourra > > prendre un mois, un an, cinq ans ou plus. Là n'est > > pas le problème. La vraie philosophie consiste à ne > > jamais baisser les bras, même quand on est trahi. > > > > 7) Voilà pourquoi je trouve inacceptable, en tant > > que citoyen gabonais, que quelqu'un se dise un jour > > opposant pour ensuite trahir l'idéal après avoir > > entraîné dans le gouffre des compromissions des > > milliers de Gabonais qui ont cru au changement > > véritable. Parce que je suis Gabonais, je porte un > > regard critique sur ceux qui essaient de tuer > > l'idéal et j'accepte que d'autres portent un regard > > critique sur moi si je me mets moi aussi à trahir > > l'idéal. Tant que je reste dans l'idéal, je sais > > être à l'abri des compromissions. > > > > 8) Mon idéal, c'est le suivant: " Rien de bon ne > > peut plus se passer au Gabon tant qu'Omar Bongo est > > encore au pouvoir. Bongo doit donc partir, par tous > > les moyens possibles, pour permettre la construction > > d'un Gabon nouveau ". Tant que cet idéal n'est pas > > atteint, Daniel Mengara ne baissera jamais les bras. > > Et c'est à ce seul idéal que l'on me jugera demain > > car je me suis juré de tout faire pour mettre un > > terme à ce régime, par tous les moyens possibles. > > Echouer fait partie des possibilités qui guettent > > toute entreprise humaine. Mais il y a des échecs > > acceptables et des échecs non acceptables. Echouer > > parce qu'on a trahi l'idéal est un échec > > inacceptable. > > > > 9) Je ne calcule pas mon engagement. Certains > > s'engagent quand ils savent le chemin facile ou > > empli de promesses de postes politiques. Ils se > > montrent donc tonitruants, juste le temps de se > > faire remarquer. Puis, un jour, Omar Bongo les > > cueille comme des fruits mûrs et alors ils se > > mettent à chanter les " Bongo nous a donné des > > conseils, comme un père ". Ce sont ces calculateurs > > qui étaient entrés au BDP et sont ensuite allés se > > vendre à Bongo. Daniel Mengara n'a jamais été de > > ceux-là. > > > > Quand donc vous basez votre indignation sur une > > rumeur colportée par votre compère Malékou, je vois > > tout de suite étalées les faiblesses de votre > > pensée. Car tout ce que vous réussissez à établir, > > en fin de compte, ce sont les limites mêmes de vos > > propres capacités intellectuelles. Ceci n'est point > > une insulte, mais un constat. > > > > Pourquoi parlé-je de limites, cher ami ? > > > > Je m'explique, et j'espère que vous aurez la > > patience de lire le véritable historique du > > BDP-Gabon Nouveau que je vous offre ici pour > > éclairer ce qui, chez vous, aurait dû se faire > > indépendamment par la lecture et non la rumeur. > > L'exposé sera long, mais vu que vous ne savez rien > > du BDP, ni de Daniel Mengara, je me donne le devoir > > de vous éclairer. Notez que tout ce que je vais dire > > ici est sur le site du BDP-Gabon Nouveau dans divers > > articles et analyses > > (http://www.bdpgabon.org/content/blogsection/4/39/). > > Rien de mystérieux, rien de caché. Lisez les plus de > > 200 articles qui, sur ce lien, retracent > > l'historique du BDP-Gabon Nouveau, y compris > > l'évolution === message truncated ===> From protected at hotmail.com Fri Jun 22 11:25:19 2007 From: protected at hotmail.com (Marcel Ponce) Date: Fri, 22 Jun 2007 11:25:19 -0400 Subject: [BDPalabres] Re : QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? Message-ID: Patriotes, Ce qui me frappe le plus dans le message du Dr. Mengara c'est ce qui ressort comme duplicité de la part des Gabonais qui se déclarent opposants. je me souviens en effet de deux épisodes malheureux lors de la campagne présidentielle en 2005. Les anciens compagnons de Monsieur Mengara qui l'avaient trahi en la personne de Monsieur Siméon Ekoga et Okili-Boyer ont continué à déjouer les opposants en France lors de la campagne. ce que Monsieur Mengara dit d'eux ici est vrai. Okili-Boyer avait adhéré au parti de Myboto et a commencé à faire campagne contre Bongo dans ce nouveau parti. Un jour, je visite le sie de M2005 et que vois-je? Une vidéo d'Okili-Boyer en train d'appeller les gabonais de France à voter bongo. Là, j'ai compris une chose: quand quelqu'un a trahi une fois, il ne pet que trahir deux fois ou trois. Pareil pour Siméon Ekoga. Un jour, je visite son site du RDPG en novembre, et je trouve le même article mentionné par Monsieur Mengara. Là dedans, Ekoga appelait à voter Bongo en disant commme Okili que Bongo est le seul à pouvoir diriger le Gabon. Après avoir lu le message du Dr. mengara, je suis allé revisiter le site RDPG d'Ekoga et cet article a maintenant disparu. Pire, je vous maintenant Ekoga en train de se présenter encore comme opposant à Bongo. M2005 peut témoigner de ces faits car c'est sur son site que j'ai suivi la vidéo d'Okili Boyer et après ça je suis allé sur le site d'Ekoga et j;ai vu l'article. le Dr. mengara dit vrai sur ces gens qui vraiment montre trop de duplicité. Moi je dis que c'est ça qui tue le Gabon. Il y a trop de gabonais qui cèdent à la facilité. si le Dr. Mengara devient aussi demain un chantre de Bongo, ça ne m'étonnera pas. Tous les gabonais sont formattés comme ça. Si on avait des Gabonais radicaux dans l'opposition, Bongo ne ferait pas tout ce qu'il fait. il serait même parti. Donc, moi je ne serai pas trop dur envers le Dr. Mengara. Tant que je ne la'i pas vu se compromettre publiquement comme les autres, je lui donne le bénéfice du doute. Mais je ne rêve pas non plus. un jour, je suis sûr que je le verrai aussi à la télé avec des millaird donnés par Bongo. mais laisson chacun continuer son combat à sa manière et jugeons chacun à ses actes. ne pas être sur le terrain n'est pas une faute. L'action de Daniel mengara a l'avantage d'éveiller les consciences et je l'en remercie pour ça. GALLANT HOMME wrote: > pourquoi s'agiter alors que le depart de Bongo est > proche?Posez les criteres quant a l'homme ideal qui le > succedera si peu. Tous les vieux caciques et autres > doivent etre elimines d'apres moi car difficile pour > eux de se blanchir et l'age aussi est un facteur. La > question a debattre aujourd'hui est :QUEL GABON POUR > NOS ENFANTS DE DEMAIN? repondez a cette question sans > tendance politique et alors vous pourriez mieux > definir le leader ideal car la politique peut aussi > s'identifier a un ensemble de mensonges et nous tous > nous savons qu'un bon macon se juge au pied du mur et > non sur des paroles et autres. > BONGO NE RESTERA PAS ETERNEL ET IL LE SAIT AUSSI, > COMME IL SAIT SON DEPART IMMINENT. > QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? > QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? > > > --- "Dr. Daniel Mengara" a > écrit : > >>> Cher Monsieur Ndong, >>> >>> Je me chargerai moi-même de vous répondre, car il me >>> semble que vous me confondez avec Pierre Mamboundou, >>> votre leader. Soit vous n'avez pas pris le temps de >>> respirer un bon coup, pour permettre à vos neurones >>> de s'oxygéner, soit il y a en vous un problème plus >>> grave encore que ne le laissent supposer les >>> apparences. Mais je mettrai votre égarement sur le >>> compte de la jeunesse, chez qui la fougue sortie des >>> viscères a tendance à devancer de mille lieues >>> l'activité cérébrale. >>> >>> Il me semble que vous feignez de manière assez >>> théâtrale, et maladroite, une indignation que vous >>> basez sur les élucubrations de votre compère >>> Malékou. On décèle, dans cette fausse indignation, >>> un fantasme qui trahit votre désir de découvrir, un >>> beau jour, en Daniel Mengara les mêmes vices et >>> tares que ceux que nous critiquons chez votre Pierre >>> Mamboundou. Ceci vous permettrait de pouvoir enfin >>> vous consacrer à votre sport favori : servir de >>> chantre justificateur des égarements de Pierre >>> Mamboundou auprès de la diaspora gabonaise. Et >>> quelle meilleure manière de le faire que de >>> découvrir en Daniel Mengara, ce moraliste, cette >>> grande gueule, cet arrogant donneur de leçon, les >>> mêmes tares que celles qui ont émaillé le destin >>> politique de Pierre Mamboundou. Et voilà : >>> Mamboundou serait lavé des critiques de Mengara >>> puisque Mengara lui-même est coupable des mêmes >>> errements. >>> >>> Je peux déjà vous rassurer, et je le dis avec la >>> plus ferme conviction, vous ne trouverez JAMAIS >>> nulle part preuve d'une compromission quelconque de >>> Daniel Mengara, ni en termes pécuniaires, ni en >>> termes personnels, ni en termes idéologiques. Votre >>> quête restera donc inutile car, encore une fois, >>> Daniel Mengara n'est ni Mba Abessole, ni Pierre >>> Mamboundou. >>> >>> D'abord parce que vous vous méprenez sur ma >>> personne. Contrairement à votre patron, je ne fais >>> pas de la politique parce que j'en attends quelque >>> chose de personnel. Je suis déjà un homme accompli >>> dans le cadre de ce que je fais. Simple professeur >>> d'université aux Etats-Unis, je porte avec fierté ma >>> liberté et mes modestes accomplissements. Et je me >>> réjouis de vivre de l'unique fruit de mon labeur >>> mental. Ensuite parce que votre intellectualisme >>> semble avoir de sérieuses limites, comme celles qui >>> vous font prendre des rumeurs colportées sur >>> Internet pour des vérités sur lesquelles construire >>> votre savoir. Voilà pourquoi, sur la base de rumeurs >>> colportées par votre compère Malékou, vous confondez >>> Daniel Mengara avec Pierre Mamboundou. >>> >>> Mais au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, je >>> m'appelle Daniel Mengara. Et parce que je le suis, >>> je me distingue des parasites politiques qui, au >>> Gabon, ont vendu leurs mères, leurs grands-mères, et >>> donc, leur Gabon, pour des profits politiques et >>> personnels. Mon ambition est, à ce titre, très >>> différente de celle des autres. Laissez-moi, si vous >>> le permettrez, vous expliquer ce qui me motive : >>> >>> 1) Je n'ai pas la grosse tête au point de croire que >>> le changement au Gabon ne peut venir que par moi. Il >>> n'est écrit nulle part sur mon visage que ce sera >>> forcément moi qui chasserai Bongo du pouvoir. Je ne >>> me vois donc pas comme un messie, même si certains >>> veulent m'attribuer cette qualité. Ce que je suis, >>> c'est un simple Gabonais qui croit au changement, >>> d'où qu'il vienne, et qui contribue par ses efforts >>> à cet objectif. >>> >>> 2) Mais ce que je suis aussi, c'est un Gabonais qui >>> n'attend pas passivement que le changement vienne >>> d'un messie ou de quelqu'un d'autre. Voilà pourquoi >>> je m'active pour être moi-même un acteur du >>> changement que je souhaite. Je ne laisse pas à >>> d'autres la tache de me libérer ; je me bats pour me >>> libérer moi-même. >>> >>> 3) Je ne garantis à personne que le changement >>> viendra forcément par moi, mais je m'active pour >>> rendre possible le changement que je souhaite. Mais >>> si demain, j'échoue, je me satisferai d'avoir au >>> moins combattu jusqu'au bout sans me compromettre et >>> sans compromettre mes idéaux. Si quelqu'un d'autre >>> réussit là où j'ai échoué, tant mieux, mais ce que >>> je ne ferai pas, c'est attendre que cette personne >>> arrive un beau jour dans 100 ans. Je fais ce que je >>> peux là où je peux et comme je peux, mais je >>> n'attends pas que Bongo meure ou qu'un miracle >>> inespéré vienne sauver le Gabon. >>> >>> 4) Ce que je ne ferai jamais, c'est compromettre >>> l'idéal auquel je crois. Si mon combat n'arrive pas >>> à ses fins et si je me retrouve un jour tout seul >>> derrière mon ordinateur à vociférer des insultes >>> vis-à-vis du régime Bongo, je continuerai à le >>> faire. Pour moi, il est préférable de ne jamais >>> abandonner ses convictions et rester derrière son >>> ordinateur à vociférer des insultes contre un régime >>> qu'on déteste, plutôt que d'abandonner les valeurs >>> et principes pour lesquels on se bat. Si je dois >>> rester le seul opposant du Gabon, même " caché >>> derrière mon ordinateur " comme beaucoup le disent, >>> alors je préférerai cela. >>> >>> 5) Je n'irai pas au Gabon pour aller faire de la >>> politique " de terrain " comme beaucoup le disent. >>> La politique sur le terrain, c'est cette manière >>> animalière que nous avons chez nous de croire qu'il >>> suffit d'être sur le terrain pour que les choses >>> changent. Cela fait 18 ans que Mba Abessole d'abord, >>> mamboundou en suite, sont sur le terrain. Or, le >>> Gabon n'est pas devenu démocratique pour autant. Au >>> contraire, par leurs compromissions, ces bonhommes >>> ont aidé Omar Bongo à tuer la démocratie. Cela >>> montre qu'il faut plus que le simple fait d'être sur >>> le terrain pour changer le Gabon. Il faut d'autre >>> méthodes, d'autres stratégies, d'autres types >>> d'actions. >>> >>> 6) En clair, je me bats d'abord pour mes convictions >>> et je suis tout simplement heureux, au sein du BDP, >>> de retrouver des compagnons de route qui pensent >>> comme moi. Ensemble, nous travaillons à rendre >>> possible notre idéal. Certains nous quitteront et >>> nous ont quitté pour se vendre, mais d'autres >>> continueront à vociférer et à chercher. Cela pourra >>> prendre un mois, un an, cinq ans ou plus. Là n'est >>> pas le problème. La vraie philosophie consiste à ne >>> jamais baisser les bras, même quand on est trahi. >>> >>> 7) Voilà pourquoi je trouve inacceptable, en tant >>> que citoyen gabonais, que quelqu'un se dise un jour >>> opposant pour ensuite trahir l'idéal après avoir >>> entraîné dans le gouffre des compromissions des >>> milliers de Gabonais qui ont cru au changement >>> véritable. Parce que je suis Gabonais, je porte un >>> regard critique sur ceux qui essaient de tuer >>> l'idéal et j'accepte que d'autres portent un regard >>> critique sur moi si je me mets moi aussi à trahir >>> l'idéal. Tant que je reste dans l'idéal, je sais >>> être à l'abri des compromissions. >>> >>> 8) Mon idéal, c'est le suivant: " Rien de bon ne >>> peut plus se passer au Gabon tant qu'Omar Bongo est >>> encore au pouvoir. Bongo doit donc partir, par tous >>> les moyens possibles, pour permettre la construction >>> d'un Gabon nouveau ". Tant que cet idéal n'est pas >>> atteint, Daniel Mengara ne baissera jamais les bras. >>> Et c'est à ce seul idéal que l'on me jugera demain >>> car je me suis juré de tout faire pour mettre un >>> terme à ce régime, par tous les moyens possibles. >>> Echouer fait partie des possibilités qui guettent >>> toute entreprise humaine. Mais il y a des échecs >>> acceptables et des échecs non acceptables. Echouer >>> parce qu'on a trahi l'idéal est un échec >>> inacceptable. >>> >>> 9) Je ne calcule pas mon engagement. Certains >>> s'engagent quand ils savent le chemin facile ou >>> empli de promesses de postes politiques. Ils se >>> montrent donc tonitruants, juste le temps de se >>> faire remarquer. Puis, un jour, Omar Bongo les >>> cueille comme des fruits mûrs et alors ils se >>> mettent à chanter les " Bongo nous a donné des >>> conseils, comme un père ". Ce sont ces calculateurs >>> qui étaient entrés au BDP et sont ensuite allés se >>> vendre à Bongo. Daniel Mengara n'a jamais été de >>> ceux-là. >>> >>> Quand donc vous basez votre indignation sur une >>> rumeur colportée par votre compère Malékou, je vois >>> tout de suite étalées les faiblesses de votre >>> pensée. Car tout ce que vous réussissez à établir, >>> en fin de compte, ce sont les limites mêmes de vos >>> propres capacités intellectuelles. Ceci n'est point >>> une insulte, mais un constat. >>> >>> Pourquoi parlé-je de limites, cher ami ? >>> >>> Je m'explique, et j'espère que vous aurez la >>> patience de lire le véritable historique du >>> BDP-Gabon Nouveau que je vous offre ici pour >>> éclairer ce qui, chez vous, aurait dû se faire >>> indépendamment par la lecture et non la rumeur. >>> L'exposé sera long, mais vu que vous ne savez rien >>> du BDP, ni de Daniel Mengara, je me donne le devoir >>> de vous éclairer. Notez que tout ce que je vais dire >>> ici est sur le site du BDP-Gabon Nouveau dans divers >>> articles et analyses >>> (http://www.bdpgabon.org/content/blogsection/4/39/). >>> Rien de mystérieux, rien de caché. Lisez les plus de >>> 200 articles qui, sur ce lien, retracent >>> l'historique du BDP-Gabon Nouveau, y compris >>> l'évolution > === message truncated ===> From protected at yahoo.com Fri Jun 22 11:31:17 2007 From: protected at yahoo.com (Sarkozy Nikolas) Date: Fri, 22 Jun 2007 11:31:17 -0400 Subject: [BDPalabres] Re : QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? Message-ID: mon frère, il est temps qu'un gabonais soit arrogant. j'appelle pas ça arrogance mais franc parler. j'appécie beaucoup le franc parler du dr. mengara. c'est un homme direct qui ne mache pas ses mots. il me rappelle un peu sarkozy des français là. je crois qu'en politique chaque leader doit se démarquer des autre pour éviter les confusion. cette arrogance est bien placée. et puis je ne crois pas que c'est le simple fait d'être à côté du crocodile qui compte. comme le dit le Dr. les ba Mba absesolo et les bas Mamboundou sont au gabon depuis 20 ans à côté du crocodile, mais c'est le crocodile qui les a mangé. je crois que chaque homme politique est libre de poursuivre sa voix. les ba Mba Abessole et les bas Mamboundou ont utilisé des méthodes conviviales. ça fait 20 ans qu'ils essaient. laissons au dr. le temps de nous montrer si c'est sa méthode qui va marcher. il a encore dix ans pour nous montrer ça. on le retrouvera d'ici là pour lui dire, dr., toi aussi tu as été mangé par le crocodile ou quoi. donc tu ne faisais que gueuler toi aussi. A ce moment, on jugera. donc, bon courage, dr. Franÿffffe7ois BINET a écrit: > Dr Daniel Mangara, > Je m'arrête un instant au regard de ce que j'ai pu lire quand vous parlez de la politique au Gabon!!! Je me rends compte que vous même vous faite preuve d'arrogance, et beaucoup de publicité sur votre personne c'est vrai être professeur dans une université au USA n'est pas une mince affaire et ça prouve certainement vos capacités intellectuelles mais en quoi êtes vous bénéfique au peuple gabonais qui sous l'emprise d'un système qui décider véritablement de passer "aux actes" c'est à dire détruire définitivement le pays??? je ne vois absolument rien car vous vous êtes à l'aise aux états unis et demain nous ne serons pas surpris que vous passiez faire des civilité à M. Albert Bernard BONGO, Mr Le professeur. La critique quand on loin du crocodile est aisée..... continuez la suite. Alors venez si vous êtes vraiment de l'alternance ou de la providence et sortez le gabon de la gabegie au lieu de mettre tout le monde dans le panier à crabe. > en bon attendeur salut Doc > > GALLANT HOMME a écrit : > > pourquoi s'agiter alors que le depart de Bongo est > proche?Posez les criteres quant a l'homme ideal qui le > succedera si peu. Tous les vieux caciques et autres > doivent etre elimines d'apres moi car difficile pour > eux de se blanchir et l'age aussi est un facteur. La > question a debattre aujourd'hui est :QUEL GABON POUR > NOS ENFANTS DE DEMAIN? repondez a cette question sans > tendance politique et alors vous pourriez mieux > definir le leader ideal car la politique peut aussi > s'identifier a un ensemble de mensonges et nous tous > nous savons qu'un bon macon se juge au pied du mur et > non sur des paroles et autres. > BONGO NE RESTERA PAS ETERNEL ET IL LE SAIT AUSSI, > COMME IL SAIT SON DEPART IMMINENT. > QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? > QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? > > > --- "Dr. Daniel Mengara" a > écrit : > > > > Cher Monsieur Ndong, > > > > > > Je me chargerai moi-même de vous répondre, car il me > > > semble que vous me confondez avec Pierre Mamboundou, > > > votre leader. Soit vous n'avez pas pris le temps de > > > respirer un bon coup, pour permettre à vos neurones > > > de s'oxygéner, soit il y a en vous un problème plus > > > grave encore que ne le laissent supposer les > > > apparences. Mais je mettrai votre égarement sur le > > > compte de la jeunesse, chez qui la fougue sortie des > > > viscères a tendance à devancer de mille lieues > > > l'activité cérébrale. > > > > > > Il me semble que vous feignez de manière assez > > > théâtrale, et maladroite, une indignation que vous > > > basez sur les élucubrations de votre compère > > > Malékou. On décèle, dans cette fausse indignation, > > > un fantasme qui trahit votre désir de découvrir, un > > > beau jour, en Daniel Mengara les mêmes vices et > > > tares que ceux que nous critiquons chez votre Pierre > > > Mamboundou. Ceci vous permettrait de pouvoir enfin > > > vous consacrer à votre sport favori : servir de > > > chantre justificateur des égarements de Pierre > > > Mamboundou auprès de la diaspora gabonaise. Et > > > quelle meilleure manière de le faire que de > > > découvrir en Daniel Mengara, ce moraliste, cette > > > grande gueule, cet arrogant donneur de leçon, les > > > mêmes tares que celles qui ont émaillé le destin > > > politique de Pierre Mamboundou. Et voilà : > > > Mamboundou serait lavé des critiques de Mengara > > > puisque Mengara lui-même est coupable des mêmes > > > errements. > > > > > > Je peux déjà vous rassurer, et je le dis avec la > > > plus ferme conviction, vous ne trouverez JAMAIS > > > nulle part preuve d'une compromission quelconque de > > > Daniel Mengara, ni en termes pécuniaires, ni en > > > termes personnels, ni en termes idéologiques. Votre > > > quête restera donc inutile car, encore une fois, > > > Daniel Mengara n'est ni Mba Abessole, ni Pierre > > > Mamboundou. > > > > > > D'abord parce que vous vous méprenez sur ma > > > personne. Contrairement à votre patron, je ne fais > > > pas de la politique parce que j'en attends quelque > > > chose de personnel. Je suis déjà un homme accompli > > > dans le cadre de ce que je fais. Simple professeur > > > d'université aux Etats-Unis, je porte avec fierté ma > > > liberté et mes modestes accomplissements. Et je me > > > réjouis de vivre de l'unique fruit de mon labeur > > > mental. Ensuite parce que votre intellectualisme > > > semble avoir de sérieuses limites, comme celles qui > > > vous font prendre des rumeurs colportées sur > > > Internet pour des vérités sur lesquelles construire > > > votre savoir. Voilà pourquoi, sur la base de rumeurs > > > colportées par votre compère Malékou, vous confondez > > > Daniel Mengara avec Pierre Mamboundou. > > > > > > Mais au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, je > > > m'appelle Daniel Mengara. Et parce que je le suis, > > > je me distingue des parasites politiques qui, au > > > Gabon, ont vendu leurs mères, leurs grands-mères, et > > > donc, leur Gabon, pour des profits politiques et > > > personnels. Mon ambition est, à ce titre, très > > > différente de celle des autres. Laissez-moi, si vous > > > le permettrez, vous expliquer ce qui me motive : > > > > > > 1) Je n'ai pas la grosse tête au point de croire que > > > le changement au Gabon ne peut venir que par moi. Il > > > n'est écrit nulle part sur mon visage que ce sera > > > forcément moi qui chasserai Bongo du pouvoir. Je ne > > > me vois donc pas comme un messie, même si certains > > > veulent m'attribuer cette qualité. Ce que je suis, > > > c'est un simple Gabonais qui croit au changement, > > > d'où qu'il vienne, et qui contribue par ses efforts > > > à cet objectif. > > > > > > 2) Mais ce que je suis aussi, c'est un Gabonais qui > > > n'attend pas passivement que le changement vienne > > > d'un messie ou de quelqu'un d'autre. Voilà pourquoi > > > je m'active pour être moi-même un acteur du > > > changement que je souhaite. Je ne laisse pas à > > > d'autres la tache de me libérer ; je me bats pour me > > > libérer moi-même. > > > > > > 3) Je ne garantis à personne que le changement > > > viendra forcément par moi, mais je m'active pour > > > rendre possible le changement que je souhaite. Mais > > > si demain, j'échoue, je me satisferai d'avoir au > > > moins combattu jusqu'au bout sans me compromettre et > > > sans compromettre mes idéaux. Si quelqu'un d'autre > > > réussit là où j'ai échoué, tant mieux, mais ce que > > > je ne ferai pas, c'est attendre que cette personne > > > arrive un beau jour dans 100 ans. Je fais ce que je > > > peux là où je peux et comme je peux, mais je > > > n'attends pas que Bongo meure ou qu'un miracle > > > inespéré vienne sauver le Gabon. > > > > > > 4) Ce que je ne ferai jamais, c'est compromettre > > > l'idéal auquel je crois. Si mon combat n'arrive pas > > > à ses fins et si je me retrouve un jour tout seul > > > derrière mon ordinateur à vociférer des insultes > > > vis-à-vis du régime Bongo, je continuerai à le > > > faire. Pour moi, il est préférable de ne jamais > > > abandonner ses convictions et rester derrière son > > > ordinateur à vociférer des insultes contre un régime > > > qu'on déteste, plutôt que d'abandonner les valeurs > > > et principes pour lesquels on se bat. Si je dois > > > rester le seul opposant du Gabon, même " caché > > > derrière mon ordinateur " comme beaucoup le disent, > > > alors je préférerai cela. > > > > > > 5) Je n'irai pas au Gabon pour aller faire de la > > > politique " de terrain " comme beaucoup le disent. > > > La politique sur le terrain, c'est cette manière > > > animalière que nous avons chez nous de croire qu'il > > > suffit d'être sur le terrain pour que les choses > > > changent. Cela fait 18 ans que Mba Abessole d'abord, > > > mamboundou en suite, sont sur le terrain. Or, le > > > Gabon n'est pas devenu démocratique pour autant. Au > > > contraire, par leurs compromissions, ces bonhommes > > > ont aidé Omar Bongo à tuer la démocratie. Cela > > > montre qu'il faut plus que le simple fait d'être sur > > > le terrain pour changer le Gabon. Il faut d'autre > > > méthodes, d'autres stratégies, d'autres types > > > d'actions. > > > > > > 6) En clair, je me bats d'abord pour mes convictions > > > et je suis tout simplement heureux, au sein du BDP, > > > de retrouver des compagnons de route qui pensent > > > comme moi. Ensemble, nous travaillons à rendre > > > possible notre idéal. Certains nous quitteront et > > > nous ont quitté pour se vendre, mais d'autres > > > continueront à vociférer et à chercher. Cela pourra > > > prendre un mois, un an, cinq ans ou plus. Là n'est > > > pas le problème. La vraie philosophie consiste à ne > > > jamais baisser les bras, même quand on est trahi. > > > > > > 7) Voilà pourquoi je trouve inacceptable, en tant > > > que citoyen gabonais, que quelqu'un se dise un jour > > > opposant pour ensuite trahir l'idéal après avoir > > > entraîné dans le gouffre des compromissions des > > > milliers de Gabonais qui ont cru au changement > > > véritable. Parce que je suis Gabonais, je porte un > > > regard critique sur ceux qui essaient de tuer > > > l'idéal et j'accepte que d'autres portent un regard > > > critique sur moi si je me mets moi aussi à trahir > > > l'idéal. Tant que je reste dans l'idéal, je sais > > > être à l'abri des compromissions. > > > > > > 8) Mon idéal, c'est le suivant: " Rien de bon ne > > > peut plus se passer au Gabon tant qu'Omar Bongo est > > > encore au pouvoir. Bongo doit donc partir, par tous > > > les moyens possibles, pour permettre la construction > > > d'un Gabon nouveau ". Tant que cet idéal n'est pas > > > atteint, Daniel Mengara ne baissera jamais les bras. > > > Et c'est à ce seul idéal que l'on me jugera demain > > > car je me suis juré de tout faire pour mettre un > > > terme à ce régime, par tous les moyens possibles. > > > Echouer fait partie des possibilités qui guettent > > > toute entreprise humaine. Mais il y a des échecs > > > acceptables et des échecs non acceptables. Echouer > > > parce qu'on a trahi l'idéal est un échec > > > inacceptable. > > > > > > 9) Je ne calcule pas mon engagement. Certains > > > s'engagent quand ils savent le chemin facile ou > > > empli de promesses de postes politiques. Ils se > > > montrent donc tonitruants, juste le temps de se > > > faire remarquer. Puis, un jour, Omar Bongo les > > > cueille comme des fruits mûrs et alors ils se > > > mettent à chanter les " Bongo nous a donné des > > > conseils, comme un père ". Ce sont ces calculateurs > > > qui étaient entrés au BDP et sont ensuite allés se > > > vendre à Bongo. Daniel Mengara n'a jamais été de > > > ceux-là. > > > > > > Quand donc vous basez votre indignation sur une > > > rumeur colportée par votre compère Malékou, je vois > > > tout de suite étalées les faiblesses de votre > > > pensée. Car tout ce que vous réussissez à établir, > > > en fin de compte, ce sont les limites mêmes de vos > > > propres capacités intellectuelles. Ceci n'est point > > > une insulte, mais un constat. > > > > > > Pourquoi parlé-je de limites, cher ami ? > > > > > > Je m'explique, et j'espère que vous aurez la > > > patience de lire le véritable historique du > > > BDP-Gabon Nouveau que je vous offre ici pour > > > éclairer ce qui, chez vous, aurait dû se faire > > > indépendamment par la lecture et non la rumeur. > > > L'exposé sera long, mais vu que vous ne savez rien > > > du BDP, ni de Daniel Mengara, je me donne le devoir > > > de vous éclairer. Notez que tout ce que je vais dire > > > ici est sur le site du BDP-Gabon Nouveau dans divers > > > articles et analyses > > > (http://www.bdpgabon.org/content/blogsection/4/39/). > > > Rien de mystérieux, rien de caché. Lisez les plus de > > > 200 articles qui, sur ce lien, retracent > > > l'historique du BDP-Gabon Nouveau, y compris > > > l'évolution > === message truncated ===> From protected at yahoo.fr Fri Jun 22 11:41:22 2007 From: protected at yahoo.fr (Serge Ndong) Date: Fri, 22 Jun 2007 11:41:22 -0400 Subject: [BDPalabres] Re : QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? Message-ID: Serge Ndong (à ne pas confondre avec Sylvain Ndong). Moi je dis, Mba Abessoo a mangé, Mamboundou a mangé. Mengara mangera aussi. Et vive le Gabon!!! Franÿffffe7ois BINET a écrit: > Dr Daniel Mangara, > Je m'arrête un instant au regard de ce que j'ai pu lire quand vous parlez de la politique au Gabon!!! Je me rends compte que vous même vous faite preuve d'arrogance, et beaucoup de publicité sur votre personne c'est vrai être professeur dans une université au USA n'est pas une mince affaire et ça prouve certainement vos capacités intellectuelles mais en quoi êtes vous bénéfique au peuple gabonais qui sous l'emprise d'un système qui décider véritablement de passer "aux actes" c'est à dire détruire définitivement le pays??? je ne vois absolument rien car vous vous êtes à l'aise aux états unis et demain nous ne serons pas surpris que vous passiez faire des civilité à M. Albert Bernard BONGO, Mr Le professeur. La critique quand on loin du crocodile est aisée..... continuez la suite. Alors venez si vous êtes vraiment de l'alternance ou de la providence et sortez le gabon de la gabegie au lieu de mettre tout le monde dans le panier à crabe. > en bon attendeur salut Doc > > GALLANT HOMME a écrit : > > pourquoi s'agiter alors que le depart de Bongo est > proche?Posez les criteres quant a l'homme ideal qui le > succedera si peu. Tous les vieux caciques et autres > doivent etre elimines d'apres moi car difficile pour > eux de se blanchir et l'age aussi est un facteur. La > question a debattre aujourd'hui est :QUEL GABON POUR > NOS ENFANTS DE DEMAIN? repondez a cette question sans > tendance politique et alors vous pourriez mieux > definir le leader ideal car la politique peut aussi > s'identifier a un ensemble de mensonges et nous tous > nous savons qu'un bon macon se juge au pied du mur et > non sur des paroles et autres. > BONGO NE RESTERA PAS ETERNEL ET IL LE SAIT AUSSI, > COMME IL SAIT SON DEPART IMMINENT. > QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? > QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? > > > --- "Dr. Daniel Mengara" a > écrit : > > > > Cher Monsieur Ndong, > > > > > > Je me chargerai moi-même de vous répondre, car il me > > > semble que vous me confondez avec Pierre Mamboundou, > > > votre leader. Soit vous n'avez pas pris le temps de > > > respirer un bon coup, pour permettre à vos neurones > > > de s'oxygéner, soit il y a en vous un problème plus > > > grave encore que ne le laissent supposer les > > > apparences. Mais je mettrai votre égarement sur le > > > compte de la jeunesse, chez qui la fougue sortie des > > > viscères a tendance à devancer de mille lieues > > > l'activité cérébrale. > > > > > > Il me semble que vous feignez de manière assez > > > théâtrale, et maladroite, une indignation que vous > > > basez sur les élucubrations de votre compère > > > Malékou. On décèle, dans cette fausse indignation, > > > un fantasme qui trahit votre désir de découvrir, un > > > beau jour, en Daniel Mengara les mêmes vices et > > > tares que ceux que nous critiquons chez votre Pierre > > > Mamboundou. Ceci vous permettrait de pouvoir enfin > > > vous consacrer à votre sport favori : servir de > > > chantre justificateur des égarements de Pierre > > > Mamboundou auprès de la diaspora gabonaise. Et > > > quelle meilleure manière de le faire que de > > > découvrir en Daniel Mengara, ce moraliste, cette > > > grande gueule, cet arrogant donneur de leçon, les > > > mêmes tares que celles qui ont émaillé le destin > > > politique de Pierre Mamboundou. Et voilà : > > > Mamboundou serait lavé des critiques de Mengara > > > puisque Mengara lui-même est coupable des mêmes > > > errements. > > > > > > Je peux déjà vous rassurer, et je le dis avec la > > > plus ferme conviction, vous ne trouverez JAMAIS > > > nulle part preuve d'une compromission quelconque de > > > Daniel Mengara, ni en termes pécuniaires, ni en > > > termes personnels, ni en termes idéologiques. Votre > > > quête restera donc inutile car, encore une fois, > > > Daniel Mengara n'est ni Mba Abessole, ni Pierre > > > Mamboundou. > > > > > > D'abord parce que vous vous méprenez sur ma > > > personne. Contrairement à votre patron, je ne fais > > > pas de la politique parce que j'en attends quelque > > > chose de personnel. Je suis déjà un homme accompli > > > dans le cadre de ce que je fais. Simple professeur > > > d'université aux Etats-Unis, je porte avec fierté ma > > > liberté et mes modestes accomplissements. Et je me > > > réjouis de vivre de l'unique fruit de mon labeur > > > mental. Ensuite parce que votre intellectualisme > > > semble avoir de sérieuses limites, comme celles qui > > > vous font prendre des rumeurs colportées sur > > > Internet pour des vérités sur lesquelles construire > > > votre savoir. Voilà pourquoi, sur la base de rumeurs > > > colportées par votre compère Malékou, vous confondez > > > Daniel Mengara avec Pierre Mamboundou. > > > > > > Mais au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, je > > > m'appelle Daniel Mengara. Et parce que je le suis, > > > je me distingue des parasites politiques qui, au > > > Gabon, ont vendu leurs mères, leurs grands-mères, et > > > donc, leur Gabon, pour des profits politiques et > > > personnels. Mon ambition est, à ce titre, très > > > différente de celle des autres. Laissez-moi, si vous > > > le permettrez, vous expliquer ce qui me motive : > > > > > > 1) Je n'ai pas la grosse tête au point de croire que > > > le changement au Gabon ne peut venir que par moi. Il > > > n'est écrit nulle part sur mon visage que ce sera > > > forcément moi qui chasserai Bongo du pouvoir. Je ne > > > me vois donc pas comme un messie, même si certains > > > veulent m'attribuer cette qualité. Ce que je suis, > > > c'est un simple Gabonais qui croit au changement, > > > d'où qu'il vienne, et qui contribue par ses efforts > > > à cet objectif. > > > > > > 2) Mais ce que je suis aussi, c'est un Gabonais qui > > > n'attend pas passivement que le changement vienne > > > d'un messie ou de quelqu'un d'autre. Voilà pourquoi > > > je m'active pour être moi-même un acteur du > > > changement que je souhaite. Je ne laisse pas à > > > d'autres la tache de me libérer ; je me bats pour me > > > libérer moi-même. > > > > > > 3) Je ne garantis à personne que le changement > > > viendra forcément par moi, mais je m'active pour > > > rendre possible le changement