Faits Divers en provenance du Gabon |
NOTE: La plupart des nouvelles sous cette rubrique "Faits divers" nous sont rapportées par des compatriotes au pays. Nous les affichons au fur et à mesure qu'elles nous parviennent, à chaud. Ces nouvelles sont progressivement mises à jour à mesure que des détails nous sont communiqués. |
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NOTE: La plupart des nouvelles sous cette rubrique "Faits divers" nous sont rapportées par des compatriotes au pays. Nous les affichons au fur et à mesure qu'elles nous parviennent, à chaud. Ces nouvelles sont progressivement mises à jour à mesure que des détails nous sont communiqués. . |
Le ministère des finances n'a pas payé la
redevance de son site depuis 15 mois! La compagnie internet qui héberge le site du Ministère des finances gabonais se plaint du manque de sérieux du gouvernement gabonais, notamment du ministère des finances qui, depuis plus de 15 mois, n'a pas honoré la redevance d'hébergement de son site par RBMT. Voici ce que BMRT écrit sur son site. Voici le texte que vous y trouverez: <<Après 15 mois dhébergement non honorés à ce jour par le Ministère des Finances de la République Gabonaise, MTA/rbmt décline toute responsabilité de laccès et de la sécurité de ce site. MTA/rbmt ne peut être tenue responsable des erreurs ou des omissions et dans aucun cas MTA/rbmt ne peut être tenue responsable de dommages consécutifs ou fortuits, bénéfices perdus, ou d'aucun dommage indirect. Ces informations sont fournis "tel quel" avec tous les défauts et sans garantie d'aucune sorte, exprimée ou implicite, y compris, mais non limitéà des garanties implicites de négociabilité, de la nature appropriée pour un but particulier,ou de non-infraction. MTA/rbmt ne garantie pas l'exactitude ou la perfection des informations présentées. Les documents HTML, leur présentation et format, le codage et méta-tags, sont protégés par les droits de reproduction (copyrights) de MTA/rbmt sujet au "U.S. Copyright Act" de 1976, titre 17 U.S.C. et suivants. >> Voici l'adresse Internet du texte en question: http://www.rbmt.fr/finances.org.ga Quelle honte! Note: Si vous ne retrouvez pas ce texte sur le site à l'adresse indiquée, c'est que le gouvernement aura finalement fait quelque chose pour éviter cette honte au pays. |
Sanctions levées pour le étudiants de l'UOB exclus (7 mars 1999) Sous la pression des étudiants et de l'opinion nationale et internationale, dont celle du BDP, les sanctions sur les 14 étudiants exclus de l'UOB vient d'être levée. On attend la décision des étudiants au sujet d'une éventuelle reprise des cours. |
Censure
au Gabon: la CNC interdit les émissions politiques sur Radio Soleil (7 mars 1999) La CNC vient encore une fois de frapper Radio Soleil. En effet, l'Emission Feedback et toute autre émission interactive à caractère politique sont désormais interdites sur les antennes de Radio Soleil. Jusqu'à présent aucune réaction du RNB n'est enrégistrée une semaine après cet acte de violation de la liberté de la presse. |
14 étudiants (considérés meneurs) exclus de
l'UOB (5 mars 1999, BDP) Libreville - 14 étudiants de l'UOB viennent d'être exclus par le conseil de discipline. La décision a été rendue publique lundi dernier (1 mars) par les autorités rectorales. Parmi les exclus se trouvent les meneurs du dernier soulèvement général des étudiants, dont un certain Beni Ngoua Mbina et Tomos, le Président du célèbre Groupement étudiants pour l'intervention et l'action directe (GEIAD). Mardi les étudiants avaient décidé de ne pas reprendre les cours et avaient marché jusqu'à l'Assemblée nationale et au Sénat. |
Selon nos dernières
informations (12 février 1999):
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Clashes entre étudiants et policiers à
