Case à Palabres du BDP-Gabon Nouveau
Mamiwata
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28-juin-99, 08h12 (Heure de: New Jersey) |
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"Nos soeurs qui veulent devenir blanches"
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Moi, en tant que gabonaise au teint foncé bien nègre, je me demande toujours pourquoi certaines de mes compatriotes veulent se blanchir la peau, alors que la peau noire, si bien entretenue, a une brillance naturelle dont la beauté n'est pas négligeable. cette mode qui nous est venue du Zaïre de Mobutu a pris, ces derniers temps des proportions inquiétantes, au point que l'AFP a jugé d'en parler dans une dépêche d'hier. Alors, comme dans tout phénomène, il y a toujours une raison, j'aimerais poser cette question à mes compatriotes males. La peau nègre vous répugne-t-elle au point que nos soeurs sont obligées de se "blanchir" pour vous plaire? Pourtant, il me semble avoir lu quelque part que même les blancs envient notre peau non seulement parce qu'elle résiste mieux aux maladies, mais aussi parce que son côté sombre cache les laideurs naturelles de la peau qui surviennent des veines saillantes ou autres affections bénignes. Evidemment, comme je le disais tantôt, si nos soeurs s'adonnent à cette pratique, c'est que nos hommes préfèrent la peau claire à la peau bien nègre. Chez les blancs, toutes les femmes veulent maigrir parce que les hommes préfèrent les "minces", pas les grosses. En Afrique, toutes les femmes veulent blanchir parce que les hommes préfèrent les "blanches". C'est cela la réalité. Alors, si il y a un homme qui veut démentir ma théorie, qu'il se déclare. Je l'attends de pied ferme. PS: avez-vous remarqué que Bongo a le même problème? Pendant des années, il a voulu se faire blanchir la peau pour être plus clair. Maintenant qu'il est vieux, sa peau a pris de couleurs bizarres, avec des tâches et autres trucs très laids qui ne sont pas beaux à voir. Apparemment, lui aussi a voulu devenir Michael Jackson. A bon entendeur, salut. Mamiwata. |
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A. B. Bongo
Membre doyen
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01-juil-99, 03h30 (Heure de: New Jersey) |
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7. "Puèff!!! quel degout !!!"
En réponse au message #0
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Salut à tous, la soeur Mami... a posé un pb important. Depuis que le debat s'anime, aucun homme n'a pris la parole. et je ne comprends pas pourquoi. Pour ce qui me conserne moi, je suis toujours et généralement plus attiré par une f noire que par toute autre. Au fait ces f tomates là sortent avec qui? Pensez vous qu'un homme reflechi peut sortir avec une femme pareille qui sent le poisson? MON DIEU QUEL HORREUR! De plus elles montrent qu'elles manquent enormement de fierté et d'estime de soi. Non, non, non, et non. Une bonne femme doit etre bien dans sa PEAU. La mere de mes enfants devrait avoir de grandes et bonnes valeurs morales. Ces valeurs passent d'abord necessairement par l'amour et l'ESTIME DE SOI. Tel est le condencé de ma reaction. A bientot , Beauté Noire. |
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Princesse de la gaffe
Membre doyen
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29-juin-99, 19h29 (Heure de: New Jersey) |
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5. "E-parfumerie"
En réponse au message #0
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Tsouh ! tsoouuuhh! tsooouuuuuuhhhh ! Mes sœurs, vous aussi !
Même entre la dictature et la démocratie nous cherchons à créer notre e-parfumerie! S'il y a des noir(e)s qui préfères des clair(e)s ou des blanc(he)s, c'est leur droit. De même pour les blanc(he)s qui préfères des noir(e)s. Ou est le mal? La couleur du goût ? ou le goût de la couleur ? Votre logique est un prémisse à la "privation" du trésor de être humain, celui de penser et de rêver. Verte, jaune, bleue, en passant par la blanche et toute sorte de couleur, un être bien dans sa peau doit voir l'autre comme un humain, comme un amour, comme les beaux soleils qui sont nés de ces mixages. Désolé, mais ne divertissons pas nos braves cyber-opposants avec nos Capilo, Roxance, Niuma,, Givenchy Black Star … PARIS MATCH et AMINA. Que Bongo ait le même problème de maquillage est second, voire secondaire, pour ne pas dire, on s'en fout. Ce qui devrait retenir notre attention est la gestion humaine, financière … qu'il fait de notre pays. Elle est désastreuse, c'est pour cela qu'il doit partir. Traiterions nous l'administration du site de misogynes, si elle construit une petite cuisine comme celle qu'elle fit à M. MED et nous y invite de drainer nos casseroles et marmites, sans oublier Rocabar, le dernier né d'HERMES parce qu'ici on traite d'un "problème d'hommes" ? Certes, s'il est prouvé qu'il y a des produits nocifs à la santé, il va de sois, que le gouvernement doit les interdire (qu'ils proviennent du pôle nord ou du pôle sud, une fois de plus, on s'en contre balance). Mais de grâce, ne lui demandons pas d'interdire l'interdit. A ce rythme nous finirons par accepter qu'il interdise la parution de la griffe, la diffusion de radio soleil … lui demander d'interdire le divorce par ce que nos parents se mariaient pour le meilleur et pour le pire en constatant le nombre élevé de divorces "comme chez le blanc", ce qui condamnerait au passage Gaston, mon mari, de ne point me faire déchoir du titre de princesse en me plaquant. Germaine Lagaffe, Nègresse et naturelle.