que je souhaite. Mais > > > si demain, j'échoue, je me satisferai d'avoir au > > > moins combattu jusqu'au bout sans me compromettre et > > > sans compromettre mes idéaux. Si quelqu'un d'autre > > > réussit là où j'ai échoué, tant mieux, mais ce que > > > je ne ferai pas, c'est attendre que cette personne > > > arrive un beau jour dans 100 ans. Je fais ce que je > > > peux là où je peux et comme je peux, mais je > > > n'attends pas que Bongo meure ou qu'un miracle > > > inespéré vienne sauver le Gabon. > > > > > > 4) Ce que je ne ferai jamais, c'est compromettre > > > l'idéal auquel je crois. Si mon combat n'arrive pas > > > à ses fins et si je me retrouve un jour tout seul > > > derrière mon ordinateur à vociférer des insultes > > > vis-à-vis du régime Bongo, je continuerai à le > > > faire. Pour moi, il est préférable de ne jamais > > > abandonner ses convictions et rester derrière son > > > ordinateur à vociférer des insultes contre un régime > > > qu'on déteste, plutôt que d'abandonner les valeurs > > > et principes pour lesquels on se bat. Si je dois > > > rester le seul opposant du Gabon, même " caché > > > derrière mon ordinateur " comme beaucoup le disent, > > > alors je préférerai cela. > > > > > > 5) Je n'irai pas au Gabon pour aller faire de la > > > politique " de terrain " comme beaucoup le disent. > > > La politique sur le terrain, c'est cette manière > > > animalière que nous avons chez nous de croire qu'il > > > suffit d'être sur le terrain pour que les choses > > > changent. Cela fait 18 ans que Mba Abessole d'abord, > > > mamboundou en suite, sont sur le terrain. Or, le > > > Gabon n'est pas devenu démocratique pour autant. Au > > > contraire, par leurs compromissions, ces bonhommes > > > ont aidé Omar Bongo à tuer la démocratie. Cela > > > montre qu'il faut plus que le simple fait d'être sur > > > le terrain pour changer le Gabon. Il faut d'autre > > > méthodes, d'autres stratégies, d'autres types > > > d'actions. > > > > > > 6) En clair, je me bats d'abord pour mes convictions > > > et je suis tout simplement heureux, au sein du BDP, > > > de retrouver des compagnons de route qui pensent > > > comme moi. Ensemble, nous travaillons à rendre > > > possible notre idéal. Certains nous quitteront et > > > nous ont quitté pour se vendre, mais d'autres > > > continueront à vociférer et à chercher. Cela pourra > > > prendre un mois, un an, cinq ans ou plus. Là n'est > > > pas le problème. La vraie philosophie consiste à ne > > > jamais baisser les bras, même quand on est trahi. > > > > > > 7) Voilà pourquoi je trouve inacceptable, en tant > > > que citoyen gabonais, que quelqu'un se dise un jour > > > opposant pour ensuite trahir l'idéal après avoir > > > entraîné dans le gouffre des compromissions des > > > milliers de Gabonais qui ont cru au changement > > > véritable. Parce que je suis Gabonais, je porte un > > > regard critique sur ceux qui essaient de tuer > > > l'idéal et j'accepte que d'autres portent un regard > > > critique sur moi si je me mets moi aussi à trahir > > > l'idéal. Tant que je reste dans l'idéal, je sais > > > être à l'abri des compromissions. > > > > > > 8) Mon idéal, c'est le suivant: " Rien de bon ne > > > peut plus se passer au Gabon tant qu'Omar Bongo est > > > encore au pouvoir. Bongo doit donc partir, par tous > > > les moyens possibles, pour permettre la construction > > > d'un Gabon nouveau ". Tant que cet idéal n'est pas > > > atteint, Daniel Mengara ne baissera jamais les bras. > > > Et c'est à ce seul idéal que l'on me jugera demain > > > car je me suis juré de tout faire pour mettre un > > > terme à ce régime, par tous les moyens possibles. > > > Echouer fait partie des possibilités qui guettent > > > toute entreprise humaine. Mais il y a des échecs > > > acceptables et des échecs non acceptables. Echouer > > > parce qu'on a trahi l'idéal est un échec > > > inacceptable. > > > > > > 9) Je ne calcule pas mon engagement. Certains > > > s'engagent quand ils savent le chemin facile ou > > > empli de promesses de postes politiques. Ils se > > > montrent donc tonitruants, juste le temps de se > > > faire remarquer. Puis, un jour, Omar Bongo les > > > cueille comme des fruits mûrs et alors ils se > > > mettent à chanter les " Bongo nous a donné des > > > conseils, comme un père ". Ce sont ces calculateurs > > > qui étaient entrés au BDP et sont ensuite allés se > > > vendre à Bongo. Daniel Mengara n'a jamais été de > > > ceux-là. > > > > > > Quand donc vous basez votre indignation sur une > > > rumeur colportée par votre compère Malékou, je vois > > > tout de suite étalées les faiblesses de votre > > > pensée. Car tout ce que vous réussissez à établir, > > > en fin de compte, ce sont les limites mêmes de vos > > > propres capacités intellectuelles. Ceci n'est point > > > une insulte, mais un constat. > > > > > > Pourquoi parlé-je de limites, cher ami ? > > > > > > Je m'explique, et j'espère que vous aurez la > > > patience de lire le véritable historique du > > > BDP-Gabon Nouveau que je vous offre ici pour > > > éclairer ce qui, chez vous, aurait dû se faire > > > indépendamment par la lecture et non la rumeur. > > > L'exposé sera long, mais vu que vous ne savez rien > > > du BDP, ni de Daniel Mengara, je me donne le devoir > > > de vous éclairer. Notez que tout ce que je vais dire > > > ici est sur le site du BDP-Gabon Nouveau dans divers > > > articles et analyses > > > (http://www.bdpgabon.org/content/blogsection/4/39/). > > > Rien de mystérieux, rien de caché. Lisez les plus de > > > 200 articles qui, sur ce lien, retracent > > > l'historique du BDP-Gabon Nouveau, y compris > > > l'évolution > === message truncated ===> From protected at wanadoo.fr Fri Jun 22 16:48:30 2007 From: protected at wanadoo.fr (felicite) Date: Fri, 22 Jun 2007 16:48:30 -0400 Subject: [BDPalabres] Re : QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? Message-ID: Ndong en fang, signifie ravin, reste donc dans ton ravin, au lieu de critiquer Essigan Essoko ----- Original Message ----- From: "Serge Ndong" To: Sent: Friday, June 22, 2007 5:41 PM Subject: [BDPalabres] Re : QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? > > Serge Ndong (à ne pas confondre avec Sylvain Ndong). > > > > Moi je dis, Mba Abessoo a mangé, Mamboundou a mangé. Mengara mangera aussi. Et vive le Gabon!!! > > > > > > Franÿffffe7ois BINET a écrit: > > >> > > Dr Daniel Mangara, >> > > Je m'arrête un instant au regard de ce que j'ai pu lire quand vous parlez de la politique au Gabon!!! Je me rends compte que vous même vous faite preuve d'arrogance, et beaucoup de publicité sur votre personne c'est vrai être professeur dans une université au USA n'est pas une mince affaire et ça prouve certainement vos capacités intellectuelles mais en quoi êtes vous bénéfique au peuple gabonais qui sous l'emprise d'un système qui décider véritablement de passer "aux actes" c'est à dire détruire définitivement le pays??? je ne vois absolument rien car vous vous êtes à l'aise aux états unis et demain nous ne serons pas surpris que vous passiez faire des civilité à M. Albert Bernard BONGO, Mr Le professeur. La critique quand on loin du crocodile est aisée..... continuez la suite. Alors venez si vous êtes vraiment de l'alternance ou de la providence et sortez le gabon de la gabegie au lieu de mettre tout le monde dans le panier à crabe. >> > > en bon attendeur salut Doc >> > > >> > > GALLANT HOMME a écrit : >> > > >> > > pourquoi s'agiter alors que le depart de Bongo est >> > > proche?Posez les criteres quant a l'homme ideal qui le >> > > succedera si peu. Tous les vieux caciques et autres >> > > doivent etre elimines d'apres moi car difficile pour >> > > eux de se blanchir et l'age aussi est un facteur. La >> > > question a debattre aujourd'hui est :QUEL GABON POUR >> > > NOS ENFANTS DE DEMAIN? repondez a cette question sans >> > > tendance politique et alors vous pourriez mieux >> > > definir le leader ideal car la politique peut aussi >> > > s'identifier a un ensemble de mensonges et nous tous >> > > nous savons qu'un bon macon se juge au pied du mur et >> > > non sur des paroles et autres. >> > > BONGO NE RESTERA PAS ETERNEL ET IL LE SAIT AUSSI, >> > > COMME IL SAIT SON DEPART IMMINENT. >> > > QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? >> > > QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? From protected at wanadoo.fr Fri Jun 22 16:49:50 2007 From: protected at wanadoo.fr (felicite) Date: Fri, 22 Jun 2007 16:49:50 -0400 Subject: [BDPalabres] Re : QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? Message-ID: Tout à fait d'accord avec vous ; Essigan Essoka ----- Original Message ----- From: "Marcel Ponce" To: Sent: Friday, June 22, 2007 5:25 PM Subject: [BDPalabres] Re : QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? > > Patriotes, > > > > Ce qui me frappe le plus dans le message du Dr. Mengara c'est ce qui ressort comme duplicité de la part des Gabonais qui se déclarent opposants. je me souviens en effet de deux épisodes malheureux lors de la campagne présidentielle en 2005. Les anciens compagnons de Monsieur Mengara qui l'avaient trahi en la personne de Monsieur Siméon Ekoga et Okili-Boyer ont continué à déjouer les opposants en France lors de la campagne. ce que Monsieur Mengara dit d'eux ici est vrai. > > > > Okili-Boyer avait adhéré au parti de Myboto et a commencé à faire campagne contre Bongo dans ce nouveau parti. Un jour, je visite le sie de M2005 et que vois-je? Une vidéo d'Okili-Boyer en train d'appeller les gabonais de France à voter bongo. Là, j'ai compris une chose: quand quelqu'un a trahi une fois, il ne pet que trahir deux fois ou trois. Pareil pour Siméon Ekoga. Un jour, je visite son site du RDPG en novembre, et je trouve le même article mentionné par Monsieur Mengara. Là dedans, Ekoga appelait à voter Bongo en disant commme Okili que Bongo est le seul à pouvoir diriger le Gabon. Après avoir lu le message du Dr. mengara, je suis allé revisiter le site RDPG d'Ekoga et cet article a maintenant disparu. Pire, je vous maintenant Ekoga en train de se présenter encore comme opposant à Bongo. M2005 peut témoigner de ces faits car c'est sur son site que j'ai suivi la vidéo d'Okili Boyer et après ça je suis allé sur le site d'Ekoga et j;ai vu l'article. le Dr. mengara dit vrai sur ces gens qui vraiment montre trop de duplicité. > > > > Moi je dis que c'est ça qui tue le Gabon. Il y a trop de gabonais qui cèdent à la facilité. si le Dr. Mengara devient aussi demain un chantre de Bongo, ça ne m'étonnera pas. Tous les gabonais sont formattés comme ça. Si on avait des Gabonais radicaux dans l'opposition, Bongo ne ferait pas tout ce qu'il fait. il serait même parti. Donc, moi je ne serai pas trop dur envers le Dr. Mengara. Tant que je ne la'i pas vu se compromettre publiquement comme les autres, je lui donne le bénéfice du doute. Mais je ne rêve pas non plus. un jour, je suis sûr que je le verrai aussi à la télé avec des millaird donnés par Bongo. mais laisson chacun continuer son combat à sa manière et jugeons chacun à ses actes. ne pas être sur le terrain n'est pas une faute. L'action de Daniel mengara a l'avantage d'éveiller les consciences et je l'en remercie pour ça. > > > > > > GALLANT HOMME wrote: > > >> > > pourquoi s'agiter alors que le depart de Bongo est >> > > proche?Posez les criteres quant a l'homme ideal qui le >> > > succedera si peu. Tous les vieux caciques et autres >> > > doivent etre elimines d'apres moi car difficile pour >> > > eux de se blanchir et l'age aussi est un facteur. La >> > > question a debattre aujourd'hui est :QUEL GABON POUR >> > > NOS ENFANTS DE DEMAIN? repondez a cette question sans >> > > tendance politique et alors vous pourriez mieux >> > > definir le leader ideal car la politique peut aussi >> > > s'identifier a un ensemble de mensonges et nous tous >> > > nous savons qu'un bon macon se juge au pied du mur et >> > > non sur des paroles et autres. >> > > BONGO NE RESTERA PAS ETERNEL ET IL LE SAIT AUSSI, >> > > COMME IL SAIT SON DEPART IMMINENT. >> > > QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? >> > > QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? From protected at wanadoo.fr Fri Jun 22 16:50:41 2007 From: protected at wanadoo.fr (felicite) Date: Fri, 22 Jun 2007 16:50:41 -0400 Subject: [BDPalabres] Re : QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? Message-ID: Enfin les pro Mengaristes arrivent ----- Original Message ----- From: "Sarkozy Nikolas" To: Sent: Friday, June 22, 2007 5:31 PM Subject: [BDPalabres] Re : QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? > > mon frère, il est temps qu'un gabonais soit arrogant. j'appelle pas ça arrogance mais franc parler. j'appécie beaucoup le franc parler du dr. mengara. c'est un homme direct qui ne mache pas ses mots. il me rappelle un peu sarkozy des français là. je crois qu'en politique chaque leader doit se démarquer des autre pour éviter les confusion. cette arrogance est bien placée. et puis je ne crois pas que c'est le simple fait d'être à côté du crocodile qui compte. comme le dit le Dr. les ba Mba absesolo et les bas Mamboundou sont au gabon depuis 20 ans à côté du crocodile, mais c'est le crocodile qui les a mangé. je crois que chaque homme politique est libre de poursuivre sa voix. les ba Mba Abessole et les bas Mamboundou ont utilisé des méthodes conviviales. ça fait 20 ans qu'ils essaient. laissons au dr. le temps de nous montrer si c'est sa méthode qui va marcher. il a encore dix ans pour nous montrer ça. on le retrouvera d'ici là pour lui dire, dr., toi aussi tu as été mangé par le crocodile ou quoi. donc tu ne faisais que gueuler toi aussi. A ce moment, on jugera. donc, bon courage, dr. > > > > > > > > Franÿffffe7ois BINET a écrit: > > >> > > Dr Daniel Mangara, >> > > Je m'arrête un instant au regard de ce que j'ai pu lire quand vous parlez de la politique au Gabon!!! Je me rends compte que vous même vous faite preuve d'arrogance, et beaucoup de publicité sur votre personne c'est vrai être professeur dans une université au USA n'est pas une mince affaire et ça prouve certainement vos capacités intellectuelles mais en quoi êtes vous bénéfique au peuple gabonais qui sous l'emprise d'un système qui décider véritablement de passer "aux actes" c'est à dire détruire définitivement le pays??? je ne vois absolument rien car vous vous êtes à l'aise aux états unis et demain nous ne serons pas surpris que vous passiez faire des civilité à M. Albert Bernard BONGO, Mr Le professeur. La critique quand on loin du crocodile est aisée..... continuez la suite. Alors venez si vous êtes vraiment de l'alternance ou de la providence et sortez le gabon de la gabegie au lieu de mettre tout le monde dans le panier à crabe. >> > > en bon attendeur salut Doc From protected at wanadoo.fr Fri Jun 22 16:51:31 2007 From: protected at wanadoo.fr (felicite) Date: Fri, 22 Jun 2007 16:51:31 -0400 Subject: [BDPalabres] Re : QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? Message-ID: Arrogance, Ce mec me donne la fierté d'être gabonaise, il a des couilles, un vrai Sarko à la Gabonaise Essigan Essoka ----- Original Message ----- From: "Franÿffffe7ois BINET" To: Sent: Friday, June 22, 2007 5:02 PM Subject: [BDPalabres] Re : QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? > > Dr Daniel Mangara, > > Je m'arrête un instant au regard de ce que j'ai pu lire quand vous parlez de la politique au Gabon!!! Je me rends compte que vous même vous faite preuve d'arrogance, et beaucoup de publicité sur votre personne c'est vrai être professeur dans une université au USA n'est pas une mince affaire et ça prouve certainement vos capacités intellectuelles mais en quoi êtes vous bénéfique au peuple gabonais qui sous l'emprise d'un système qui décider véritablement de passer "aux actes" c'est à dire détruire définitivement le pays??? je ne vois absolument rien car vous vous êtes à l'aise aux états unis et demain nous ne serons pas surpris que vous passiez faire des civilité à M. Albert Bernard BONGO, Mr Le professeur. La critique quand on loin du crocodile est aisée..... continuez la suite. Alors venez si vous êtes vraiment de l'alternance ou de la providence et sortez le gabon de la gabegie au lieu de mettre tout le monde dans le panier à crabe. > > en bon attendeur salut Doc > > > > GALLANT HOMME a écrit : > > > > pourquoi s'agiter alors que le depart de Bongo est > > proche?Posez les criteres quant a l'homme ideal qui le > > succedera si peu. Tous les vieux caciques et autres > > doivent etre elimines d'apres moi car difficile pour > > eux de se blanchir et l'age aussi est un facteur. La > > question a debattre aujourd'hui est :QUEL GABON POUR > > NOS ENFANTS DE DEMAIN? repondez a cette question sans > > tendance politique et alors vous pourriez mieux > > definir le leader ideal car la politique peut aussi > > s'identifier a un ensemble de mensonges et nous tous > > nous savons qu'un bon macon se juge au pied du mur et > > non sur des paroles et autres. > > BONGO NE RESTERA PAS ETERNEL ET IL LE SAIT AUSSI, > > COMME IL SAIT SON DEPART IMMINENT. > > QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? > > QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? From protected at wanadoo.fr Fri Jun 22 16:53:04 2007 From: protected at wanadoo.fr (felicite) Date: Fri, 22 Jun 2007 16:53:04 -0400 Subject: [BDPalabres] Re : HAUTE TRAHISON... Message-ID: Lire 19 pages c'est trop, géré le Gabon c'est trop pour vous, fainéant va Cassez-vous là Essigan Essoka ----- Original Message ----- From: "ovono hervé" To: Sent: Friday, June 22, 2007 3:51 PM Subject: [BDPalabres] Re : HAUTE TRAHISON... > > Quand c'est trop long on ne peut plus vous suivre...même si c'est important. > > "un gabonais" > > From protected at yahoo.fr Fri Jun 22 16:55:03 2007 From: protected at yahoo.fr (loic ovono) Date: Fri, 22 Jun 2007 16:55:03 -0400 Subject: [BDPalabres] Re : HAUTE TRAHISON... Message-ID: Je crois que nous nous sommes mal compris.Je n'ai jamais jugé Mengara tout ce que je pense c'est que le Gabon n'a pas besoin d'une guerre civile pour sortir de son trou.Ce qui est le contraire du professeur Mengara.Je parcours vos propositions chaque fois je vais sur le net et je pense franchement que si c'est ça votre idéal Bongo n'est pas près de la porte de sortie. J'ai 22 ans felicite a écrit : Mon cher Loïc, Monsieur le Trésorier, Daniel est un révolutionnaire Libéral, qui cherche à réveiller les consciences, le sang versé depuis 40 ans au Gabon, est ce Daniel Mengara ? bien sûr que non. On ne juge pas pour juger. Vous avez quel âge au faite ? Félicité Vincent ----- Original Message ----- From: "Loic Ovono" To: Sent: Friday, June 22, 2007 3:16 PM Subject: [BDPalabres] Re : QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? > > Chèr Daniel Mengara.Cela fait un bon bout de temps je parcours "gabon news" et que j'essaie de vous joindre mais sans succès.Dieu merci vous êtes venus à moi. > > Je m'appelle Loic Ovono, étudiant en 2ème année de Lettres Classiques à Clermont-Ferrand et trésorier adjoint d'Agir pour le développement(ONG). > > En ce qui concerne la question posée je pense que le Gabon,tout ce dont il a besoin c'est la Démocratie. > > Moi je suis ici en France pour mes études,mon souhait le plus ardent est de servir mon pays mais je ne sais pas ce dont le peuple a besoin.J'ai les nouvelles du pays à travers les sites internet.Je crois que mon fils qui viendra au monde dans je ne sais combien d'année ne dois trouver au pouvoir ni Bongo,ni son fils,ni même ceux qui font parti de la bande à Bongo.Ce qui est vrai c'est qu'aucune grande nation n'a vu le jour sans effusion de sang mais je ne crois pas que le Gabon a besoin de ça pour sortir de la situation dans laquelle il se trouve. > > Je ne sais pas si mon courrier retiendra votre attention mais j'espère vous relir très vite > > > > GALLANT HOMME a écrit : > > > > pourquoi s'agiter alors que le depart de Bongo est > > proche?Posez les criteres quant a l'homme ideal qui le > > succedera si peu. Tous les vieux caciques et autres > > doivent etre elimines d'apres moi car difficile pour > > eux de se blanchir et l'age aussi est un facteur. La > > question a debattre aujourd'hui est :QUEL GABON POUR > > NOS ENFANTS DE DEMAIN? repondez a cette question sans > > tendance politique et alors vous pourriez mieux > > definir le leader ideal car la politique peut aussi > > s'identifier a un ensemble de mensonges et nous tous > > nous savons qu'un bon macon se juge au pied du mur et > > non sur des paroles et autres. > > BONGO NE RESTERA PAS ETERNEL ET IL LE SAIT AUSSI, > > COMME IL SAIT SON DEPART IMMINENT. > > QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? > > QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? From protected at yahoo.fr Fri Jun 22 16:57:43 2007 From: protected at yahoo.fr (Jean Paul NGOMA) Date: Fri, 22 Jun 2007 16:57:43 -0400 Subject: [BDPalabres] RE : QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? Message-ID: Monsieur, excusez moi mais je pense que vous vous etes trompé d'adresse. je felicites votre action et vous incites à continuer car notre pays en a le plus grand besoin. Tous, nous souhaitons le changement peu importe d'ou il vienne, alors faites! Mais de grace respectez l'opinion de chacun, car le changement pour notre pays c'est d'abord le changement des mentalités: celles des autorités, des opposants, du simple citoyen et de vous. Et vous etes libre de penser ce que vous voulez de monsieur Pierre Mamboundou, cet homme dont si ça ne dependait que de moi, je le decorerai du merite de l'ordre National. Laisse moi, je vous prie libre de penser ce que je veux de celui que je considere comme un heros national, une personne qui sacrifie sa vie, oubliant une simple vie calme et paisible pour lui et sa famille, pour oeuvrer pour la democratie, la justice, pour le bien etre des hommes et femmes de pays. "Dr. Daniel Mengara" a écrit : Cher Monsieur Ndong, Je me chargerai moi-même de vous répondre, car il me semble que vous me confondez avec Pierre Mamboundou, votre leader. Soit vous n'avez pas pris le temps de respirer un bon coup, pour permettre à vos neurones de s'oxygéner, soit il y a en vous un problème plus grave encore que ne le laissent supposer les apparences. Mais je mettrai votre égarement sur le compte de la jeunesse, chez qui la fougue sortie des viscères a tendance à devancer de mille lieues l'activité cérébrale. Il me semble que vous feignez de manière assez théâtrale, et maladroite, une indignation que vous basez sur les élucubrations de votre compère Malékou. On décèle, dans cette fausse indignation, un fantasme qui trahit votre désir de découvrir, un beau jour, en Daniel Mengara les mêmes vices et tares que ceux que nous critiquons chez votre Pierre Mamboundou. Ceci vous permettrait de pouvoir enfin vous consacrer à votre sport favori : servir de chantre justificateur des égarements de Pierre Mamboundou auprès de la diaspora gabonaise. Et quelle meilleure manière de le faire que de découvrir en Daniel Mengara, ce moraliste, cette grande gueule, cet arrogant donneur de leçon, les mêmes tares que celles qui ont émaillé le destin politique de Pierre Mamboundou. Et voilà : Mamboundou serait lavé des critiques de Mengara puisque Mengara lui-même est coupable des mêmes errements. Je peux déjà vous rassurer, et je le dis avec la plus ferme conviction, vous ne trouverez JAMAIS nulle part preuve d'une compromission quelconque de Daniel Mengara, ni en termes pécuniaires, ni en termes personnels, ni en termes idéologiques. Votre quête restera donc inutile car, encore une fois, Daniel Mengara n'est ni Mba Abessole, ni Pierre Mamboundou. D'abord parce que vous vous méprenez sur ma personne. Contrairement à votre patron, je ne fais pas de la politique parce que j'en attends quelque chose de personnel. Je suis déjà un homme accompli dans le cadre de ce que je fais. Simple professeur d'université aux Etats-Unis, je porte avec fierté ma liberté et mes modestes accomplissements. Et je me réjouis de vivre de l'unique fruit de mon labeur mental. Ensuite parce que votre intellectualisme semble avoir de sérieuses limites, comme celles qui vous font prendre des rumeurs colportées sur Internet pour des vérités sur lesquelles construire votre savoir. Voilà pourquoi, sur la base de rumeurs colportées par votre compère Malékou, vous confondez Daniel Mengara avec Pierre Mamboundou. Mais au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, je m'appelle Daniel Mengara. Et parce que je le suis, je me distingue des parasites politiques qui, au Gabon, ont vendu leurs mères, leurs grands-mères, et donc, leur Gabon, pour des profits politiques et personnels. Mon ambition est, à ce titre, très différente de celle des autres. Laissez-moi, si vous le permettrez, vous expliquer ce qui me motive : 1) Je n'ai pas la grosse tête au point de croire que le changement au Gabon ne peut venir que par moi. Il n'est écrit nulle part sur mon visage que ce sera forcément moi qui chasserai Bongo du pouvoir. Je ne me vois donc pas comme un messie, même si certains veulent m'attribuer cette qualité. Ce que je suis, c'est un simple Gabonais qui croit au changement, d'où qu'il vienne, et qui contribue par ses efforts à cet objectif. 2) Mais ce que je suis aussi, c'est un Gabonais qui n'attend pas passivement que le changement vienne d'un messie ou de quelqu'un d'autre. Voilà pourquoi je m'active pour être moi-même un acteur du changement que je souhaite. Je ne laisse pas à d'autres la tache de me libérer ; je me bats pour me libérer moi-même. 3) Je ne garantis à personne que le changement viendra forcément par moi, mais je m'active pour rendre possible le changement que je souhaite. Mais si demain, j'échoue, je me satisferai d'avoir au moins combattu jusqu'au bout sans me compromettre et sans compromettre mes idéaux. Si quelqu'un d'autre réussit là où j'ai échoué, tant mieux, mais ce que je ne ferai pas, c'est attendre que cette personne arrive un beau jour dans 100 ans. Je fais ce que je peux là où je peux et comme je peux, mais je n'attends pas que Bongo meure ou qu'un miracle inespéré vienne sauver le Gabon. 4) Ce que je ne ferai jamais, c'est compromettre l'idéal auquel je crois. Si mon combat n'arrive pas à ses fins et si je me retrouve un jour tout seul derrière mon ordinateur à vociférer des insultes vis-à-vis du régime Bongo, je continuerai à le faire. Pour moi, il est préférable de ne jamais abandonner ses convictions et rester derrière son ordinateur à vociférer des insultes contre un régime qu'on déteste, plutôt que d'abandonner les valeurs et principes pour lesquels on se bat. Si je dois rester le seul opposant du Gabon, même " caché derrière mon ordinateur " comme beaucoup le disent, alors je préférerai cela. 5) Je n'irai pas au Gabon pour aller faire de la politique " de terrain " comme beaucoup le disent. La politique sur le terrain, c'est cette manière animalière que nous avons chez nous de croire qu'il suffit d'être sur le terrain pour que les choses changent. Cela fait 18 ans que Mba Abessole d'abord, mamboundou en suite, sont sur le terrain. Or, le Gabon n'est pas devenu démocratique pour autant. Au contraire, par leurs compromissions, ces bonhommes ont aidé Omar Bongo à tuer la démocratie. Cela montre qu'il faut plus que le simple fait d'être sur le terrain pour changer le Gabon. Il faut d'autre méthodes, d'autres stratégies, d'autres types d'actions. 6) En clair, je me bats d'abord pour mes convictions et je suis tout simplement heureux, au sein du BDP, de retrouver des compagnons de route qui pensent comme moi. Ensemble, nous travaillons à rendre possible notre idéal. Certains nous quitteront et nous ont quitté pour se vendre, mais d'autres continueront à vociférer et à chercher. Cela pourra prendre un mois, un an, cinq ans ou plus. Là n'est pas le problème. La vraie philosophie consiste à ne jamais baisser les bras, même quand on est trahi. 7) Voilà pourquoi je trouve inacceptable, en tant que citoyen gabonais, que quelqu'un se dise un jour opposant pour ensuite trahir l'idéal après avoir entraîné dans le gouffre des compromissions des milliers de Gabonais qui ont cru au changement véritable. Parce que je suis Gabonais, je porte un regard critique sur ceux qui essaient de tuer l'idéal et j'accepte que d'autres portent un regard critique sur moi si je me mets moi aussi à trahir l'idéal. Tant que je reste dans l'idéal, je sais être à l'abri des compromissions. 8) Mon idéal, c'est le suivant: " Rien de bon ne peut plus se passer au Gabon tant qu'Omar Bongo est encore au pouvoir. Bongo doit donc partir, par tous les moyens possibles, pour permettre la construction d'un Gabon nouveau ". Tant que cet idéal n'est pas atteint, Daniel Mengara ne baissera jamais les bras. Et c'est à ce seul idéal que l'on me jugera demain car je me suis juré de tout faire pour mettre un terme à ce régime, par tous les moyens possibles. Echouer fait partie des possibilités qui guettent toute entreprise humaine. Mais il y a des échecs acceptables et des échecs non acceptables. Echouer parce qu'on a trahi l'idéal est un échec inacceptable. 9) Je ne calcule pas mon engagement. Certains s'engagent quand ils savent le chemin facile ou empli de promesses de postes politiques. Ils se montrent donc tonitruants, juste le temps de se faire remarquer. Puis, un jour, Omar Bongo les cueille comme des fruits mûrs et alors ils se mettent à chanter les " Bongo nous a donné des conseils, comme un père ". Ce sont ces calculateurs qui étaient entrés au BDP et sont ensuite allés se vendre à Bongo. Daniel Mengara n'a jamais été de ceux-là. Quand donc vous basez votre indignation sur une rumeur colportée par votre compère Malékou, je vois tout de suite étalées les faiblesses de votre pensée. Car tout ce que vous réussissez à établir, en fin de compte, ce sont les limites mêmes de vos propres capacités intellectuelles. Ceci n'est point une insulte, mais un constat. Pourquoi parlé-je de limites, cher ami ? Je m'explique, et j'espère que vous aurez la patience de lire le véritable historique du BDP-Gabon Nouveau que je vous offre ici pour éclairer ce qui, chez vous, aurait dû se faire indépendamment par la lecture et non la rumeur. L'exposé sera long, mais vu que vous ne savez rien du BDP, ni de Daniel Mengara, je me donne le devoir de vous éclairer. Notez que tout ce que je vais dire ici est sur le site du BDP-Gabon Nouveau dans divers articles et analyses (http://www.bdpgabon.org/content/blogsection/4/39/). Rien de mystérieux, rien de caché. Lisez les plus de 200 articles qui, sur ce lien, retracent l'historique du BDP-Gabon Nouveau, y compris l'évolution de nos propres pensées politiques. Nous avons toujours tout publié, même ce qui a été écrit par des journaux travaillant contre notre mouvement. Nous avions même publié dans un article l'épisode dont parle votre ami Malékou (Voir par exemple : http://www.bdpgabon.org/content/view/1242/39/). Etant les démocrates que nous sommes, nous publions sur notre site les opinions favorables ou défavorables, dès lors qu'elles sont recherchées et bien pensées, tout simplement parce que nous faisons de notre site non seulement une vraie librairie de notre mouvement, mais aussi la tribune par excellence de l'histoire politique du Gabon. Vous montrez donc, cher ami, des limites intellectuelles. Pourquoi ? 1) Vous confondez le silence des "autres" face aux rumeurs colportées par votre ami Malékou avec de la complaisance vis-à-vis de Daniel Mengara. Mais vous êtes-vous demandé si, contrairement à vous, ils se refusaient à céder aux appâts de la première rumeur venue ? Certains, qui font preuve de jugeote et de maturité, ont la sagesse de réserver leur jugement jusqu'au jour où des faits plus concrets viendraient en étayer le contenu. Quand on a de la jugeote, on ne juge pas avec la rumeur, c'est-à-dire, avec le vide. On juge sur la base de faits. 2) Vous confondez Daniel Mengara et Pierre Mamboudou. Tous deux leaders politiques se réclamant de l'opposition radicale, certes, mais je crois que c'est là que les comparaisons s'arrêtent. Entre Daniel Mengara et Pierre Mamboundou, il y a tout un gouffre idéologique, politique et humain que je ne passerai pas mon temps à élucider dans cette intervention. Il suffira de dire que pour moi, le mot "opposition", surtout une opposition dite "radicale" suppose une toute autre approche que celle que l'on voit chez votre compère Pierre Mamboundou, qui a choisi l'option d'un radicalisme apaisé, comme d'autres hier ont inventé des philosophies d'opposition conviviale. Autrement dit, des échappatoires trahissant des échecs mal assumés par des personnages n'ayant jamais eu pour idéologie politique que leur ventre. 