[BDPalabres] Re : tristesse

Ondo Ndong protected at hotmail.com
Lun 31 Déc 09:26:17 EST 2007


Franchement, pour répondre à ta question, qu'est ce que tu nous dis d'abord ? Expression sans doute réactionnaire. Mais tu comprends à peu près ou je veux en venir. Tu relates un fait  général sans l'avoir analysé. Ce que je pense, sans langue de bois. Le Gabon cesse d'exister après le règne de Bongo. C’est la dernière fois qu’une telle réalité vient de se produire dans ce pays. Le prochain gouvernement sera un gouvernement fantôme, sinon celui d’une nouvelle république.

Je me situe dans la nouvelle vision politique du Gabon, celle qui s’inscrit dans des actions stratégiques ou tout gabonais est en mesure de devenir un belligérant à par entière. Il y a des méthodes qui existent pour cela et qui ont déjà fait leur preuve.

Il suffit donc qu’il y a au sein de notre pays, une nouvelle race d’Homme, une race bénit d’une volonté accrue, une race qui ne sait pas conjuguer la politique du ventre, une race, à terme de gens braves. Des personnes qui non seulement ne pensent pas en étant dans leur maison ou ailleurs, mais des gens sur le terrain, des vrais maquisards, capables de déstabiliser tout action venant d’un gouvernement qui ne fournit pas l’énergie qu’on attend... Serais-tu partant cher ami de te joindre à un mouvement extrémiste pour mener des représailles au Gabon?... Je ne suis pas sûr. Voyez-vous, même ceux qui ont été à la tête des mouvements politiques dans notre pays, se sont rallier au gouvernement d’Omar Bongo.

Des groupes de gabonais ont crée des mouvements politiques, ce qui ne servait à rien  en soit, l’idéal selon mes perspectives était de se rassembler en un groupe commun par des approches multiples et bien ficelées, menant à déstabiliser le système Bongoïste. De cet avis inavoué, cela n’a pas pu se produire à cause du « Je » pronom personnel et aussi de se faire remarquer par les dirigeants en place. Cet aspect très simpliste, détruit nous-mêmes gabonais. Ce qui nous reste, c’est la critique facile, les belles-lettres, les formulations multiples. J’en fais autant et je ne suis pas laissé de bord.

 Voyez-vous, lorsqu'on propose par exemple d'aller faire un coup d'Etat au pays, les esprits frémissent, d'autres disent oh, ce n'est pas bon ! A quoi bon se plaindre, lorsque vous savez qu’en votre âme et conscience, la politique de Bongo nuit les intelligences du Gabon ? Hein! A quoi bon se plaindre, lorsque vous savez que vous n’êtes même pas capable d’utiliser d’autres outils en dehors de la bouche pour abattre le système à plein couture.

Un exemple assez marrant, lorsque Bongo vous fait goutter la soupe, certains viennent faire le spectacle sur le net, en espérant avoir plus de voix. Je vous demande, mes chers amis, laissons de côté cette mentalité qui consiste à sonder les autres. Voyons ailleurs, car le système Bongo n’est plus loin du gouffre. Il a formé un nouveau gouvernement, qu’adviendra les autres qui n’ont pas eu de place au soleil ? Laissons de côté cette manière de penser.

En me lançant par exemple dans la critique facile, comme j’ai su le mentionné plus haut. Bongo est disons le plus grand parasite du pouvoir, il crée des parasites qui crée eux aussi d’autres parasites, de ces parasites, certains hésitent, justement dû au fait qu'ils n'ont plus de force pour combattre tous les autres parasites. C’est dire en un mot, que tout le monde est affilié au désir du pouvoir.

Alexandre ONDO NDONG


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> Date: Sun, 30 Dec 2007 08:20:19 -0500
> Subject: [BDPalabres] RE : tristesse
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> bien! comme vous le constatez le gouvernement nouveau au lieu de nouveau gouvernement est ironiquement reduit a 41 membres et dans lequel on y trouve les meme figures.jean Eyeghet Ndong demande aux gabonais de faire confiance a ce gouvernement dit gouvernement de mission.qu'en pensez-vous?
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> salutations chaleureuses





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