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Claire
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29-juin-99, 21h39 (Heure de: New Jersey) |
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6. "Ne dédramatisons pas..."
En réponse au message #5
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je crois quand même que ces produits posent un problème de santé publique et qu'il est du ressort du gouvernement d'y mettre un terme.On ne peut pas quand même laisser les gens s'empoisonner ou se nuire la santé juste parce qu'il s'agit de liberté personnelle, non? Sans intervention, c'est le chaos. Un jour, tout le monde pourra dire c'est la démocratie, donc je peux tuer, voler, violer, qui je veux. Non, il ne faut pas dédramatiser cette situation. Quand les gens se font mal par la folie, il faut les arrêter en les mettant à l'asile des fous. Ici, il suffit au gouvernement d'interdire les produits en question et le problème est plus ou moins résolu. Parole de femme gabonaise. Claire. |
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Princesse de Lagaffe
Membre doyen
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02-juil-99, 01h43 (Heure de: New Jersey) |
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8. "Je ne vois point le drame."
En réponse au message #6
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Concitoyenne,Le témoignage d'un dermatologue, par ses regrets, de la démission face à leur devoir de "nos" pouvoirs public ne m'étonne guère: si un produit est dangereux, il doit être interdit "de vente et de consommation". Je ne dis pas le contraire. Mais interdire étant le verbe le plus usité de tout régime dictatorial, pour ne pas dire le seul qu'il puise vraiment maîtriser (à la première personne du singulier comme du pluriel bien évidemment). Nous devons lui apprendre d'autres, par exemple les verbes éduquer et sensibiliser. Demander aux pouvoirs publics d'intensifier les campagnes de sensibilisation. Mieux, de coupler éducation et sensibilisation. Car sans ces deux, interdire ne suffirait pas. Non, interdire ne réglerait rien. C'est quoi "interdire" dans un marché non régulé comme le marché noir?. Bien qu'ayant la tête dans les nuages, nous devons garder les pieds sur terre. Si je me quis insurgée avec mes gaffes, banalisant cette discussion, c'était pour tenter de recentrer le débat ("Bongo doit rester" pour les uns comme Mme Moussavou et BONGO DOIT PARTIR pour la majorité des intervenants, parmi lesquels je me retrouve). En effet, je ne voyais pas de corrélation directe entre les "tomates rouges" et l'idée "BDP". La théorie "En Afrique, toutes les femmes veulent blanchir parce que les hommes préfèrent les "blanches". C'est cela la réalité" dixie Mamiwata est HS à mon avis. Pis, on s'en éloigne davantage de ce qui nous réunis et unis avec la conclusion "Alors, s'il y a un homme qui veut démentir ma théorie, qu'il se déclare. Je l'attends de pied ferme". Le post-scriptum "avez-vous remarqué que Bongo a le même problème?" me semble être une parade passe partout, comme un ingrédient à mettre dans toutes les sauces pour corréler le problème des pots de peinture et le départ d'Albert. A la lecture du message de Mamiwata, le petit ressort que je porte dans ma petite tête à tourné très vite. Me montrant une discussion, d'un côté ma brave cyber-opposante et de l'autre mes braves hommes, parlant de goût et de couleur ou encore une cyber-passive se joindre à Mamiwata pour parler de rouge à lèvre et d'AMINA. J'ai eu peur en gaffant, sans même prendre la peine de me relire. Non, cher compatriote, on ne doit pas empêcher une personne avertie qui souhaite de son propre chef, se badigeonner le corps avec les calcaires rouge, vert… nous toucherons là à des droits des plus élémentaires : choisir et rêver en particulier, une erreur énorme de la démocratie, c'est la démocratie vu par les dictateurs. Si la démocratie, femme africaine, est la loi de la majorité, elle n'en demeure pas moins qu'elle est le respect des minorités. Que penses-tu de … Mme le ministre ? Mme le censeur ? C'est la même chose avec M. ILLUNGA quand il s'adresse à moi avec "Ami(e)"? Pourtant quand il s'adresse aux pseudonymes masculin il écrit, Ami. Là il n'hésite pas entre le masculin et le féminin. Pourquoi, cette hésitation? Il se dit ce n'est pas la place des femmes ici? Il se demande pourquoi je ne suis pas à la cuisine ? Femme gabonaise, tout ceci pour vouloir te dire, le Gabon de demain se ferra avec les femmes aussi. Pour qu'il y ait moins de "drames" nous devons associer nos efforts. Se révolter contre les injustices, les scandales, et se battant pour les valeurs d'égalité, de simplicité… tout intellectuelle a des devoirs à rendre à sa population. Le monde qu'on ferra ne sera peut-être pas le monde de Panglosse, "le meilleure des mondes". Mais ce sera un moins mal monde que celui qu'on a aujourd'hui. Oui, j'aurais aimé te lire pour d'autres sujets, comme j'ai le plaisir de lire Mamiwata et Mme Moussavou, même si je ne partage pas les positions de cette dernière mais je dois avouer que j'admire son cran et son discours patriote, démocrate, bien que dépassé. Mais vous demeurer passive , c'est aussi votre droit, c'est aussi cela la démocratie. Quand je suis née, Bongo étais Président, je ne vais pas mourir le petit fils président, qui aurait hérité de son père Alain.