3) Pour juger Daniel Mengara, vous basez vos supputations sur des rumeurs colportées par votre compère Malékou, souhaitant ainsi diminuer la gravité de la corruptibilité de votre leader par comparaison à Daniel Mengara, que vous voulez montrer comme également corruptible. Mais c'est là, cher ami, toute la différence entre vous et moi. Pour juger Pierre Mamboundou, je ne le juge pas sur des supputations rapportées par quelque esprit embrumé par les euphories alcooliques. Je juge Pierre Mamboundou sur la simple base de fait avérés et publics, connus et analysables par tous. Quand, par exemple, je dis que les 2 milliards de francs promis à Mamboundou par Bongo en 2006 suite aux négociations d'avril 2006 en guise de "réparation" relèvent d'une corruption à peine déguisée de Pierre Mamboundou par le régime, je base mon analyse sur des faits avérés, et non des rumeurs. On peut partager ou ne pas partager mon interprétation de ces faits, mais cela ne change rien aux faits eux-mêmes. Non seulement j'utilise des faits publiquement connus, mais je les démontre par des "preuves", fussent-elles conjoncturelles. Par exemple, j'avais à l'époque critiqué la promesse de ces 2 milliards à Mamboundou sur la base d'un simple calcul mathématique logique. Ce calcul consistait en l'analyse suivante : - Quand l'armée de Bongo avait investi le siège déjà délabré de l'UPG, il n'avait pas détruit ce siège. En termes donc de préjudice matériel, je ne vois pas comment une modeste bâtisse de ce type pouvait coûter 2 milliards à reconstruire alors qu'elle n'avait jamais été détruite. Tout au plus, cette bicoque (non détruite) et son contenu valaient 20 millions et je doute que le contenu en fût si important qu'il aurait pu justifier le solde des 2 milliards promis par Bongo. Même avec toutes les circonstances atténuantes possibles, 100 millions tout au plus auraient été raisonnables, mais 2 milliards pour un préjudice fabriqué arbitrairement ne pouvait aucunement grandir Mamboundou à mes yeux. J'avais donc conclu que Mamboundou s'était fait complice d'un détournement abusif et arbitraire de l'argent du Gabon à des fins personnelles (comprenez : Bongo s'achète l'apaisement de Mamboundou). On peut donc contorsionner cela comme on veut, mais personne ne me fera croire que le " préjudice " subi par Mamboundou ou l'UPG dépassait 100 millions de CFA (et là je suis généreux !). - S'agissant du préjudice moral/psychologique avancé par Mamboundou pour justifier les 2 milliards, je mettais totalement en doute ce principe en arguant que quand on fait de l'opposition, on doit pouvoir assumer le préjudice moral car cela fait partie de la pratique d'opposition. On s'oppose pour se battre et on accepte les souffrances morales que cette lutte impose. Sinon, on dénature totalement le principe en rendant le dictateur que l'on combat responsable de notre engagement. Autrement dit, le raisonnement de Mamboundou consistait, dans ce cas, à faire payer à Bongo le fait de l'avoir poussé à devenir opposant. A ce rythme, tous les Mengara et Mamboundou du Gabon n'auraient plus qu'à s'aligner au Bord de Mer pour demander à Bongo 2 milliards pour lui faire payer le fait qu'il nous ait poussé à nous opposer à lui ! Et le Gabon serait parsemé de petits milliardaires apaisés de tous les côtés ! Allons, donc, soyons sérieux ! - S'agissant des fonds de l'UPG, nous savons tous de la bouche même de Richard Moulomba, Secretaire Général de l'UPG, qu'au sortir des élections présidentielles, l'UPG n'avait plus rien dans ses caisses. Richard Moulomba parla même d'à peine 500 000 francs restant dans les caisses de l'UPG. Or, que vit-on ? On vit, en quelques mois seulement après l'entente Bongo-Mamboundou, l'UPG se refaire une santé financière et planifier de présenter 120 députés aux législatives, ce qui supposait une campagne nationale plus coûteuse que l'élection présidentielle. D'où venait donc si subitement un tel pactole ? Voyez-vous, cher ami, ces interrogations n'ont rien à voir avec la rumeur. Elles se basent sur des faits publiquement accessibles et constatables qui se prêtent à analyse, dès lors que l'on prend le temps de réfléchir. Il n'y a là aucune supputation qui sorte du domaine du probable car on est certainement en droit de remettre en cause les comportements des uns et des autres dès lors qu'ils sortent du domaine de l'acceptable. Je n'ai pas trouvé convaincants les arguments présentés par Mamboundou pour justifier les 2 milliards car j'ai trouvé cette somme arbitraire et exagérée par rapport au préjudice réel. J'estime que dans l'opposition, nous devons nous-mêmes commencer à donner le bon exemple en faisant montre de retenue et d'honnêteté, même quand il s'agit de traiter avec Bongo. Nous ne pouvons nous permettre de céder à l'appât de l'arbitraire et faire exactement comme Bongo. Les faits, depuis, ont conforté mon analyse puisque 12 milliards supplémentaires ont été attribués pour " développer Ndendé ". Il faut être totalement obtus pour ne pas comprendre le lien entre l'apaisement de Pierre Mamboundou et l'allocation de 12 milliards " pour développer Ndendé ". Quand donc, nous condamnons la nature arbitraire de telles pratiques, on trouve des intellos comme notre ami Sylvain Ndong pour trouver normal l'établissement du népotisme comme manière de gouverner un pays. Nous, au BDP, trouvons ces pratiques inacceptables et ne pouvons que les condamner. S'agissant donc de votre exigence de réponse, Monsieur Ndong, on voit qu'une telle exigence est non seulement mal informée, mais aussi mal dirigée. D'abord parce que vous demandez de moi ce que vous n'osez apparemment pas demander à votre propre leader. De quel droit vous croyez-vous capable de demander de moi une explication quand votre propre Mamboundou navigue dans le flou le plus total, sans vous tenir au courant de sa démarche, vous qui clamez partout être son représentant Benelux ? Ensuite, où sont les textes explicatifs de Mamboundou qui éclairent les Gabonais sur sa démarche actuelle, en dehors de vos petites gesticulations personnelles sur Internet tentant d'excuser l'inexcusable ? Vous voyez que vous gesticulez finalement dans le vide, car il n'y a aucun poids moral derrière vos exigences de transparence. Pour demander la transparence au BDP, donnez-nous d'abord l'exemple de transparence qui est celui de l'UPG. En visitant le site du BDP, les Internautes peuvent, s'ils ont la patience de lire, suivre le cheminement du BDP depuis sa création. Ils peuvent voir l'évolution de son idéologie, TOUT. Où sont les informations de l'UPG à une époque où l'Internet permet désormais l'accès à de telles informations ? Les gesticulations de Mamboundou au Gabon, en fin de compte, ne servent qu'à semer le flou, jusqu'au sein de ses représentants qui se retrouvent dans le flou le plus total. Ou alors Mamboundou est-il tellement hautain vis-à-vis de sa propre diaspora qu'il ne daigne point vous informer de sa démarche si chancelante ? Exigence pour exigence : J'EXIGE, MONSIEUR NDONG, DE VOIR UN DOCUMENT OFFICIEL DE MAMBOUNDOU A SON REPRESENTANT DU BENELUX EXPLIQUANT SA DEMARCHE, ET JE VOUS PRIE DE ME LE MONTRER MEME SI JE NE SUIS PAS MEMBRE DE L'UPG !! Mais je peux déjà savoir la réponse. Il n'y a aucun document de ce type car votre leader semble fonctionner avec tellement de hauteur que vous, les représentants officiels, vous retrouvez vous-mêmes perdus. La preuve : vous ne vous débattriez pas à cultiver votre propre personne sur Internet hors du circuit UPG si vous aviez entière confiance en Mamboundou. Vos vidéos, au lieu de se situer dans le cadre de votre parti, alimentent plutôt votre blog personnel qui fait ainsi concurrence idéologique à votre propre parti. Et pourtant votre parti a un site (mort) que vous ne prenez aucun temps à alimenter. Toute votre démarche actuelle est ainsi hautement paradoxale car, d'une part, vous clamez votre titre UPG et votre appartenance à ce groupe, mais de l'autre, vous inscrivez votre action politique hors UPG. Quand on appartient à un parti, l'action politique se doit de refléter les vues du parti et vos initiatives se doivent de s'inscrire dans le cadre de la structure de votre parti. Vous voulez quand même que l'UPG avance, oui ou non ? Pour qui, donc, Monsieur, travaillez-vous ? Il me semble que votre propre UPG vous a laissé dans le flou et aujourd'hui, on sent plutôt de toutes parts une sorte de désarroi et de débandade dans vos rangs. Il n'y a nulle part la cohérence dont on pourrait s'attendre de la part d'un " grand " parti d'opposition. Vous défendez, certes, l'UPG dans vos emails, mais sur le plan de votre action politique, c'est plutôt Sylvain Ndong que vous cultivez et non l'UPG. Si le jeune Gabonais du site Mamboundou2005 n'avait pas pris sur lui de faire un site au profit de Mamboundou, il n'y aurait pratiquement rien sur Internet aujourd'hui sur l'UPG. Quelle honte et quel mépris ! Et on veut donner des leçons de transparence au BDP ! Je réponds donc ici à votre véhémente exigence non pas parce que je prête attention à vos vitupérations ou aux élucubrations de votre compère Malékou, mais plutôt pour éduquer votre jeune esprit aux rigueurs de l'intellectualisme productif, un jeune esprit que je trouve d'ailleurs brillant, mais qui pêche encore par jeunesse et inexpérience. Dans ce cas, le devoir d'éduquer la jeune génération que vous représentez est plus important pour moi que le silence face à des rumeurs qui n'en valent pas la peine. Comme vous l'aurez remarqué, je garde toujours le silence vis-à-vis des rumeurs. Ceci parce que cela ne vaut pas la peine de leur accorder quelque crédit que ce soit. Ensuite parce que c'est peine perdue que de se battre contre une rumeur. Ceux qui colportent les rumeurs le savent et la seule manière de défaire une rumeur c'est de la laisser se briser elle-même sur le mur de la vérité, car la vérité finit toujours par triompher. === message truncated === From protected at yahoo.fr Fri Jun 22 16:59:06 2007 From: protected at yahoo.fr (Jean Paul NGOMA) Date: Fri, 22 Jun 2007 16:59:06 -0400 Subject: [BDPalabres] RE : QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? Message-ID: S'il faut repondre à votre question sans tendance politique pour etre honete avec vous, le leader ideal apres BONGO c'est son fils Ali BONGO. Mais comme je sais que autour de sa personne, il y a un mystere sur ses origines cela fera de notre pays un notre cote d'ivoire, car je connais bcoup de personne qui payeront (malheureusement) de leur vie que de le voir au pouvoir. Alors, il me reste comme leader ideal Monsieur Pierre Mamboundou GALLANT HOMME a écrit : pourquoi s'agiter alors que le depart de Bongo est proche?Posez les criteres quant a l'homme ideal qui le succedera si peu. Tous les vieux caciques et autres doivent etre elimines d'apres moi car difficile pour eux de se blanchir et l'age aussi est un facteur. La question a debattre aujourd'hui est :QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? repondez a cette question sans tendance politique et alors vous pourriez mieux definir le leader ideal car la politique peut aussi s'identifier a un ensemble de mensonges et nous tous nous savons qu'un bon macon se juge au pied du mur et non sur des paroles et autres. BONGO NE RESTERA PAS ETERNEL ET IL LE SAIT AUSSI, COMME IL SAIT SON DEPART IMMINENT. QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? --- "Dr. Daniel Mengara" a écrit : > > Cher Monsieur Ndong, > > > > Je me chargerai moi-même de vous répondre, car il me > > semble que vous me confondez avec Pierre Mamboundou, > > votre leader. Soit vous n'avez pas pris le temps de > > respirer un bon coup, pour permettre à vos neurones > > de s'oxygéner, soit il y a en vous un problème plus > > grave encore que ne le laissent supposer les > > apparences. Mais je mettrai votre égarement sur le > > compte de la jeunesse, chez qui la fougue sortie des > > viscères a tendance à devancer de mille lieues > > l'activité cérébrale. > > > > Il me semble que vous feignez de manière assez > > théâtrale, et maladroite, une indignation que vous > > basez sur les élucubrations de votre compère > > Malékou. On décèle, dans cette fausse indignation, > > un fantasme qui trahit votre désir de découvrir, un > > beau jour, en Daniel Mengara les mêmes vices et > > tares que ceux que nous critiquons chez votre Pierre > > Mamboundou. Ceci vous permettrait de pouvoir enfin > > vous consacrer à votre sport favori : servir de > > chantre justificateur des égarements de Pierre > > Mamboundou auprès de la diaspora gabonaise. Et > > quelle meilleure manière de le faire que de > > découvrir en Daniel Mengara, ce moraliste, cette > > grande gueule, cet arrogant donneur de leçon, les > > mêmes tares que celles qui ont émaillé le destin > > politique de Pierre Mamboundou. Et voilà : > > Mamboundou serait lavé des critiques de Mengara > > puisque Mengara lui-même est coupable des mêmes > > errements. > > > > Je peux déjà vous rassurer, et je le dis avec la > > plus ferme conviction, vous ne trouverez JAMAIS > > nulle part preuve d'une compromission quelconque de > > Daniel Mengara, ni en termes pécuniaires, ni en > > termes personnels, ni en termes idéologiques. Votre > > quête restera donc inutile car, encore une fois, > > Daniel Mengara n'est ni Mba Abessole, ni Pierre > > Mamboundou. > > > > D'abord parce que vous vous méprenez sur ma > > personne. Contrairement à votre patron, je ne fais > > pas de la politique parce que j'en attends quelque > > chose de personnel. Je suis déjà un homme accompli > > dans le cadre de ce que je fais. Simple professeur > > d'université aux Etats-Unis, je porte avec fierté ma > > liberté et mes modestes accomplissements. Et je me > > réjouis de vivre de l'unique fruit de mon labeur > > mental. Ensuite parce que votre intellectualisme > > semble avoir de sérieuses limites, comme celles qui > > vous font prendre des rumeurs colportées sur > > Internet pour des vérités sur lesquelles construire > > votre savoir. Voilà pourquoi, sur la base de rumeurs > > colportées par votre compère Malékou, vous confondez > > Daniel Mengara avec Pierre Mamboundou. > > > > Mais au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, je > > m'appelle Daniel Mengara. Et parce que je le suis, > > je me distingue des parasites politiques qui, au > > Gabon, ont vendu leurs mères, leurs grands-mères, et > > donc, leur Gabon, pour des profits politiques et > > personnels. Mon ambition est, à ce titre, très > > différente de celle des autres. Laissez-moi, si vous > > le permettrez, vous expliquer ce qui me motive : > > > > 1) Je n'ai pas la grosse tête au point de croire que > > le changement au Gabon ne peut venir que par moi. Il > > n'est écrit nulle part sur mon visage que ce sera > > forcément moi qui chasserai Bongo du pouvoir. Je ne > > me vois donc pas comme un messie, même si certains > > veulent m'attribuer cette qualité. Ce que je suis, > > c'est un simple Gabonais qui croit au changement, > > d'où qu'il vienne, et qui contribue par ses efforts > > à cet objectif. > > > > 2) Mais ce que je suis aussi, c'est un Gabonais qui > > n'attend pas passivement que le changement vienne > > d'un messie ou de quelqu'un d'autre. Voilà pourquoi > > je m'active pour être moi-même un acteur du > > changement que je souhaite. Je ne laisse pas à > > d'autres la tache de me libérer ; je me bats pour me > > libérer moi-même. > > > > 3) Je ne garantis à personne que le changement > > viendra forcément par moi, mais je m'active pour > > rendre possible le changement que je souhaite. Mais > > si demain, j'échoue, je me satisferai d'avoir au > > moins combattu jusqu'au bout sans me compromettre et > > sans compromettre mes idéaux. Si quelqu'un d'autre > > réussit là où j'ai échoué, tant mieux, mais ce que > > je ne ferai pas, c'est attendre que cette personne > > arrive un beau jour dans 100 ans. Je fais ce que je > > peux là où je peux et comme je peux, mais je > > n'attends pas que Bongo meure ou qu'un miracle > > inespéré vienne sauver le Gabon. > > > > 4) Ce que je ne ferai jamais, c'est compromettre > > l'idéal auquel je crois. Si mon combat n'arrive pas > > à ses fins et si je me retrouve un jour tout seul > > derrière mon ordinateur à vociférer des insultes > > vis-à-vis du régime Bongo, je continuerai à le > > faire. Pour moi, il est préférable de ne jamais > > abandonner ses convictions et rester derrière son > > ordinateur à vociférer des insultes contre un régime > > qu'on déteste, plutôt que d'abandonner les valeurs > > et principes pour lesquels on se bat. Si je dois > > rester le seul opposant du Gabon, même " caché > > derrière mon ordinateur " comme beaucoup le disent, > > alors je préférerai cela. > > > > 5) Je n'irai pas au Gabon pour aller faire de la > > politique " de terrain " comme beaucoup le disent. > > La politique sur le terrain, c'est cette manière > > animalière que nous avons chez nous de croire qu'il > > suffit d'être sur le terrain pour que les choses > > changent. Cela fait 18 ans que Mba Abessole d'abord, > > mamboundou en suite, sont sur le terrain. Or, le > > Gabon n'est pas devenu démocratique pour autant. Au > > contraire, par leurs compromissions, ces bonhommes > > ont aidé Omar Bongo à tuer la démocratie. Cela > > montre qu'il faut plus que le simple fait d'être sur > > le terrain pour changer le Gabon. Il faut d'autre > > méthodes, d'autres stratégies, d'autres types > > d'actions. > > > > 6) En clair, je me bats d'abord pour mes convictions > > et je suis tout simplement heureux, au sein du BDP, > > de retrouver des compagnons de route qui pensent > > comme moi. Ensemble, nous travaillons à rendre > > possible notre idéal. Certains nous quitteront et > > nous ont quitté pour se vendre, mais d'autres > > continueront à vociférer et à chercher. Cela pourra > > prendre un mois, un an, cinq ans ou plus. Là n'est > > pas le problème. La vraie philosophie consiste à ne > > jamais baisser les bras, même quand on est trahi. > > > > 7) Voilà pourquoi je trouve inacceptable, en tant > > que citoyen gabonais, que quelqu'un se dise un jour > > opposant pour ensuite trahir l'idéal après avoir > > entraîné dans le gouffre des compromissions des > > milliers de Gabonais qui ont cru au changement > > véritable. Parce que je suis Gabonais, je porte un > > regard critique sur ceux qui essaient de tuer > > l'idéal et j'accepte que d'autres portent un regard > > critique sur moi si je me mets moi aussi à trahir > > l'idéal. Tant que je reste dans l'idéal, je sais > > être à l'abri des compromissions. > > > > 8) Mon idéal, c'est le suivant: " Rien de bon ne > > peut plus se passer au Gabon tant qu'Omar Bongo est > > encore au pouvoir. Bongo doit donc partir, par tous > > les moyens possibles, pour permettre la construction > > d'un Gabon nouveau ". Tant que cet idéal n'est pas > > atteint, Daniel Mengara ne baissera jamais les bras. > > Et c'est à ce seul idéal que l'on me jugera demain > > car je me suis juré de tout faire pour mettre un > > terme à ce régime, par tous les moyens possibles. > > Echouer fait partie des possibilités qui guettent > > toute entreprise humaine. Mais il y a des échecs > > acceptables et des échecs non acceptables. Echouer > > parce qu'on a trahi l'idéal est un échec > > inacceptable. > > > > 9) Je ne calcule pas mon engagement. Certains > > s'engagent quand ils savent le chemin facile ou > > empli de promesses de postes politiques. Ils se > > montrent donc tonitruants, juste le temps de se > > faire remarquer. Puis, un jour, Omar Bongo les > > cueille comme des fruits mûrs et alors ils se > > mettent à chanter les " Bongo nous a donné des > > conseils, comme un père ". Ce sont ces calculateurs > > qui étaient entrés au BDP et sont ensuite allés se > > vendre à Bongo. Daniel Mengara n'a jamais été de > > ceux-là. > > > > Quand donc vous basez votre indignation sur une > > rumeur colportée par votre compère Malékou, je vois > > tout de suite étalées les faiblesses de votre > > pensée. Car tout ce que vous réussissez à établir, > > en fin de compte, ce sont les limites mêmes de vos > > propres capacités intellectuelles. Ceci n'est point > > une insulte, mais un constat. > > > > Pourquoi parlé-je de limites, cher ami ? > > > > Je m'explique, et j'espère que vous aurez la > > patience de lire le véritable historique du > > BDP-Gabon Nouveau que je vous offre ici pour > > éclairer ce qui, chez vous, aurait dû se faire > > indépendamment par la lecture et non la rumeur. > > L'exposé sera long, mais vu que vous ne savez rien > > du BDP, ni de Daniel Mengara, je me donne le devoir > > de vous éclairer. Notez que tout ce que je vais dire > > ici est sur le site du BDP-Gabon Nouveau dans divers > > articles et analyses > > (http://www.bdpgabon.org/content/blogsection/4/39/). > > Rien de mystérieux, rien de caché. Lisez les plus de > > 200 articles qui, sur ce lien, retracent > > l'historique du BDP-Gabon Nouveau, y compris > > l'évolution From protected at bdpgabon.org Sat Jun 23 00:08:27 2007 From: protected at bdpgabon.org (Dr. Daniel Mengara) Date: Sat, 23 Jun 2007 00:08:27 -0400 Subject: Après les palabres, le Pays ! Message-ID: Très cher Sylvain Ndong, Merci pour vos réponses. Par la véhémence de votre éructation, qui contient elle aussi des "colères" surprenantes, je crois être aujourd'hui capable de dire que j'ai provoqué en vous ce que vous avez cru provoquer en moi, c'est-à-dire une réponse à fleur de peau, donc nécessairement viscérale parce que non réfléchie. La différence entre vous et moi est que je pense exactement ce que je dis, et je dis toujours ce que je pense. Parce que je ne fais aucun calcul, aucune compromission, on me trouvera toujours égal à moi-même. Quand mon texte contient de l'arrogance, c'est que j'y ai consciemment intégré cette arrogance. Quand mon texte contient des éléments qui choquent, c'est parce que je veux choquer et réveiller. Mais je ne réponds jamais à fleur de peau. Vu que vous vous êtes donné pour vocation de rassembler la diaspora, il me semble que vous avez là encore pas mal de travail à faire. Vos réponses non réfléchies me semblent totalement déplacées par rapport au rôle que vous voulez jouer. Il m'apparaît assez paradoxal que vous vous posiez en victime dans cette transaction alors même que vous fûtes le premier à égrener des attaques contre le pauvre Daniel Mengara que je suis, sur la base des légèretés véhiculées par votre comparse. C'est moi qui, attaqué, aurais dû pleurnicher, pas vous. Et surtout, vous seriez sorti de toute cette histoire beaucoup plus grandi si vous aviez observé de la retenue et surtout le sens de la conciliation que vous prônez de manière très maladroite. Vous semblez miné par le désir de toujours avoir raison, de toujours répondre du tac au tac à la moindre attaque contre vous, ce qui montre un caractère excessivement immodeste, sans humilité. Bref, vous avez la grosse tête, ce qui, en politique, est un péché. Oui, je sais, vous direz que j’ai moi aussi la grosse tête. Mais nos grosses têtes ne sont pas basées sur les mêmes prétentions. Les vôtres me semblent trop intéressées et cela se sent à mille lieues. La différence entre vous et moi est que je n'ai jamais répondu aux multitudes d'attaques qui, de par Internet, n'ont cessé de me fustiger. Qu'il s'agisse de bongoïstes craignant pour leur pain ou d’upégistes craignant pour leurs milliards, je suis probablement l’un des hommes politiques les plus vilipendés sur Internet aujourd’hui, tout simplement parce que j’ose dire tout haut ce que les autres ne disent qu’au travers de multiples contorsions intéressées. Ainsi, malgré tous les bongoïstes et upégistes qui me dépècent à longueur de journée dans les forums et sites pro-Bongo et pro-Mamboundou, y compris celui du BDP où ils peuvent tous critiquer (démocratie oblige), j'ai toujours laissé couler, laisser faire. Si je m'étais amusé à répondre à ces centaines d'attaques, je ne dormirais plus et je passerais ma vie à ne faire que cela. Voilà pourquoi vous m'avez toujours vu silencieux quand vos amis, de Malékou aux Ekoga du monde, en passant par vous-même, se sont attaqués à moi. Je ne participe jamais à ces futiles éructations et je laisse faire, parce que, au fond, je suis un homme foncièrement démocrate. En cela, je suis certainement plus libre que vous : je n’ai pas peur de dire ce que je pense, même si cela doit choquer ceux-ci ou ceux-là. Et je n’ai pas peur que l’on me critique. Si la critique tuait, je serais déjà mort. Je suis libre et je tire cette liberté du fait que je n’attends rien de personne ni de circonstances particulières. Vous, mon cher, semblez véhiculer la langue de bois. Et en général, cela cache d’odieux calculs. Mon message à votre encontre n’avait d'autre but que de provoquer, par diverses méthodes discursives, la réaction qui a été exactement la vôtre, et ainsi vous montrer que vous ne valez, après tout, pas mieux que moi dans le registre de la retenue. Ceci, à mon avis, laisse de gros et sérieux doutes sur votre capacité à rassembler qui que ce soit. Vous êtes trop sur la défensive et ceci vous aveugle jusqu'au point de l'absurde. Mais, encore une fois, je mets ces errements sur le compte de la jeunesse car vous semblez systématiquement, à chaque fois, tomber vous-même dans les extrêmes travers que vous me reprochez. Il me fallait donc juste vous montrer combien votre tête était grosse et combien vos écrits étaient contradictoires. Par exemple: vous interprétez mes attaques vis-à-vis de Mamboundou comme des attaques qui font du mal à l'opposition. Et du coup, je deviens à vos yeux un complice du bongoïsme parce que j’ose interpréter Mamboundou comme quelqu’un s’étant vendu. Ce qui est surprenant c’est que vous ne voyez pas vous-même que vous tombez exactement dans le même travers que vous me reprochez en m'attaquant. Je devrais donc, selon votre logique, conclure que vous travaillez pour Bongo puisque vous voulez m'affaiblir en me critiquant alors que je suis de l'opposition ! Non mon cher, être de l’opposition ne veut strictement rien dire. Ce sont les actes des hommes que l’on juge et non pas le fait d’appartenir à l’opposition. On ne peut pas fermer les yeux sur des conneries, tout simplement parce que des gens se proclament de l’opposition. Mamboundou s’est égaré, et il vous appartenait à vous-même au sein de l’UPG de redresser cet égarement. Malheureusement, vous passez votre temps à jouer les chantres pour une cause perdue. Et voilà la raison pour laquelle je n’interviens jamais dans les polémiques stériles soulevées par de pauvres diables désœuvrés qui utilisent l’outil Internet pour tromper leur ennui. Echanger des messages de cette nature ne grandi personne et relève du futile. On peut jouer à ce jeu de midi à quatorze heures et ne jamais en finir. Cela démontre que ce n'est pas là que se trouve le vrai problème. Votre problème est que vous êtes foncièrement intolérant vis-à-vis de la critique formulée à votre encontre ou à l'encontre de votre parti. Et vous ne comprenez pas que dans la société des humains, on ne fait pas forcément l'unanimité dans tout ce que l’on fait. Ce qu'il faut, c'est plutôt poursuivre ses propres convictions en fonction de ce que l'on croit, et éviter de croire qu'on peut convaincre tout le monde. Nous, au BDP, nous croyons que rien de bon ne peut plus se passer au Gabon tant que Bongo est au pouvoir. Nous nous tenons donc à cela. Et ce n’est pas parce que vous aurez trouvé « irresponsables » nos appels à la révolution que nous arrêterons. Et parce que vous êtes foncièrement sans modestie et intolérant, vous avez manqué de percevoir l'ironie contenue dans mon message. Quand vous m'envoyez vos documents, croyez-vous que je les voulais réellement ? J'essayais de vous montrer, à vous et à votre compère, l'absurdité de vos demandes vis-à-vis de moi. Vous, pour m'avoir demandé des explications sur une affaire qui n'avait aucun sens. Lui, pour avoir basé ses affirmations et supputations sur une conception erronée de notre présence en France en avril 2002. Cette ironie semble vous avoir échappé et vous m'avez envoyé des documents dont je n'ai que faire en réalité et que je n'ai demandé que rhétoriquement. Tout ce qu'il vous fallait comprendre c'est qu'il ne faut pas exiger des autres ce qu'on ne peut s'appliquer à soi-même. Une organisation politique ou tout autre structure similaire ne livre point au premier venu son fonctionnement stratégique interne. Je ne pouvais donc exiger de vous des documents internes ou une participation à vos débats internes sans y être invité ! Or, c'est exactement ce qu'a fait votre compère en se croyant de plein droit autorisé à s’insérer dans une activité officielle du BDP-Gabon Nouveau. Mais là, vous avez manqué d'affirmer vos capacités d'analyses à la lecture de son message. L'occasion vous semblait trop juteuse de dire des choses négatives sur le BDP et ceci semble vous avoir aveuglé ! Or, vous voilà disant exactement ce que j'ai dit dans mon message sur le caractère privé des activités internes à un parti ou mouvement politique. Que de contradictions ! Cher ami, n'importe qui peut attaquer n'importe qui avec des arguments aux apparences convaincantes, mais qui relèvent, hélas, de la légèreté la plus pathétique. Ma réponse, tout en contenant certaines vérités, se voulait volontairement excessive, pour justement tirer de vous ces éléments contradictoires que vous avancez, sans pour autant être convaincant. Vous ne savez point appliquer à vous-même ce que vous exigez des autres. Ceci pour dire que quand un débat est lancé de la manière dont vous l'avez lancé, c'est-à-dire par une attaque directe contre moi, vous n'avez grandi ni le débat que vous souhaitiez, ni même vous-même. Si, donc, dans votre tentative d'unir les Gabonais, vous en venez vous-même à réagir de manière aussi primaire, c'est que, à la fin, vous souffrez des mêmes tares que vous croyez trouver en Daniel Mengara. Mais nous n'avons nulle part, je puis vous assurer, rien en commun. Et voilà la raison pour laquelle j'ai tendance à regarder avec condescendance le type de gesticulations auxquelles vous vous livrez et à les ignorer. En général, et de par mon expérience, ce type de gesticulations ont toujours caché des choses néfastes pour notre pays. Quand on a le sens de l'observation, ces choses se détectent à mille lieues. Je puis, certes, me tromper, mais jusqu'à présent, qu'il s'agisse de Mamboundou, de Mba Abessole ou des déboires du BDP, mon instinct a toujours eu tendance à me donner raison et le temps aura souvent confirmé mes analyses. J'ai, certes, voulu, dans ma réponse, vous provoquer un peu, mais par la même occasion, j'ai voulu vous démontrer pourquoi il est futile non seulement de se débattre contre les rumeurs et les interprétations hasardeuses, mais aussi de commencer un débat que l'on n'a pas suffisamment mûri. C'est là un préalable important pour toute entreprise humaine qui se veut fructueuse. La futilité même du type d'échanges vides que vous engagez, qui épuisent inutilement les énergies physiques et mentales des uns et des autres, est justement ce qui me répugne. Et j'ai souvent tendance à laisser cela aux simples d'esprits, esprits qui souvent excellent par la palabre inutile et la polémique stérile. Vous ne me reprendrez donc pas à me joindre à de telles futilités. Comme vous avez pu le voir, nous pourrions passer des années à débattre tel ou tel aspect de mon message ou du vôtre, et on n'en finirait pas. Mon message vous a donné l'opportunité de trouver dans le mien "des failles" que vous avez cru bon d'exploiter, dans le but sans doute de vous montrer convaincant. Je pourrais ici, en réponse à votre réponse, refaire la même chose et répondre aux "mille failles" de votre message. Et nous n'en finirions plus. Je crois donc vous avoir suffisamment démontré qu'on ne gagne pas un débat subjectif dont la seule base relève de données subjectives et personnelles. C'est non seulement futile, mais aussi inutile. Je ne reviendrai donc pas sur les milles failles de votre message, dont je ne suis nullement convaincu par l’argument, un peu comme je vous suppose non convaincu par mes arguments. C'est de bonne guerre. Vous avez droit à vos opinions, fussent-elles subjectives. Et moi j'ai droit aux miennes. Cependant, pour accorder les Gabonais, une seule préoccupation doit demeurer, c'est celle qui consiste à trouver comment sortir le Gabon de son trou actuel. Tous les Gabonais n’adopteront pas forcément la même approche, mais ceux qui s’engageront se devront de montrer la sincérité qui s’impose. Il y en a qui préfèrent les éternels et sempiternels conciliabules avec le pouvoir. Ils trouvent cette approche « responsable ». Il y en a d’autres qui, comme au BDP, pensent que tout a été essayé, sauf la manière forte. Pour cela, le BDP a son approche, l'UPG a la sienne. Seule l'histoire dira qui avait raison. Mais, tandis que vous continuez votre approche, essayez quand-même encore une fois de nous épargner les contradictions. Il me semble ici que, quand le BDP critique l'UPG, vous nous accusez de faire le jeu du pouvoir ; par contre, quand le BDP invita l’UPG et les autres groupes à l’unité révolutionnaire en 2005 pour gagner les élections et chasser Bongo une bonne fois pour toutes, vous restâtes silencieux sur cette invitation. Et aujourd’hui, par votre plume, vous expliquez ce rejet parce que, pour vous, le BDP pour cause de virtualité et de clandestinité, n’a pas droit de cité aux côtés des partis légalisés. Ce sont là les incohérences que nous constatons, mon cher. Vous répondez avec mépris en disant que l'UPG, un parti légalisé, n'a rien à foutre avec un mouvement virtuel clandestin comme le BDP. Il faut donc savoir ce que vous voulez. Vous ne pouvez pas à la fois mépriser le BDP en justifiant le refus par l'UPG de faire partir Bongo en 2005 en travaillant avec nous, et par la suite nous reprocher de faire du mal à l'UPG en critiquant sa démarche, qui nous semble compromettre l’avenir démocratique du Gabon. Du moment que nos idéologies et nos contextes s’opposent, n’est-il pas de bonne guerre que nous critiquions nos égarements respectifs ? Vous souffrez donc d’un grave problème d’incohérence, mon cher. Vous ne pouvez pas, dans le même message, parler de vouloir unir TOUS les Gabonais et en même temps justifier le refus de l'unité que le BDP avait souhaitée en 2005 sur la base d’une virtualité qui relèguerait les bédépistes au rang de non Gabonais. Ce que vous semblez ne pas comprendre, hélas, est qu’il y a au Gabon, une partie du peuple qui partage l’opinion révolutionnaire du BDP et cette opinion doit, elle aussi, être respectée. Si vous ne pouvez pas le faire, alors arrêtez de vous plaindre quand le BDP critique l’UPG. Appliquez à vous-même ce que vous voulez appliquer au BDP si vous voulez être cohérent. Comprenez-vous ce que j'essaie de vous dire, jeune frère ? La contradiction me semble trop flagrante dans votre argumentation. Vous justifiez aujourd’hui de manière partisane le rejet d’une unité que nous avions souhaitée depuis 2005, mais dans le même tas, vous appelez les Gabonais de la diaspora à s'unir. Je suppose que les Gabonais du BDP ne sont pas de la diaspora, ou que votre diaspora se doit obligatoirement d’exclure les membres du BDP, n'est-ce pas ? Ce serait logique, puisqu’ils appartiennent tous à une structure virtuelle. Voilà pourquoi, mon cher, quand je vous lis, je retrouve systématiquement ce genre d'argumentaire contradictoire qui, malgré sa pomposité habituelle, finit par me déconcerter et me lasser car je ne retrouve nulle part la cohérence que je recherche de la part de quelqu'un qui écrit si bien, mais qui pêche par un extrémisme encore plus incontrôlé que celui dont il m'accuse. Mais avant que de vous quitter, je vais toucher à des aspects de votre messages qui me semblent dignes d'intérêt. 