Libreville: de nombreuses victimes possibles et écoles fermées. Libreville - (Vendredi 22 janvier 1999) La situation se dégrade de jour en jour à Libreville. Hier jeudi les élèves du lycée technique sont descendus dans la rue pour réclamer des enseignants. Toute la zone d'Owendo a connu un blocage dû à ces manifestations de rue. Aujourd'hui c'est le durcissement. Pour la deuxième fois, le lycée technique a bloqué toutes les artères principaless de la ville. D'autres élèves de lycées tels le lycée d'Etat de l'Estuaire, de Nzeng-Ayong, d'Akebé se sont joints au mouvement.On aurait enregisté un mort ce matin du côté des élèves de suite d'un accident consécutif à ces manifestations. Un étudiant de la faculté de médecine qui avait reçu en pleine tête une grenade lacrymogène à l'Université le premier jour du soulèvement se trouve toujours dans un état comateux à la fondation Jeanne Ebori. Des rumeurs sur son décès circulaient encore hier jeudi avec insistance. Il est à craindre le pire si ce décès venait à être confirmé. L'Université est toujours bouclée par les policiers en armes. Vers 16h20, les zones Owendo, Nkembo, Gare Routière, Boulevard Triomphal étaient encore bloquées. Les affrontements entre étudiants, élèves et policiers ont continué cet après-midi du vendredi 22 janvier non loin du campus universitaire. Les policiers ont tenté d'empêcher les élèves des Lycées d'aller renforcer les troupes des étudiants au campus. L'on compterait des blessés graves parmi les étudiants. L'accès à l'Université est strictement interdit aux étudiants qui subissent des humiliations de la part de la police. L'un d'eux aurait été grièvement blessé à l'arme blanche par un policier et le corps jeté dans l'enceinte du campus à titre d'exemple. C'est une violation des droits de l'homme. Ce soir du vendredi 22 janvier 1999 Le pouvoir Bongo vient de franchir le rubicon ce soir. En effet, après une journée d'émeutes entre étudiants, lycéens et forces "de désordre", soldée par la mort d'un élève du lycée technique de suite d'un accident non encore déterminé, les autorités autocratiques viennent de fermer l'université et tous les établissements primaires et secondaires du pays. Les occupants de la cité universitaire sont sommés de vider les chambres au plus tard à 24 heures ce vendredi. L'on préparerait actuellement des navettes qui transporteraient vers l'intérieur du pays les étudiants dont les parents y résident. Il est à craindre le pire si l'USAP et ses syndicats descendent dans la rue demain samedi 23 janvier pour durcir davantage leur mouvement qui se répercute déjà à l'intérieur du pays. |
Nouvelles du Dimanche 17 janvier 1999 Les négociations ont repris hier Samedi 16 janvier entre l'USAP et le gouvernement suite à l'appel, vendredi dernier, du gouvernement. Plusieurs groupes de travail ont été constitués qui étaient composés des représentants du gouvernement et de l'USAP. On attend le communiqué final du conseil des ministres convoqué demain lundi par Monsieur Bongo, le dernier avant la composition du nouveau gouvernement. L'USAP maintient son mot d'ordre de grève pendant le déroulement des négociations. Du côté du pouvoir, des tracts circulent qui mettent aux prisex les caciques et les rénos du régime. Le vice-président est accusé de ne pas avoir mouillé le maillot pendant les consultations électorales. Le camp du pouvoir ne souhaite plus sa renomination à ce poste. La tension à l'université est tombée hier, mais la police occupe toujours ses positions. La plupart des étudiants ont désherté le campus, craignant le 17 janvier 1990bis. Aujourd'hui, on attend un renfort de troupes à l'Université. Les autorités craignent les débordement à l'occasion de la célébration du 17 janvier. |
Mort du Mercenaire français Marion Le tristement célèbre mercenaire Marion de la garde présidentielle s'est éteint hier Samedi 16 janvier à Port Gentil en compagnie de sa femme lors du crash de leur petit avion. Marion est connu pour ses actions de brouillage de Radio Liberté et de Radio Soleil. |
Le