Germaine Lagaffe, Nègresse et naturelle.
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Claire
Membre doyen
Auteur de: 6 messages sur ce forum, Evaluez ce membre |
02-juil-99, 13h56 (Heure de: New Jersey) |
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9. "Il y a erreur"
En réponse au message #8
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Chère princesse de la Gaffe. Nous nous comprenons, et en même temps nous ne nous comprenons pas.Il y a plusieurs choses que vous dites que je partage, mais j'aimerais surtout m'attarder sur votre conception de la liberté. Quand on parle d'interdire, ceci ne suggère aucunement que ce doive être la seule mesure. L'importance de la prévention et de l'éducation demeure donc, comme vous le dites, des mesures qui doivent accompagner toute action. La responsabilité d'un gouvernement est de palier à tout ce qui nuit à la santé de ses citoyens. Ici, il n'existe aucune liberté possible comme vous le dites car de telles libertés, celles de se nuire à soi-même, ne se définisent pas dans le domaine démocratique. Au contraire, ces libertés se trouvent dans le cadre du chaos, dans un pays où il ne règne ni foi ni loi. De femme à femme, je vais vous faire une révélation. Si on laisse la liberté aux femmes de se blanchir la peau, ce problème peut, dès qu'il y a des problèmes, relever automatiquement de la santé publique et donc il devient obligatoire pour un gouvernement d'interdire la pratique par des politiques responsables telles que celles que vous avez énumérées. Si le Gabon marchait bien, on pourrait facilement vous prouver que la pratique en question nuit à l'état de l'état, donc du pays, de plusieurs manières. Par exemple, si une femme attrappe une maladie de la peau, cette femme cherchera à se soigner. Or, si la femme en question n'a pas les moyens de se soigner dans le privé, elle ira à l'hôpital public où les médecins et moyens de l'état seront utilisés pour soigner sa maladie. Dans un contexte plus grave, si la femme attrappe le cancer de la peau, la femme en question coutera extrêmement cher au pays alors que le cancer est encore incurable dans plus de 80% des cas. Pour être claire (comme mon nom), la pratique du blanchiment de la peau va donc couter cher au contribuable gabonais puisque on aura laissé les femmes pratiquer librement quelque chose qui n'est pas nécessaire à leur survie. Or, vu le coût des soins de santé dans le monde, et vu qu'aujourd'hui au Gabon nous parlons de faire faire des économies à l'état, on voit bien que des mesures sont à prendre par l'état pour éviter de dépenser inutilement l'argent de l'état. Maintenant, si c'est la jungle que vous cherchez, irez-vous dire aux dames pauvres (la majorité) qui pratiquent le blanchiment de la peau avec ces produits non certifiés que si elles tombent malades, l'état refusera de s'occuper d'elles parce qu'elles ont choisi librement de faire cela? Voilà la question que je vous pose, chère compatriote. Si c'est une question de liberté individuelle, l'état devrait-il donc se dégager de la responsabilité de les soigner? Or, vous savez que les soins entourant ce genre d'affections vont du simple comprimé d'aspirine pour calmer la douleur à des soins plus complexes qui peuvent parfois occasionner des évacuations sanitaires non seulement à l'intérieur du pays, mais aussi à l'extérieur? En gros, la pratique coûte cher à l'état et il convient non seulement de l'interdire en interdisant la vente de ces produits et en punissant de prison ou d'expulsion ceux qui s'adonnent à la vente, mais aussi d'éduquer et de prévenir. Dans le Gabon de demain, surtout si l'économie marche bien, les soins des pauvres seront à la charge de l'état. L'état ne peut pas se permettre de dépenser à cause de l'irresponsabilité des gens. Voilà où je me situe. J'espère que vous comprenez ma position, puisque nous sommes toutes les deux deux femmes, mais avec des positions différentes sur l'idée de liberté. En plus, vous me faites un peu peur car vous semblez avoir une idée bizarre de la liberté. VOus savez, si le Gabon devenait un état de droit, plusieurs des "libertés" chaotiques dont nous jouissons actuellement seront supprimées. cela va donc demander à tout gouvernement nouveau d'INTERDIRE par la loi et une application stricte de cette loi toutes les pratiques auxquelles nous sommes habitués. Pour ce faire, le gouvernement devra s'armer de courage car, comme vous, d'autres auront des grincements de dents quand on parlera d'interdire. Or, ces interdictions par l'état sont nécessaires à l'établissement de l'état de droit. Donc, qu'allez vous faire quand le gouvernement virera ceux qui voudront, malgré les avertissements, continuer à venir au travail selon leurs humeurs parce qu'ils n'auront pas compris que les temps ont changé et que l'heure c'est l'heure? Que direz-vous quand le gouvernement arrêtera un policier qui aura pris 3000 F injustement à un chauffeur de taxi? est-ce sa liberté de le faire? Et l'avortement? faudra-t-il l'accepter parce que c'est la liberté de chacun? Or, si cela doit couter de l'argent à l'état, l'état n'a-t-il pas le droit de poser ses conditions? Voyez-vous, si on a les moyens de se soigner dans le privé, cela peut aller car l'état n'a, en termes concrets autres que la loi, aucun droit là-dessus. Mais si la femme en question compte sur l'état en cas de dificulté, donc l'état est en droit de poser ses conditions. Dans le cradre de la loi, aller dans le privé n'exclue pas l'intervention de l'état. Par exemple, si un faux docteur pratique l'avortement dans une clinique privée ou même dans une maison, l'état doit-il laisser le faux docteur en liberté juste parce que la femme a exercé son droit de choisir et que le faux docteur avait le droit de s'improviser docteur tout en prenant le soin d'avertir les femmes qui le consultent sur les dangers? Battre les enfants, et les femmes, c'est la liberté des hommes, selon vous? Donc, on doit les laisser faire parce que c'est leur droit? Vous voyez, la notion de liberté doit être attentivement définie. La liberté ne veut pas dire le chaos, mais la liberté de fonctionner dans le cadre défini par la loi d'un état. Les lois, par essences, ne sont pas démocratiques, mais elles sont nécessaires pour la bonne marche de la société. Il faut donc faire la différence entre les libertés politques relevant de la constitution démocratique d'un pays, et les libertés sociales qui sont régies par le code civil. Sans cela, c'est le chaos, et apparemment, vous, chère princesse de la Gaffe souhaitez le chaos dans le Gabon nouveau que nous souhaitons. Claire. |
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Princesse de Lagaffe
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03-juil-99, 16h13 (Heure de: New Jersey) |
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11. "La liberté."