1) Votre Blog et l'UPG. Loin de moi de vouloir vous empêcher de vous exprimer librement en tant que citoyen. Vous avez tous les droits du monde à un blog, si c'est cela que vous souhaitez. Mon problème est que je trouve un grave problème d’incohérence dans votre démarche. Ce que je vous reproche, c'est de ne pas avoir consacré AUTANT d'énergie à alimenter le site même du parti dont vous avez la responsabilité au Benelux. Certes, votre blog est important pour votre expression personnelle. Mais ne pensez-vous pas, cher ami, que pour plus d'efficacité et pour multiplier les points d'appui de votre opposition au régime, vous pourriez à la fois vous occuper de votre blog, mais aussi alimenter le site de l'UPG avec les mêmes analyses, les mêmes éléments, les mêmes vidéos, de manière à permettre à plus de Gabonais d'y avoir accès soit par votre Blog, soit par le site officiel de l’UPG ? Quand on a une vision concrète du combat politique, on évite soit la dispersion des énergies (que vous voulez par exemple résorber en essayant d’unir la diaspora) et les incohérences qui affaiblissent (comme par exemple alimenter un Blog et oublier le site de son parti alors que les deux doivent être complémentaires). Autrement dit, j’aurais aimé vous voir consacrer la même énergie à renforcer la présence Internet de l’UPG que celle que vous mettez à renforcer votre image personnelle sur votre Blog. Ces deux valeurs ne doivent pas forcément se contredire. M2005, un upégiste comme vous, a fait un blog nettement plus utile que le vôtre en matière de promotion de l’UPG au sein de la diaspora. Et ce n’est pas lui qui vous dira que la diaspora est inutile dans l’action politique de l’UPG. Ne raisonnez pas comme un gamin. A mon avis, cela ne vous aurait pas coûté grand-chose de consacrer un peu de temps au site de votre propre parti, de manière à en assurer une meilleure visibilité, et ainsi permettre aux compatriotes, même de la diaspora que vous méprisez, à avoir accès aux pensées de l’UPG de manière plus fréquente, plus appuyée. Et peut-être que cela aurait servi justement à éclairer des gens comme moi qui, selon vous, n’ont pas d’information crédible sur ce que fait Mamboundou au Gabon. En voyant dans cette réflexion que je vous ai faite une attaque personnelle contre vous, vous avez manqué de comprendre mon raisonnement. Et ceci parce que vous prenez ces critiques comme des attaques personnelles. La grosse tête, quoi. Secundo, il me semble déceler ici de nombreuses autres contradictions. Vous dites que votre parti a fait le choix stratégique de délaisser Internet comme moyen d'action politique, parce que la diaspora est trop passive, parce que c'est au Gabon que tout se passe et qu'il n'y a pas assez de Gabonais à l'étranger ou sur Internet pour mériter un investissement upégiste en direction de la diaspora ou de la communication Internet. Mais mon frère, cela n'a aucun sens, surtout au vu de vos propres actions ! Si vous pensiez Internet inutile à l’action politique, pourquoi vous tuez-vous à animer un blog que vous savez ne servira à rien du tout dans le cadre de votre combat personnel ? C’est donc pour amuser la galerie de vos amis, chat et chiens que vous faites ce Blog ? Soyons cohérent, quand-même, mon frère. Ou vous insultez les Gabonais de la diaspora, ceux-là même que vous voulez rassembler, ou vous êtes encore trop jeune dans votre esprit trop empressé pour comprendre les implications de ce que vous dites. A trop vouloir vous défendre, vous vous enfoncez un peu plus dans des incohérences qui finissent par ne plus avoir aucun sens. 2) Virtualité du BDP et Inutilité d'Internet S'agissant de la virtualité du BDP, je vous le concède, nous sommes virtuels. S'agissant également de la clandestinité du BDP, je vous le concède aussi, nous sommes un mouvement clandestin. Par cette définition même, nous ne sommes pas sur le terrain comme vous et vos critiques à notre encontre ne regardent que vous. Mais vous qui êtes sur le terrain depuis belle lurette, quel bilan pouvez-vous présenter aux Gabonais en dehors des milliards pour développer Ndendé ? Comment nous expliquerez-vous votre échec si patent, à l’UPG, et votre incapacité à détruire le régime Bongo ? Il me semble, Monsieur Sylvain Ndong, que vous ne savez vraiment pas trop ce que vous dites, ni ce que vous faites. Si vous ne vous comprenez pas, laissez-moi vous expliquer ce que vous faites. Je vais affirmer tout de suite que votre propre démarche actuelle consistant à rechercher dans la diaspora la solution au blocage politique au Gabon constitue un cinglant aveu d’échec et une véhémente remise en cause du combat tronqué que mène l’UPG sur le terrain au Gabon. Si vous croyiez encore à l’UPG, mon cher, c’est par l’UPG que vous seriez passé pour affirmer votre désir de changement et le mener jusqu’au bout. En voulant contourner l’UPG par ce que vous appelez le rassemblement de la diaspora, qui seule, selon vos propres dires, serait à même de réussir, vous avouez que l’UPG a failli et ne peut plus réussir. Mais je suppose que vous trouverez toujours des arguments complexes pour justifier votre démarche, mais à mes yeux, il n’y a pas d’autre explication que celle-là. Cela relève de la plus élémentaire analyse. En 2005, vous ne fîtes aucune ouverture vers la diaspora, ni par l’UPG, ni par une initiative personnelle. Ceci parce que vous aviez l’illusion d’une possible victoire de l’UPG. Mais comme vous étiez euphoriques, vous oubliâtes de travailler à une vraie stratégie de victoire. Vous échouâtes donc lamentablement. Maintenant, subitement, vous réalisez que l’UPG n’est plus à même de réussir et vous vous tournez vers la diaspora. Tant mieux, mon cher. Inconsciemment, vous arrivez à la même conclusion que nous, c’est-à-dire utiliser d’autres méthodes de lutte que ce qu’a fait l’UPG, mais vous n’avez aucune honnêteté pour l’admettre. Cependant, votre démarche actuelle, elle, est parlante. Si vous ne le saviez pas encore, elle représente un cinglant désaveu que vous faites vous-même de l’UPG et de Mamboundou. Pire, vous expliquez vous-même l’échec de l’UPG par votre démarche actuelle. Au lieu de vous activer en priorité pour assurer le succès de votre parti en essayant de commencer une action interne en vue du redressement de ce parti, vous n’avez pas trouvé mieux que de vous associer à d’autres, en dehors de votre propre parti, pour espérer ainsi mieux réussir. Mais c’est là, à mon avis, une mélange d’irresponsabilité et d’amateurisme, qui explique, encore une fois pourquoi l’opposition actuelle est moribonde. Il serait trop long pour moi ici de faire une dissertation sur le côté néfaste, pour l’UPG, de votre démarche actuelle. Mais comme cette démarche trahit l’aveu d’échec pour l’UPG et Mamboundou, je m’arrêterai là. Bienvenue au club, donc, même si vous êtes en retard de deux ans. Vous avez peut-être enfin compris que l’entêtement de Mamboundou à faire cavalier seul a fini par nuire non seulement à l’UPG, mais aussi à toute possibilité de changement au Gabon. Et bravo d’oser enfin aller à l’encontre de l’idéologie de votre parti, même si, d’une part, vous rejetez le BDP comme mouvement virtuel, mais de l’autre, souhaitez paradoxalement inclure des membres du BDP frappés de virtualité dans vos entreprises. Permettez-moi, par conséquent, de noter les contradictions supplémentaires suivantes. Vous dites qu'Internet est inutile, relève de la virtualité et, à cause de cela, concluez à l'inutilité du BDP dans le cadre du combat politique, parce que le BDP est caché derrière son ordinateur. Mais mon frère, que dites-vous donc là ? Regardez vous-même vos contradictions : - Vous voilà en train de prétendre pouvoir rassembler les Gabonais, et quel est l’outil que vous utilisez ? Des emails ! dDnc un clavier et un écran. Je ne vous vois nulle part vous activer sur le terrain en personne. Vous me direz que je ne sais pas ce que vous faites au Benelux, mais alors, sur quelle base pensez-vous savoir ce que le BDP fait de sa virtualité clandestine ? Pensez-vous être le seul à avoir personnellement contacté le BDP pour discuter avec ses membres ? Pensez-vous que nous sommes assis sur nos lauriers et que ce que nous faisons n’a aucun impact sur le Gabon ? - Vous définissez Internet comme inutile à la lutte politique, mais vous entretenez un blog que les Gabonais, à vous entendre, ne consulterons jamais puisqu’il n’y en a pas assez dans la diaspora ni sur Internet. Vous faites donc juste un exercice en futilité, je suppose, à entretenir in blog que personne ne consultera ? Et que faites-vous au Benelux pour le compte de l’UPG ? Vu que ce ne sont pas les Gabonais de la diaspora qui vous intéressent (vous dites les avoir supprimés des préoccupations de l’UPG), retournez sur le terrain au Gabon aider à renforcer votre parti avec des Gabonais non virtuels, et montrez-nous comment vous gagnerez ce combat ! Vraiment, mon cher, vous me déconcertez. Il me semble que vous êtes en train de faire exactement l’opposé de ce que vous dites : vous êtes en train de laisser le terrain du concret pour rejoindre l’action virtuelle ! - Vous dites Internet inutile à la lutte politique, mais on vous retrouve partout sur Internet faisant la publicité de votre blog, postant des messages appelant au réveil sur tous les forums Gabonais, envoyant des messages chaque jour au BDP pour qu’il les poste sur son site Internet (ce que nous avons toujours fait volontiers). Alors, c’était quoi cela, un autre exercice en futilité ? Ne seriez-vous donc qu’un simple rassembleur virtuel, vu que toutes vos tentatives actuelles nous semblent limitées à l’Internet, exactement comme Daniel Mengara? Ah, j’oubliais. Vous, vous serez capable de passer du virtuel à la réalité (ou du concret au virtuel), mais Daniel Mengara n’a pas le droit de commencer par le virtuel, lui ! - Vous semblez vouloir minimiser l'impact politique du BDP et le qualifiez d'inutile parce que virtuel. Ah bon ? Mais mon cher, quand vous avez appelé Daniel Mengara un beau jour pour discuter avec lui, c'était pourquoi ? Etes-vous donc un homme frappé par la folie pour aller rechercher un homme que vous qualifiez de "virtuel", d’inutile, de caché derrière un clavier et un écran ? Si le BDP à vos yeux n'a aucune valeur parce qu'il est virtuel, je me demande ce qui vous a poussé à m'approcher, à me téléphoner comme vous le reconnaissez vous-même ? Que je sache, je ne suis jamais venu à vous, mais c’est vous qui êtes venu à moi par emails interposés et par sollicitation diverses, tout en nous demandant d’aider à faire connaître votre Blog (et pas le site officiel de l’UPG, que beaucoup de Gabonais ne connaîtraient pas si M2005 ne l’avait rendu accessible par un lien fraternel) ! Alors, soyons cohérent, mon cher. Vous me faites peur. En général, je ne retrouve ce type d’incohérence que chez les calculateurs, les gens avec des intentions autres que ce qu’ils disent. - Vous dites du BDP qu’il est virtuel, mais c'est par le BDP et des outils virtuels que vous passez pour essayer de rassembler Gabonais, y compris ces appels du pied que vous faites à mes collègues Tsir'Ella, Ondo Ndong et Félicité Vincent. Oseriez-vous vouloir, mon cher, profiter du travail virtuel du BDP pour rassembler virtuellement des gens que le BDP aurait virtuellement trouvés et intégrés en son sein ? Joueriez-vous les vautours ? Si donc, pour commencer votre campagne de rassemblement des Gabonais de la diaspora, c’est au BDP virtuel que vous venez en premier, n’est-ce pas à dire que vos grands airs ne correspondent pas du tout à la réalité de vos écrits ? C’est donc notre mouvement virtuel qui va faciliter pour vous, par des méthodes virtuelles, un rassemblement que vous semblez incapable d’opérer par des moyens autres que virtuel (un clavier et un écran)? - Vous dites le BDP virtuel, et pourtant tout le régime Bongo ressent les soubresauts de cette virtualité chaque jour, au point qu'il n'y a pas un seul jour qui passe sans que quelqu'un ne contacte un membre du BDP dans l'espoir d'avoir une entrevue avec Daniel Mengara. Non seulement cela, le régime a investi des milliards dans sa tentative de tuer le BDP et acheté des gens comme Siméon Ekoga, les frères Bessaque et j’en passe, pour défaire le mouvement "virtuel" et inutile que nous sommes. Alors, frère, ne parlez pas pour parler. Votre propre Ekoga n’existerait pas aujourd’hui sur le plan politique si Daniel Mengara n’avait pas virtuellement créé le BDP. Ekoga et son RDPG ne sont, à mes yeux, que des avortons de mon travail de patriote, le résultat de cette virtualité. N’ignorez pas cela quand vous montez sur vos grands chevaux pour qualifier le BDP de virtuel, car il me semble que vous ne seriez alors qu’un opportuniste qui, comme Ekoga, n’a pas pu démarrer ni réussir quoique ce soit de politique avant son entrée au BDP. Pour nous démontrer votre capacité à rassembler hors virtualité, il aurait fallu que vous abandonniez l’outil Internet que vous méprisez (uniquement quand le BDP l’utilise) et que vous rassembliez par d’autres moyens. Il me semble avoir lu, dans votre message, que vous doutiez que j’aie pu devenir ce que je suis sans Internet. Mais je vous retourne la boutade. Non seulement vous n’avez rien créé de vous-même, vous avez dû profiter des plateformes Internet et politiques créées par d’autres pour vous lancer. Or, c’est à cela qu’on juge les créateurs et initiateurs des opportunistes. Quand Daniel Mengara a commencé, il est parti de ZERO. Il n’appartenait à aucun parti politique, n’a pas eu la chance d’avoir de grosses nominations partisanes au Benelux pour se lancer politiquement. Il a commencé seul et a été rejoint par ceux qui pensaient comme lui. Par ailleurs, il a pratiquement inventé, pour le Gabon, l’activisme politique moderne, qui allie conviction et créativité, préparant ainsi le terrain aux autres dans le cadre des technologies Internet. Et ce n’est pas moi qui vais empêcher qui que ce soit d’affirmer son patriotisme sur Internet, dès lors que ce patriotisme est cohérent avec la logique du changement tel qu’imposée par les préférences personnelles ou partisanes qui mettent en avant la libération du Gabon du joug bongoïste. Je pourrais ici continuer à disséquer l'incohérence de vos arguments, mais à quoi cela servirait-il? Vous raisonnez, comme je l'ai dit, en homme jeune, donc à un niveau encore primaire qui a besoin de murissement. Voilà pourquoi il m'est difficile de réellement saisir le sens de votre combat, qui demeure trop incohérent au jour d’aujourd’hui car dispersé dans la forme et dans le fond. Il souffre aussi de contradictions idéologiques et pratiques si fondamentales que j’en suis encore sidéré. Mais voilà. Mon message auquel vous rétorquez ne visait que cela: faire ressortir vos incohérences, tout en espérant un jour que la fibre patriotique que je sens en vous finira par vous faire comprendre que, organiser des gens, ce n'est pas juste une question de rhétorique ou de grosse tête sur Internet. Il faut plus que cela. Il faut un sens aigu de la cohérence. Voilà pourquoi vous n'avez pas compris l'ironie de mon message si « choquant » : je vous demandais simplement de montrer de la cohérence en renforçant non seulement votre blog, mais aussi votre parti. Internet est un outil qui ne nous quittera plus jamais. Votre argument à ce niveau est plus que catastrophique et explique pourquoi c'est un pauvre jeune comme M2005 qui a dû prendre sur lui de véhiculer sur Internet des pensées upégistes qui auraient dû être de votre responsabilité, ô cher Monsieur le représentant de l'UPG au Benelux. Au lieu de faire de la figuration avec vos responsabilités, aidez à renforcer votre parti. Ce n’est pas tout seul avec votre blog que vous allez réussir. Il faut non seulement développer votre blog, mais aussi entretenir un site UPG bien alimenté qui viendrait ajouter un autre point d’appui pour l’opposition que vous dites représenter. La contradiction devient encore plus flagrante quand vous me présentez les divers sites de Sarkozy pour justifier votre Blog. Mais comme vous personnalisez trop le débat, vous manquez de voir que parmi les sites que vous citez, il y aussi le site de l’UMP qui se charge de constituer un autre point d’accès à l’information concernant la famille politique de Sarkozy. Si Sarkozy a un blog, où est celui de Mamboundou ? Vous semblez vous égarer ! A moins que vous ne vous confondiez avec Monsieur Mamboundou, mon cher ? Lui, il est leader. Vous, vous êtes militant. La lettre de nomination que vous m’avez envoyée vous contraint à un certain nombre d’engagements, mais que vous ne semblez pas remplir à cause de la grosse tête. En vous signalant cela, vous n’avez pas trouvé mieux que de croire à une attaque personnelle de ma part. Ce conseil n’est pas un conseil négatif. Au contraire, je vous aide à renforcer la présence de l’UPG sur Internet de manière à faire de votre blog, mais aussi du site officiel de l’UPG, des points d’appui importants, sinon égaux, entrant dans le cadre de votre combat UPG. Ne pas le faire, c’est affaiblir l’UPG et renforcer la personne de Sylvain Ndong, au moment même où Mamboundou n’a aucun blog personnel, lui qui fut pourtant candidat ! Et, puis, entre nous, mon cher. Quelle aberration ! Ne savez-vous pas que, dans un pays où l’opposition n’a aucun droit réel aux médias, ce sont les quelques 30.000 gabonais connectés dont vous parlez, et les divers sites de l’opposition, qui pourraient demain faire contrepoids et servir de point d’appui à des campagnes de bouche à oreille au Gabon même ? Savez-vous que la diaspora est comme une toile d’araignée, chacun des membres ayant des liens qui les projettent tous dans quasiment toutes les familles, toutes les provinces du Gabon ? Ce qui veut dire que toucher toute la diaspora c’est toucher tout le Gabon ? Mais vous êtes tellement défensif que vous en arrivez à avancer des raisonnements qui n’ont vraiment pas de sens. C’est terrible, et c’est dommage. Quant à votre mépris d’Internet, je constate, surpris, que vous passez paradoxalement plus de temps sur Internet (dans la virtualité) que sur le terrain. C'est un paradoxe que je trouve saisissant, surtout de la part d’un homme ambitieux que je trouve, hélas, si dédaigneux des Gabonais de la diaspora. Des Gabonais que, paradoxalement, vous dites vouloir rassembler en utilisant les mêmes outils virtuels que le BDP. Mais puisque vous semblez aimer l'histoire, cher ami, laissez-moi vous rappeler quelques éléments concrets: - L'UPG fut créé en 1989, cela fait donc près de 18 ans qu'il existe. Sur les 18 ans, près de trois ou quatre furent passés dans la clandestinité (virtualité, quoique sans Internet) avant que l'UPG ne devienne un parti connu et légalisé au Gabon. Depuis sa légalisation, et malgré sa présence sur le terrain, l'UPG n'a pas atteint son but et cela fait donc, pour ce parti, un combat de 18 ans sans résultats concrets, en dehors des milliards qui vont maintenant permettre à Mamboundou de "développer" Ndendé. Ndendé aura donc attendu 18 ans. Quelle chance ! - Mba Abessole lui aussi, fait de la politique depuis bientôt près de 30 ans. Une partie de cette période, notamment une dizaine d'années, fut passée dans la clandestinité. Mais depuis son retour au Gabon en 1989, aucun but n’a été atteint. Au passage, il est devenu milliardaire et chantre invétéré du bongoïsme. Ai-je besoin de spécifier qu'il s'agit-là de résultats hautement "virtuels" pour des partis supposés être sur le terrain depuis si longtemps ? Il ne me surprendra pas demain que Mamboundou aussi rejoigne le gouvernement Bongo. Et même s’il ne le fait pas, il est déjà dans le système. Votre tentative maladroite de le défendre est totalement illusoire. Encore une fois, si vous aviez entière confiance en Mamboundou et en la capacité de l’UPG de réussir le changement au Gabon, vous ne seriez pas en train de tenter les contournements auxquels vous vous essayez aujourd’hui. Pour l’observateur averti, il n’y a pas meilleur aveu d’échec que celui-là, donc, implicitement, un vote de non confiance. Frère, je préférerais rester éternellement virtuel, mais ferme sur mes convictions, si je savais que j'allais passer mon temps sur le terrain politique à jouer les fanfarons au Gabon, renforçant au passage le régime que je combats. Voilà pourquoi je trouve inutile de poursuivre des débats qui n'ont ni queue ni tête. Ce qui fait le succès politique, ce n'est pas que l'on se batte par clavier interposé ou que l'on se batte sur le terrain couché sur un lit de milliards. Ce qui fait le succès d'un combat politique c'est quatre choses assez élémentaires : 1) Clarté de l'objectif, 2) Stratégie pour atteindre l'objectif, 3) Outils utilisés en vue de la réalisation de l'objectif, et 4) Préparation. Les politiciens gabonais ont toujours péché par manque de définition de ces quatre aspects du combat. Euphoriques et impréparés, ils se sont toujours précipités aux élections, pour ensuite se rendre compte que ce n’est pas comme cela qu’on gagne une élection. Drogués par le fait d’avoir pu « forcer » Bongo à une négociation quand les temps se font euphoriques, ils se rendaient compte trop tard que c’est Bongo qui les avait, pour la énième fois, traînés dans la farine. D’autres, comme vous, ont cru au vertus du dialogue, des conciliabules et des compromissions, pour ensuite se rendre compte que ce n’est pas non plus comme cela qu’on arrive au changement au Gabon. Ce que vous présentez comme une nouveauté ici, c’est-à-dire trouver des alliances en France, travailler politiquement sur le terrain des compromissions, regrouper les Gabonais de la diaspora de toutes tendances (oh quelle aberration !), négociations, n'est ni nouveau, ni suffisant. Au contraire, cela se prête à l’immobilisme et aux innombrables problèmes qui ont miné les autres avant vous. Vous semblez vouloir répéter les mêmes illusions. C’est parce que, en réalité, unis ou pas unis, les opposants gabonais n’ont eu ni la discipline, ni l’unicité d’objectif et de méthode qui aurait pu mener au succès du combat. Assemblés en apparence, ils avançaient en fait en ordre dispersé, chacun tirant la couverture de son côté, chacun se méfiant de l’autre, et à la fin, presque 20 ans plus tard, le Gabon est démocratiquement pire que ce qu’il était au moment où s’initiait le sursaut démocratique en 1990. Alors, ou vous voulez la fin du régime Bongo, ou vous ne la voulez pas, mais ne distrayez pas les gens avec des formules péremptoires qui, en fin de compte, n’ont aucun sens. C'est une illusion que d'autres ont essayé avant vous (Accord de Paris, HCR, etc.) Il ne s'agit pas uniquement d'organiser des kermesses politiques hétéroclites qui finissent toujours par s'effondrer sous le poids des aspirations individuelles et partisanes. Il faut plus profond que cela. Si votre désir est de fédérer les Gabonais de la diaspora, cet objectif est louable. Je ne vois malheureusement pas encore se dégager la bonne méthodologie de succès. Je vois plutôt une charrue mise avant les bœufs, avec les mêmes promesses d’échec qui ont toujours miné les actions politiques de ce genre au Gabon. Vous pouvez donc rire de l’histoire du transformateur de Kinguélé, c’est votre droit. Vous pouvez aussi rire de notre virtualité, mon frère. Mais je vous rassure dès aujourd’hui. Le BDP, contrairement à vous qui semblez vous réveiller aujourd’hui de votre léthargie, est arrivé à vos conclusions il y a quelques années déjà. Mais contrairement à vous, nous avons analysé un peu mieux la situation du Gabon, dans la ferme intention de ne pas répéter les erreurs des aînés. Aujourd’hui, vous rigolez. Mais un jour, c’est un hoquet de surprise qui vous saisira. En attendant, prenez la relève des illusions que vos prédécesseurs vous ont léguées, comme par exemple cette idée ridicule selon laquelle c’est parce qu’on a des relations en France qu’on réussit à changer le Gabon. Ce sont-là des idées ridicules, qui trahissent la mentalité de l’esclave qui attend les bontés de son maître pour espérer un jour pouvoir se libérer. Nous l’affirmons dès aujourd’hui, c’est du Gabon même que nous conquérons la liberté du Gabon, et non à Paris. Alors, le jour où vous voudrez quitter le domaine des enfantillages pour devenir sérieux et regarder de front les problèmes du Gabon, on parlera. J’ai toujours été ouvert au dialogue. Mais ce que j’évite, ce sont les types d’enfantillages que je vois se dessiner sous mes yeux, les euphories mal placées et empreints de naïveté. Le Gabon n’a plus besoin de kermesses politiques. Il a besoin d’actions révolutionnaires et de libération nationale. Quand vous l’aurez compris, vous contribuerez mieux au changement immédiat au Gabon. Il n’y a que les esclaves qui se plient à la volonté de leur maître. Certains attendent que Bongo meure tout seul au pouvoir. D’autres attendent que le dictateur veuille bien de lui-même entendre raison et tout quitter tout seul. Et ailleurs, on croit que c’est parce qu’il y a une procédure judiciaire contre Bongo en France que le Gabon sera libéré demain. Du coup, on s’avance vers des illusions de changement, et on se met à se convaincre que la France est désormais décidée à débarrasser le Gabon de Bongo. Mais bon sang, quelle race d’inutiles nous sommes, nous les Gabonais. On recherche toujours la solution de facilité, celle du moindre effort, du moindre sacrifice. Et un jour, on se met encore à pleurnicher quand, 20 ans plus tard, le régime Bongo est toujours en place. Et on se met alors à accuser de nouveau la France de soutenir Bongo, alors qu’on est soi-même responsable de la survie de Bongo, à cause justement de cette recherche effrénée des méthodes faciles, même quand tout montre qu’il faut la révolution au Gabon pour changer les choses. D’où cette terrible langue de bois que vous avez, cher ami, et d’où ces contradictions systématiques. D’une part, vos vidéos annoncent la libération du Gabon et le ras-le-bol. Mais dans vos messages à fleur de peau, on voit plutôt une chiffe molle qui s’apprête à répéter les mêmes erreurs que Mamboundou, Mba Abessole et les autres mécréants qui ont tué l’idéal démocratique au Gabon. On croit que c’est parce qu’on aura fait preuve de « responsabilité » que le Gabon changera. Je répète donc. Anwa ! C’est mon dernier mot. Dépecez-moi ou le BDP comme vous voudrez. Je vous laisse vous débattre dans vos manières et vos illusions. J’ose seulement espérer qu’il restera quelque part en vous une petite étincelle de raison qui vous permettra de comprendre exactement ce que je suis en train d’essayer de vous faire comprendre. Vous restez tout de même un frère, quoique quelque peu égaré. Je ne vous en veux pas. Bon courage. Dr. Daniel Mengara From protected at yahoo.fr Sat Jun 23 00:16:28 2007 From: protected at yahoo.fr (moundanga guy martial) Date: Sat, 23 Jun 2007 00:16:28 -0400 Subject: [BDPalabres] Re : HAUTE TRAHISON... Message-ID: pourquoi votre message s'intitulle :haute trahison ?pourrai-je avoir assez d'explication et pourquoi cette arrogance pour une personne qui prone des valeurs assez noble comme les votre ;alors juste pour vous dire que j'ai du respect pour l'action que vous mener aujourd'hui pour notre pays et toutes ces paroles blessantes venant de vous me laissent indiférent car j'apprécis votre franc parlé et votre courage ;merci encore de me répondre "Dr. Daniel Mengara" a écrit : Cher Monsieur Ndong, Je me chargerai moi-même de vous répondre, car il me semble que vous me confondez avec Pierre Mamboundou, votre leader. Soit vous n'avez pas pris le temps de respirer un bon coup, pour permettre à vos neurones de s'oxygéner, soit il y a en vous un problème plus grave encore que ne le laissent supposer les apparences. Mais je mettrai votre égarement sur le compte de la jeunesse, chez qui la fougue sortie des viscères a tendance à devancer de mille lieues l'activité cérébrale. Il me semble que vous feignez de manière assez théâtrale, et maladroite, une indignation que vous basez sur les élucubrations de votre compère Malékou. On décèle, dans cette fausse indignation, un fantasme qui trahit votre désir de découvrir, un beau jour, en Daniel Mengara les mêmes vices et tares que ceux que nous critiquons chez votre Pierre Mamboundou. Ceci vous permettrait de pouvoir enfin vous consacrer à votre sport favori : servir de chantre justificateur des égarements de Pierre Mamboundou auprès de la diaspora gabonaise. Et quelle meilleure manière de le faire que de découvrir en Daniel Mengara, ce moraliste, cette grande gueule, cet arrogant donneur de leçon, les mêmes tares que celles qui ont émaillé le destin politique de Pierre Mamboundou. Et voilà : Mamboundou serait lavé des critiques de Mengara puisque Mengara lui-même est coupable des mêmes errements. From protected at yahoo.fr Sat Jun 23 00:18:27 2007 From: protected at yahoo.fr (GALLANT HOMME) Date: Sat, 23 Jun 2007 00:18:27 -0400 Subject: [BDPalabres] Re : HAUTE TRAHISON... Message-ID: ta raison mais soit poli. ps d'insulte --- felicite a écrit : > > Lire 19 pages c'est trop, géré le Gabon c'est trop > > pour vous, fainéant va > > > > Cassez-vous là > > > > Essigan Essoka > > ----- Original Message ----- > > From: "ovono hervé" > > To: > > Sent: Friday, June 22, 2007 3:51 PM > > Subject: [BDPalabres] Re : HAUTE TRAHISON... > > > > >>> > > > Quand c'est trop long on ne peut plus vous > > suivre...même si c'est > > important. >>> > > > "un gabonais" From protected at wanadoo.fr Sat Jun 23 00:25:07 2007 From: protected at wanadoo.fr (felicite) Date: Sat, 23 Jun 2007 00:25:07 -0400 Subject: [BDPalabres] Re : Appel à réflexion Message-ID: Pour 2012 ? Promis juré, avec le Dr Mengara ? Essigan Essoka From protected at yahoo.fr Sat Jun 23 00:36:07 2007 From: protected at yahoo.fr (Jean Paul NGOMA) Date: Sat, 23 Jun 2007 00:36:07 -0400 Subject: [BDPalabres] Re : QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? Message-ID: Je ne suis pas Daniel Mengara et sachez que je ne partages pas ses idées, merci Loic Ovono a écrit : Chèr Daniel Mengara.Cela fait un bon bout de temps je parcours "gabon news" et que j'essaie de vous joindre mais sans succès.Dieu merci vous êtes venus à moi. Je m'appelle Loic Ovono, étudiant en 2ème année de Lettres Classiques à Clermont-Ferrand et trésorier adjoint d'Agir pour le développement(ONG). En ce qui concerne la question posée je pense que le Gabon,tout ce dont il a besoin c'est la Démocratie. Moi je suis ici en France pour mes études,mon souhait le plus ardent est de servir mon pays mais je ne sais pas ce dont le peuple a besoin.J'ai les nouvelles du pays à travers les sites internet.Je crois que mon fils qui viendra au monde dans je ne sais combien d'année ne dois trouver au pouvoir ni Bongo,ni son fils,ni même ceux qui font parti de la bande à Bongo.Ce qui est vrai c'est qu'aucune grande nation n'a vu le jour sans effusion de sang mais je ne crois pas que le Gabon a besoin de ça pour sortir de la situation dans laquelle il se trouve. Je ne sais pas si mon courrier retiendra votre attention mais j'espère vous relir très vite GALLANT HOMME a écrit : pourquoi s'agiter alors que le depart de Bongo est proche?Posez les criteres quant a l'homme ideal qui le succedera si peu. Tous les vieux caciques et autres doivent etre elimines d'apres moi car difficile pour eux de se blanchir et l'age aussi est un facteur. La question a debattre aujourd'hui est :QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? repondez a cette question sans tendance politique et alors vous pourriez mieux definir le leader ideal car la politique peut aussi s'identifier a un ensemble de mensonges et nous tous nous savons qu'un bon macon se juge au pied du mur et non sur des paroles et autres. BONGO NE RESTERA PAS ETERNEL ET IL LE SAIT AUSSI, COMME IL SAIT SON DEPART IMMINENT. QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? From protected at yahoo.fr Sat Jun 23 09:43:54 2007 From: protected at yahoo.fr (loic ovono) Date: Sat, 23 Jun 2007 09:43:54 -0400 Subject: [BDPalabres] Re : QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? Message-ID: Est ce que je peux savoir alors qui vous êtes et quelle est votre vision du monde? Jean Paul NGOMA a écrit : Je ne suis pas Daniel Mengara et sachez que je ne partages pas ses idées, merci Loic Ovono a écrit : Chèr Daniel Mengara.Cela fait un bon bout de temps je parcours "gabon news" et que j'essaie de vous joindre mais sans succès.Dieu merci vous êtes venus à moi. Je m'appelle Loic Ovono, étudiant en 2ème année de Lettres Classiques à Clermont-Ferrand et trésorier adjoint d'Agir pour le développement(ONG). En ce qui concerne la question posée je pense que le Gabon,tout ce dont il a besoin c'est la Démocratie. Moi je suis ici en France pour mes études,mon souhait le plus ardent est de servir mon pays mais je ne sais pas ce dont le peuple a besoin.J'ai les nouvelles du pays à travers les sites internet.Je crois que mon fils qui viendra au monde dans je ne sais combien d'année ne dois trouver au pouvoir ni Bongo,ni son fils,ni même ceux qui font parti de la bande à Bongo.Ce qui est vrai c'est qu'aucune grande nation n'a vu le jour sans effusion de sang mais je ne crois pas que le Gabon a besoin de ça pour sortir de la situation dans laquelle il se trouve. Je ne sais pas si mon courrier retiendra votre attention mais j'espère vous relir très vite GALLANT HOMME a écrit : pourquoi s'agiter alors que le depart de Bongo est proche?Posez les criteres quant a l'homme ideal qui le succedera si peu. Tous les vieux caciques et autres doivent etre elimines d'apres moi car difficile pour eux de se blanchir et l'age aussi est un facteur. La question a debattre aujourd'hui est :QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? repondez a cette question sans tendance politique et alors vous pourriez mieux definir le leader ideal car la politique peut aussi s'identifier a un ensemble de mensonges et nous tous nous savons qu'un bon macon se juge au pied du mur et non sur des paroles et autres. BONGO NE RESTERA PAS ETERNEL ET IL LE SAIT AUSSI, COMME IL SAIT SON DEPART IMMINENT. QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? From protected at yahoo.fr Sat Jun 23 11:38:30 2007 From: protected at yahoo.fr (Rodrigue Zoula) Date: Sat, 23 Jun 2007 11:38:30 -0400 Subject: [BDPalabres] Re: Après les palabres, le Pays ! Message-ID: hé, ah Mengara, merci. Akiba abuign. je suis de Minvoul comme vous et je te dis vraiment, frère, je suis ému par ce courier que vous envois. Je ne sais pas de quoi il s'agit avec celui que vous appelez Sylvain Ndong mais je peux dire que votre message me touche du plus profond de mon coeur. C'est vrai que votre langage est parfois trop cru, trop direct ce qui n'est pas nécessaire. Il faut faire des effort ä ce niveau. mais je pense aussi que c'est peut-être cette manière directe de parler qui est bonne pour le gabon. on voit ici au pays trop de faux et trop de mensonges. Les gabaonais ont fini par se détourner de la politique à cause des mensonges. Vriament, surtout dans la deuxème moitié de votre message, j'ai vu des pensées profondes qui m'on ému. Vous avez analyser là le vrai problème de l'opposition au Gabon. Donc quand vous dite Monsieur Mengara que c'est le manque d'unicité et de méthode et d'objectif qui nous a tué, je dis c'est vrai. Quand on organise ou quand on rassemble les gens avec des objectifs différents, l'unité qui donne le succès n'est pas possible. je partage donc votre analyse car elle mm'inspire qu' il ya deux cas de figures possible, l'un mène au succès, l'un mène à l'échec. voici ce que votre pensée a inspirer à ma modeste personne (je n'ai pas les gros diplomes). La méthode de l'échec. 1) On prend des partis différents et on les assemble. Bien. 2) Tous ces partis se disent de l'opposition et veulent le changement. Bien aussi. 3) Mais, quand on envient au méthode pour obtenir le changement, on voit que y en a qui sont pour tout casser, d'autres qui ne veulent pas la violnece, d'autres qui préfère négocier avec le pouvoir, d'autre qui préfèrent juste participer aux élections. et comme dans ce genre de rassemblement, Bongo arrive toujours à implanter des groupes qui vomnt bloquer l'action de toute le monde, c'est l'immobilisme qui s'installe et l'inéficaciter. 4) Et POUF, la coalition trop dispersée comme vous dites tombe. et on passe encore du temps à s'insulter dans l'oposition et bongo règne tranquille. Bref, sans unicité d'objectif et de méthode, la coalition ne peut pas réussir et c'est Bongo qui tombe gagnant. c'est pas comme ça qu'on unit les gens. La méthode du succès. je vais prendre l'exemple de l'idéologie du BDP pou appuyer mon exemple. 1) Un groupe se lève comme le BDP et proclame UN objectif et UN SEUL, pas plusieurs. cet objectif est: faire partir Bongo par la révolution (insurrection, guerre et autres méthodes violentes). L'objectif est plus clair et plus précis. ce n'est pas juste le changement qu'on cherche, mais le changement par la révolution et on sait ce que la révolution veut dire). 2) le BDP élargit donc son action à tous les Gabonais. Dans ce cas, les Gabonais qui rentrent connaissent l'objectif qui est clair au départ: faire partir Bongo par la révolution. Il n'y pas de malentendus possibles. 3) Comme tout le monde sait qu'ils sont rentrés dans le groupe par la révolution, tout le monde travaille dans le sens révolutionnaire en cherchant les méthodes révolutionnaires les plus efficaces. Dans ce as, il n'y a pas moyen de se tromper ou de ne pas s'entendre. Tous les cates vont forcément dans le même sens. Tout le monde sait qu'aucune méthode n'est à exclure, la seule chose à nágocier c'est par quelle action révolutionnaire commencer et par uelle finir. 