mouvement étudiant semble se durcir Vendredi 15 Février 1999. Ce vendredi 15 janvier, à 10h30, l'Université Omar Bongo était toujours bouclée, les cours semblaient annulés dans le primaire et dans quelques établissements secondaires. La blessée de l'USAP toujours à Jeanne Ebori. L'USAP se préparait encore ce matin à organiser une nouvelle marche. L'université vit une deuxième journée de tension. De nouveaux affrontements ont eu lieu aujourd'hui entre policiers et étudiants dans l'enceinte même du campus. La police s'est postée sur toutes les voies qui mènent au campus, empêchant ainsi tout mouvement d'étudiants. Au cours des accrochages qui ont eu lieu entre les deux camps, les étudiants auraient employé des coctails molotovs pour se défendre contre une police qui semblerait employer des méthodes de répression très violentes. De sources officieuses, certains étudiants auraient été interpelés, torturés, rasés, et tout passerait comme si les forces de l'ordre voulaient les humilier publiquement. Des blessés graves auraient été enregistrés. A l'intérieur du campus, les étudiants sembleraient s'être organisés pour assurer le ravitaillement en nourriture et autres ressources pour soutenir leurs collègues aux prises avec les forces de l'ordre. Le mouvement étudiant, à l'heure où nous écrivions, semblait se durcir. |
Récapitulatif du
jeudi 14 janvier (Vendredi 15 janvier) La journée d'hier (Jeudi 14 janvier 1999) a été marquée par la descente des policiers et des gendarmes à l'Université où un affrontement entre étudiants et forces de l'ordre a eu lieu. On a enregistré des bléssés tant du côté des grévistes que de celui des policiers. Le campus est toujours bouclé par les forces de sécurité. Du côté de l'USAP, la police est intervenu lors de leur grande marche en direction de l'Université. Ils ont été stoppé au niveau de l'hôtel de ville où ils ont érigé des barricades. La police a fait usage de lacrymogènes et de vehicules blindés pour évacuer les épaves de voitures entassées sur la chaussée. Un élément nouveau vient de s'ajouter à ce mouvement qui prend de l'ampleur, ce sont les élèves du secondaire qui ont assiégé en fin de matinée les locaux du ministère de l'Education Nationale. Pour le moment, nous n'avons pas encore eu précision de leurs revendications. |
Les
grèves de l'USAP et des étudiants se durcissent (jeudi 14 janvier 1999) Libreville toujours touchée par les mouvements sociaux. Le ton se durcit du côté de l'USAP après la repression policière d'hier où on a enregistré une blessée grave, actuellement en observation à la fondation Jeanne Ebori. Les syndicalistes sont depuis ce matin du côté de la chambre du commerce où un dispositif impressionnant des policiers a été déployé. La situation est tendue. De sources dignes de foi, le pouvoir aurait tenté de corrompre Madame Christiane Bitoughat, Présidente de l'USAP, mais en vain. On parle d'une somme de 350 millions de francs. Au moment où imprimions cette brève, une manifestation conduite par les fonctionnaires se dirigeait du côté de l'université. Ce matin, l'Université a connu une journée folle, les grévistes ont vidé les salles de classe de tous les résistants au mouvement. La police et la Gendarmerie viennent d'encercler le campus. L'axe Université - derrière la prison est bouclé. Aucune circulation de véhicules n'est possible en ce moment. 14 heures: Les manifestants de l'USAP qui marchaient en direction de l'Université pour rejoindre les étudiants encerclés par la police et la gendarmerie viennent d'être stoppés par les éléments de la police au niveau de l'hôtel de ville. En ce moment même, il est 14 heures 20, ils sont en train d'incendier les pneus sur la chaussée et décident de ne pas quitter les lieux. |
Grogne étudiante à
Libreville (13 janvier 1999) La tension est montée d'un cran ce matin du 13 janvier 1999 à Libreville. Les étudiants sont descendus dans la rue du côté de l'ancien Sobraga. L'axe RTG derrière la prison était encore bloqué au moment où nous recevions ces nouvelles. Les étudiants réclament l'ouverture du Resto U et de meilleures conditions d'études. Ce mouvement risque de se durcir si les autorités ne prennent pas ces revendications étudiantes au sérieux. |
Durcissement
des grèves syndicales à Libreville (13 janvier 1999) L'USAP durcit le ton. Ce matin du 13 janvier 1999, la police a chargé sur les syndicalistes qui marchaient sur le boulevard du bord de mer en direction de la Présidence de la République. Selon les rumeurs, une femme aurait été grièvement blessée et peut-être même succombé à ses blessures. A libreville, l'on craint des débordements si la mort de la femme en question se confirme. |