En réponse au message #9
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Chère Claire, Votre message comporte de la substance, les démonstrations ne me laissent pas indifférentes, même si c'est du "déjà lu". Dans tous les cas j'ai été contente de le parcourir, pour autant nous ne partageons pas les mêmes valeurs, bien que nous convergions sur d'autres, c'est aussi ça LA DEMOCRATIE. Si nous nous ne nous comprenons pas, de deux choses ou d'une, ou bien j'ai apporté mes gaffes comme d'hab. ou bien je me suis mal exprimée. Je vais essayer d'être aussi claire que votre prénom en vous donnant mon point de vue sur la liberté, car c'est sur ce point que vous m'interpellez ici et c'est sur cette notion que nous divergeons, telle deux branches d'une hyperbole définies (à l'infini) et portées à l'infini. Non, vous vous trompez quand vous dites que je souhaite "le chaos dans le Gabon nouveau que nous imaginons". Je ne partage pas non plus votre avis quand vous mixez la foi et la loi. Deux notions différentes et séparées comme l'est - ou devrait l'être - la religion et l'état. C'est dans ce dernier cadre que je souhaite m'exprimer. Cadre de loi et non de foi. Cadre des devoirs et non forcément des valeurs. Cadre de droit … de pouvoir mais aussi de liberté. Oui, oui et oui , compatriote, "La liberté ne veut pas dire le chaos" mais la possibilité "de fonctionner dans le cadre défini par la loi d'un état". Mention très bien avec félicitations du jury (moi-même, clin d'œil au premier ministre MEBIAME). Mais cette notion ne saurait faire cavalière seule sans ses deux corollaires: droit et devoir. Ainsi "votre liberté s'arrête quand commence la mienne, inversement". Ce n'est pas de moi, mais faisons comme si c'était le cas. A quelques échelles au dessus, cette dernière citation se traduit par: la liberté d'un état, quant à l'application de ses devoirs doit tenir compte des droits minimales de ses citoyens. Sans cela, c'est le dicta. Bien évidemment, un citoyen se doit de jouir de ses droits et de faire ses devoirs dans l'espace liberté octroyé par son état. Quel paradoxe!. Ma liberté, c'est aussi ça, une notion à la fois vaste et simple. Je ne sais pas si je vous fais peur, en tout cas vous, vous me faites peur et révolter à la fois quand vous dites que "les lois, par essences, ne sont pas démocratiques, mais elles sont nécessaires pour la bonne marche de la société". Un discours dictatorial! . C'est quoi LA DEMOCRATIE pour vous? C'est ainsi que vous imaginez votre "Gabon nouveau"? Et puis le "vous" que vous utiliser, "vous" qui? Le BDP? Femme gabonaise, avec ce genre d'idées, "en deux temps, trois mouvements", on "vous" pliera très vite de la direction du pays. Que mes braves cyber-opposant(e)s veuillent bien excuser mes gaffes. De grâce reprenez votre piano et pianotez "les lois, par définitions dans un régime dictatorial, ne sont pas démocratiques, mais elles sont nécessaires pour la marche de la société telle quelle est définie par le dictateur". Concitoyenne, j'aurai aimé vous appelez amie Claire ou amie BDP, "les lois par essences " doivent être démocratiques car validées à une large majorité par les élus du peuple "pour la bonne marche de la société". Mais encore une fois, si la démocratie c'est la loi de la majorité, la démocratie, c'est aussi le respect des minorités. Respect des droits, respect des devoirs. Revenez à l'invite de Mamiwata et reprenez l'article de l'AFP sans oublier le sujet qui nous unie ici ("Bongo doit partir"). Vous vous rendrez probablement compte que la brave cyber-opposante va fort, pour ne pas dire elle est HS. Vous comprendriez aussi pourquoi je me suis insurgée car elle semblait contre ces hommes qui préfèrent les blanches et les claires (Pauvre Claire, pas vous mais les "tomates rouges"). Elle allait tout droit à l'encontre de l'alinéas 1 de l'article 16 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, je cite " A partir de l'âge nubile, l'homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le DROIT de se marier et fonder une famille. Ils ont des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution". Par mon message, j'ai crié pour éviter ce qui se dessine en ce moment: une discussion de gonzesse, d'un côté et de l'autre des choses sérieuses pour ne pas dire une discussion d'hommes. D'ailleurs, tu remarqueras que seul l'homonyme d'Albert serait intervenu ici. Pourquoi les hommes ne s'intéressent pas à ce sujet? Par ce qu'il nous manque de la substance? A vous lire, je ne crois pas. Par ce qu'ils seraient incultes sur le sujet pour en débattre? je ne crois pas non plus. Par ce qu'ils approuvent totalement Mamiwata? Encore moins. Par ce que le sujet semble leur éloigner de la thématique de base, "BDP"? oui, je crois que c'est cela. Pourquoi ne pas dédramatiser pour recentrer les débats?. L'invite aurait été bien