4) A la fin, la révolution réussit parce qu'on a rassemblé non pas juste des groupes hétéreclites dans leurs objectifs, mais des gens qui sont rentrés connaissant lobjectif exact de leur engagement. je trouve personnelemnt cette méthode éfficace pourquoi? Parce qu'elle inclue toutes les autres. Les gabonais échouent en général parce qu;ils commencent toujours par le dialogue avec le pouvoir. Or, avec une action révolutionnaire, les résultats peuevnt aussi inclure le dialogue, mais ce sont les révolutionnaires qui décident et pas Bongo. Bongo serait forcé de négocier et dans ce cas, il ne peut pas gagner puisqu'il n'est pas en position de force. Il part forcément. La révolution est donc un principe qui prépare à la fois la paix et la guerre. c'est une méthode totale qui permet plus le succès et la paix. Donc, Monsieur Mengara je dis chapeau. C;est ce genre de pensée clair que nous au Gabon on veut. Je suis convaincu que vous réussirez un jour car vous ne pratiquez pas la langue de bois. Pour réussir la révolution, vous n;avez pas besoin de tout le Gabon. Tout ce qu'il vous faut c'est un groupuscule de laeders éclairés et d'un petit milliers d'agents de la révolution sur place ici au pays. ON est fatigué ici au Gabon des kermesses comme vous dites. Ragradez ce que Mamboundou est en train de faire. est-ce que c'est comme ça qu'un homme politique digne se comporte? Bonne continuation, monsieur. Dr. Daniel Mengara a écrit: > Très cher Sylvain Ndong, > > Merci pour vos réponses. > > Par la véhémence de votre éructation, qui contient elle aussi des "colères" surprenantes, je crois être aujourd'hui capable de dire que j'ai provoqué en vous ce que vous avez cru provoquer en moi, c'est-à-dire une réponse à fleur de peau, donc nécessairement viscérale parce que non réfléchie. > > La différence entre vous et moi est que je pense exactement ce que je dis, et je dis toujours ce que je pense. Parce que je ne fais aucun calcul, aucune compromission, on me trouvera toujours égal à moi-même. Quand mon texte contient de l'arrogance, c'est que j'y ai consciemment intégré cette arrogance. Quand mon texte contient des éléments qui choquent, c'est parce que je veux choquer et réveiller. Mais je ne réponds jamais à fleur de peau. > > Vu que vous vous êtes donné pour vocation de rassembler la diaspora, il me semble que vous avez là encore pas mal de travail à faire. Vos réponses non réfléchies me semblent totalement déplacées par rapport au rôle que vous voulez jouer. Il m'apparaît assez paradoxal que vous vous posiez en victime dans cette transaction alors même que vous fûtes le premier à égrener des attaques contre le pauvre Daniel Mengara que je suis, sur la base des légèretés véhiculées par votre comparse. C'est moi qui, attaqué, aurais dû pleurnicher, pas vous. Et surtout, vous seriez sorti de toute cette histoire beaucoup plus grandi si vous aviez observé de la retenue et surtout le sens de la conciliation que vous prônez de manière très maladroite. > > Vous semblez miné par le désir de toujours avoir raison, de toujours répondre du tac au tac à la moindre attaque contre vous, ce qui montre un caractère excessivement immodeste, sans humilité. Bref, vous avez la grosse tête, ce qui, en politique, est un péché. Oui, je sais, vous direz que j’ai moi aussi la grosse tête. Mais nos grosses têtes ne sont pas basées sur les mêmes prétentions. Les vôtres me semblent trop intéressées et cela se sent à mille lieues. > > La différence entre vous et moi est que je n'ai jamais répondu aux multitudes d'attaques qui, de par Internet, n'ont cessé de me fustiger. Qu'il s'agisse de bongoïstes craignant pour leur pain ou d’upégistes craignant pour leurs milliards, je suis probablement l’un des hommes politiques les plus vilipendés sur Internet aujourd’hui, tout simplement parce que j’ose dire tout haut ce que les autres ne disent qu’au travers de multiples contorsions intéressées. Ainsi, malgré tous les bongoïstes et upégistes qui me dépècent à longueur de journée dans les forums et sites pro-Bongo et pro-Mamboundou, y compris celui du BDP où ils peuvent tous critiquer (démocratie oblige), j'ai toujours laissé couler, laisser faire. Si je m'étais amusé à répondre à ces centaines d'attaques, je ne dormirais plus et je passerais ma vie à ne faire que cela. Voilà pourquoi vous m'avez toujours vu silencieux quand vos amis, de Malékou aux Ekoga du monde, en passant par vous-même, se sont attaqués à moi. Je ne participe jamais à ces futiles éructations et je laisse faire, parce que, au fond, je suis un homme foncièrement démocrate. En cela, je suis certainement plus libre que vous : je n’ai pas peur de dire ce que je pense, même si cela doit choquer ceux-ci ou ceux-là. Et je n’ai pas peur que l’on me critique. Si la critique tuait, je serais déjà mort. Je suis libre et je tire cette liberté du fait que je n’attends rien de personne ni de circonstances particulières. Vous, mon cher, semblez véhiculer la langue de bois. Et en général, cela cache d’odieux calculs. > > Mon message à votre encontre n’avait d'autre but que de provoquer, par diverses méthodes discursives, la réaction qui a été exactement la vôtre, et ainsi vous montrer que vous ne valez, après tout, pas mieux que moi dans le registre de la retenue. Ceci, à mon avis, laisse de gros et sérieux doutes sur votre capacité à rassembler qui que ce soit. Vous êtes trop sur la défensive et ceci vous aveugle jusqu'au point de l'absurde. Mais, encore une fois, je mets ces errements sur le compte de la jeunesse car vous semblez systématiquement, à chaque fois, tomber vous-même dans les extrêmes travers que vous me reprochez. Il me fallait donc juste vous montrer combien votre tête était grosse et combien vos écrits étaient contradictoires. > > Par exemple: vous interprétez mes attaques vis-à-vis de Mamboundou comme des attaques qui font du mal à l'opposition. Et du coup, je deviens à vos yeux un complice du bongoïsme parce que j’ose interpréter Mamboundou comme quelqu’un s’étant vendu. Ce qui est surprenant c’est que vous ne voyez pas vous-même que vous tombez exactement dans le même travers que vous me reprochez en m'attaquant. Je devrais donc, selon votre logique, conclure que vous travaillez pour Bongo puisque vous voulez m'affaiblir en me critiquant alors que je suis de l'opposition ! Non mon cher, être de l’opposition ne veut strictement rien dire. Ce sont les actes des hommes que l’on juge et non pas le fait d’appartenir à l’opposition. On ne peut pas fermer les yeux sur des conneries, tout simplement parce que des gens se proclament de l’opposition. Mamboundou s’est égaré, et il vous appartenait à vous-même au sein de l’UPG de redresser cet égarement. Malheureusement, vous passez votre temps à jouer les chantres pour une cause perdue. > > Et voilà la raison pour laquelle je n’interviens jamais dans les polémiques stériles soulevées par de pauvres diables désœuvrés qui utilisent l’outil Internet pour tromper leur ennui. Echanger des messages de cette nature ne grandi personne et relève du futile. On peut jouer à ce jeu de midi à quatorze heures et ne jamais en finir. Cela démontre que ce n'est pas là que se trouve le vrai problème. Votre problème est que vous êtes foncièrement intolérant vis-à-vis de la critique formulée à votre encontre ou à l'encontre de votre parti. Et vous ne comprenez pas que dans la société des humains, on ne fait pas forcément l'unanimité dans tout ce que l’on fait. Ce qu'il faut, c'est plutôt poursuivre ses propres convictions en fonction de ce que l'on croit, et éviter de croire qu'on peut convaincre tout le monde. Nous, au BDP, nous croyons que rien de bon ne peut plus se passer au Gabon tant que Bongo est au pouvoir. Nous nous tenons donc à cela. Et ce n’est pas parce que vous aurez trouvé « irresponsables » nos appels à la révolution que nous arrêterons. > > Et parce que vous êtes foncièrement sans modestie et intolérant, vous avez manqué de percevoir l'ironie contenue dans mon message. Quand vous m'envoyez vos documents, croyez-vous que je les voulais réellement ? J'essayais de vous montrer, à vous et à votre compère, l'absurdité de vos demandes vis-à-vis de moi. Vous, pour m'avoir demandé des explications sur une affaire qui n'avait aucun sens. Lui, pour avoir basé ses affirmations et supputations sur une conception erronée de notre présence en France en avril 2002. Cette ironie semble vous avoir échappé et vous m'avez envoyé des documents dont je n'ai que faire en réalité et que je n'ai demandé que rhétoriquement. Tout ce qu'il vous fallait comprendre c'est qu'il ne faut pas exiger des autres ce qu'on ne peut s'appliquer à soi-même. Une organisation politique ou tout autre structure similaire ne livre point au premier venu son fonctionnement stratégique interne. Je ne pouvais donc exiger de vous des documents internes ou une participation à vos débats internes sans y être invité ! Or, c'est exactement ce qu'a fait votre compère en se croyant de plein droit autorisé à s’insérer dans une activité officielle du BDP-Gabon Nouveau. Mais là, vous avez manqué d'affirmer vos capacités d'analyses à la lecture de son message. L'occasion vous semblait trop juteuse de dire des choses négatives sur le BDP et ceci semble vous avoir aveuglé ! Or, vous voilà disant exactement ce que j'ai dit dans mon message sur le caractère privé des activités internes à un parti ou mouvement politique. Que de contradictions ! > > Cher ami, n'importe qui peut attaquer n'importe qui avec des arguments aux apparences convaincantes, mais qui relèvent, hélas, de la légèreté la plus pathétique. Ma réponse, tout en contenant certaines vérités, se voulait volontairement excessive, pour justement tirer de vous ces éléments contradictoires que vous avancez, sans pour autant être convaincant. Vous ne savez point appliquer à vous-même ce que vous exigez des autres. > > Ceci pour dire que quand un débat est lancé de la manière dont vous l'avez lancé, c'est-à-dire par une attaque directe contre moi, vous n'avez grandi ni le débat que vous souhaitiez, ni même vous-même. Si, donc, dans votre tentative d'unir les Gabonais, vous en venez vous-même à réagir de manière aussi primaire, c'est que, à la fin, vous souffrez des mêmes tares que vous croyez trouver en Daniel Mengara. Mais nous n'avons nulle part, je puis vous assurer, rien en commun. > > Et voilà la raison pour laquelle j'ai tendance à regarder avec condescendance le type de gesticulations auxquelles vous vous livrez et à les ignorer. En général, et de par mon expérience, ce type de gesticulations ont toujours caché des choses néfastes pour notre pays. Quand on a le sens de l'observation, ces choses se détectent à mille lieues. Je puis, certes, me tromper, mais jusqu'à présent, qu'il s'agisse de Mamboundou, de Mba Abessole ou des déboires du BDP, mon instinct a toujours eu tendance à me donner raison et le temps aura souvent confirmé mes analyses. > > J'ai, certes, voulu, dans ma réponse, vous provoquer un peu, mais par la même occasion, j'ai voulu vous démontrer pourquoi il est futile non seulement de se débattre contre les rumeurs et les interprétations hasardeuses, mais aussi de commencer un débat que l'on n'a pas suffisamment mûri. C'est là un préalable important pour toute entreprise humaine qui se veut fructueuse. > > La futilité même du type d'échanges vides que vous engagez, qui épuisent inutilement les énergies physiques et mentales des uns et des autres, est justement ce qui me répugne. Et j'ai souvent tendance à laisser cela aux simples d'esprits, esprits qui souvent excellent par la palabre inutile et la polémique stérile. Vous ne me reprendrez donc pas à me joindre à de telles futilités. > > Comme vous avez pu le voir, nous pourrions passer des années à débattre tel ou tel aspect de mon message ou du vôtre, et on n'en finirait pas. Mon message vous a donné l'opportunité de trouver dans le mien "des failles" que vous avez cru bon d'exploiter, dans le but sans doute de vous montrer convaincant. Je pourrais ici, en réponse à votre réponse, refaire la même chose et répondre aux "mille failles" de votre message. Et nous n'en finirions plus. Je crois donc vous avoir suffisamment démontré qu'on ne gagne pas un débat subjectif dont la seule base relève de données subjectives et personnelles. C'est non seulement futile, mais aussi inutile. Je ne reviendrai donc pas sur les milles failles de votre message, dont je ne suis nullement convaincu par l’argument, un peu comme je vous suppose non convaincu par mes arguments. C'est de bonne guerre. Vous avez droit à vos opinions, fussent-elles subjectives. Et moi j'ai droit aux miennes. > > Cependant, pour accorder les Gabonais, une seule préoccupation doit demeurer, c'est celle qui consiste à trouver comment sortir le Gabon de son trou actuel. Tous les Gabonais n’adopteront pas forcément la même approche, mais ceux qui s’engageront se devront de montrer la sincérité qui s’impose. Il y en a qui préfèrent les éternels et sempiternels conciliabules avec le pouvoir. Ils trouvent cette approche « responsable ». Il y en a d’autres qui, comme au BDP, pensent que tout a été essayé, sauf la manière forte. Pour cela, le BDP a son approche, l'UPG a la sienne. Seule l'histoire dira qui avait raison. > > Mais, tandis que vous continuez votre approche, essayez quand-même encore une fois de nous épargner les contradictions. Il me semble ici que, quand le BDP critique l'UPG, vous nous accusez de faire le jeu du pouvoir ; par contre, quand le BDP invita l’UPG et les autres groupes à l’unité révolutionnaire en 2005 pour gagner les élections et chasser Bongo une bonne fois pour toutes, vous restâtes silencieux sur cette invitation. Et aujourd’hui, par votre plume, vous expliquez ce rejet parce que, pour vous, le BDP pour cause de virtualité et de clandestinité, n’a pas droit de cité aux côtés des partis légalisés. Ce sont là les incohérences que nous constatons, mon cher. Vous répondez avec mépris en disant que l'UPG, un parti légalisé, n'a rien à foutre avec un mouvement virtuel clandestin comme le BDP. Il faut donc savoir ce que vous voulez. Vous ne pouvez pas à la fois mépriser le BDP en justifiant le refus par l'UPG de faire partir Bongo en 2005 en travaillant avec nous, et par la suite nous reprocher de faire du mal à l'UPG en critiquant sa démarche, qui nous semble compromettre l’avenir démocratique du Gabon. Du moment que nos idéologies et nos contextes s’opposent, n’est-il pas de bonne guerre que nous critiquions nos égarements respectifs ? > > Vous souffrez donc d’un grave problème d’incohérence, mon cher. Vous ne pouvez pas, dans le même message, parler de vouloir unir TOUS les Gabonais et en même temps justifier le refus de l'unité que le BDP avait souhaitée en 2005 sur la base d’une virtualité qui relèguerait les bédépistes au rang de non Gabonais. Ce que vous semblez ne pas comprendre, hélas, est qu’il y a au Gabon, une partie du peuple qui partage l’opinion révolutionnaire du BDP et cette opinion doit, elle aussi, être respectée. Si vous ne pouvez pas le faire, alors arrêtez de vous plaindre quand le BDP critique l’UPG. Appliquez à vous-même ce que vous voulez appliquer au BDP si vous voulez être cohérent. > > Comprenez-vous ce que j'essaie de vous dire, jeune frère ? > > La contradiction me semble trop flagrante dans votre argumentation. Vous justifiez aujourd’hui de manière partisane le rejet d’une unité que nous avions souhaitée depuis 2005, mais dans le même tas, vous appelez les Gabonais de la diaspora à s'unir. Je suppose que les Gabonais du BDP ne sont pas de la diaspora, ou que votre diaspora se doit obligatoirement d’exclure les membres du BDP, n'est-ce pas ? Ce serait logique, puisqu’ils appartiennent tous à une structure virtuelle. > > Voilà pourquoi, mon cher, quand je vous lis, je retrouve systématiquement ce genre d'argumentaire contradictoire qui, malgré sa pomposité habituelle, finit par me déconcerter et me lasser car je ne retrouve nulle part la cohérence que je recherche de la part de quelqu'un qui écrit si bien, mais qui pêche par un extrémisme encore plus incontrôlé que celui dont il m'accuse. > > Mais avant que de vous quitter, je vais toucher à des aspects de votre messages qui me semblent dignes d'intérêt. > > 1) Votre Blog et l'UPG. > > Loin de moi de vouloir vous empêcher de vous exprimer librement en tant que citoyen. Vous avez tous les droits du monde à un blog, si c'est cela que vous souhaitez. Mon problème est que je trouve un grave problème d’incohérence dans votre démarche. Ce que je vous reproche, c'est de ne pas avoir consacré AUTANT d'énergie à alimenter le site même du parti dont vous avez la responsabilité au Benelux. Certes, votre blog est important pour votre expression personnelle. Mais ne pensez-vous pas, cher ami, que pour plus d'efficacité et pour multiplier les points d'appui de votre opposition au régime, vous pourriez à la fois vous occuper de votre blog, mais aussi alimenter le site de l'UPG avec les mêmes analyses, les mêmes éléments, les mêmes vidéos, de manière à permettre à plus de Gabonais d'y avoir accès soit par votre Blog, soit par le site officiel de l’UPG ? Quand on a une vision concrète du combat politique, on évite soit la dispersion des énergies (que vous voulez par exemple résorber en essayant d’unir la diaspora) et les incohérences qui affaiblissent (comme par exemple alimenter un Blog et oublier le site de son parti alors que les deux doivent être complémentaires). > > Autrement dit, j’aurais aimé vous voir consacrer la même énergie à renforcer la présence Internet de l’UPG que celle que vous mettez à renforcer votre image personnelle sur votre Blog. Ces deux valeurs ne doivent pas forcément se contredire. M2005, un upégiste comme vous, a fait un blog nettement plus utile que le vôtre en matière de promotion de l’UPG au sein de la diaspora. Et ce n’est pas lui qui vous dira que la diaspora est inutile dans l’action politique de l’UPG. Ne raisonnez pas comme un gamin. > > A mon avis, cela ne vous aurait pas coûté grand-chose de consacrer un peu de temps au site de votre propre parti, de manière à en assurer une meilleure visibilité, et ainsi permettre aux compatriotes, même de la diaspora que vous méprisez, à avoir accès aux pensées de l’UPG de manière plus fréquente, plus appuyée. Et peut-être que cela aurait servi justement à éclairer des gens comme moi qui, selon vous, n’ont pas d’information crédible sur ce que fait Mamboundou au Gabon. En voyant dans cette réflexion que je vous ai faite une attaque personnelle contre vous, vous avez manqué de comprendre mon raisonnement. Et ceci parce que vous prenez ces critiques comme des attaques personnelles. La grosse tête, quoi. > > Secundo, il me semble déceler ici de nombreuses autres contradictions. Vous dites que votre parti a fait le choix stratégique de délaisser Internet comme moyen d'action politique, parce que la diaspora est trop passive, parce que c'est au Gabon que tout se passe et qu'il n'y a pas assez de Gabonais à l'étranger ou sur Internet pour mériter un investissement upégiste en direction de la diaspora ou de la communication Internet. > > Mais mon frère, cela n'a aucun sens, surtout au vu de vos propres actions ! Si vous pensiez Internet inutile à l’action politique, pourquoi vous tuez-vous à animer un blog que vous savez ne servira à rien du tout dans le cadre de votre combat personnel ? C’est donc pour amuser la galerie de vos amis, chat et chiens que vous faites ce Blog ? Soyons cohérent, quand-même, mon frère. Ou vous insultez les Gabonais de la diaspora, ceux-là même que vous voulez rassembler, ou vous êtes encore trop jeune dans votre esprit trop empressé pour comprendre les implications de ce que vous dites. A trop vouloir vous défendre, vous vous enfoncez un peu plus dans des incohérences qui finissent par ne plus avoir aucun sens. > > 2) Virtualité du BDP et Inutilité d'Internet > > S'agissant de la virtualité du BDP, je vous le concède, nous sommes virtuels. S'agissant également de la clandestinité du BDP, je vous le concède aussi, nous sommes un mouvement clandestin. Par cette définition même, nous ne sommes pas sur le terrain comme vous et vos critiques à notre encontre ne regardent que vous. > > Mais vous qui êtes sur le terrain depuis belle lurette, quel bilan pouvez-vous présenter aux Gabonais en dehors des milliards pour développer Ndendé ? Comment nous expliquerez-vous votre échec si patent, à l’UPG, et votre incapacité à détruire le régime Bongo ? Il me semble, Monsieur Sylvain Ndong, que vous ne savez vraiment pas trop ce que vous dites, ni ce que vous faites. > > Si vous ne vous comprenez pas, laissez-moi vous expliquer ce que vous faites. Je vais affirmer tout de suite que votre propre démarche actuelle consistant à rechercher dans la diaspora la solution au blocage politique au Gabon constitue un cinglant aveu d’échec et une véhémente remise en cause du combat tronqué que mène l’UPG sur le terrain au Gabon. Si vous croyiez encore à l’UPG, mon cher, c’est par l’UPG que vous seriez passé pour affirmer votre désir de changement et le mener jusqu’au bout. En voulant contourner l’UPG par ce que vous appelez le rassemblement de la diaspora, qui seule, selon vos propres dires, serait à même de réussir, vous avouez que l’UPG a failli et ne peut plus réussir. > > Mais je suppose que vous trouverez toujours des arguments complexes pour justifier votre démarche, mais à mes yeux, il n’y a pas d’autre explication que celle-là. Cela relève de la plus élémentaire analyse. En 2005, vous ne fîtes aucune ouverture vers la diaspora, ni par l’UPG, ni par une initiative personnelle. Ceci parce que vous aviez l’illusion d’une possible victoire de l’UPG. Mais comme vous étiez euphoriques, vous oubliâtes de travailler à une vraie stratégie de victoire. Vous échouâtes donc lamentablement. Maintenant, subitement, vous réalisez que l’UPG n’est plus à même de réussir et vous vous tournez vers la diaspora. Tant mieux, mon cher. Inconsciemment, vous arrivez à la même conclusion que nous, c’est-à-dire utiliser d’autres méthodes de lutte que ce qu’a fait l’UPG, mais vous n’avez aucune honnêteté pour l’admettre. Cependant, votre démarche actuelle, elle, est parlante. Si vous ne le saviez pas encore, elle représente un cinglant désaveu que vous faites vous-même de l’UPG et de Mamboundou. > > Pire, vous expliquez vous-même l’échec de l’UPG par votre démarche actuelle. Au lieu de vous activer en priorité pour assurer le succès de votre parti en essayant de commencer une action interne en vue du redressement de ce parti, vous n’avez pas trouvé mieux que de vous associer à d’autres, en dehors de votre propre parti, pour espérer ainsi mieux réussir. Mais c’est là, à mon avis, une mélange d’irresponsabilité et d’amateurisme, qui explique, encore une fois pourquoi l’opposition actuelle est moribonde. > > Il serait trop long pour moi ici de faire une dissertation sur le côté néfaste, pour l’UPG, de votre démarche actuelle. Mais comme cette démarche trahit l’aveu d’échec pour l’UPG et Mamboundou, je m’arrêterai là. Bienvenue au club, donc, même si vous êtes en retard de deux ans. Vous avez peut-être enfin compris que l’entêtement de Mamboundou à faire cavalier seul a fini par nuire non seulement à l’UPG, mais aussi à toute possibilité de changement au Gabon. Et bravo d’oser enfin aller à l’encontre de l’idéologie de votre parti, même si, d’une part, vous rejetez le BDP comme mouvement virtuel, mais de l’autre, souhaitez paradoxalement inclure des membres du BDP frappés de virtualité dans vos entreprises. > > Permettez-moi, par conséquent, de noter les contradictions supplémentaires suivantes. Vous dites qu'Internet est inutile, relève de la virtualité et, à cause de cela, concluez à l'inutilité du BDP dans le cadre du combat politique, parce que le BDP est caché derrière son ordinateur. Mais mon frère, que dites-vous donc là ? > > Regardez vous-même vos contradictions : > > - Vous voilà en train de prétendre pouvoir rassembler les Gabonais, et quel est l’outil que vous utilisez ? Des emails ! dDnc un clavier et un écran. Je ne vous vois nulle part vous activer sur le terrain en personne. Vous me direz que je ne sais pas ce que vous faites au Benelux, mais alors, sur quelle base pensez-vous savoir ce que le BDP fait de sa virtualité clandestine ? Pensez-vous être le seul à avoir personnellement contacté le BDP pour discuter avec ses membres ? Pensez-vous que nous sommes assis sur nos lauriers et que ce que nous faisons n’a aucun impact sur le Gabon ? > > - Vous définissez Internet comme inutile à la lutte politique, mais vous entretenez un blog que les Gabonais, à vous entendre, ne consulterons jamais puisqu’il n’y en a pas assez dans la diaspora ni sur Internet. Vous faites donc juste un exercice en futilité, je suppose, à entretenir in blog que personne ne consultera ? Et que faites-vous au Benelux pour le compte de l’UPG ? Vu que ce ne sont pas les Gabonais de la diaspora qui vous intéressent (vous dites les avoir supprimés des préoccupations de l’UPG), retournez sur le terrain au Gabon aider à renforcer votre parti avec des Gabonais non virtuels, et montrez-nous comment vous gagnerez ce combat ! Vraiment, mon cher, vous me déconcertez. Il me semble que vous êtes en train de faire exactement l’opposé de ce que vous dites : vous êtes en train de laisser le terrain du concret pour rejoindre l’action virtuelle ! > > - Vous dites Internet inutile à la lutte politique, mais on vous retrouve partout sur Internet faisant la publicité de votre blog, postant des messages appelant au réveil sur tous les forums Gabonais, envoyant des messages chaque jour au BDP pour qu’il les poste sur son site Internet (ce que nous avons toujours fait volontiers). Alors, c’était quoi cela, un autre exercice en futilité ? Ne seriez-vous donc qu’un simple rassembleur virtuel, vu que toutes vos tentatives actuelles nous semblent limitées à l’Internet, exactement comme Daniel Mengara? Ah, j’oubliais. Vous, vous serez capable de passer du virtuel à la réalité (ou du concret au virtuel), mais Daniel Mengara n’a pas le droit de commencer par le virtuel, lui ! > > - Vous semblez vouloir minimiser l'impact politique du BDP et le qualifiez d'inutile parce que virtuel. Ah bon ? Mais mon cher, quand vous avez appelé Daniel Mengara un beau jour pour discuter avec lui, c'était pourquoi ? Etes-vous donc un homme frappé par la folie pour aller rechercher un homme que vous qualifiez de "virtuel", d’inutile, de caché derrière un clavier et un écran ? Si le BDP à vos yeux n'a aucune valeur parce qu'il est virtuel, je me demande ce qui vous a poussé à m'approcher, à me téléphoner comme vous le reconnaissez vous-même ? Que je sache, je ne suis jamais venu à vous, mais c’est vous qui êtes venu à moi par emails interposés et par sollicitation diverses, tout en nous demandant d’aider à faire connaître votre Blog (et pas le site officiel de l’UPG, que beaucoup de Gabonais ne connaîtraient pas si M2005 ne l’avait rendu accessible par un lien fraternel) ! Alors, soyons cohérent, mon cher. Vous me faites peur. En général, je ne retrouve ce type d’incohérence que chez les calculateurs, les gens avec des intentions autres que ce qu’ils disent. > > - Vous dites du BDP qu’il est virtuel, mais c'est par le BDP et des outils virtuels que vous passez pour essayer de rassembler Gabonais, y compris ces appels du pied que vous faites à mes collègues Tsir'Ella, Ondo Ndong et Félicité Vincent. Oseriez-vous vouloir, mon cher, profiter du travail virtuel du BDP pour rassembler virtuellement des gens que le BDP aurait virtuellement trouvés et intégrés en son sein ? Joueriez-vous les vautours ? Si donc, pour commencer votre campagne de rassemblement des Gabonais de la diaspora, c’est au BDP virtuel que vous venez en premier, n’est-ce pas à dire que vos grands airs ne correspondent pas du tout à la réalité de vos écrits ? C’est donc notre mouvement virtuel qui va faciliter pour vous, par des méthodes virtuelles, un rassemblement que vous semblez incapable d’opérer par des moyens autres que virtuel (un clavier et un écran)? > > - Vous dites le BDP virtuel, et pourtant tout le régime Bongo ressent les soubresauts de cette virtualité chaque jour, au point qu'il n'y a pas un seul jour qui passe sans que quelqu'un ne contacte un membre du BDP dans l'espoir d'avoir une entrevue avec Daniel Mengara. Non seulement cela, le régime a investi des milliards dans sa tentative de tuer le BDP et acheté des gens comme Siméon Ekoga, les frères Bessaque et j’en passe, pour défaire le mouvement "virtuel" et inutile que nous sommes. > > Alors, frère, ne parlez pas pour parler. Votre propre Ekoga n’existerait pas aujourd’hui sur le plan politique si Daniel Mengara n’avait pas virtuellement créé le BDP. Ekoga et son RDPG ne sont, à mes yeux, que des avortons de mon travail de patriote, le résultat de cette virtualité. N’ignorez pas cela quand vous montez sur vos grands chevaux pour qualifier le BDP de virtuel, car il me semble que vous ne seriez alors qu’un opportuniste qui, comme Ekoga, n’a pas pu démarrer ni réussir quoique ce soit de politique avant son entrée au BDP. Pour nous démontrer votre capacité à rassembler hors virtualité, il aurait fallu que vous abandonniez l’outil Internet que vous méprisez (uniquement quand le BDP l’utilise) et que vous rassembliez par d’autres moyens. Il me semble avoir lu, dans votre message, que vous doutiez que j’aie pu devenir ce que je suis sans Internet. Mais je vous retourne la boutade. Non seulement vous n’avez rien créé de vous-même, vous avez dû profiter des plateformes Internet et politiques créées par d’autres pour vous lancer. Or, c’est à cela qu’on juge les créateurs et initiateurs des opportunistes. > > Quand Daniel Mengara a commencé, il est parti de ZERO. Il n’appartenait à aucun parti politique, n’a pas eu la chance d’avoir de grosses nominations partisanes au Benelux pour se lancer politiquement. Il a commencé seul et a été rejoint par ceux qui pensaient comme lui. Par ailleurs, il a pratiquement inventé, pour le Gabon, l’activisme politique moderne, qui allie conviction et créativité, préparant ainsi le terrain aux autres dans le cadre des technologies Internet. Et ce n’est pas moi qui vais empêcher qui que ce soit d’affirmer son patriotisme sur Internet, dès lors que ce patriotisme est cohérent avec la logique du changement tel qu’imposée par les préférences personnelles ou partisanes qui mettent en avant la libération du Gabon du joug bongoïste. > > Je pourrais ici continuer à disséquer l'incohérence de vos arguments, mais à quoi cela servirait-il? Vous raisonnez, comme je l'ai dit, en homme jeune, donc à un niveau encore primaire qui a besoin de murissement. Voilà pourquoi il m'est difficile de réellement saisir le sens de votre combat, qui demeure trop incohérent au jour d’aujourd’hui car dispersé dans la forme et dans le fond. Il souffre aussi de contradictions idéologiques et pratiques si fondamentales que j’en suis encore sidéré. > > Mais voilà. Mon message auquel vous rétorquez ne visait que cela: faire ressortir vos incohérences, tout en espérant un jour que la fibre patriotique que je sens en vous finira par vous faire comprendre que, organiser des gens, ce n'est pas juste une question de rhétorique ou de grosse tête sur Internet. Il faut plus que cela. Il faut un sens aigu de la cohérence. Voilà pourquoi vous n'avez pas compris l'ironie de mon message si « choquant » : je vous demandais simplement de montrer de la cohérence en renforçant non seulement votre blog, mais aussi votre parti. Internet est un outil qui ne nous quittera plus jamais. Votre argument à ce niveau est plus que catastrophique et explique pourquoi c'est un pauvre jeune comme M2005 qui a dû prendre sur lui de véhiculer sur Internet des pensées upégistes qui auraient dû être de votre responsabilité, ô cher Monsieur le représentant de l'UPG au Benelux. Au lieu de faire de la figuration avec vos responsabilités, aidez à renforcer votre parti. Ce n’est pas tout seul avec votre blog que vous allez réussir. Il faut non seulement développer votre blog, mais aussi entretenir un site UPG bien alimenté qui viendrait ajouter un autre point d’appui pour l’opposition que vous dites représenter. > > La contradiction devient encore plus flagrante quand vous me présentez les divers sites de Sarkozy pour justifier votre Blog. Mais comme vous personnalisez trop le débat, vous manquez de voir que parmi les sites que vous citez, il y aussi le site de l’UMP qui se charge de constituer un autre point d’accès à l’information concernant la famille politique de Sarkozy. Si Sarkozy a un blog, où est celui de Mamboundou ? Vous semblez vous égarer ! A moins que vous ne vous confondiez avec Monsieur Mamboundou, mon cher ? Lui, il est leader. Vous, vous êtes militant. La lettre de nomination que vous m’avez envoyée vous contraint à un certain nombre d’engagements, mais que vous ne semblez pas remplir à cause de la grosse tête. En vous signalant cela, vous n’avez pas trouvé mieux que de croire à une attaque personnelle de ma part. Ce conseil n’est pas un conseil négatif. Au contraire, je vous aide à renforcer la présence de l’UPG sur Internet de manière à faire de votre blog, mais aussi du site officiel de l’UPG, des points d’appui importants, sinon égaux, entrant dans le cadre de votre combat UPG. Ne pas le faire, c’est affaiblir l’UPG et renforcer la personne de Sylvain Ndong, au moment même où Mamboundou n’a aucun blog personnel, lui qui fut pourtant candidat ! > > Et, puis, entre nous, mon cher. Quelle aberration ! Ne savez-vous pas que, dans un pays où l’opposition n’a aucun droit réel aux médias, ce sont les quelques 30.000 gabonais connectés dont vous parlez, et les divers sites de l’opposition, qui pourraient demain faire contrepoids et servir de point d’appui à des campagnes de bouche à oreille au Gabon même ? Savez-vous que la diaspora est comme une toile d’araignée, chacun des membres ayant des liens qui les projettent tous dans quasiment toutes les familles, toutes les provinces du Gabon ? Ce qui veut dire que toucher toute la diaspora c’est toucher tout le Gabon ? Mais vous êtes tellement défensif que vous en arrivez à avancer des raisonnements qui n’ont vraiment pas de sens. C’est terrible, et c’est dommage. > > Quant à votre mépris d’Internet, je constate, surpris, que vous passez paradoxalement plus de temps sur Internet (dans la virtualité) que sur le terrain. C'est un paradoxe que je trouve saisissant, surtout de la part d’un homme ambitieux que je trouve, hélas, si dédaigneux des Gabonais de la diaspora. Des Gabonais que, paradoxalement, vous dites vouloir rassembler en utilisant les mêmes outils virtuels que le BDP. > > Mais puisque vous semblez aimer l'histoire, cher ami, laissez-moi vous rappeler quelques éléments concrets: > > - L'UPG fut créé en 1989, cela fait donc près de 18 ans qu'il existe. Sur les 18 ans, près de trois ou quatre furent passés dans la clandestinité (virtualité, quoique sans Internet) avant que l'UPG ne devienne un parti connu et légalisé au Gabon. Depuis sa légalisation, et malgré sa présence sur le terrain, l'UPG n'a pas atteint son but et cela fait donc, pour ce parti, un combat de 18 ans sans résultats concrets, en dehors des milliards qui vont maintenant permettre à Mamboundou de "développer" Ndendé. Ndendé aura donc attendu 18 ans. Quelle chance ! > > - Mba Abessole lui aussi, fait de la politique depuis bientôt près de 30 ans. Une partie de cette période, notamment une dizaine d'années, fut passée dans la clandestinité. Mais depuis son retour au Gabon en 1989, aucun but n’a été atteint. Au passage, il est devenu milliardaire et chantre invétéré du bongoïsme. > > Ai-je besoin de spécifier qu'il s'agit-là de résultats hautement "virtuels" pour des partis supposés être sur le terrain depuis si longtemps ? Il ne me surprendra pas demain que Mamboundou aussi rejoigne le gouvernement Bongo. Et même s’il ne le fait pas, il est déjà dans le système. Votre tentative maladroite de le défendre est totalement illusoire. Encore une fois, si vous aviez entière confiance en Mamboundou et en la capacité de l’UPG de réussir le changement au Gabon, vous ne seriez pas en train de tenter les contournements auxquels vous vous essayez aujourd’hui. Pour l’observateur averti, il n’y a pas meilleur aveu d’échec que celui-là, donc, implicitement, un vote de non confiance. > > Frère, je préférerais rester éternellement virtuel, mais ferme sur mes convictions, si je savais que j'allais passer mon temps sur le terrain politique à jouer les fanfarons au Gabon, renforçant au passage le régime que je combats. > > Voilà pourquoi je trouve inutile de poursuivre des débats qui n'ont ni queue ni tête. Ce qui fait le succès politique, ce n'est pas que l'on se batte par clavier interposé ou que l'on se batte sur le terrain couché sur un lit de milliards. Ce qui fait le succès d'un combat politique c'est quatre choses assez élémentaires : > > 1) Clarté de l'objectif, > 2) Stratégie pour atteindre l'objectif, > 3) Outils utilisés en vue de la réalisation de l'objectif, et > 4) Préparation. > > Les politiciens gabonais ont toujours péché par manque de définition de ces quatre aspects du combat. Euphoriques et impréparés, ils se sont toujours précipités aux élections, pour ensuite se rendre compte que ce n’est pas comme cela qu’on gagne une élection. Drogués par le fait d’avoir pu « forcer » Bongo à une négociation quand les temps se font euphoriques, ils se rendaient compte trop tard que c’est Bongo qui les avait, pour la énième fois, traînés dans la farine. D’autres, comme vous, ont cru au vertus du dialogue, des conciliabules et des compromissions, pour ensuite se rendre compte que ce n’est pas non plus comme cela qu’on arrive au changement au Gabon. Ce que vous présentez comme une nouveauté ici, c’est-à-dire trouver des alliances en France, travailler politiquement sur le terrain des compromissions, regrouper les Gabonais de la diaspora de toutes tendances (oh quelle aberration !), négociations, n'est ni nouveau, ni suffisant. Au contraire, cela se prête à l’immobilisme et aux innombrables problèmes qui ont miné les autres avant vous. Vous semblez vouloir répéter les mêmes