Brèves.....brèves.....brèves La machine administrative marche à tâtons à la suite des revendications sociales qui fusent de partout, malgré les négociations entreprises: (1) les retraités militaires sont en train de lever leur sit-in (ils exigent que leur soient payés le « service rendu » (2) les abonnés de la CNGS (Caisse Nationale de Garantie Sociale )sont à couteaux tirés avec les responsables de leur administration parce qu'ils n'ont pas encore perçu leurs allocations familliales (3) la SNBG (Société Nationale des Bois du Gabon) nest plus en odeur de sainteté avec ses partenaires commerciaux pour non payement de ses redevances et honoraires. Cependant, elle vient de lOCTRA (L'Office des chemins de fer du Transgabonais) (4) ça ne va pas au sein du PDG, à certains il leur est demandé de justifier les dépenses effectuées lors de la mascarade électorale de décembre 98 (ils se glissent des peaux de bananes, chacun voulant préserver sa place au soleil omarien), à dautres on leur reproche des « appetits gargantuesques », cest le cas des partis et associations comme le cercle Oméga, le Front pour la Démocratie et la Culture, le Bloc Démocratique Chrétien ... qui ne cessent de passer devant les écrans de nos chaînes de télévision (I et II) pour débiter des diatribes sans fondement contre les partisans du changement au Gabon, entre autres discours inconvenants, et tout cela pour des prébendes. Mon Dieu ! quand les partis politiques se muent en fonds de commerce, on perd la raison. 5) Enfin, le Barreau de Libreville vient davoir un nouveau chef en la personne de Me. David FOUMANE MENGUE en remplacement du Me. ISSIAL. |
Morts suspectes à Libreville. Un journaliste de la Cigale Enchantée semble avoir disparu. L'on soupçonne une noyade à la plage du Tropicana. Il s'agit de Joel Aimé de nationalité Camerounaise. Il a travaillé au Cameroun pour le compte du Messager. Son corps n'a pas encore été retrouvé. Les soupçons se portent évidemment sur la possibilité d'un crime politique contre la Cigale Enchantée, le journal pour lequel Monsieur Joel Aimé travaillait. Un autre corps a été retrouvé noyé sur une plage de Libreville dimanche dernier (10 janvier) dans les mêmes conditions. Le corps porte des marques de mutilation puisque les lèvres, la langue et les organes génitaux en ont été prélevés. Corps du journaliste camerounais retrouvé. Le corps du journaliste de la Cigale Enchantée a été retrouvé ce mercredi 13 janvier. Il sera rapatrié au Cameroun dans la journée du jeudi 14 janvier. |
Cahier desrevendications de l'USAP (Union des Syndicats de
l'Administration Publique) CAHIER DE CHARGES PRESENTE AU GOUVERNEMENT POUR LES NEGOCIATIONS DU 6 JANVIER 1999 1) le relèvement de la valeur du point de l'indice de 400 à
2400 F
1) le relèvement et l'uniformisation de l'indemnité de transport: 50 000 F à tous les agents de l'Etat; 2) le relèvement et la transformation de l'aide à la propriété en indemnité, sans distinction de catégories soit 200 000 Fr 3) l'indexation de l'indice au coût de la vie: texte à prendre par le gouvernement 4) l'indexation de la pension retraite au coût de la vie 5) La réhabilitation du payement des indemnités dues pour services rendus; 6) la révision de la situation des agents engagés après 1991 7) la création d'un cadre juridique pour les agents de la main d'uvre non permanente et des agents auxiliaires de l'Etat. 8) la révision du mode de gestion des droits des contractuels de l'Etat; 9) le remboursement des frais médicaux. REVENDICATIONS CONNEXES DONT LA PRISE EN COMPTE S'IMPOSE 1) La révision à la hausse et le payement effectif de l'allocation nouvellement créée au profit des filles-mères;
2) Relèvement de l'Allocation versée aux personnes Handicapées
3) Relèvement de l'allocation versée aux indigents
4) Création d'une allocation chômage
5) Une couverture sociale totale devra être assurée à tous ces différents bénéficiaires |