menée, franchement, je n'aurai pas amené mes gaffes. Et je crois même que plus d'une personne aurait tenté de donner les propositions de solution. En plus, le problème relaté par AFP, n'est pas un problème gabonais mais celui de la femme africaine en générale. A César ce qui est à César, n'associons pas tout de même "Omar des plateaux" à toutes les sauces tel un ingrédient magique pour "crédibiliser" nos dires. Au village, cela marchera peut-être, mais hélas ils sont pas nombreux nos villageois qui auraient un moniteur avec accès à internet. Ici malheureusement ce sont d'autres QI qui ont plus de chances d'intercepter nos messages. En revenant au problème tel qu'il est présenté par AFP, je vous dirais tout simplement qu'on a des problèmes de société bien plus grave et qu'ici on a affaire à un petit problème. Affirmation non banale, les sujets pleuves dans la nature. Prenons le cas du problème de tabac, un sujet qui n'est pas d'hier comme celui des "tomates rouges". La cigarette est autorisée. Le "tabac congo" est interdit. En subtilisant le mot "tabac congo" par cigare, on voit au grand jour les consommateurs et les "fabricants" des deux autorisées - voire encouragés dans une logique économique. Dans l'autre industrie, l'analogie est faite et non l'amalgamie. En effet les produits vont de la simple crème de Beauté OBAO au crème corticoïdes dont nous fait état AFP. Les différents ravitailleurs font leur boulot sans problème. Problème qui nous est posé ici. Eh bien si on doit classer ces deux problèmes quel est le plus grave ? A mon avis c'est celui du tabac. Qu'il fume des cigares, du "tabac congo", du brazza bleue et j'en passe, un fumeur est un suicidaire et un assassin potentiel. Car non seulement le consommateur s'attaque à sa santé, mais aussi à celle du spectateur non-fumeur. Ces fumeurs passifs qui absorbent une quantité non négligeable de ces bouffées du collègue du boulot, du voisin de réunion … du frère, du mari ou de la convive de la soirée. Hors la "tomate rouge" tue tout au plus sa personne physique (épargnez-moi du côté moral avec la foi, les valeurs, la famille, les amis … nous ne sommes pas à l'église ici). Toutefois, un problème, même qualifié de petit, doit être résolu. Mais résolue dans l'ordre des priorités des différents maux. Imaginons que ce soit un cas d'urgence, alors le ministre de tutelle peut en effet prendre ses responsabilités et interdire l'importation de ces produits avant de soumettre la loi aux parlementaires dans les plus brefs délais. Ce fut le cas récemment avec la vente de coca cola et du poulet belge en Angleterre, en France, en Allemagne… Si ça n'urge pas, c'est notre cas, une proposition de loi doit venir de la part d'un gouvernement, voire de la part de tout représentant (et responsable) du peuple. Si la loi est votée, le gouvernement est chargé de la mettre en application, si non, on doit se plier à la loi de la majorité. C'est aussi ça la démocratie. Si je devais résoudre ce problème en ayant les pouvoirs nécessaires, je l'interdirais de vente s'il m'est prouvé qu'il est dangereux, puis j'accompagnerais les mesures nécessaires (et non suffisantes) de mise en application de cette interdiction parmi lesquelles le traquage des producteurs (même si c'est difficile au marché noir) la sensibilisation et l'éducation de la population. Si maintenant le gouvernement fait son travail et qu'un individu outre passe la loi pour badigeonner son corps, qu'il soit riche ou pauvre, c'est son pétard. Chacun doit prendre ses responsabilités, on va quand même pas mettre tout sur le dos de l'état. Dit-on pas qu'un homme averti en vaut deux ? l'individu en question doit assumer, voilà mon point de vu. Si "la responsabilité d'un gouvernement est de palier à tout ce qui nuit à la santé de ses citoyens". La responsabilité d'un gouvernement, c'est aussi d'insuffler les grandes orientations politiques et économiques d'une nation. Si vous y ajoutez la morale, ma chère, faite attention de ne point confondre Etat et Secte. Arrêtons de choisir pour le peuple comme le fait aujourd'hui Bongo et ses acolytes mais donnons-lui les moyens de penser puis de choisir. Arrêtons de mentir au peuple avec des discours populaires (pour ne pas dire bûcherons) tel "dans le Gabon que nous imaginons les soins serait gratuit pour les pauvres". Connaissez-vous le modèle de la sécurité sociale française? Vous parliez d'économies, désirez-vous sincèrement faire des économies?. Vous préparez une élection ou quoi? Arrêtons de mettre d'un côté les riches, de l'autre les pauvres. Au Gabon, il n'y a pas des riches, ou si non très peu. Il n'y a que des voleurs et quelques personnes légèrement au dessus de la moyenne. Je vous met au défis de citer 50 richards gabonais qui n'aurait pas fait un tour à un gouvernement quelconque depuis les années 60 jusqu'à nos jours, je vous met au défis