illusions. C’est parce que, en réalité, unis ou pas unis, les opposants gabonais n’ont eu ni la discipline, ni l’unicité d’objectif et de méthode qui aurait pu mener au succès du combat. Assemblés en apparence, ils avançaient en fait en ordre dispersé, chacun tirant la couverture de son côté, chacun se méfiant de l’autre, et à la fin, presque 20 ans plus tard, le Gabon est démocratiquement pire que ce qu’il était au moment où s’initiait le sursaut démocratique en 1990. Alors, ou vous voulez la fin du régime Bongo, ou vous ne la voulez pas, mais ne distrayez pas les gens avec des formules péremptoires qui, en fin de compte, n’ont aucun sens. C'est une illusion que d'autres ont essayé avant vous (Accord de Paris, HCR, etc.) Il ne s'agit pas uniquement d'organiser des kermesses politiques hétéroclites qui finissent toujours par s'effondrer sous le poids des aspirations individuelles et partisanes. Il faut plus profond que cela. Si votre désir est de fédérer les Gabonais de la diaspora, cet objectif est louable. Je ne vois malheureusement pas encore se dégager la bonne méthodologie de succès. Je vois plutôt une charrue mise avant les bœufs, avec les mêmes promesses d’échec qui ont toujours miné les actions politiques de ce genre au Gabon. > > Vous pouvez donc rire de l’histoire du transformateur de Kinguélé, c’est votre droit. Vous pouvez aussi rire de notre virtualité, mon frère. Mais je vous rassure dès aujourd’hui. Le BDP, contrairement à vous qui semblez vous réveiller aujourd’hui de votre léthargie, est arrivé à vos conclusions il y a quelques années déjà. Mais contrairement à vous, nous avons analysé un peu mieux la situation du Gabon, dans la ferme intention de ne pas répéter les erreurs des aînés. Aujourd’hui, vous rigolez. Mais un jour, c’est un hoquet de surprise qui vous saisira. En attendant, prenez la relève des illusions que vos prédécesseurs vous ont léguées, comme par exemple cette idée ridicule selon laquelle c’est parce qu’on a des relations en France qu’on réussit à changer le Gabon. Ce sont-là des idées ridicules, qui trahissent la mentalité de l’esclave qui attend les bontés de son maître pour espérer un jour pouvoir se libérer. Nous l’affirmons dès aujourd’hui, c’est du Gabon même que nous conquérons la liberté du Gabon, et non à Paris. > > Alors, le jour où vous voudrez quitter le domaine des enfantillages pour devenir sérieux et regarder de front les problèmes du Gabon, on parlera. J’ai toujours été ouvert au dialogue. Mais ce que j’évite, ce sont les types d’enfantillages que je vois se dessiner sous mes yeux, les euphories mal placées et empreints de naïveté. > > Le Gabon n’a plus besoin de kermesses politiques. Il a besoin d’actions révolutionnaires et de libération nationale. Quand vous l’aurez compris, vous contribuerez mieux au changement immédiat au Gabon. Il n’y a que les esclaves qui se plient à la volonté de leur maître. Certains attendent que Bongo meure tout seul au pouvoir. D’autres attendent que le dictateur veuille bien de lui-même entendre raison et tout quitter tout seul. Et ailleurs, on croit que c’est parce qu’il y a une procédure judiciaire contre Bongo en France que le Gabon sera libéré demain. Du coup, on s’avance vers des illusions de changement, et on se met à se convaincre que la France est désormais décidée à débarrasser le Gabon de Bongo. Mais bon sang, quelle race d’inutiles nous sommes, nous les Gabonais. On recherche toujours la solution de facilité, celle du moindre effort, du moindre sacrifice. Et un jour, on se met encore à pleurnicher quand, 20 ans plus tard, le régime Bongo est toujours en place. Et on se met alors à accuser de nouveau la France de soutenir Bongo, alors qu’on est soi-même responsable de la survie de Bongo, à cause justement de cette recherche effrénée des méthodes faciles, même quand tout montre qu’il faut la révolution au Gabon pour changer les choses. D’où cette terrible langue de bois que vous avez, cher ami, et d’où ces contradictions systématiques. D’une part, vos vidéos annoncent la libération du Gabon et le ras-le-bol. Mais dans vos messages à fleur de peau, on voit plutôt une chiffe molle qui s’apprête à répéter les mêmes erreurs que Mamboundou, Mba Abessole et les autres mécréants qui ont tué l’idéal démocratique au Gabon. On croit que c’est parce qu’on aura fait preuve de « responsabilité » que le Gabon changera. > > Je répète donc. Anwa ! > > C’est mon dernier mot. Dépecez-moi ou le BDP comme vous voudrez. Je vous laisse vous débattre dans vos manières et vos illusions. J’ose seulement espérer qu’il restera quelque part en vous une petite étincelle de raison qui vous permettra de comprendre exactement ce que je suis en train d’essayer de vous faire comprendre. > > Vous restez tout de même un frère, quoique quelque peu égaré. Je ne vous en veux pas. Bon courage. > > Dr. Daniel Mengara > > > > From protected at yahoo.fr Sat Jun 23 11:40:45 2007 From: protected at yahoo.fr (ndombi malone) Date: Sat, 23 Jun 2007 11:40:45 -0400 Subject: [BDPalabres] je suis gabonais Message-ID: excusez-moi pas trop long mais de savoir si la politique est un jeu sur ordi ou bien? tant que tu n'as pas encore convaincu la personne que je suis je ne peux pas te suivre pour le moment c'est MR mamboundou From protected at yahoo.fr Sun Jun 24 10:45:54 2007 From: protected at yahoo.fr (moundanga guy martial) Date: Sun, 24 Jun 2007 10:45:54 -0400 Subject: [BDPalabres] un peu de sagesse Message-ID: franchement pour vous dire vrai ,j'ai du mal a croire que c'est avec vous mr mengara que j'échange dépuis un moment car il faille que vous puissiez me le prouver la prochaine fois ,du faite que je constate beaucoup d'immaturité dans ce genre de discours s'articulant autour des injures ,c'est dommage pour le gabon qui désormais je pense a besoin d'une nouvelle classe politique nanti de sagesse et de maturité .je pensais que je devais m'epanouir en échangeant avec vous ,mais c'est pas le cas DANIEL ,vous l'aviez pourtant dit que je suis votre frere alors pourquoi toute cette haine frere ?c'est pas ça debattre en injurant autrui vous connaissez juste peut etre a peine mon adresse electronique et non ma personne donc arreter svp ce genre de comportement car ça ne pourrait jamais faire avancer les choses .par contre je ne sais pas trop j'ai l'impression que dans votre message il ya plein de choses auquelles je ne reconnait pas avoir sorti ;vous me parler des documents que je vous ait envoyer franchement jamais je l'ais fait.Et encore une fois arreter de cultiver la haine frere dans votre discours ;car pour vous rappeller une chose c'est que l'outil de communication qui avait favoriser la prolifération de la guerre civile au rwanda était la radio et j'ai peur que le notre sera internet alors attention frere .Car malgrés que je soit d'un autre bord politique en pleine défaillancecomme vous le dite une chose est sur c'est que notre objectif est commun alors arretons de nous faire la guerre nous partisans du changement au gabon nous devons pour une premiere fois nous unire pour la cause commune,qui est le depart de BONGO du pouvoir .C'est cela que je vous ait reproché quand vous attaquer mamboundou en s'éloignant de la cible principale qui est BONGO et ses 200 amis qui pillent le gabon dépuis bientot un demi siecle .Partant du constant que vous ne puiviez point discuter politique sans sortir des verbosités mr daniel je tiens pour ce fait a vous dire que je vais rompre la communication avec vous car je suis pret a vous restituer mon numero de téléphone pour réellement avoir la certitude que c'est bien vous .Car malgré mon jeune age je ne pourrai jamais injuré une personne que je n'est jamais vu ou que je connait point ;peut etre que j'ai oublier mais rappeller moi une de mes phrases dans lesquelles je vous injure ?alors pour votre future carriere politique arreter cela svp .et si je l'ais faite comme vous l'aviez dit vous deviez réposer cela sur la fougue de la jeunesse et non commencer a montrer a votre tour le sommum de votre impolitesse et de l'immoralité politique qui vous anime ;vous etes aux etats unis et moi a cheval entre la france et la suisse ,mais je vous rappelle cameme que nous avions hérité vous et moi d'une culture dans laquelle la politesse et la sagesse trouvent une place assez importante ,ou est donc passer cet héritage frere ? cest sur ces paroles que je vous laisse très cher ainé en espérant que votre prochaine lettre sera moins agressive .nous sommes ensemble frere si le changement doit passer par vous je serai avec vous car je considere toutes ces paroles comme une colere et non une haine j'espere que c'est le cas de votre coté;oui je partage cerataines visions de choses que vous telles que la revolution pour un gabon nouveau ,etc ...... > > > > moundanga guy martial a écrit : > > pourquoi votre message s'intitulle :haute trahison ?pourrai-je avoir assez d'explication et pourquoi cette arrogance pour une personne qui prone des valeurs assez noble comme les votre ;alors juste pour vous dire que j'ai du respect pour l'action que vous mener aujourd'hui pour notre pays et toutes ces paroles blessantes venant de vous me laissent indiférent car j'apprécis votre franc parlé et votre courage ;merci encore de me répondre > > > > "Dr. Daniel Mengara" a écrit : > > Cher Monsieur Ndong, > > Je me chargerai moi-même de vous répondre, car il me semble que vous me confondez avec Pierre Mamboundou, votre leader. Soit vous n'avez pas pris le temps de respirer un bon coup, pour permettre à vos neurones de s'oxygéner, soit il y a en vous un problème plus grave encore que ne le laissent supposer les apparences. Mais je mettrai votre égarement sur le compte de la jeunesse, chez qui la fougue sortie des viscères a tendance à devancer de mille lieues l'activité cérébrale. > > Il me semble que vous feignez de manière assez théâtrale, et maladroite, une indignation que vous basez sur les élucubrations de votre compère Malékou. On décèle, dans cette fausse indignation, un fantasme qui trahit votre désir de découvrir, un beau jour, en Daniel Mengara les mêmes vices et tares que ceux que nous critiquons chez votre Pierre Mamboundou. Ceci vous permettrait de pouvoir enfin vous consacrer à votre sport favori : servir de chantre justificateur des égarements de Pierre Mamboundou auprès de la diaspora gabonaise. Et quelle meilleure manière de le faire que de découvrir en Daniel Mengara, ce moraliste, cette grande gueule, cet arrogant donneur de leçon, les mêmes tares que celles qui ont émaillé le destin politique de Pierre Mamboundou. Et voilà : Mamboundou serait lavé des critiques de Mengara puisque Mengara lui-même est coupable des mêmes errements. > From protected at yahoo.com Sun Jun 24 11:50:50 2007 From: protected at yahoo.com (Guy-Roger Moussavou) Date: Sun, 24 Jun 2007 11:50:50 -0400 Subject: [BDPalabres] Re : un peu de sagesse Message-ID: mon frère moundanga. tu es hors sujet. la sagesse commence aussi par la bonne lecture. Si tu ne lis pas attentivement, tu fais aussi des erreurs et t'attaquer à des gens qui ne t'ont rien fait. le message du Dr. Mangara ne s'adressait pas du tout à toi. Lis bien. son message commence par "Monsieur Ndong". est-ce que tu t'appelles Monsieur Ndong?. s'il y a des insultes, ces insultes sont adressées à Sylvian Nodng, et pas à toi. ne souffre pas de confusion.je te fais remarquer que tu es ici sur un forum par email. les membres du forum débattent par email interposé. tu dois donc faire attention à qui dit quoi et qui répond à qui. le Dr. mengara ou n'importe qui d'autre peut poster un message, et le message est reçu par tous les membres du forum. il ne s'addresse par forcément à toi, mais à tous. mais il faut lire plus attendtivement pour savoir à qui on répond. sois donc toi même sage et attentif au lieu de réagir sans réfléchir. maintenant qu'est-ce qu'on va dire? toi aussi tu viens de t'attaquer à quelqu'un qui ne t'a rien fait et qui ne t'a pas attaqué. je suis quand meme sidéré par ton intervention. tu es scandalisé par les "insultes" que tu trouves dans le message du Dr. Mengara. je ne sais pas où tu vis, mais j'ai l'impression que tu vis sur la lune. en politique, le langage que le Dr. Mengara utilise est naturel. on voit ça en France, on voit ça partout où il y a le débat démocratique. A son époque, Maba Abessolo traitait Bongo de tous les nons: Satan du Gabon, Sida du Gabon, idiot, etc. Pas plus tard que la dernière élection présidentielle, j;ai vu sur le site pro-Mamboundou Mamboundou 2005 une vidéo de Mamboundou dans le Haut-Ogooué qui insultait verbalement les Gabonais qui le huaient. Il les traitait d'imbéciles et d'idiots, ei il traitait de tous les noms les gens qu'il soupçonnait d'être derrière ces fauteurs de trouble. je ne sais pas si tu as même déjà assisté à un meeting de Mamboundou, mais il est aussi impoli, sinon plus que le dr. mengara. peut-être que tu devrais aussi quitter mamboundou alors, frère moundanga si tu penses que c'est l'insulte qui est importante. tu ne comprends pas que l'insulte fait partie de la politique. le problème avec nous les gabonais c'est que on s;intéresse aux superficilaité comme comment quelqu'un parle, s'il parle avec des gros mots etc. on oublie totalement le fond du message. la question n'est pas si il ya des insultes ou pas. la question c'est est-ce que malgré les insultes, le dr. mengara dit des vérités que tu partages. si tu partages les vérités qu'il dit, alors travaillez ensemble. si tu ne les partage pas, alors acceptez que vous soyez dans des camps différents. etre de l'opposition ne veut pas dire qu'on ne peut pas se critiquer, mais il faut que la critique soit basé sur de faits concrets. personnellemnt, en dehors de l'arrogance de Mangara, je ne vois rien d'insultant ou de choquant dans son message. j'ai vu pire dans les meeting politique de Mba Abéssolo et pierre Mamboundou. je vois plutôt un langage très dur de monsieur Mengara et le ras de bol de quelqu'un qui ne veut pas avoir la langue de bois devant des situations qui demandent la sincérité et la vérité. je respecte beaucoup le dr. mengara pour son amour de la vérité, meme quand la vérité blesse. sois donc sage en lisant plus attentivement, frère Moundanga. remarque bien, ce message ne vient pas de monsieur mangara, mais de moi, Guy-Roger Moussavou. . moundanga guy martial wrote: > > franchement pour vous dire vrai ,j'ai du mal a croire que c'est avec vous mr mengara que j'échange dépuis un moment car il faille que vous puissiez me le prouver la prochaine fois ,du faite que je constate beaucoup d'immaturité dans ce genre de discours s'articulant autour des injures ,c'est dommage pour le gabon qui désormais je pense a besoin d'une nouvelle classe politique nanti de sagesse et de maturité .je pensais que je devais m'epanouir en échangeant avec vous ,mais c'est pas le cas DANIEL ,vous l'aviez pourtant dit que je suis votre frere alors pourquoi toute cette haine frere ?c'est pas ça debattre en injurant autrui vous connaissez juste peut etre a peine mon adresse electronique et non ma personne donc arreter svp ce genre de comportement car ça ne pourrait jamais faire avancer les choses .par contre je ne sais pas trop j'ai l'impression que dans votre message il ya plein de choses auquelles je ne reconnait pas avoir sorti ;vous me parler des documents que je vous ait envoyer franchement jamais je l'ais fait.Et encore une fois arreter de cultiver la haine frere dans votre discours ;car pour vous rappeller une chose c'est que l'outil de communication qui avait favoriser la prolifération de la guerre civile au rwanda était la radio et j'ai peur que le notre sera internet alors attention frere .Car malgrés que je soit d'un autre bord politique en pleine défaillancecomme vous le dite une chose est sur c'est que notre objectif est commun alors arretons de nous faire la guerre nous partisans du changement au gabon nous devons pour une premiere fois nous unire pour la cause commune,qui est le depart de BONGO du pouvoir .C'est cela que je vous ait reproché quand vous attaquer mamboundou en s'éloignant de la cible principale qui est BONGO et ses 200 amis qui pillent le gabon dépuis bientot un demi siecle .Partant du constant que vous ne puiviez point discuter politique sans sortir des verbosités mr daniel je tiens pour ce fait a vous dire que je vais rompre la communication avec vous car je suis pret a vous restituer mon numero de téléphone pour réellement avoir la certitude que c'est bien vous .Car malgré mon jeune age je ne pourrai jamais injuré une personne que je n'est jamais vu ou que je connait point ;peut etre que j'ai oublier mais rappeller moi une de mes phrases dans lesquelles je vous injure ?alors pour votre future carriere politique arreter cela svp .et si je l'ais faite comme vous l'aviez dit vous deviez réposer cela sur la fougue de la jeunesse et non commencer a montrer a votre tour le sommum de votre impolitesse et de l'immoralité politique qui vous anime ;vous etes aux etats unis et moi a cheval entre la france et la suisse ,mais je vous rappelle cameme que nous avions hérité vous et moi d'une culture dans laquelle la politesse et la sagesse trouvent une place assez importante ,ou est donc passer cet héritage frere ? cest sur ces paroles que je vous laisse très cher ainé en espérant que votre prochaine lettre sera moins agressive .nous sommes ensemble frere si le changement doit passer par vous je serai avec vous car je considere toutes ces paroles comme une colere et non une haine j'espere que c'est le cas de votre coté;oui je partage cerataines visions de choses que vous telles que la revolution pour un gabon nouveau ,etc ...... > > > > moundanga guy martial a écrit : > > pourquoi votre message s'intitulle :haute trahison ?pourrai-je avoir assez d'explication et pourquoi cette arrogance pour une personne qui prone des valeurs assez noble comme les votre ;alors juste pour vous dire que j'ai du respect pour l'action que vous mener aujourd'hui pour notre pays et toutes ces paroles blessantes venant de vous me laissent indiférent car j'apprécis votre franc parlé et votre courage ;merci encore de me répondre > > > > "Dr. Daniel Mengara" a écrit : > > Cher Monsieur Ndong, > > Je me chargerai moi-même de vous répondre, car il me semble que vous me confondez avec Pierre Mamboundou, votre leader. Soit vous n'avez pas pris le temps de respirer un bon coup, pour permettre à vos neurones de s'oxygéner, soit il y a en vous un problème plus grave encore que ne le laissent supposer les apparences. Mais je mettrai votre égarement sur le compte de la jeunesse, chez qui la fougue sortie des viscères a tendance à devancer de mille lieues l'activité cérébrale. > > Il me semble que vous feignez de manière assez théâtrale, et maladroite, une indignation que vous basez sur les élucubrations de votre compère Malékou. On décèle, dans cette fausse indignation, un fantasme qui trahit votre désir de découvrir, un beau jour, en Daniel Mengara les mêmes vices et tares que ceux que nous critiquons chez votre Pierre Mamboundou. Ceci vous permettrait de pouvoir enfin vous consacrer à votre sport favori : servir de chantre justificateur des égarements de Pierre Mamboundou auprès de la diaspora gabonaise. Et quelle meilleure manière de le faire que de découvrir en Daniel Mengara, ce moraliste, cette grande gueule, cet arrogant donneur de leçon, les mêmes tares que celles qui ont émaillé le destin politique de Pierre Mamboundou. Et voilà : Mamboundou serait lavé des critiques de Mengara puisque Mengara lui-même est coupable des mêmes errements. > From protected at yahoo.fr Sun Jun 24 16:17:56 2007 From: protected at yahoo.fr (M. Mabongo) Date: Sun, 24 Jun 2007 16:17:56 -0400 Subject: [BDPalabres] Re : un peu de sagesse Message-ID: Ndombi, Si tu passe ton temps à SUIVRE les gens, c'est que tu est un idiot. Laisse-moi te donner le secert de la philosophie politique. Mengara n'a pas besoin de te convaincre, tu dois être convaincu avant même de connaître Mengara. On ne suit pas quelq'un, on s'ENGAGE avec ceux qui sont CONVAINCUS du MEME idéal que toi. Ce n'est pas à mengara de te montrre que le Gabon se porte mal. ce n'est pas à mengara de te montrer que Bongo gère mal le Gabon. Tu dois déjà le savoir toi-même le jour où tu rencontreras Mengara. Si tu ne sens pas le mal du Gabon ,c'est que tu es de la famille de ceux qui mangent le Gabon. Il n'y a que eux qui croient que c'est la grande fête dans les matitis et que tous les Gabonais vivent comme des pachas. Si tu ressens les misères, Mengara n'a pas besoin de te montrer que tu souffres. Mengara n'est rien d'autres qu'un catalyseur de GENS CONVAINCUS et ENGAGES avant même de connaître Mengara, mais qui cherchent à travailler ensemble et avec lui pour changer le Gabon. Bref, l'engagement politique n'est rien d'autre que le fait non pas de suivre, mais de travailler avec ceux qui pensent comme nous. On a juste besoin du bon catalyseur. Si tu penses que Mamboundou peut catalyser ton énergie pour battre Bongo ou chasser cet énergumène du pouvoir, alors TRAVAILLE avec Mamboudou au lieu de le suivre ou d'attendre assis sur ton cul pour qu'il vienne te convaincre. Si tu crois, par contre, que c'est Daniel Mengara qui peut jouer mieux ce rôle, alors rejoins Daniel Mengara et TRAVAILLE avec lui au lieu de le suivre. Les suiveurs ne servent strictement à rien dans le combat politique. Ils sont inutiles à la nation car ils sont de simples moutons qui vont ici quand le vent les y pousse, et là-bas quand le vent les y pousse aussi. Ils sont partout et nulle part. C'est parce qu'ils n'ont ni personnalité, ni conviction personnelle. Ils sont vides. Ce combat ne réussit que quand on est convaincu d'avance et quand on s'engage concrètement avec les autres pour créer la synergie des énergies patriotes capables de mener au changement. pour avoir suivi les actions du BDP au cours des années, je crois pouvoir dire sans me tromper que Mengara sera le bon catalyseur pour le Gabon. Les autres ont déjà été éteints par Bongo. Respectueusement vôtre. ndombi malone a écrit: > excusez-moi pas trop long mais de savoir si la politique est un jeu sur ordi ou bien? tant que tu n'as pas encore convaincu la personne que je suis je ne peux pas te suivre pour le moment c'est MR mamboundou Marcel Mabongo. From protected at bdpgabon.org Sun Jun 24 18:01:21 2007 From: protected at bdpgabon.org (BDP-Gabon Nouveau) Date: Sun, 24 Jun 2007 18:01:21 -0400 Subject: Actualités de la semaine - Synopsis Message-ID: Samedi 23 Juin 2007 à 00:00 Le leader de l’Union du peuple gabonais (UPG), Pierre Mamboundou a tenu un meeting, ce samedi 23 juin dans l’après-midi, en vue de contester les résultats des législatives partielles du 10 juin dernier qui ont donné vaincus plusieurs candidats de sa formation politique. La marche, pacifique, de contestation des résultats des dernières égislatives partielles que devrait organiser, ce samedi 23 juin à partir de 14 H 00, le président de l’UPG et ses militants a été interdite par l’autorité compétente. Omar Bongo condamné à Bordeaux à indemniser un Français emprisonné en 1996 http://www.bdpgabon.org/content/view/4781/45/ Vendredi 22 Juin 2007 à 00:00 Le président gabonais Omar Bongo a été condamné à Bordeaux (sud-ouest de la France) à indemniser le fils d'un chef d'entreprise français qui avait payé pour faire libérer son père détenu à Libreville, a-t-on appris vendredi auprès de l'avocat du chef d'entreprise. Le président Bongo a été condamné à payer près de 460.000 euros, somme versée par le fils de René Cardona. Gabon : les enfants Bongo Ondimba offrent un don de 10 millions de FCFA à une gabonaise clouée dans un fauteuil par une ostéogenèse http://www.bdpgabon.org/content/view/4779/9/ Vendredi 22 Juin 2007 à 00:00 Deux enfants du chef de l'Etat gabonais Omar Bongo Ondimba ont offert vendredi à Libreville une somme de 10 millions de FCFA à une jeune gabonaise de 19 ans clouée dans un fauteuil roulant par une grave ostéogenèse. L'argent a été remis en espèce à la bénéficiaire devant sa famille, le vice-premier ministre gabonais chargé des affaires sociales, Louis Gaston Mayila et plusieurs autres personnes qui participaient aux journées portes ouvertes du ministère des affaires sociales. Pierre Mamboundou Mamboundou prêt à entrer au gouvernement http://www.bdpgabon.org/content/view/4784/9/ Vendredi 22 Juin 2007 à 00:00 Le leader de l'Union du Peuple Gabonais (UPG), Pierre Mamboundou Mamboundou a dit toute la vérité sur ses nombreuses entrées au Palais du bord de mer et ses conditions pour une probable participation à un gouvernement d’union nationale. « J’aime des questions précises », a déclaré Mamboundou avant de répondre à la question d’un journaliste qui a voulu savoir le nombre de fois que le leader historique de l’opposition gabonaise a été reçu au Palais présidentiel. « Cinq fois », a répondu, sans ambages, Mamaboundou qui a affirmé n’être jamais parti seul rencontrer Omar Bongo Ondimba. « Je suis toujours accompagné de mes collaborateurs « . Gabon : Pierre Mamboundou relativise sur les 11 milliards de FCFA promis par le président Bongo Ondimba pour développer Ndéndé http://www.bdpgabon.org/content/view/4778/9/ Jeudi 21 Juin 2007 à 23:00 Le leader de l'Union du peuple gabonais (UPG, opposition), Pierre Mamboundou a relativisé jeudi devant la presse nationale les informations sur les 11,320 milliards de FCFA promis par le président Omar Bongo Ondimba pour développer la petite commune rurale de Ndéndé dans la province de la Ngounié (Sud), fief politique de l'opposant. Le parquet de Paris enquête sur deux chefs d'État africains: Le Gabonais Omar Bongo et le Congolais Denis Sassou N'Guesso sont soupçonnés de « recel » http://www.bdpgabon.org/content/view/4769/71/ Mercredi 20 Juin 2007 à 20:48 C'EST une première. Le parquet de Paris a décidé d'ouvrir une enquête préliminaire contre deux chefs d'État, piliers historiques de la relation Afrique-France. Omar Bongo (Gabon) et Denis Sassou N'Guesso (Congo) sont tous deux soupçonnés de faits de « recel de détournements de biens publics ». Ils posséderaient en France des biens importants dont ils ne sauraient justifier la propriété. Omar Bongo, Pierre Mamboundou et les 11 milliards de Ndéndé: Une alliance de fossoyeurs qui consacre la mort de l’état et de la démocratie au Gabon http://www.bdpgabon.org/content/view/4729/39/ Mercredi 20 Juin 2007 à 03:06 (Montclair, le 11 juin 2007 - BDP-Gabon Nouveau) - Des mesures ponctuelles et palliatives comme le relèvement du SMIG, les milliards reçus et la gratuité de l’eau ne sont pas ce que les Gabonais attendent. La gestion au « cas par cas » du pays est précisément ce qui a fait l’échec du régime Bongo et transformé Omar Bongo en arbitre de tout ce qui se fait au Gabon. Quelqu’un veut se soigner une dent au Gabon, il faut aller voir Bongo. Pour manger, il faut voir Bongo. Pour respirer l’air nauséabond du Gabon, Bongo. Bongo, Bongo, Bongo, même pour des choses qui ne devraient pas l’impliquer. Et voilà comment Bongo a fini par se substituer à l’état. Ce n’est plus le gouvernement qui gère le pays, c’est Bongo. Ce n’est plus l’Assemblée nationale qui légifère, c’est Bongo. Ce n’est plus la Cour constitutionnelle qui décide, mais Bongo. Et pour développer Ndéndé, ce n’est plus l’état, mais Omar Bongo et Pierre Mamboundou. Voilà le Gabon de l’arbitraire que Bongo a créé et que Mamboundou est en train de renforcer. Législatives partielles: Une nouvelle configuration à l'Assemblée nationale http://www.bdpgabon.org/content/view/4762/9/ Mardi 19 Juin 2007 à 00:00 SOUS réserve du contentieux électoral que ne manqueront sans doute pas de soulever certains perdants des législatives partielles du 10 juin 2006, on peut néanmoins dire que nous nous acheminons inexorablement vers l'issue des élections législatives démarrées en décembre 2006. En attendant donc l'issue de l'éventuel contentieux, si tant est que celui-ci est soulevé, les résultats des dernières partielles ont donné lieu à une nouvelle reconfiguration de l'Assemblée nationale qui n'est plus forcément identique à celle issue du scrutin du 17 décembre 2006. Gabon : Vers la fermeture du site de propagande de Pierre Mamboundou ? http://www.bdpgabon.org/content/view/4785/9/ Lundi 18 Juin 2007 Le jeune web master du site Internet mamboundou2005.com menace de fermer le site de l’Union du peuple gabonais (UPG). Selon certains commentateurs, les 11 milliards de F.CFA reçu de Bongo Ondimba par le leader de l’UPG seraient à l’origine du mécontentement. Le site Internet www.mamboundou2005.com avait été créé pour soutenir Pierre Mamboundou durant la campagne électorale de la présidentielle 2005 au Gabon. Pour toutes les autres actualités récentes, visiter: http://www.bdpgabon.org/mos/Frontpage/Itemid,1/ From protected at bdpgabon.org Sun Jun 24 18:14:14 2007 From: protected at bdpgabon.org (BDP-Gabon Nouveau) Date: Sun, 24 Jun 2007 18:14:14 -0400 Subject: Actualités de la semaine - Synopsis (Tentative 2) Message-ID: Gabon: Législatives partielles - marche et meeting de contestation de Pierre Mamboundou http://www.bdpgabon.org/content/view/4782/9/ Samedi 23 Juin 2007 à 00:00 Le leader de l’Union du peuple gabonais (UPG), Pierre Mamboundou a tenu un meeting, ce samedi 23 juin dans l’après-midi, en vue de contester les résultats des législatives partielles du 10 juin dernier qui ont donné vaincus plusieurs candidats de sa formation politique. La marche, pacifique, de contestation des résultats des dernières égislatives partielles que devrait organiser, ce samedi 23 juin à partir de 14 H 00, le président de l’UPG et ses militants a été interdite par l’autorité compétente. Omar Bongo condamné à Bordeaux à indemniser un Français emprisonné en 1996 http://www.bdpgabon.org/content/view/4781/45/ Vendredi 22 Juin 2007 à 00:00 Le président gabonais Omar Bongo a été condamné à Bordeaux (sud-ouest de la France) à indemniser le fils d'un chef d'entreprise français qui avait payé pour faire libérer son père détenu à Libreville, a-t-on appris vendredi auprès de l'avocat du chef d'entreprise. Le président Bongo a été condamné à payer près de 460.000 euros, somme versée par le fils de René Cardona. Gabon : les enfants Bongo Ondimba offrent un don de 10 millions de FCFA à une gabonaise clouée dans un fauteuil par une ostéogenèse http://www.bdpgabon.org/content/view/4779/9/ Vendredi 22 Juin 2007 à 00:00 Deux enfants du chef de l'Etat gabonais Omar Bongo Ondimba ont offert vendredi à Libreville une somme de 10 millions de FCFA à une jeune gabonaise de 19 ans clouée dans un fauteuil roulant par une grave ostéogenèse. L'argent a été remis en espèce à la bénéficiaire devant sa famille, le vice-premier ministre gabonais chargé des affaires sociales, Louis Gaston Mayila et plusieurs autres personnes qui participaient aux journées portes ouvertes du ministère des affaires sociales. Pierre Mamboundou Mamboundou prêt à entrer au gouvernement http://www.bdpgabon.org/content/view/4784/9/ Vendredi 22 Juin 2007 à 00:00 Le leader de l'Union du Peuple Gabonais (UPG), Pierre Mamboundou Mamboundou a dit toute la vérité sur ses nombreuses entrées au Palais du bord de mer et ses conditions pour une probable participation à un gouvernement d’union nationale. « J’aime des questions précises », a déclaré Mamboundou avant de répondre à la question d’un journaliste qui a voulu savoir le nombre de fois que le leader historique de l’opposition gabonaise a été reçu au Palais présidentiel. « Cinq fois », a répondu, sans ambages, Mamaboundou qui a affirmé n’être jamais parti seul rencontrer Omar Bongo Ondimba. « Je suis toujours accompagné de mes collaborateurs « . Gabon : Pierre Mamboundou relativise sur les 11 milliards de FCFA promis par le président Bongo Ondimba pour développer Ndéndé http://www.bdpgabon.org/content/view/4778/9/ Jeudi 21 Juin 2007 à 23:00 Le leader de l'Union du peuple gabonais (UPG, opposition), Pierre Mamboundou a relativisé jeudi devant la presse nationale les informations sur les 11,320 milliards de FCFA promis par le président Omar Bongo Ondimba pour développer la petite commune rurale de Ndéndé dans la province de la Ngounié (Sud), fief politique de l'opposant. Le parquet de Paris enquête sur deux chefs d'État africains: Le Gabonais Omar Bongo et le Congolais Denis Sassou N'Guesso sont soupçonnés de « recel » http://www.bdpgabon.org/content/view/4769/71/ Mercredi 20 Juin 2007 à 20:48 C'EST une première. Le parquet de Paris a décidé d'ouvrir une enquête préliminaire contre deux chefs d'État, piliers historiques de la relation Afrique-France. Omar Bongo (Gabon) et Denis Sassou N'Guesso (Congo) sont tous deux soupçonnés de faits de « recel de détournements de biens publics ». Ils posséderaient en France des biens importants dont ils ne sauraient justifier la propriété. Omar Bongo, Pierre Mamboundou et les 11 milliards de Ndéndé: Une alliance de fossoyeurs qui consacre la mort de l’état et de la démocratie au Gabon http://www.bdpgabon.org/content/view/4729/39/ Mercredi 20 Juin 2007 à 03:06 (Montclair, le 11 juin 2007 - BDP-Gabon Nouveau) - Des mesures ponctuelles et palliatives comme le relèvement du SMIG, les milliards reçus et la gratuité de l’eau ne sont pas ce que les Gabonais attendent. La gestion au « cas par cas » du pays est précisément ce qui a fait l’échec du régime Bongo et transformé Omar Bongo en arbitre de tout ce qui se fait au Gabon. Quelqu’un veut se soigner une dent au Gabon, il faut aller voir Bongo. Pour manger, il faut voir Bongo. Pour respirer l’air nauséabond du Gabon, Bongo. Bongo, Bongo, Bongo, même pour des choses qui ne devraient pas l’impliquer. Et voilà comment Bongo a fini par se substituer à l’état. Ce n’est plus le gouvernement qui gère le pays, c’est Bongo. Ce n’est plus l’Assemblée nationale qui légifère, c’est Bongo. Ce n’est plus la Cour constitutionnelle qui décide, mais Bongo. Et pour développer Ndéndé, ce n’est plus l’état, mais Omar Bongo et Pierre Mamboundou. Voilà le Gabon de l’arbitraire que Bongo a créé et que Mamboundou est en train de renforcer. Législatives partielles: Une nouvelle configuration à l'Assemblée nationale http://www.bdpgabon.org/content/view/4762/9/ Mardi 19 Juin 2007 à 00:00 SOUS réserve du contentieux électoral que ne manqueront sans doute pas de soulever certains perdants des législatives partielles du 10 juin 2006, on peut néanmoins dire que nous nous acheminons inexorablement vers l'issue des élections législatives démarrées en décembre 2006. En attendant donc l'issue de l'éventuel contentieux, si tant est que celui-ci est soulevé, les résultats des dernières partielles ont donné lieu à une nouvelle reconfiguration de l'Assemblée nationale qui n'est plus forcément identique à celle issue du scrutin du 17 décembre 2006. Gabon : Vers la fermeture du site de propagande de Pierre Mamboundou ? http://www.bdpgabon.org/content/view/4785/9/ Lundi 18 Juin 2007 Le jeune web master du site Internet mamboundou2005.com menace de fermer le site de l’Union du peuple gabonais (UPG). Selon certains commentateurs, les 11 milliards de F.CFA reçu de Bongo Ondimba par le leader de l’UPG seraient à l’origine du mécontentement. Le site Internet www.mamboundou2005.com avait été créé pour soutenir Pierre Mamboundou durant la campagne électorale de la présidentielle 2005 au Gabon. Pour toutes les autres actualités récentes, visiter: http://www.bdpgabon.org/mos/Frontpage/Itemid,1/ From protected at yahoo.fr Sun Jun 24 23:25:08 2007 From: protected at yahoo.fr (moundanga guy martial) Date: Sun, 24 Jun 2007 23:25:08 -0400 Subject: [BDPalabres] Re : un peu de sagesse Message-ID: est ce que pour une fois on doit arreter a s'injurer mes freres ? c'est dommage pour des hommes politiques que vous croyez etre .ou je dois désormais comprendre que les disciples de MENGARA ne sont qu'a l'image de leur prophete rempli d'impolitesse franchement moi je croyais discuter avec des personnes intègres .PENSEZ Y FRERES "M. Mabongo" a écrit : Ndombi, Si tu passe ton temps à SUIVRE les gens, c'est que tu est un idiot. Laisse-moi te donner le secert de la philosophie politique. Mengara n'a pas besoin de te convaincre, tu dois être