de me citer 20 noms de richard gabonais au dessus de tout soupçons avec les finances publics. La notion de richesse reste relative me diriez vous. Arrêtons de mentir au peuple. Il faut être aveugle pour ne pas voir que devant notre porte se pointe le mondialisme avec son libéralisme économique. Pensons comment lui donner les moyens de penser, d'analyser, puis de choisir. Ne Travaillons pas seulement pour lui montrer ce qu'il faut faire comme les théoriciens. Donnons le goût du travail comme des praticiens. Travaillons à fin qu'il nous suive, de son propre chef, à travers ce qu'on fait. Mais aussi mettons-le devant ses propres res-pon-sa-bi-li-té dans sa vie privée et dans la collectivité. Oui je suis pour l'avortement? Pourquoi interdire les gens d'avorter de leur propre chef? Faut-il laisser naître un futur malheureux sous les prétextes saugrenues tels nous serions sous peuplé? Ou encore c'est une "loi papale"? Désolée Claire, avorter, c'est aussi preuve de courage de sagesse devant ses propres limites, ne nous mettons pas toujours le cas des demoiselles qui auraient avortés, trois, quatre fois tout simplement par qu'elles n'ont pas pris de précautions comme Omar-sans-parapluies-avec-ses-carls-girls. Ne généralisons pas ces cas particuliers. Epargnez moi du devoir morale. L'état n'est pas l'église. La loi n'est pas la foi. La loi est faite pour être respecté, les pouvoirs publics ont le devoir de la mettre en application. Ne me faite pas dire ce que je n'ai pas dit, pour appuyer votre argumentation. A lire vos positions, je vous ferrais peur si je vous dis -et c'est bien le cas- que je suis pour la peine de mort. Vous croyez qu'Albert mérite moins que MEDANG? J'aimerais bien avoir vos positions dessus. C'est pour cela que je me retrouve ici, BONGO DOIT PARTIR! Mme Gaston Lagaffe.
PS: Entre nous, pourquoi, crier "je suis une femme", "entre femmes"… chère Claire que vous soyez femme, Mamiwata, drag queens, ou tout simplement homme ne doit avoir point d'importance ici. Personnellement quand je m'adresse à une femme, je m'adresse à un être, point. Quand je m'adresse à un homme, itou. Que vous soyez un mal drapé derrière le pseudo d'une fille m'importe peu. Crier qu'on est femme sous-entends deux choses: premièrement vous ne l'êtes pas, deuxièmement vous vous reconnaissez faible par rapport à votre égal, l'homme. |
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Mamiwata
Membre doyen
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03-juil-99, 14h23 (Heure de: New Jersey) |
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10. "Bien dit, absolument bien dit."
En réponse au message #9
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Chère soeur et compatriote Claire, je vous remercie pour ces belles précisions qui sont exactement ce que je voulais exprimer, mais que j'ai malheureusement pas su exprimer.Et à ce que je vois, Princesse de la gaffe s'est tue car elle voit que tu as su prendre la chose par le bon côté. La responsabilité du gouvernement est la chose qui me tient le plus à coeur parce que je pense que c'est d'abord l'action d'un gouvernement dans un état de droit qui doit guider les comportements des uns et des autres. Sans cela, c'est la dérive. La différence que vous avez si bien pu faire entre les libertés civiles et les libertés politiques dans le cadre d'une démocratie sont, à mon avis, les éléments essentiels qui doivent guider notre réflecion ici. C'est aussi une question de moralité sociale. Ai-je par exemple le droit de me suicider? Moralement, personne ne nous donne ce droit, même si on peut le prendre car il est du devoir de tout citoyen de protéger la vie. Protéger la vie, c'est aussi protéger la santé du citoyen. Qu'est-ce que l'état après tout? L'état c'est la collectivité humaine que nous sommes et nos libertés doivent s'arrêter aux portes du chaos. Il est moins important dans ce débat de savoir d'où vient la pratique du blanchissement de peau. Ce qui importe c'est de savcoir ce que le gouvernement fait pour juguler cette pratique. Or, à ce niveau on constate une démission permanente de notre gouvernement trop occupé à s'enrichir. Voilà pourquoi j'ai posé le problème. En expliquant aux uns et aux autres la manière par laquelle l'état et le reste des contribuables peuvent être affectés négativementet financièrement par la pratique, on voit qu'une action s'impose. mais cette action ne viendra certainement pas de l'équipe de Bongo puisque Bongo a depuis longtemps démissionné de ses responsabilités en laissant le système de santé publique gabonais aller à la dérive. Mamiwata. |
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Princesse de Lagaffe
Membre doyen
Auteur de: 12 messages sur ce forum, Evaluez ce membre |
03-juil-99, 18h21 (Heure de: New Jersey) |
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12. "Ah bon!"
En réponse au message #10
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Amie BDP, Je ne suis pas morte. Seulement, je ne suis pas devant mon moniteur tout le temps. Quand on ne réagit pas tout de suite, cela ne veut pas dire qu'on a été convaincu. Il y a bien des facteurs comme servir Gaston, mon ami, faire mon travail de femme et assurer au niveau de mon boulot. Car il n'y a qu'une seule entrée (Gaston est encore étudiant). En plus, hier, étant en mission à 3000 KM de ma résidence principale, je ne pouvais pas franchement prendre connaissance du message de Claire et d'y répondre. A la lecture de ce message, il ressort que nous nous rejoignons sur certaines valeurs et non sur la liberté. Elle m'y a interpellé, et j'ai tenté de lui partager ma position. Si vous croyez avoir gagné, alors félicitations. Dans ma ciboule, il n'y a point de gagnant mais des démocrates qui crient contre ces injustices multiformes, essayent de débattre sur l'idée qu'ils se font de la vie et tentent de partager leurs visions pour ne pas dire leurs rêves de la société nouvelle. Ainsi, je suis heureuse par ce que vous reconnaissez avoir mal pris dans votre invite. Toutefois, faite attention, la frontière entre les idées que vous avanciez et la xénophobie n'est pas large. Je vais vous surprendre, si je vous dit que le problème que vous exposé ne me concrene pas directement, car d'une part mon ami est gabonais comme moi, et d'autre part nous sommes deux vrais négros (lui et moi). Mais tous les deux sommes contre les xénophobes. Point de liberté pour ces racistes qui n'ont de place que dans des cages. Bien à toi. Germaine. |
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Viclo
Membre doyen
Auteur de: 10 messages sur ce forum, Evaluez ce membre |
28-juin-99, 16h47 (Heure de: New Jersey) |
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2. "Re: Nos soeurs"
En réponse au message #0
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ma chère mamiwata, très interessant le débat que tu proposes sur le forum de BDP. Il est vrai que ça nous fait un peu sortir du cadre et des objectifs du site mais ça vaut la peine de temps en temps. Pas vrai les gars? En Afrique, les hommes ont un faible pour les belles femmes :"belle femme, c'est ça le comble" a chanté makjos. Mais belle femme pour un africain, c'est une femme a la peau claire, " une brune" comme on dit à LBV. Ce complexe nous vient de la colonis!tion. A cette époque là, le blanc: sa peau, sa nourriture, ses vetements, sa façon de parler... tout chez le blanc était meilleur. Quelle homme noir n'a pas revé un jour de sortir avec une blanche. Parce que les blancs nous ont fait comprendre que tout chez les nègres était mauvais. Les noirs étaient synonyme de saleté, de malpropreté. Ressembler à un blanc dans tout ce qu'il faisait, dans tout ce qu'il vivait, voilà l'objectif à atteindre. Et c'est à mon avis l'origine de ce complexe. Vous n'ingorez pas que chez les mienés, avoir des métis dans la famille est un signe de fierté...tribale. Non, la peau noire est belle pourvu qu'on en prenne soin. Et le mouvement nous est venu des USA. Black is beatyfull ont lancé les cousins d'Amérique. Ils ont aussi mis sur le marché des produits de beauté spécifique à la peau noire. Le mouvement d'éclairecissement de la peau s'est à mon avis éssouflé bien qu'on trouve encore en Afrique des femmes "rouges comme des tomates mures." Viclo |
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Marie-Louise
Membre doyen
Auteur de: 2 messages sur ce forum, Evaluez ce membre |
28-juin-99, 10h44 (Heure de: New Jersey) |
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1. "Re: Nos soeurs"
En réponse au message #0
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Salut à vous mamiwata. Je ne suis pas du tout d'accord avec vous lorsque vous dites que" la mode de se blanchir la peau revient du Zaïre" car c'est tout à fait une fausse information. N'oubliez pas que notre cher Afrique est immense et qu'il n'y a pas seulement le Zaïre. Cependant, je crois que vous êtes au courant de l'importation des produits de beauté teint clair et autres qui reviennent de l'Afrique de l'Ouest et en plus, ce sont eux qui sont devenus aujourd'hui les plus grands commerçants de ses produits. Alors, cher mamiwata je n'approuve pas du tout ce que vous avez mentionné dans votre critique à propos du Zaïre. Marie-Louise
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Mamiwata
Membre doyen
Auteur de: 70 messages sur ce forum, Evaluez ce membre |
28-juin-99, 17h13 (Heure de: New Jersey) |
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3. "Incompréhension"
En réponse au message #1
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Soeur Marie-Louise,il me semble que nous ne nous comprenons pas bien ici. Vous posez deux problèmes qui ne répondent pas bien à mes préoccupations. D'abord vous parlez de l'origine de la mode du blanchiment de la peau. je la situais au Zaïre à cause du fait que ce sont les zaïroises et parfois les zaïrois qui sont les plus célèbres au Gabon (les fameuses Katangaises) pour cette pratique, Il se trouve malheureusement que certaines de nos soeurs ont cédé à la mode. Certes, la pratique se retrouve partout en Afrique, mais l'Afrique centrale (Zaïre, Cameroun, Gabon) est particulièrement plus frappée par ce phénomène. Ensuite, vous parlez de l'origine des produits. Ma chère, ce n'est pas parce que les produits sont fabriqués en Afrique de l'Ouest que les Ouest-Africains vont forcément utliser ces produits. Normalement, un pays comme le Nigéria expore ces choses chez