convaincu avant même de connaître Mengara. On ne suit pas quelq'un, on s'ENGAGE avec ceux qui sont CONVAINCUS du MEME idéal que toi. Ce n'est pas à mengara de te montrre que le Gabon se porte mal. ce n'est pas à mengara de te montrer que Bongo gère mal le Gabon. Tu dois déjà le savoir toi-même le jour où tu rencontreras Mengara. Si tu ne sens pas le mal du Gabon ,c'est que tu es de la famille de ceux qui mangent le Gabon. Il n'y a que eux qui croient que c'est la grande fête dans les matitis et que tous les Gabonais vivent comme des pachas. Si tu ressens les misères, Mengara n'a pas besoin de te montrer que tu souffres. Mengara n'est rien d'autres qu'un catalyseur de GENS CONVAINCUS et ENGAGES avant même de connaître Mengara, mais qui cherchent à travailler ensemble et avec lui pour changer le Gabon. Bref, l'engagement politique n'est rien d'autre que le fait non pas de suivre, mais de travailler avec ceux qui pensent comme nous. On a juste besoin du bon catalyseur. Si tu penses que Mamboundou peut catalyser ton énergie pour battre Bongo ou chasser cet énergumène du pouvoir, alors TRAVAILLE avec Mamboudou au lieu de le suivre ou d'attendre assis sur ton cul pour qu'il vienne te convaincre. Si tu crois, par contre, que c'est Daniel Mengara qui peut jouer mieux ce rôle, alors rejoins Daniel Mengara et TRAVAILLE avec lui au lieu de le suivre. Les suiveurs ne servent strictement à rien dans le combat politique. Ils sont inutiles à la nation car ils sont de simples moutons qui vont ici quand le vent les y pousse, et là-bas quand le vent les y pousse aussi. Ils sont partout et nulle part. C'est parce qu'ils n'ont ni personnalité, ni conviction personnelle. Ils sont vides. Ce combat ne réussit que quand on est convaincu d'avance et quand on s'engage concrètement avec les autres pour créer la synergie des énergies patriotes capables de mener au changement. pour avoir suivi les actions du BDP au cours des années, je crois pouvoir dire sans me tromper que Mengara sera le bon catalyseur pour le Gabon. Les autres ont déjà été éteints par Bongo. Respectueusement vôtre. ndombi malone a écrit: > excusez-moi pas trop long mais de savoir si la politique est un jeu sur ordi ou bien? tant que tu n'as pas encore convaincu la personne que je suis je ne peux pas te suivre pour le moment c'est MR mamboundou Marcel Mabongo. From protected at yahoo.fr Sun Jun 24 23:26:25 2007 From: protected at yahoo.fr (Gildas Essono) Date: Sun, 24 Jun 2007 23:26:25 -0400 Subject: [BDPalabres] Re : un peu de sagesse Message-ID: Bien parlé frère Moussavou Nous les Gabonais nous sommes comme des bordels. On peut facilement coucher sans protection avec une jolie femme alors qu'elle a le SIDA. on croit que la beauté d'une femme est synonyme de santé. on se préocuppe toujours de choses superficielles et on ne va jamais au fond des choses. Daniel Mengara dit des vérités. je partage ces vérités c'est tout ce qui est important pour moi. ceux qui refuse le message parce qu'il y a des mots durs n'ont pas de consistance mentale. en général, ce sont les mêmes gens qui disent qu'il ne faut pas insulter le président Bongo parce qu'il mérite le respect. Mais quel respect mérite un criminel comme Bongo qui n'a jamais été élu président? quel respect mérite un imposteur? Moi je pense qu'on doit un jour lapider Omar Bongo à la gare routière un jour. on ne respecte pas les criminels. on les mets en prison ou on les pend. Guy-Roger Moussavou a écrit : > mon frère moundanga. > > tu es hors sujet. la sagesse commence aussi par la bonne lecture. Si tu ne lis pas attentivement, tu fais aussi des erreurs et t'attaquer à des gens qui ne t'ont rien fait. le message du Dr. Mangara ne s'adressait pas du tout à toi. Lis bien. son message commence par "Monsieur Ndong". est-ce que tu t'appelles Monsieur Ndong?. s'il y a des insultes, ces insultes sont adressées à Sylvian Nodng, et pas à toi. ne souffre pas de confusion.je te fais remarquer que tu es ici sur un forum par email. les membres du forum débattent par email interposé. tu dois donc faire attention à qui dit quoi et qui répond à qui. le Dr. mengara ou n'importe qui d'autre peut poster un message, et le message est reçu par tous les membres du forum. il ne s'addresse par forcément à toi, mais à tous. mais il faut lire plus attendtivement pour savoir à qui on répond. sois donc toi même sage et attentif au lieu de réagir sans réfléchir. maintenant qu'est-ce qu'on va dire? toi aussi tu viens de t'attaquer à quelqu'un qui ne t'a rien fait et qui ne t'a pas attaqué. > je suis quand meme sidéré par ton intervention. tu es scandalisé par les "insultes" que tu trouves dans le message du Dr. Mengara. je ne sais pas où tu vis, mais j'ai l'impression que tu vis sur la lune. en politique, le langage que le Dr. Mengara utilise est naturel. on voit ça en France, on voit ça partout où il y a le débat démocratique. > A son époque, Maba Abessolo traitait Bongo de tous les nons: Satan du Gabon, Sida du Gabon, idiot, etc. > Pas plus tard que la dernière élection présidentielle, j;ai vu sur le site pro-Mamboundou Mamboundou 2005 une vidéo de Mamboundou dans le Haut-Ogooué qui insultait verbalement les Gabonais qui le huaient. Il les traitait d'imbéciles et d'idiots, ei il traitait de tous les noms les gens qu'il soupçonnait d'être derrière ces fauteurs de trouble. je ne sais pas si tu as même déjà assisté à un meeting de Mamboundou, mais il est aussi impoli, sinon plus que le dr. mengara. peut-être que tu devrais aussi quitter mamboundou alors, frère moundanga si tu penses que c'est l'insulte qui est importante. tu ne comprends pas que l'insulte fait partie de la politique. > le problème avec nous les gabonais c'est que on s;intéresse aux superficilaité comme comment quelqu'un parle, s'il parle avec des gros mots etc. on oublie totalement le fond du message. la question n'est pas si il ya des insultes ou pas. la question c'est est-ce que malgré les insultes, le dr. mengara dit des vérités que tu partages. si tu partages les vérités qu'il dit, alors travaillez ensemble. si tu ne les partage pas, alors acceptez que vous soyez dans des camps différents. etre de l'opposition ne veut pas dire qu'on ne peut pas se critiquer, mais il faut que la critique soit basé sur de faits concrets. > > personnellemnt, en dehors de l'arrogance de Mangara, je ne vois rien d'insultant ou de choquant dans son message. j'ai vu pire dans les meeting politique de Mba Abéssolo et pierre Mamboundou. je vois plutôt un langage très dur de monsieur Mengara et le ras de bol de quelqu'un qui ne veut pas avoir la langue de bois devant des situations qui demandent la sincérité et la vérité. je respecte beaucoup le dr. mengara pour son amour de la vérité, meme quand la vérité blesse. > sois donc sage en lisant plus attentivement, frère Moundanga. remarque bien, ce message ne vient pas de monsieur mangara, mais de moi, Guy-Roger Moussavou. . > > > moundanga guy martial wrote: >> franchement pour vous dire vrai ,j'ai du mal a croire que c'est avec vous mr mengara que j'échange dépuis un moment car il faille que vous puissiez me le prouver la prochaine fois ,du faite que je constate beaucoup d'immaturité dans ce genre de discours s'articulant autour des injures ,c'est dommage pour le gabon qui désormais je pense a besoin d'une nouvelle classe politique nanti de sagesse et de maturité .je pensais que je devais m'epanouir en échangeant avec vous ,mais c'est pas le cas DANIEL ,vous l'aviez pourtant dit que je suis votre frere alors pourquoi toute cette haine frere ?c'est pas ça debattre en injurant autrui vous connaissez juste peut etre a peine mon adresse electronique et non ma personne donc arreter svp ce genre de comportement car ça ne pourrait jamais faire avancer les choses .par contre je ne sais pas trop j'ai l'impression que dans votre message il ya plein de choses auquelles je ne reconnait pas avoir sorti ;vous me parler des documents que je vous ait envoyer franchement jamais je l'ais fait.Et encore une fois arreter de cultiver la haine frere dans votre discours ;car pour vous rappeller une chose c'est que l'outil de communication qui avait favoriser la prolifération de la guerre civile au rwanda était la radio et j'ai peur que le notre sera internet alors attention frere .Car malgrés que je soit d'un autre bord politique en pleine défaillancecomme vous le dite une chose est sur c'est que notre objectif est commun alors arretons de nous faire la guerre nous partisans du changement au gabon nous devons pour une premiere fois nous unire pour la cause commune,qui est le depart de BONGO du pouvoir .C'est cela que je vous ait reproché quand vous attaquer mamboundou en s'éloignant de la cible principale qui est BONGO et ses 200 amis qui pillent le gabon dépuis bientot un demi siecle .Partant du constant que vous ne puiviez point discuter politique sans sortir des verbosités mr daniel je tiens pour ce fait a vous dire que je vais rompre la communication avec vous car je suis pret a vous restituer mon numero de téléphone pour réellement avoir la certitude que c'est bien vous .Car malgré mon jeune age je ne pourrai jamais injuré une personne que je n'est jamais vu ou que je connait point ;peut etre que j'ai oublier mais rappeller moi une de mes phrases dans lesquelles je vous injure ?alors pour votre future carriere politique arreter cela svp .et si je l'ais faite comme vous l'aviez dit vous deviez réposer cela sur la fougue de la jeunesse et non commencer a montrer a votre tour le sommum de votre impolitesse et de l'immoralité politique qui vous anime ;vous etes aux etats unis et moi a cheval entre la france et la suisse ,mais je vous rappelle cameme que nous avions hérité vous et moi d'une culture dans laquelle la politesse et la sagesse trouvent une place assez importante ,ou est donc passer cet héritage frere ? cest sur ces paroles que je vous laisse très cher ainé en espérant que votre prochaine lettre sera moins agressive .nous sommes ensemble frere si le changement doit passer par vous je serai avec vous car je considere toutes ces paroles comme une colere et non une haine j'espere que c'est le cas de votre coté;oui je partage cerataines visions de choses que vous telles que la revolution pour un gabon nouveau ,etc ...... >> >> >> >> moundanga guy martial a écrit : >> >> pourquoi votre message s'intitulle :haute trahison ?pourrai-je avoir assez d'explication et pourquoi cette arrogance pour une personne qui prone des valeurs assez noble comme les votre ;alors juste pour vous dire que j'ai du respect pour l'action que vous mener aujourd'hui pour notre pays et toutes ces paroles blessantes venant de vous me laissent indiférent car j'apprécis votre franc parlé et votre courage ;merci encore de me répondre >> >> >> >> "Dr. Daniel Mengara" a écrit : >> >> Cher Monsieur Ndong, >> >> Je me chargerai moi-même de vous répondre, car il me semble que vous me confondez avec Pierre Mamboundou, votre leader. Soit vous n'avez pas pris le temps de respirer un bon coup, pour permettre à vos neurones de s'oxygéner, soit il y a en vous un problème plus grave encore que ne le laissent supposer les apparences. Mais je mettrai votre égarement sur le compte de la jeunesse, chez qui la fougue sortie des viscères a tendance à devancer de mille lieues l'activité cérébrale. >> >> Il me semble que vous feignez de manière assez théâtrale, et maladroite, une indignation que vous basez sur les élucubrations de votre compère Malékou. On décèle, dans cette fausse indignation, un fantasme qui trahit votre désir de découvrir, un beau jour, en Daniel Mengara les mêmes vices et tares que ceux que nous critiquons chez votre Pierre Mamboundou. Ceci vous permettrait de pouvoir enfin vous consacrer à votre sport favori : servir de chantre justificateur des égarements de Pierre Mamboundou auprès de la diaspora gabonaise. Et quelle meilleure manière de le faire que de découvrir en Daniel Mengara, ce moraliste, cette grande gueule, cet arrogant donneur de leçon, les mêmes tares que celles qui ont émaillé le destin politique de Pierre Mamboundou. Et voilà : Mamboundou serait lavé des critiques de Mengara puisque Mengara lui-même est coupable des mêmes errements. >> From protected at yahoo.fr Sun Jun 24 23:30:25 2007 From: protected at yahoo.fr (GALLANT HOMME) Date: Sun, 24 Jun 2007 23:30:25 -0400 Subject: [BDPalabres] QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? Message-ID: j'aime bien les gens qui resonne sans passion.J'aime bien tous les Gabonais toute tendance possible que ce soit ceux qui ont gouvernes, voles, fait du bon ou du mal car j'essaye de les comprendre meme si je n'accepte pas leurs actes d'ou la difference.Certaine choses sont explicable mais non justifiable(ici je vois le mot Justice).Pour moi, tous ont des belles paroles comme Adoulaye Wade au Senegal du temps ou il etait opposant ou Mbackbo en Cote d'ivoire mais ou en sommes nous.En 40 ans l'Afrique a t elle rellement decolee?Croyez vous que ce sont les Vieux qui ont croque Jadis et vu leurs ages qui feront mieux.Monsieur X a frequente aux USA ou est professeur aprce que sa ligne au pouvoir le lui a permis et aujourd'hui il se propose d'etre l'ideal.Comment en etre sur.Qui croire dans toutes ces affirmations.Changer Bongo pour Change serait une grave erreur.Mettre un jeune au pouvoir sans esperance ni sagesse serait pire.Donc comment trouver le juste milieu:cet homme patriotique, Vrai, au mileu du pouvoir et capable de nous presenter un plan d'action viable et un programme dont nous pourrions critiquer ici et voir clairement ses ambition;voila ce dont nous esperons voir au lieu qu'on nous bourre des messages nul et des debats sans lesson. Bongo a peche, oui, nous le savons tous, comme beaucoup d'autres donc il ne sert a rien d'en crier pendant des annees mais de pourvoir surpasser ceci et proposer son programme, eduquer les citoyens. Monsieur X est prof aux USA et sait qu'on donne les ordinateurs gratuit pour le developement des villages , les livres et autres, qu'as tu deja fait pour aider les pauvres de Mouila, Port Gentil, Oyem etc............ tu ne fais que crirtiquer.Et bien prenez l'example de l'actuel president du Benin, d'ou sort il?Savez vous ce dont il faisait quand il avait un simple poste a L'ONU pour les population villageoises de sont pays sans l'aide du gouvernement?Arretez SVP de chanter dans LOG 1(zero) et repondez a ma question:QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? Merci et excusez les fautes car non relus --- Jean Paul NGOMA a écrit : > > S'il faut repondre à votre question sans tendance > > politique pour etre honete avec vous, le leader > > ideal apres BONGO c'est son fils Ali BONGO. Mais > > comme je sais que autour de sa personne, il y a un > > mystere sur ses origines cela fera de notre pays un > > notre cote d'ivoire, car je connais bcoup de > > personne qui payeront (malheureusement) de leur vie > > que de le voir au pouvoir. Alors, il me reste comme > > leader ideal Monsieur Pierre Mamboundou > > > > GALLANT HOMME a écrit : > > > > pourquoi s'agiter alors que le depart de Bongo > > est > > proche?Posez les criteres quant a l'homme ideal > > qui le > > succedera si peu. Tous les vieux caciques et > > autres > > doivent etre elimines d'apres moi car difficile > > pour > > eux de se blanchir et l'age aussi est un > > facteur. La > > question a debattre aujourd'hui est :QUEL GABON > > POUR > > NOS ENFANTS DE DEMAIN? repondez a cette question > > sans > > tendance politique et alors vous pourriez mieux > > definir le leader ideal car la politique peut > > aussi > > s'identifier a un ensemble de mensonges et nous > > tous > > nous savons qu'un bon macon se juge au pied du > > mur et > > non sur des paroles et autres. > > BONGO NE RESTERA PAS ETERNEL ET IL LE SAIT > > AUSSI, > > COMME IL SAIT SON DEPART IMMINENT. > > QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? > > QUEL GABON POUR NOS ENFANTS DE DEMAIN? > > > > > > --- "Dr. Daniel Mengara" a > > écrit : > > > > > > Cher Monsieur Ndong, > > > > > > > > Je me chargerai moi-même de vous répondre, > > car il me > > > > semble que vous me confondez avec Pierre > > Mamboundou, > > > > votre leader. Soit vous n'avez pas pris le > > temps de > > > > respirer un bon coup, pour permettre à vos > > neurones > > > > de s'oxygéner, soit il y a en vous un > > problème plus > > > > grave encore que ne le laissent supposer les > > > > apparences. Mais je mettrai votre égarement > > sur le > > > > compte de la jeunesse, chez qui la fougue > > sortie des > > > > viscères a tendance à devancer de mille > > lieues > > > > l'activité cérébrale. > > > > > > > > Il me semble que vous feignez de manière > > assez > > > > théâtrale, et maladroite, une indignation > > que vous > > > > basez sur les élucubrations de votre compère > > > > Malékou. On décèle, dans cette fausse > > indignation, > > > > un fantasme qui trahit votre désir de > > découvrir, un > > > > beau jour, en Daniel Mengara les mêmes vices > > et > > > > tares que ceux que nous critiquons chez > > votre Pierre > > > > Mamboundou. Ceci vous permettrait de pouvoir > > enfin > > > > vous consacrer à votre sport favori : servir > > de > > > > chantre justificateur des égarements de > > Pierre > > > > Mamboundou auprès de la diaspora gabonaise. > > Et > > > > quelle meilleure manière de le faire que de > > > > découvrir en Daniel Mengara, ce moraliste, > > cette > > > > grande gueule, cet arrogant donneur de > > leçon, les > > > > mêmes tares que celles qui ont émaillé le > > destin > > > > politique de Pierre Mamboundou. Et voilà : > > > > Mamboundou serait lavé des critiques de > > Mengara > > > > puisque Mengara lui-même est coupable des > > mêmes > > > > errements. > > > > > > > > Je peux déjà vous rassurer, et je le dis > > avec la > > > > plus ferme conviction, vous ne trouverez > > JAMAIS > > > > nulle part preuve d'une compromission > > quelconque de > > > > Daniel Mengara, ni en termes pécuniaires, ni > > en > > > > termes personnels, ni en termes > > idéologiques. Votre > > > > quête restera donc inutile car, encore une > > fois, > > > > Daniel Mengara n'est ni Mba Abessole, ni > > Pierre > > > > Mamboundou. > > > > > > > > D'abord parce que vous vous méprenez sur ma > > > > personne. Contrairement à votre patron, je > > ne fais > > > > pas de la politique parce que j'en attends > > quelque > > > > chose de personnel. Je suis déjà un homme > > accompli > > > > dans le cadre de ce que je fais. Simple > > professeur > > > > d'université aux Etats-Unis, je porte avec > > fierté ma > > > > liberté et mes modestes accomplissements. Et > > je me > > > > réjouis de vivre de l'unique fruit de mon > > labeur > > > > mental. Ensuite parce que votre > > intellectualisme > > > > semble avoir de sérieuses limites, comme > > celles qui > > > > vous font prendre des rumeurs colportées sur > > > > Internet pour des vérités sur lesquelles > > construire > > > > votre savoir. Voilà pourquoi, sur la base de > > rumeurs > > > > colportées par votre compère Malékou, vous > > confondez > > > > Daniel Mengara avec Pierre Mamboundou. > > > > > > > > Mais au cas où vous ne l'auriez pas > > remarqué, je > > > > m'appelle Daniel Mengara. Et parce que je le > > suis, > > > > je me distingue des parasites politiques > > qui, au > > > > Gabon, ont vendu leurs mères, leurs > > grands-mères, et > > > > donc, leur Gabon, pour des profits > > politiques et > > > > personnels. Mon ambition est, à ce titre, > > très > > > > différente de celle des autres. Laissez-moi, > > si vous > > > > le permettrez, vous expliquer ce qui me > > motive : > > > > > > > > 1) Je n'ai pas la grosse tête au point de > > croire que > > > > le changement au Gabon ne peut venir que par > > moi. Il > > > > n'est écrit nulle part sur mon visage que ce > > sera > > > > forcément moi qui chasserai Bongo du > > pouvoir. Je ne > > > > me vois donc pas comme un messie, même si > > certains > > > > veulent m'attribuer cette qualité. Ce que je > > suis, > > > > c'est un simple Gabonais qui croit au > > changement, > > > > d'où qu'il vienne, et qui contribue par ses > > efforts > > > > à cet objectif. > > > > > > > > 2) Mais ce que je suis aussi, c'est un > > Gabonais qui > > > > n'attend pas passivement que le changement > > vienne > > > > d'un messie ou de quelqu'un d'autre. Voilà > > pourquoi > > > > je m'active pour être moi-même un acteur du > > > > changement que je souhaite. Je ne laisse pas > > à > > > > d'autres la tache de me libérer ; je me bats > > pour me > > > > libérer moi-même. > > > > > > > > 3) Je ne garantis à personne que le > > changement > > > > viendra forcément par moi, mais je m'active > > pour > > > > rendre possible le changement que je > > souhaite. Mais > > > > si demain, j'échoue, je me satisferai > > d'avoir au > > > > moins combattu jusqu'au bout sans me > > compromettre === message truncated ===> From protected at yahoo.fr Sun Jun 24 23:37:14 2007 From: protected at yahoo.fr (GALLANT HOMME) Date: Sun, 24 Jun 2007 23:37:14 -0400 Subject: [BDPalabres] GUEL GABON POUR NOS ENFANTS? Message-ID: LE TITRE PERME D"ATTIRER L'ATTENTION. Je dis et reitere, regardons vers le futur.C'est vrai on ne peut oublier le passe et le present pour ce mais ne nous y attardons pas trop car s'il fallait remonter aux causes de l'echec au Gabon, on devrait retourner au Premier president(Paix a son ame) avec sa philosophie de GABON D'ABORD et sa maniere a partager les bien.Je ne veux pas me verser dans des querelles inutiles . Regardez les Noirs americain et regardez les comportement des Gabonais, on dirait des Freres Jumeaux et pourquoi.Je demande aux chercheurs de faire cette analyse comparative des " Behaviors" de ces deux groupes au cas ou vous aimerez discuter pour tuer votre temps.Dans le cas contraire, commencons a repondre a la question posee. Thank you God Bless Gabon, God Bless AFRICA --- moundanga guy martial a écrit : > > pourquoi votre message s'intitulle :haute trahison > > ?pourrai-je avoir assez d'explication et pourquoi > > cette arrogance pour une personne qui prone des > > valeurs assez noble comme les votre ;alors juste > > pour vous dire que j'ai du respect pour l'action que > > vous mener aujourd'hui pour notre pays et toutes ces > > paroles blessantes venant de vous me laissent > > indiférent car j'apprécis votre franc parlé et votre > > courage ;merci encore de me répondre > > > > > > > > "Dr. Daniel Mengara" a > > écrit : > > > > Cher Monsieur Ndong, > > > > Je me chargerai moi-même de vous répondre, car > > il me semble que vous me confondez avec Pierre > > Mamboundou, votre leader. Soit vous n'avez pas pris > > le temps de respirer un bon coup, pour permettre à > > vos neurones de s'oxygéner, soit il y a en vous un > > problème plus grave encore que ne le laissent > > supposer les apparences. Mais je mettrai votre > > égarement sur le compte de la jeunesse, chez qui la > > fougue sortie des viscères a tendance à devancer de > > mille lieues l'activité cérébrale. > > > > Il me semble que vous feignez de manière assez > > théâtrale, et maladroite, une indignation que vous > > basez sur les élucubrations de votre compère > > Malékou. On décèle, dans cette fausse indignation, > > un fantasme qui trahit votre désir de découvrir, un > > beau jour, en Daniel Mengara les mêmes vices et > > tares que ceux que nous critiquons chez votre Pierre > > Mamboundou. Ceci vous permettrait de pouvoir enfin > > vous consacrer à votre sport favori : servir de > > chantre justificateur des égarements de Pierre > > Mamboundou auprès de la diaspora gabonaise. Et > > quelle meilleure manière de le faire que de > > découvrir en Daniel Mengara, ce moraliste, cette > > grande gueule, cet arrogant donneur de leçon, les > > mêmes tares que celles qui ont émaillé le destin > > politique de Pierre Mamboundou. Et voilà : > > Mamboundou serait lavé des critiques de Mengara > > puisque Mengara lui-même est coupable des mêmes > > errements. From protected at yahoo.fr Sun Jun 24 23:47:30 2007 From: protected at yahoo.fr (Bill Clinton) Date: Sun, 24 Jun 2007 23:47:30 -0400 Subject: [BDPalabres] News du front: Le flop de Mamboundou Message-ID: le meeting de mamboundou à Rio hier était un vrai flop. J'ai été là-bas et il n'y avait pas assez de gens. La marche était interdite, mais le meeting n'a pas connu d'affluence respectable. Pour sauver les meubles, Mamboundou a été obligé de juste faire un meeting sur place. Là, il été acculé par les journalistes dans des questions réponses. Incapable d'expliquer les 11 milliards, incapables de convaincre par sa logique d'action. Par exemple, un journaliste lui a demandé, si tu savais qu'il y a un complot contre l'UPG, pourquoi tu as participé aux élections? Et pourquoi, quand il avait 8 députés, il s'est pas plaint de la manipulation, et avec 6 il se plaint? Qu'est-ce qui a changé? Sur les milliards, on lui a demandé si c'était la seule manière d'agir en allant chercher soi-même les milliards? Et comment se fait la transparence, qui gère, sur quel compte l'argent a été viré? Il a eu du mal à se justifier. Non, les gars, je vous dis, ce gars n'est plus clair. oh, j'oubliais, Mamboundou a lancé quelques piques au BDP, les gens qui sont cachés derrière l'ordinateur. From protected at skynet.be Mon Jun 25 13:25:53 2007 From: protected at skynet.be (Sylvain Ndong) Date: Mon, 25 Jun 2007 13:25:53 -0400 Subject: [BDPalabres] Lettre aux dictateurs africains... Message-ID: A vous dictateurs africains, Vous qui aviez fait et faites encore malheureusement le choix, au détriment de vos propres peuples, des réseaux d'intérêts maffieux, qui vous aident à vous maintenir au pouvoir contre une main basse perpétuelle sur nos richesses nationales. Vous devez vous souvenir que de tout temps, de toute époque, dans l'histoire de vos aînés dictateurs, et auxquels la plupart d'entre vous ont succédé, ce sont ces mêmes réseaux d'intérêts tel la Françafrique, qui ont toujours fini par les trahir ou tout simplement lâché, au moment où leur utilité arrivait à son terme. Ce sont donc ces mêmes réseaux, que vous servez assidûment aujourd'hui, qui vous lâcheront demain aussi, quand votre tour viendra, comme nous le rappelle ici l'histoire : Léon Mba (Gabon) trahi par la Françafrique en novembre 1967 Bedel Bokassa (Centrafrique) lâché par la Françafrique en septembre 1979 Ahmadou Ahidjo (Cameroun) trahi par la Françafrique en avril 1982 Goukouni Oueddeï (Tchad) lâché par la Françafrique en juin 1982 Hissène Habré (Tchad) lâché par la Françafrique en décembre 1990 Juvénal Habyarimana (Rwanda) trahi par la Françafrique en avril 1994 Mobutu Sese Seko (Zaïre) lâché par la Françafrique en mai 1997 La seule exception parmi ces « héros nationaux » étant celle d'Abdou Diouf (Sénégal), qui a eu l'intelligence et le courage d'accepter le verdict populaire des urnes en mars 2000. Et c'est ce courage, volte-face inespéré et salutaire de dernière minute, qui lui permet d'être remercié (pour beaux et loyaux services envers la Françafrique) depuis cette date et jusqu'à ce jour, comme secrétaire général de la Francophonie. Même si il faut tout de même vous signaler que malgré cela, son passé de dictateur n'a pas totalement été effacé, en témoigne la récente et humiliante fouille corporelle, malgré son titre de secrétaire général, qu'il a subit dans un aéroport canadien en mai 2006. Comme on dit, la réinsertion dans la société des honnêtes gens, d'anciens dictateurs ou condamnés, ne sera toujours pas chose aisée ! J'espère que vous, messieurs Omar Bongo et Sassou N'guesso, les deux prochains dictateurs à être éjecter par la Françafrique votre ancienne amour contre nature - en témoignent toutes les plaintes que cette dernière n'a cessé de « laisser passer » à votre encontre à Paris tout au long de ce mois (du jamais vu) - allez avoir l'ultime sagesse (avant que d'être lâchés dans le vide comme des épaves vous aussi) de vous retourner enfin vers vos peuples respectifs, pour faire le choix de la Patrie, de l'amour national, de l'intelligence et du réalisme politique, qui consiste à laisser le bénéfice de nos richesses à ceux envers lesquelles elle reviennent au premier chef, c'est-à-dire votre peuple. Toute obstination et tout orgueil seraient de nature à accréditer un aveuglement et un manque d'intelligence aberrants, qui poussent leur malade à faire le choix de tourner la tête contre le sort inéluctable qui vous est réservé même quand « vous vous en sortez », et que subit en ce moment-même votre compère du Libéria Charles Ghankay Taylor, dans les geôles du tribunal international de La Haye. L'avenir ne vous appartient pas chers messieurs. L'avenir appartient à votre peuple, qui reprendra quoi qu'il en soit la destinée de ses terres en main. Si il vous reste un minimum d'intelligence, au mieux vous finirez comme Diouf, au moyen comme Taylor, au pire comme Sese Seko ; car il n'y a que ces trois itinéraires dans la marge d'action et le parcours qui vous reste. Et pour être tout à fait honnête avec vous, messieurs, parmi ces trois possibilités, il n'y a qu'un seul qui ait un avenir : celui qu'a emprunter Diouf, qui a su faire le choix de l'alternance politique imposée par la transparence des urnes, afin d'échapper à la mort anonyme de Mobutu ou à l'humiliation de Charles Taylor. J'espère que mon message vous parviendra. Votre compatriote, Sylvain Ndong From protected at yahoo.fr Mon Jun 25 13:32:43 2007 From: protected at yahoo.fr (prince4 charles) Date: Mon, 25 Jun 2007 13:32:43 -0400 Subject: [BDPalabres] je suis gabonais Message-ID: Salut Mr palabre! je ne sais pas qui tu est ! mais crois moi la politique n'est pas un jeu et tien aussi a te rapélé que je ne fai pas la politique donc j'ai bien peu que tu soi trompé de mail je sui désolé bye! biensur que je suis un sitoy1 gabonais je ne veu plus des msg comme stp From protected at yahoo.fr Mon Jun 25 13:33:13 2007 From: protected at yahoo.fr (prince4 charles) Date: Mon, 25 Jun 2007 13:33:13 -0400 Subject: [BDPalabres] je suis gabonais Message-ID: alut ! je crois que j'avez pas bien compris ce que tu m'avez di sur le 1er courié la je comprend mai une chose que tu dois comprendre je ne suis pas un mouton ni une personne qui fai du suivisme! je sai ce que je veu et avec qui me batre bien que je suis jeune et sage comprend le commsa j'ai regardé la ou je vie et ce qui combat pour la libération du pays j'ai crus en Mba et je crois encor, bien que j'avez 13ans en cette époque je me suis di que je dois travaillé avec lui pas le suivre mais travaillé!! car si il y a une personne qui veu travaillé je vè travaillé avce lui donc il ne vau la pène de coulé le sang de mon frère il est dan la majorité présidentiel je crois je doit travaillé avce lui pace qu'il la compri pour fair un chagement c'est pas avec les arme a la main mai plutôt dans no coeur et fair comprendre a notre PR actuél que son-entourage lui a trompé il y a 32 ans et qu'il est temp de travail avec les jeunes fort et bouré d'embition et servire d'abor le gabon et refusé de versé le sang de son frère, mère et père, de pouvoir contrure lunité national le pays dans la paix et avoir le respect des drois de l'homme. From protected at yahoo.fr Mon Jun 25 13:34:45 2007 From: protected at yahoo.fr (ndombi malone) Date: Mon, 25 Jun 2007 13:34:45 -0400 Subject: [BDPalabres] Re : no sense Message-ID: m.mabongo quand tu parles aux gens un peu de tenue et de respect dans tes propos idiote tu ne sais pas a qui tu parles je suis un intellectuel etudient donc stop par cela ton m et toi !