nous même si les Nigérians ne pratiquent pas beaucoup cela. C'est tout simplement une question de marché. Puisque l'Afrique centrale consomme ces produits, eh bien les Nigérians vont en fabriquer pour inonder le marché d'Afrique centrale à cause de la demande qui s'y fait sentir pour des produits comme celui-là. mais cela ne veut pas dire que les Nigérians ont commencé la mode en pratiquant eux mêmes le blanchiment de la peau. Voilà pourquoi je pense que nous ne parlons pas de la même chose. Evidemment, je partage les analysed de Viclo pour l'histoire de ce qui a pu amener nos soeurs à voir les choses de cette manière là. Evidemment, comme tout problème psychologique, on peut attendre des conséquences physiques un jour. Le problème peut donc, s'il se perpétue, devenir un problème de santé pour nos filles, soeurs et mère. Ce que je voudrais savoir c'est comment on peut pousser un gouvernement responsable à éduquer nos femmes de telle manière à éviter cela. Il y a bien sûr un problème d'éducation à mener de la part du gouvernement, mais aussi une possible action gouvernementale à mener pour éviter que le problème ne continue. J'entends souvent qu'aux Etats-Unis, on interdit l'alcool aux moins de 21 ans. Pourquoi le gouvernement ne prend-il pas une action pour interdire la vente de ces produits qui se vendent librement sur le marché au Gabon aujourd'hui? Il y a des responsabilités qu'un gouvernement doit avoir. Il doit veiller au bien-être de la population. Et cela passe par une interdiction de ce type de produits. A bientôt. Mamiwata. |
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Viclo
Membre doyen
Auteur de: 10 messages sur ce forum, Evaluez ce membre |
29-juin-99, 10h30 (Heure de: New Jersey) |
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4. "Re: incompréhension"
En réponse au message #3
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Cher mamiwata, je viens de lire ta réponse à Marie -Louise à propos de l'éclairecissement de la peau chez des africaines. Je suis d'accord avec Marie-Louise pour te dire que cette mode se retrouve un peu partout en afique surtout centrale et de l'ouest. Les zairois comme tu l'ignores, ne sont pas les plus celèbres dans cette affaire Et d'abord pour qui connait libreville sait que les fameuses katangaises n'ont du katanga que de nom, elles sont pour la plupart équato-guinéeennes, camerounaises, gabonaises...Mais comme les préjugés ont la dent dure. C'est d'ailleurs le sujet du billet "steréotypes" de Francis Kpatindé dans le dernier numéro de Jeune afrique. oui, effectivement, ces produits sont pour la plupart fabriqués en afrique de l'ouest et les femmes de là bas les utilisent beacoup, comme celles de l'Afrique centrale, chez nous. Maintenant, pour lutter efficacement contre ce mal, il faut une loi qui interdise la fabrication et la commercialisation de ces produits. Mais comme nous savons aussi ce que deviennent les lois chez nous... A mon avis, cette question rélève de la conscience de chacune et de chacun. Car il y a belle lurette que tout le monde sait que ces produits causent le cancer de la peau. Mais as-tu compris porquoi certains hommes africains recherchent les à peau claire? Viclo |
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mamiariane
Membre depuis 1-juil-12
Auteur de: 1 messages sur ce forum, Evaluez ce membre |
01-juil-12, 12h32 (Heure de: New Jersey) |
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14. "Voici une invocation dédiée à Mami Wata"
En réponse au message #4
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Voici une invocation dédiée à Mami Wata Par Mami Ariane (mami.ariane@gmail.com) Prêtre Mami wata - Prière prendre contact avec moi pour tout vos problems.Avé Mami Watas Ma belle dame des eaux , toute puissante reine de la grande mèr et de la grande rivière , que vienne sur moi ta faveur , afin que je sois exalté par toi , Mami wata, défends moi contre mes adversaires et confirmes moi dans tes faveurs. Protéges moi par tes mains et souffles toutes puissantes ! Je remets entre ton esprit mon ame et mon corps, qu'aucun espoir , ni aucune volonté ne soit en dehors de toi , Mami Wata , aide moi et par ton immense puissance et ta grande royauté , mets en mon coeur ta connaissance et ton savoir , le désir et les plaisirs de la chair ! Toi qui vis et règnes dans les eaux pour toujours ! Avé Mami Watas ! Mami Wata qui m'exauce , je t 'offre mes sentiments , ma volonté commune à la tienne ! Toi qui offre le salut à ma chair infirme dans les plaisirs de la terre ! Mami Wata, Grande Reine des eaux ! majesté des temps anciens et futurs à qui rien n'est impossible , je te demande de peupler mon sommeil de tes rêves et visions étranges et de m'illuminer un peu de ton savoir . Fais moi connaitre et découvrir les choses cachées. O Mami Wata , fais moi héritier de la fécondité de tes paroles et de tes préceptes ! Toi qui gouverne l’immense mèr et la grande rivière, accorde moi avec largesse tes bienfaits , le secret des secrets , dans mon obéissance absolue envers toi! Entoure moi d’un cercle de protection assorti d’un choc en retour. Détruit mes ennemis. Accorde moi richesse et fortune… Gloire à toi Mami Wata, dont le règne dure sans fin dans la suite infinie des siècles! Soit pour moi une tour fortifiée devant la face de mes ennemis qui sont les tiens et que tous les esprits se joignent à moi pour dire à nouveau : Gloria Mami Watas! nous te saluons et t'adorons O porteuse de Bonheur, de Protection, de Richesse et de Lumière ! " Avé Mami Watas !
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