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! From protected at bdpgabon.org Mon Jun 25 14:02:07 2007 From: protected at bdpgabon.org (BDP-Gabon Nouveau) Date: Mon, 25 Jun 2007 14:02:07 -0400 Subject: [BDPalabres] A Propos du forum "BDPalabres" Message-ID: Pour ceux qui se demandent pourquoi ils reçoivent des messages de la liste "BDPalabres", la Case à palabres du BDP-Gabon Nouveau, sachez que le forum "Case à Palabres" est une liste de diffusion interactive permettant des discussions et débats directement par email. Envoyer un email à la liste distribue le message à tous les membres de la liste, permettant ainsi aux membres de "palabrer" en répondant directement aux messages des autres palabreurs. Vous avez été inclus dans cette liste parce que vous aviez, à un moment ou à un autre, librement abonné votre email à nos systèmes ou correspondu avec le BDP-Gabon Nouveau. En soumettant aussi votre email sur notre site un jour, ou en devenant membre du BDP, vous aviez d'une manière ou d'une autre donné votre accord pour recevoir des communication de nous. Depuis 1999, le BDP entretient cette liste, mais à cause de problèmes techniques, elle n'a pas été utilisée depuis deux ans. Nous avons finalement pu la remettre en marche. La liste est sécurisée. C'est-à-dire que personne d'autre que les administrateurs de la liste n'accès à la liste des membres. L'on ne remarquerait donc votre présence que si vous décidez librement de participer ouvertement aux débats en répondant aux intervnetions des autres. Nous protégeons aussi votre identité et vos emails contre le spam en marquant en replaçant vos email avec le mot "protected" comme dans "protected at yahoo.fr". Vous pouvez, de votre côté tout simplement changer le nom qui va avec votre email dans votre compte Yahoo, Hotmail, Gmail ou autre. Mais, pas de panique! Si vous ne désirez pas recevoir nos messages, vous pouvez vous rendre sur cette page: http://bdpgabon.org/mailman/listinfo/bdpalabres_bdpgabon.org et désabonner votre email. la même page sert pour les réabonnement. Pour répondre à un message, cliquez tout simplement sur "Répondre". Pour commencer un sujet de discussion, envoyez votre message à "bdpalabres at bdpgabon.org".Le message sera redistribué à tous les membres de la liste et la palabre commencera. Les Gabonais et amis du Gabon peuvent débattre de sujets d'intérêt politique, éonomique, social et culturel sur le Gabon, l'Afrique et le Monde. La liste est modérée, c'est-à-dire que tout message offensif sera éliminé avant distribution. Evitez donc les insultes gratuites et autres comportements abusifs. Par insulte gratuite, nous entendons des "mots" qui sortent du cadre acceptable comme "cul, enculer, salopard, con, connard, etc.). Pour le reste, comme dans tout débat, les tempéraments de colère peuvent se comprendre et se tolérer, pourvu que cela ne dépasse le domaine de l'acceptable. Evidemment, nous disposons aussi de deux autres types de forums permettant l'expression libre: Le Forum Internet: http://www.bdpgabon.org/cgi-bin/dcforum/dcboard.cgi Les Pages du Site: Chaque page du site BDP contient une formulaire de commentaire vous permettant de donner votre opnion sur chaque article. Bonnes palabres à tous. Le responsable. Forum BDPalabres From protected at yahoo.fr Mon Jun 25 17:08:29 2007 From: protected at yahoo.fr (GALLANT HOMME) Date: Mon, 25 Jun 2007 17:08:29 -0400 Subject: [BDPalabres] Re : Lettre aux dictateurs africains... Message-ID: bien parle --- Sylvain Ndong a écrit : > > A vous dictateurs africains, > > > > > > Vous qui aviez fait et faites encore malheureusement > > le choix, au détriment de vos propres peuples, des > > réseaux d'intérêts maffieux, qui vous aident à vous > > maintenir au pouvoir contre une main basse > > perpétuelle sur nos richesses nationales. > > > > Vous devez vous souvenir que de tout temps, de toute > > époque, dans l'histoire de vos aînés dictateurs, et > > auxquels la plupart d'entre vous ont succédé, ce > > sont ces mêmes réseaux d'intérêts tel la > > Françafrique, qui ont toujours fini par les trahir > > ou tout simplement lâché, au moment où leur utilité > > arrivait à son terme. Ce sont donc ces mêmes > > réseaux, que vous servez assidûment aujourd'hui, qui > > vous lâcheront demain aussi, quand votre tour > > viendra, comme nous le rappelle ici l'histoire : > > > > > > Léon Mba (Gabon) trahi > > par la Françafrique en novembre 1967 > > > > Bedel Bokassa (Centrafrique) lâché par la > > Françafrique en septembre 1979 > > > > Ahmadou Ahidjo (Cameroun) trahi par la > > Françafrique en avril 1982 > > > > Goukouni Oueddeï (Tchad) lâché par la > > Françafrique en juin 1982 > > > > Hissène Habré (Tchad) lâché par > > la Françafrique en décembre 1990 > > > > Juvénal Habyarimana (Rwanda) trahi par la > > Françafrique en avril 1994 > > > > Mobutu Sese Seko (Zaïre) lâché par la > > Françafrique en mai 1997 > > > > La seule exception parmi ces « héros nationaux » > > étant celle d'Abdou Diouf (Sénégal), qui a eu > > l'intelligence et le courage d'accepter le verdict > > populaire des urnes en mars 2000. Et c'est ce > > courage, volte-face inespéré et salutaire de > > dernière minute, qui lui permet d'être remercié > > (pour beaux et loyaux services envers la > > Françafrique) depuis cette date et jusqu'à ce jour, > > comme secrétaire général de la Francophonie. Même si > > il faut tout de même vous signaler que malgré cela, > > son passé de dictateur n'a pas totalement été > > effacé, en témoigne la récente et humiliante fouille > > corporelle, malgré son titre de secrétaire général, > > qu'il a subit dans un aéroport canadien en mai 2006. > > Comme on dit, la réinsertion dans la société des > > honnêtes gens, d'anciens dictateurs ou condamnés, ne > > sera toujours pas chose aisée ! > > > > J'espère que vous, messieurs Omar Bongo et Sassou > > N'guesso, les deux prochains dictateurs à être > > éjecter par la Françafrique votre ancienne amour > > contre nature - en témoignent toutes les plaintes > > que cette dernière n'a cessé de « laisser passer » à > > votre encontre à Paris tout au long de ce mois (du > > jamais vu) - allez avoir l'ultime sagesse (avant que > > d'être lâchés dans le vide comme des épaves vous > > aussi) de vous retourner enfin vers vos peuples > > respectifs, pour faire le choix de la Patrie, de > > l'amour national, de l'intelligence et du réalisme > > politique, qui consiste à laisser le bénéfice de nos > > richesses à ceux envers lesquelles elle reviennent > > au premier chef, c'est-à-dire votre peuple. > > > > Toute obstination et tout orgueil seraient de nature > > à accréditer un aveuglement et un manque > > d'intelligence aberrants, qui poussent leur malade à > > faire le choix de tourner la tête contre le sort > > inéluctable qui vous est réservé même quand « vous > > vous en sortez », et que subit en ce moment-même > > votre compère du Libéria Charles Ghankay Taylor, > > dans les geôles du tribunal international de La > > Haye. > > > > L'avenir ne vous appartient pas chers messieurs. > > L'avenir appartient à votre peuple, qui reprendra > > quoi qu'il en soit la destinée de ses terres en > > main. Si il vous reste un minimum d'intelligence, au > > mieux vous finirez comme Diouf, au moyen comme > > Taylor, au pire comme Sese Seko ; car il n'y a que > > ces trois itinéraires dans la marge d'action et le > > parcours qui vous reste. Et pour être tout à fait > > honnête avec vous, messieurs, parmi ces trois > > possibilités, il n'y a qu'un seul qui ait un avenir > > : celui qu'a emprunter Diouf, qui a su faire le > > choix de l'alternance politique imposée par la > > transparence des urnes, afin d'échapper à la mort > > anonyme de Mobutu ou à l'humiliation de Charles > > Taylor. > > > > J'espère que mon message vous parviendra. > > > > Votre compatriote, > > > > Sylvain Ndong From protected at aol.com Mon Jun 25 17:15:01 2007 From: protected at aol.com (Patitpierre) Date: Mon, 25 Jun 2007 17:15:01 -0400 Subject: [BDPalabres] Re : Lettre aux dictateurs africains... Message-ID: beau parleur bon a rien mais prét a tous allez retourne planter tes tubercules a bifoun est ton baratin de niamaniama garde le pour les idiots de ton genre !atinzam ? --- Sylvain Ndong a écrit : > > A vous dictateurs africains, > > > > > > Vous qui aviez fait et faites encore malheureusement > > le choix, au détriment de vos propres peuples, des > > réseaux d'intérêts maffieux, qui vous aident à vous > > maintenir au pouvoir contre une main basse > > perpétuelle sur nos richesses nationales. > > > > Vous devez vous souvenir que de tout temps, de toute > > époque, dans l'histoire de vos aînés dictateurs, et > > auxquels la plupart d'entre vous ont succédé, ce > > sont ces mêmes réseaux d'intérêts tel la > > Françafrique, qui ont toujours fini par les trahir > > ou tout simplement lâché, au moment où leur utilité > > arrivait à son terme. Ce sont donc ces mêmes > > réseaux, que vous servez assidûment aujourd'hui, qui > > vous lâcheront demain aussi, quand votre tour > > viendra, comme nous le rappelle ici l'histoire : > > > > > > Léon Mba (Gabon) trahi > > par la Françafrique en novembre 1967 > > > > Bedel Bokassa (Centrafrique) lâché par la > > Françafrique en septembre 1979 > > > > Ahmadou Ahidjo (Cameroun) trahi par la > > Françafrique en avril 1982 > > > > Goukouni Oueddeï (Tchad) lâché par la > > Françafrique en juin 1982 > > > > Hissène Habré (Tchad) lâché par > > la Françafrique en décembre 1990 > > > > Juvénal Habyarimana (Rwanda) trahi par la > > Françafrique en avril 1994 > > > > Mobutu Sese Seko (Zaïre) lâché par la > > Françafrique en mai 1997 > > > > La seule exception parmi ces « héros nationaux » > > étant celle d'Abdou Diouf (Sénégal), qui a eu > > l'intelligence et le courage d'accepter le verdict > > populaire des urnes en mars 2000. Et c'est ce > > courage, volte-face inespéré et salutaire de > > dernière minute, qui lui permet d'être remercié > > (pour beaux et loyaux services envers la > > Françafrique) depuis cette date et jusqu'à ce jour, > > comme secrétaire général de la Francophonie. Même si > > il faut tout de même vous signaler que malgré cela, > > son passé de dictateur n'a pas totalement été > > effacé, en témoigne la récente et humiliante fouille > > corporelle, malgré son titre de secrétaire général, > > qu'il a subit dans un aéroport canadien en mai 2006. > > Comme on dit, la réinsertion dans la société des > > honnêtes gens, d'anciens dictateurs ou condamnés, ne > > sera toujours pas chose aisée ! > > > > J'espère que vous, messieurs Omar Bongo et Sassou > > N'guesso, les deux prochains dictateurs à être > > éjecter par la Françafrique votre ancienne amour > > contre nature - en témoignent toutes les plaintes > > que cette dernière n'a cessé de « laisser passer » à > > votre encontre à Paris tout au long de ce mois (du > > jamais vu) - allez avoir l'ultime sagesse (avant que > > d'être lâchés dans le vide comme des épaves vous > > aussi) de vous retourner enfin vers vos peuples > > respectifs, pour faire le choix de la Patrie, de > > l'amour national, de l'intelligence et du réalisme > > politique, qui consiste à laisser le bénéfice de nos > > richesses à ceux envers lesquelles elle reviennent > > au premier chef, c'est-à-dire votre peuple. > > > > Toute obstination et tout orgueil seraient de nature > > à accréditer un aveuglement et un manque > > d'intelligence aberrants, qui poussent leur malade à > > faire le choix de tourner la tête contre le sort > > inéluctable qui vous est réservé même quand « vous > > vous en sortez », et que subit en ce moment-même > > votre compère du Libéria Charles Ghankay Taylor, > > dans les geôles du tribunal international de La > > Haye. > > > > L'avenir ne vous appartient pas chers messieurs. > > L'avenir appartient à votre peuple, qui reprendra > > quoi qu'il en soit la destinée de ses terres en > > main. Si il vous reste un minimum d'intelligence, au > > mieux vous finirez comme Diouf, au moyen comme > > Taylor, au pire comme Sese Seko ; car il n'y a que > > ces trois itinéraires dans la marge d'action et le > > parcours qui vous reste. Et pour être tout à fait > > honnête avec vous, messieurs, parmi ces trois > > possibilités, il n'y a qu'un seul qui ait un avenir > > : celui qu'a emprunter Diouf, qui a su faire le > > choix de l'alternance politique imposée par la > > transparence des urnes, afin d'échapper à la mort > > anonyme de Mobutu ou à l'humiliation de Charles > > Taylor. > > > > J'espère que mon message vous parviendra. > > > > Votre compatriote, > > > > Sylvain Ndong From protected at diatel.upm.es Tue Jun 26 03:47:23 2007 From: protected at diatel.upm.es (Celestino Okenve) Date: Tue, 26 Jun 2007 03:47:23 -0400 Subject: [BDPalabres] Re : Lettre aux dictateurs africains... Message-ID: Vous avez oubliez à mr. Obiang Nguema mbasogo, le pire pour avoir être le dernière. La francafrique est auussi applicable a lui. á bientôt Nvo Zang Okenve GALLANT HOMME a écrit : bien parle --- Sylvain Ndong a écrit : > > A vous dictateurs africains, > > > > > > Vous qui aviez fait et faites encore malheureusement > > le choix, au détriment de vos propres peuples, des > > réseaux d'intérêts maffieux, qui vous aident à vous > > maintenir au pouvoir contre une main basse > > perpétuelle sur nos richesses nationales. > > > > Vous devez vous souvenir que de tout temps, de toute > > époque, dans l'histoire de vos aînés dictateurs, et > > auxquels la plupart d'entre vous ont succédé, ce > > sont ces mêmes réseaux d'intérêts tel la > > Françafrique, qui ont toujours fini par les trahir > > ou tout simplement lâché, au moment où leur utilité > > arrivait à son terme. Ce sont donc ces mêmes > > réseaux, que vous servez assidûment aujourd'hui, qui > > vous lâcheront demain aussi, quand votre tour > > viendra, comme nous le rappelle ici l'histoire : > > > > > > Léon Mba (Gabon) trahi > > par la Françafrique en novembre 1967 > > > > Bedel Bokassa (Centrafrique) lâché par la > > Françafrique en septembre 1979 > > > > Ahmadou Ahidjo (Cameroun) trahi par la > > Françafrique en avril 1982 > > > > Goukouni Oueddeï (Tchad) lâché par la > > Françafrique en juin 1982 > > > > Hissène Habré (Tchad) lâché par > > la Françafrique en décembre 1990 > > > > Juvénal Habyarimana (Rwanda) trahi par la > > Françafrique en avril 1994 > > > > Mobutu Sese Seko (Zaïre) lâché par la > > Françafrique en mai 1997 > > > > La seule exception parmi ces « héros nationaux » > > étant celle d'Abdou Diouf (Sénégal), qui a eu > > l'intelligence et le courage d'accepter le verdict > > populaire des urnes en mars 2000. Et c'est ce > > courage, volte-face inespéré et salutaire de > > dernière minute, qui lui permet d'être remercié > > (pour beaux et loyaux services envers la > > Françafrique) depuis cette date et jusqu'à ce jour, > > comme secrétaire général de la Francophonie. Même si > > il faut tout de même vous signaler que malgré cela, > > son passé de dictateur n'a pas totalement été > > effacé, en témoigne la récente et humiliante fouille > > corporelle, malgré son titre de secrétaire général, > > qu'il a subit dans un aéroport canadien en mai 2006. > > Comme on dit, la réinsertion dans la société des > > honnêtes gens, d'anciens dictateurs ou condamnés, ne > > sera toujours pas chose aisée ! > > > > J'espère que vous, messieurs Omar Bongo et Sassou > > N'guesso, les deux prochains dictateurs à être > > éjecter par la Françafrique votre ancienne amour > > contre nature - en témoignent toutes les plaintes > > que cette dernière n'a cessé de « laisser passer » à > > votre encontre à Paris tout au long de ce mois (du > > jamais vu) - allez avoir l'ultime sagesse (avant que > > d'être lâchés dans le vide comme des épaves vous > > aussi) de vous retourner enfin vers vos peuples > > respectifs, pour faire le choix de la Patrie, de > > l'amour national, de l'intelligence et du réalisme > > politique, qui consiste à laisser le bénéfice de nos > > richesses à ceux envers lesquelles elle reviennent > > au premier chef, c'est-à-dire votre peuple. > > > > Toute obstination et tout orgueil seraient de nature > > à accréditer un aveuglement et un manque > > d'intelligence aberrants, qui poussent leur malade à > > faire le choix de tourner la tête contre le sort > > inéluctable qui vous est réservé même quand « vous > > vous en sortez », et que subit en ce moment-même > > votre compère du Libéria Charles Ghankay Taylor, > > dans les geôles du tribunal international de La > > Haye. > > > > L'avenir ne vous appartient pas chers messieurs. > > L'avenir appartient à votre peuple, qui reprendra > > quoi qu'il en soit la destinée de ses terres en > > main. Si il vous reste un minimum d'intelligence, au > > mieux vous finirez comme Diouf, au moyen comme > > Taylor, au pire comme Sese Seko ; car il n'y a que > > ces trois itinéraires dans la marge d'action et le > > parcours qui vous reste. Et pour être tout à fait > > honnête avec vous, messieurs, parmi ces trois > > possibilités, il n'y a qu'un seul qui ait un avenir > > : celui qu'a emprunter Diouf, qui a su faire le > > choix de l'alternance politique imposée par la > > transparence des urnes, afin d'échapper à la mort > > anonyme de Mobutu ou à l'humiliation de Charles > > Taylor. > > > > J'espère que mon message vous parviendra. > > > > Votre compatriote, > > > > Sylvain Ndong From protected at yahoo.fr Tue Jun 26 03:45:04 2007 From: protected at yahoo.fr (moundanga guy martial) Date: Tue, 26 Jun 2007 03:45:04 -0400 Subject: [BDPalabres] Re : Lettre aux dictateurs africains... Message-ID: en toute honnetete j'apprécis votre analyse franchement elle m'as donné beaucoup de frisson tellement elle est vraie c'est ça l'école de la vie et j'apprend a mieux cerner certaines interventions qui refletent totalement de la bonne reflexion.ENCORE merci GALLANT HOMME a écrit : bien parle --- Sylvain Ndong a écrit : > > A vous dictateurs africains, > > > > > > Vous qui aviez fait et faites encore malheureusement > > le choix, au détriment de vos propres peuples, des > > réseaux d'intérêts maffieux, qui vous aident à vous > > maintenir au pouvoir contre une main basse > > perpétuelle sur nos richesses nationales. > > > > Vous devez vous souvenir que de tout temps, de toute > > époque, dans l'histoire de vos aînés dictateurs, et > > auxquels la plupart d'entre vous ont succédé, ce > > sont ces mêmes réseaux d'intérêts tel la > > Françafrique, qui ont toujours fini par les trahir > > ou tout simplement lâché, au moment où leur utilité > > arrivait à son terme. Ce sont donc ces mêmes > > réseaux, que vous servez assidûment aujourd'hui, qui > > vous lâcheront demain aussi, quand votre tour > > viendra, comme nous le rappelle ici l'histoire : > > > > > > Léon Mba (Gabon) trahi > > par la Françafrique en novembre 1967 > > > > Bedel Bokassa (Centrafrique) lâché par la > > Françafrique en septembre 1979 > > > > Ahmadou Ahidjo (Cameroun) trahi par la > > Françafrique en avril 1982 > > > > Goukouni Oueddeï (Tchad) lâché par la > > Françafrique en juin 1982 > > > > Hissène Habré (Tchad) lâché par > > la Françafrique en décembre 1990 > > > > Juvénal Habyarimana (Rwanda) trahi par la > > Françafrique en avril 1994 > > > > Mobutu Sese Seko (Zaïre) lâché par la > > Françafrique en mai 1997 > > > > La seule exception parmi ces « héros nationaux » > > étant celle d'Abdou Diouf (Sénégal), qui a eu > > l'intelligence et le courage d'accepter le verdict > > populaire des urnes en mars 2000. Et c'est ce > > courage, volte-face inespéré et salutaire de > > dernière minute, qui lui permet d'être remercié > > (pour beaux et loyaux services envers la > > Françafrique) depuis cette date et jusqu'à ce jour, > > comme secrétaire général de la Francophonie. Même si > > il faut tout de même vous signaler que malgré cela, > > son passé de dictateur n'a pas totalement été > > effacé, en témoigne la récente et humiliante fouille > > corporelle, malgré son titre de secrétaire général, > > qu'il a subit dans un aéroport canadien en mai 2006. > > Comme on dit, la réinsertion dans la société des > > honnêtes gens, d'anciens dictateurs ou condamnés, ne > > sera toujours pas chose aisée ! > > > > J'espère que vous, messieurs Omar Bongo et Sassou > > N'guesso, les deux prochains dictateurs à être > > éjecter par la Françafrique votre ancienne amour > > contre nature - en témoignent toutes les plaintes > > que cette dernière n'a cessé de « laisser passer » à > > votre encontre à Paris tout au long de ce mois (du > > jamais vu) - allez avoir l'ultime sagesse (avant que > > d'être lâchés dans le vide comme des épaves vous > > aussi) de vous retourner enfin vers vos peuples > > respectifs, pour faire le choix de la Patrie, de > > l'amour national, de l'intelligence et du réalisme > > politique, qui consiste à laisser le bénéfice de nos > > richesses à ceux envers lesquelles elle reviennent > > au premier chef, c'est-à-dire votre peuple. > > > > Toute obstination et tout orgueil seraient de nature > > à accréditer un aveuglement et un manque > > d'intelligence aberrants, qui poussent leur malade à > > faire le choix de tourner la tête contre le sort > > inéluctable qui vous est réservé même quand « vous > > vous en sortez », et que subit en ce moment-même > > votre compère du Libéria Charles Ghankay Taylor, > > dans les geôles du tribunal international de La > > Haye. > > > > L'avenir ne vous appartient pas chers messieurs. > > L'avenir appartient à votre peuple, qui reprendra > > quoi qu'il en soit la destinée de ses terres en > > main. Si il vous reste un minimum d'intelligence, au > > mieux vous finirez comme Diouf, au moyen comme > > Taylor, au pire comme Sese Seko ; car il n'y a que > > ces trois itinéraires dans la marge d'action et le > > parcours qui vous reste. Et pour être tout à fait > > honnête avec vous, messieurs, parmi ces trois > > possibilités, il n'y a qu'un seul qui ait un avenir > > : celui qu'a emprunter Diouf, qui a su faire le > > choix de l'alternance politique imposée par la > > transparence des urnes, afin d'échapper à la mort > > anonyme de Mobutu ou à l'humiliation de Charles > > Taylor. > > > > J'espère que mon message vous parviendra. > > > > Votre compatriote, > > > > Sylvain Ndong From protected at orange.fr Wed Jun 27 18:23:58 2007 From: protected at orange.fr (Paul ATTARD) Date: Wed, 27 Jun 2007 18:23:58 -0400 Subject: [BDPalabres] actualisation Message-ID: http://video.google.com/videoplay?docid=3318992410502248897&q=Christian_Cotten_jeu_d_argent From protected at yahoo.fr Wed Jun 27 18:20:42 2007 From: protected at yahoo.fr (devy ngoul) Date: Wed, 27 Jun 2007 18:20:42 -0400 Subject: [BDPalabres] question ridicule! Message-ID: MR Mamboudou, me demander à moi si la politique est un jeu sur ordi? Je trouve ça déplorable....Vous convaincre serait prétentieux, je vous renvoie à vos chères études en prenant le passé comme témoin. From protected at orange.fr Fri Jun 29 08:56:58 2007 From: protected at orange.fr (Paul ATTARD) Date: Fri, 29 Jun 2007 08:56:58 -0400 Subject: [BDPalabres] Re : Lettre aux dictateurs africains... Message-ID: Que pensez vous de Rocky et Rotschy et de leurs filiales européennes et française depuis peu ? From protected at hotmail.com Fri Jun 29 08:58:38 2007 From: protected at hotmail.com (Smiles Mhagi) Date: Fri, 29 Jun 2007 08:58:38 -0400 Subject: [BDPalabres] un gabonais en NBA (basket...) Message-ID: Bonjour à tous, Je suis un Fan de basket et je voudrais partager avec vous ma joie en vous annonçant le "repêchage" d'un gabonais Stéphane Lasme par Golden State wariors au second tour à la 46e position. En espérant qu'il aille au bout de son rêve avec la signature d'un contrat après les camps d'été (être pris au second tour comme au BAC demande des efforts supplémentaires, il n'est pas assuré d'avoir un contrat...). Je crois que cela va donner aux jeunes gabonais l'envie de mieux apprendre le basket et surtout rester rigoureux dans chaque démarche entreprise. La prochaine fois que vous écrirez Gabon dans le moteur de recherche de la NBA, il y aura au moins un résultat autre que des souscriptions d'internautes. En coeur souhaitons lui la santé parce qu'il n'a besoin que de ça, il joue bien pour l'avoir vu avec son équipe universitaire. Dsl pour la pose publicitaire mais je crois que cela méritait d'être souligné. Love from SMILES Mounanga-Bounda Jnr From protected at hotmail.com Fri Jun 29 13:26:54 2007 From: protected at hotmail.com (Grayg ALLOGHE) Date: Fri, 29 Jun 2007 13:26:54 -0400 Subject: [BDPalabres] Re : Lettre aux dictateurs africains... Message-ID: je connais pas! Désolé > From: Paul ATTARD > Reply-To: Forum Palabres - BDP-Gabon Nouveau > To: bdpalabres at bdpgabon.org > Subject: [BDPalabres] Re : Lettre aux dictateurs africains... > Date: Fri, 29 Jun 2007 08:56:58 -0400 > > Que pensez vous de Rocky et Rotschy et de leurs filiales européennes et > française depuis peu ? > From protected at hotmail.com Fri Jun 29 13:27:55 2007 From: protected at hotmail.com (Grayg ALLOGHE) Date: Fri, 29 Jun 2007 13:27:55 -0400 Subject: [BDPalabres] Re : un gabonais en NBA (basket...) Message-ID: Allellua! Et que Dieu l'aide et le protège! > From: Smiles Mhagi > Reply-To: Forum Palabres - BDP-Gabon Nouveau > To: bdpalabres at bdpgabon.org > Subject: [BDPalabres] un gabonais en NBA (basket...) > Date: Fri, 29 Jun 2007 08:58:38 -0400 > > Bonjour à tous, > > Je suis un Fan de basket et je voudrais partager avec vous ma joie en vous annonçant le "repêchage" d'un gabonais Stéphane Lasme par Golden State wariors au second tour à la 46e position. En espérant qu'il aille au bout de son rêve avec la signature d'un contrat après les camps d'été (être pris au second tour comme au BAC demande des efforts supplémentaires, il n'est pas assuré d'avoir un contrat...). Je crois que cela va donner aux jeunes gabonais l'envie de mieux apprendre le basket et surtout rester rigoureux dans chaque démarche entreprise. La prochaine fois que vous écrirez Gabon dans le moteur de recherche de la NBA, il y aura au moins un résultat autre que des souscriptions d'internautes. > > En coeur souhaitons lui la santé parce qu'il n'a besoin que de ça, il joue bien pour l'avoir vu avec son équipe universitaire. Dsl pour la pose publicitaire mais je crois que cela méritait d'être souligné. > > Love from SMILES Mounanga-Bounda Jnr From protected at yahoo.fr Fri Jun 29 13:29:56 2007 From: protected at yahoo.fr (ndombi malone) Date: Fri, 29 Jun 2007 13:29:56 -0400 Subject: [BDPalabres] Re : bonne reponse Message-ID: les choses sont telllement que vs et moi ne pouvons pas discuter devy ngoul a écrit : MR Mamboudou, me demander à moi si la politique est un jeu sur ordi? Je trouve ça déplorable....Vous convaincre serait prétentieux, je vous renvoie à vos chères études en prenant le passé comme témoin. From protected at bdpgabon.org Sat Jun 30 16:08:06 2007 From: protected at bdpgabon.org (Dr. Daniel Mengara) Date: Sat, 30 Jun 2007 16:08:06 -0400 Subject: Nation et Peuple : Omar Bongo mérite-t-il le respect du peuple gabonais ? Message-ID: Nation et Peuple : Omar Bongo mérite-t-il le respect du peuple gabonais ? Dans les traditions du peuple fang telles que pratiquées au Gabon, il y a un proverbe qui dit : « N’tol Osu, N’tol N'vouss ». Traduit de manière littérale, ceci voudrait dire : « Aîné devant, aîné derrière ». Cependant, en réajustant la traduction de manière explicative, on obtient quelque chose comme : « Quand l’aîné faillit ou échoue, le cadet (ou le plus jeune) assume le rôle d’aîné en lieu et place de l’aîné biologique ». En ce proverbe, on décèle chez le peuple fang une philosophie de l’aînesse (donc du pouvoir) qui affirme les notions de sagesse et de maturité comme des attributs qui dépassent le cadre limitatif de la biologie. C’est que la maturité et la sagesse ne riment pas chez les Fangs avec l’âge ou le physique, mais bel et bien avec la grandeur de l’esprit et de la pensée. Certes, la tradition fang, comme la plupart des autres traditions africaines, reconnaît à l’aîné sa prévalence. Mais, dès lors que l’aîné est confronté à l’épreuve de la maturité et de la sagesse, et échoue par rapport aux attentes que l’on se fait de lui, alors le droit à la prépondérance lui est retiré au profit des plus jeunes, si ceux-ci s’en montrent plus dignes. C’est qu’on peut être le plus grand en âge, et pourtant le plus faible en matière de sagesse et donc le plus incapable de répondre aux attentes de la communauté. Il y a donc chez les Fangs un « N’tol » réel ou biologique (par l’âge) et un « N’tol » symbolique (par la maturité). Il n’y a de véritable aîné que quand il y a, dans le même individu, concordance et correspondance entre ces deux valeurs ou attributs. Et quand il n’y a pas correspondance, le droit d’aînesse peut se transmettre aux plus méritants, qu’ils soient plus jeunes ou plus vieux. Il en va ainsi de la conception ancienne du pouvoir chez le peuple fang. Il n’y a rien dans la tradition philosophique fang qui lie obligatoirement le pouvoir à l’âge. A ce titre, ce n’est pas l’âge qui fait le pouvoir ou le respect, mais les actes que l’on pose, dès lors que ces actes sont en conformité non seulement avec l’âge que l’on a (notre formatage mental), mais aussi les attentes nouées autour de cet âge (notre matrice culturelle). C’est cela que les blancs appellent « personnalité ». La notion d’ « Okoure kout » utilisée par les Fangs le démontre très bien car dans ce mot, on retrouve toutes les configurations que recouvrent en français des mots comme « idiot, faible d’esprit, incapable, incompétent, léger, indigne, immoral, etc. » Il en va ainsi de l’analyse à faire sur le curieux personnage qu’est Omar Bongo. Omar Bongo est, en fin de compte, l’« Okoure kout » qui a usurpé du droit d’aînesse gabonais. Le constat en est plus qu’avéré. Construisons donc, pour les besoins de l’analyse, la métaphore. Lire la suite: http://www.bdpgabon.org/content/view/4808/39/ From protected at bdpgabon.org Sat Jun 30 16:22:54 2007 From: protected at bdpgabon.org (BDP-Gabon Nouveau) Date: Sat, 30 Jun 2007 16:22:54 -0400 Subject: Condensé des News de la Semaine Message-ID: A LA UNE: Nation et Peuple : Omar Bongo mérite-t-il le respect du peuple gabonais ? http://www.bdpgabon.org/content/view/4808/39/ (BDP-Gabon Nouveau, 30 juin 2007) - Il devient de plus en plus difficile, pour nous au BDP-Gabon Nouveau, de comprendre pourquoi certains Gabonais, surtout dans certaines oppositions apaisées, convivialisées, républicanisées, responsabilisées, parasitées et milliardarisées, continuent à appeler au respect de l'homme Bongo (soi-disant parce que nous sommes Africains et nous devons respecter nos aînés) et au respect de l'institution du Président de la République (soi-disant parce qu'Omar Bongo, qu'on le veuille ou Imagenon, serait président du Gabon et il faut le respecter pour cela). Nous ne partageons pas ces incohérences. AUTRES ARTICLES Gabon: un directeur de journal arrêté pour de "mauvais propos" sur Bongo http://www.bdpgabon.org/content/view/4800/9/ Vendredi 29 Juin 2007 à 16:00 Le directeur de la publication du journal privé gabonais L'Espoir Guy-Christian Mavioga est en garde à vue depuis jeudi à Libreville pour avoir publié de "mauvais propos" envers le président Omar Bongo Ondimba, a annoncé vendredi à l'AFP un haut responsable de la gendarmerie. Gabon : Zacharie Myboto demande la suspension des fêtes tournantes en 2008 http://www.bdpgabon.org/content/view/4789/9/ Vendredi 29 Juin 2007 à 12:22 Le président du groupe parlementaire « Les Forces du changement », Zacharie Myboto a demandé jeudi soir lors d'une session plénière de l'Assemblée nationale la suspension des fêtes tournantes en 2008 à cause de la mauvaise gestion de fonds alloués à cet effet, pour développer les provinces et améliorer les conditions de vie des populations, a-t-on constaté. Gabon : les populations d'Owendo en colère érigent les barricades pour exiger la construction d'une route praticable en toute saison à Alenakiri http://www.bdpgabon.org/content/view/4788/9/ Vendredi 29 Juin 2007 à 12:20 Les populations d'Owendo en colère ont érigé des barricades tôt le matin pour exiger la construction d'une route praticable en toute saison à Alenakiri, a-t-on appris. Accéder au quartier Alenakiri est devenu un véritable chemin de croix pour les automobilistes et un véritable calvaire pour les usagers. Gabon : Jean Eyeghé Ndong promet d'améliorer la gestion des fêtes tournantes http://www.bdpgabon.org/content/view/4787/9/ Vendredi 29 Juin 2007 à 12:18 « Je ne dis pas que nous sommes voleurs, mais sachons que nous sommes tous faibles dans la gestion des deniers publics. Au lieu de gérer comme le président Bongo Ondimba qui pense à Gabon d'abord, nous sommes tous à l'antipode de sa vision. Nombreux pensent à leur chapelle politique, à leur tribu d'emblée à leur propre ventre », a déclaré le premier ministre, Jean Eyeghé Ndong. Gabon : Pierre Mamboundou claque la porte de l'Assemblée nationale pour avoir été interrompu par le président de cette institution Nzouba Ndama http://www.bdpgabon.org/content/view/4790/9/ Jeudi 28 Juin 2007 à 00:00 Le président du groupe parlementaire UPG, Pierre Mamboundou a claqué jeudi à Libreville, la porte de l'Assemblée nationale pour avoir été interrompu pendant qu'il s'exprimait sur les conditions de privatisation de Gabon Télécom et Libertis par le président de cette institution, Guy Nzouba Ndama, a-t-on constaté. Gabon : la police étouffe dans l'œuf une marche pacifique de protestation suite à la plainte instruite à Paris contre Bongo Ondimba http://www.bdpgabon.org/content/view/4791/9/ Jeudi 28 Juin 2007 à 00:00 Des éléments de la police nationale armés jusqu'aux dents ont étouffé jeudi à Libreville, une marche pacifique de protestation que souhaitaient organiser des associations gabonaises suite à une procédure judiciaire engagée à Paris en France contre le président gabonais Omar Bongo Ondimba. Gabon - BAC : Un candidat pris la main dans le sac au lycée Mba http://www.bdpgabon.org/content/view/4802/9/ Jeudi 28 Juin 2007 à 00:00 Plus de 17 000 candidats ont passé, sur le territoire national, la première épreuve de l'examen au baccalauréat 2007 qui donne accès à l'enseignement supérieur. Mais ce début a été entaché par un cas de fraude au Lycée national Léon Mba où un candidat de la série A 1 a été pris en flagrant délit et expulsé de la salle. 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Gabon: L'insistance présidentielle à se mettre résolument au travail http://www.bdpgabon.org/content/view/4804/9/ Jeudi 28 Juin 2007 à 00:00 Transposant cette réalité dans le domaine politique et plus précisément dans le domaine de la gestion des affaires de l'Etat, le président de la République, Omar Bongo Ondimba, ne cesse d'être cet enseignant qui; chaque jour, interpelle ses ministres sur la nécessité pour chacun d'eux de travailler avec abnégation au service exclusif de la Nation, sans rechercher des avantages personnels de toute nature, d'agir en faisant preuve de discipline et de solidarité. Gabon - Majorité présidentielle: Faut-il revoir les critères d'admission ? http://www.bdpgabon.org/content/view/4805/9/ Jeudi 28 Juin 2007 à 00:00 AU-delà de l'indignation et de l'étonnement qu'il a manifestés face aux attaques et récriminations essuyées par son parti, le PDG, accusé par ses "coreligionnaires" de violer la charte constitutive de la majorité présidentielle, le secrétaire général de cette formation politique, Simplice Guedet Manzéla a saisi l'opportunité de sa réplique au président du CLR,le général Jean Boniface Assélé, pour faire savoir également à l'opinion, son souhait de voir la majorité présidentielle, structure politique devenue aujourd'hui inopérante et regroupant une quarantaine de partis politiques, être repensée. Gratuité de l'eau et de l'électricité: 450 millions mensuels pour la prise en charge de la consommation des ménages modestes http://www.bdpgabon.org/content/view/4806/9/ Jeudi 28 Juin 2007 à 00:00 La convention signée entre l'administration publique et la SEEG permettra aux clients inscrits au régime social (soit 30 000 pour l'électricité et 12 500 pour l'eau) d'être pris en charge pour leur consommation.' LE PDG de la SEEG François Ombanda a annoncé hier, au siège de ladite structure, l application, dès le ter juillet, de la mesure de prise en charge par l'Etat, des consommations d'eau et d'électricité des clients abonnés aux tarifs sociaux. Gabon - Guinée Equatoriale : le conflit qui oppose le Gabon à la Guinée Equatoriale à propos de l'île Mbanié n'empoisonne pas du tout nos relations (Bongo Ondimba) http://www.bdpgabon.org/content/view/4793/45/ Mercredi 27 Juin 2007 à 00:00 Le chef de l'Etat gabonais, Omar Bongo Ondimba a déclaré dans une interview accordée au Continental Magazine, que le conflit qui oppose le Gabon à la Guinée Equatoriale à propos de l'île Mbanié n'empoisonne pas du tout les relations entre les deux pays. GABONEWS publie l'intégralité de cette interview conduite par Biram Gassama. Sénégal : quatre militaires français ivres sèment le désordre devant le Palais de la République http://www.bdpgabon.org/content/view/4794/45/ Mercredi 27 Juin 2007 à 00:00 Un accrochage musclé a opposé dimanche dernier quatre militaires français aux éléments du Groupement mobile d'intervention (GMI) en faction devant la résidence du Chef de l'Etat sénégalais, Abdoulay Wade, a rapporté le journal sénégalais le Quotidien. Selon la source, l'incident qui a fait deux blessés légers, s'est déroulé un peu tard dans la soirée, après que quatre militaires français, revenant de leurs escapades nocturnes et ivres comme des polonais, ont choisi le mur du Palais de la République pour faire leur show. Gabon: Suite aux déclarations du président du CLR, Guédet Manzéla s'étonne de l'attitude de ses "amis" de la majorité http://www.bdpgabon.org/content/view/4798/9/ Mercredi 27 Juin 2007 à 00:00 Le secrétaire général du Parti démocratique gabonais n'est nullement resté insensible aux attaques au vitriol du président du CLR qui font suite à celles d'autres partis de la majorité qui accusent son parti de tous les péchés d'Israël et qualifient de "majorité façon-façon". Gabon: Les mesures décidées par le chef de l'Etat en phase de concrétisation http://www.bdpgabon.org/content/view/4801/9/ Mercredi 27 Juin 2007 à 00:00 Il s'agit notamment de celles prises en mars dernier pour atténuer les effets de l'augmentation des prix du carburant à la pompe. Depuis quelques jours, des conventions se signent dans ce sens. De même, des appels d'offres sont lancés pour la réalisation des projets dans plusieurs secteurs. Gabon: La mise en accusation de deux chefs d'Etat africains par la justice française, signification et attentes http://www.bdpgabon.org/content/view/4807/45/ Mercredi 27 Juin 2007 à 00:00 Messieurs Omar Bongo et Dénis Sassou Nguesso, respectivement président de la République du Gabon, et président de la République du Congo Brazzaville, ont été récemment mis en accusation par la justice française. En fait, les deux " rois nègres " font l'objet d'une enquête sur leurs fortunes immobilières jugées exorbitantes et injustifiables, à l'initiative de quelques organisations internationales. Enrichissement illicite donc ! Gabon : les premiers responsables du sous développement de Ndéndé sont les natifs de cette ville (Pierre Mamboundou) http://www.bdpgabon.org/content/view/4795/9/ Mardi 26 Juin 2007 à 00:00 Le leader de l'Union du peuple gabonais (UPG) M. Pierre Mamboundou, élu de la petite commune rurale de Ndéndé (Sud), a déclaré récemment à Libreville, lors d'un meeting animé au grand carrefour Rio dans le 3ème arrondissement de la capitale que « les premiers responsables du retard de Ndéndé sont les propres enfants de Ndéndé », Gabon: Meeting de l'UPG, Quid des milliards de Ndendé ? http://www.bdpgabon.org/content/view/4797/9/ Mardi 26 Juin 2007 à 00:00 Pierre Mamboundou s'est longuement expliqué sur les 11 milliards reçus pour la construction de la ville dont il était le maire. Il l'a fait au cours du meeting organisé par son parti au célèbre carrefour Rio. D'autres questions, notamment électorales ont également figuré au menu de son intervention. Gabon - Déclaration du CLR: Le PDG n'est pas fidèle à la Charte http://www.bdpgabon.org/content/view/4799/9/ Mardi 26 Juin 2007 à 00:00 Le président du Cercle des libéraux réformateurs, Jean Boniface Assélé a fait cette déclaration, au cours d'une rencontre, avant-hier, au Cabaret des artistes, avec les membres du directoire de son parti, en stigmatisant l'attitude des pédégistes accusés de vouloir affaiblir le processus démocratique dans notre pays. Pour lire tous les articles récents ou anciens: http://www.bdpgabon.org/mos/Frontpage/Itemid,1/